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Title: Le Dictionnaire du NEF
Author: Lebert, Marie
Language: French
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*** Start of this LibraryBlog Digital Book "Le Dictionnaire du NEF" ***


LE DICTIONNAIRE DU NEF


MARIE LEBERT


NEF, University of Toronto, 2007

Copyright © 2007 Marie Lebert

Un  dictionnaire de l'internet et des technologies numériques à destination des
professionnels de l'information et de tous ceux que le sujet intéresse. Cette
ultime version date du 27 octobre 2007. La version originale est disponible sur
le NEF: http://www.etudes-francaises.net/dico/


TABLE


Présentation

Dictionnaire

[0-9 /  A /  B /  C /  D /  E /  F /  G /  H /  I /  J /  K /  L / M /  N /  O /
P /  Q /  R /  S /  T /  U /  V /  W /  X /  Y /  Z]

Commentaires

Sites et pages web


PRESENTATION


Ce dictionnaire de l’internet et des technologies numériques est destiné aux
professionnels de l'information (texte, image et son) et à tous ceux que le
sujet intéresse. Il concerne particulièrement le monde du livre, tout en
accordant une large place aux autres médias et aux langues. Issu du travail de
recherche mené pour Le Livre 010101 (1993-2003), il comprend environ 700 entrées
(termes, sigles et noms propres) régulièrement actualisées depuis mars 2003.

L’internet et les technologies numériques ont profondément modifié le monde dans
lequel nous vivons, dans notre vie professionnelle, dans nos études et dans nos
loisirs. On entend parler de livre numérique, de presse en ligne, de format
numérique braille et audio, de traduction automatique, de téléchargement,
d'appareil de lecture, de musique en ligne, de webradio, de télévision
numérique, etc. Quelques exemples parmi tant d'autres.

Ce dictionnaire tente de faire le tour de la question, le but étant moins la
quantité des informations que leur qualité. On s’est efforcé de donner des
définitions claires, en évitant si possible le jargon informatique réservé aux
initiés, ce qui n'est pas toujours facile. Tout en restant modeste, parce que
tenter de concilier analyse et synthèse est loin d'être évident. Et coller à
l'actualité tout en gardant le recul nécessaire est souvent une gageure.

Ce dictionnaire se veut francophone, sans souci de frontières, puisque la
Francophonie comprend à ce jour 68 pays répartis sur cinq continents. On
privilégie les informations concernant l’ensemble de la Francophonie, plutôt que
celles provenant d’un pays donné. Tout en accordant une large place à la
communauté anglophone, pour des raisons évidentes, puisque l’internet a débuté
en Amérique du Nord avant de s’étendre au monde entier. On n’oublie pas non plus
le grand pôle technologique qu’est l’Asie. Nombreuses sont les informations
concernant l'ensemble de la planète, l'internet n'ayant pas de frontières.

= L’auteure

Marie Lebert est chercheuse, journaliste et traductrice. Elle s'intéresse de
près aux changements apportés par l'internet et les technologies numériques dans
le monde du livre, des autres médias et des langues. Elle milite aussi pour la
diffusion libre du savoir, autant que faire se peut, et pour la création de
nouvelles structures éditoriales s’affranchissant des modèles traditionnels et
exploitant au mieux le potentiel de l'internet.

= L’éditeur

Le Dictionnaire du NEF est publié en ligne sur le Net des études françaises
(NEF), créé en mai 2000 par Russon Wooldridge, professeur au département
d’études françaises de l’Université de Toronto (Canada). Le NEF se veut d’une
part "un filet trouvé qui ne capte que des morceaux choisis du monde des études
françaises, tout en tissant des liens entre eux", d’autre part un réseau dont
les "auteurs sont des personnes oeuvrant dans le champ des études françaises et
partageant librement leur savoir et leurs produits avec autrui", deux belles
définitions qui s’appliquent aussi à ce dictionnaire. Le Net des études
françaises et le Dictionnaire du NEF sont référencés dans les Signets de la
Bibliothèque nationale de France (BnF).

= Remerciements

Merci à Marc Autret (cité dans la notice "Opera"), Jean-Paul (cité dans la
notice "Flash"), Anne-Bénédicte Joly (citée dans les notices "dictionnaire",
"écriture", "lecture", "roman"), Alain Patez (cité dans les notices "Bookeen" et
"Cybook") et Nicolas Pewny (cité dans les notices "Mac OS", "MAC OS X", "NeXT").


DICTIONNAIRE


*Avis concernant l'utilisation de ce dictionnaire*

Bienvenue sur le Dictionnaire du NEF. Ce dictionnaire est surtout axé sur
l'internet et les technologies numériques pour le livre et les médias (texte,
image et son). Pour toute recherche, il suffit d'utiliser la fonction "chercher
(dans cette page)" présente dans tout logiciel. Ce dictionnaire est disponible
en ligne pour pouvoir être lu et utilisé sans souci de frontières (voir la
présentation). Si vous utilisez telle ou telle notice, merci de bien vouloir en
citer la source (source à indiquer: Dictionnaire du NEF, septembre 2007).


*0-9*


= @folio =

Défini par son créateur comme un baladeur de textes ou encore comme un support
de lecture nomade, @folio (qui se prononce: "a-folio") est conçu dès octobre
1996 par Pierre Schweitzer, architecte designer à Strasbourg (France), pour
pouvoir lire facilement des textes glanés sur l’internet. Ce baladeur cherche à
mimer, sous forme électronique, le dispositif technique du livre, afin de
proposer une mémoire de fac-similés reliés en hypertexte pour être facilement
"feuilletés". @folio est compatible avec tout format de livre et d'image. "Mon
projet de design est à l'origine du concept, écrit Pierre Schweitzer en janvier
2001. Aujourd'hui, je participe avec d'autres à sa formalisation, les
prototypes, design, logiciels, industrialisation, environnement technique et
culturel, etc., pour transformer ce concept en un objet grand public pertinent.
Nous développons aussi Mot@mot, une passerelle entre @folio et les fonds
numérisés en mode image, chez les éditeurs numériques ou dans les bibliothèques
numériques comme Gallica." La start-up iCodex est créée en juillet 2002 pour
développer et commercialiser @folio. En 2007, sa commercialisation est encore du
domaine de l'avenir. [Voir aussi: baladeur numérique, hypertexte, numérisation,
numérisation en mode image, Schweitzer Pierre.]

= 1G (1e génération) =

1G (1e génération) est le sigle caractérisant les premiers pas de la téléphonie
mobile, entre la fin des années 1970 et la fin des années 1980. La téléphonie
mobile de 1e génération (téléphonie 1G) est logiquement suivie de la téléphonie
mobile de 2e génération (téléphonie 2G), entre le début des années 1990 et le
début des années 2000. Suit ensuite la téléphonie de 3e génération (téléphonie
3G), qui se généralise en 2005. [Voir aussi: 2G, 3G, téléphonie mobile.]

= 2G (2e génération) =

2G (2e génération) est le sigle caractérisant la téléphonie mobile lancée au
début des années 1990 et basée sur le standard GPRS (general packet radio
service) issu de la norme GSM (global system for mobile telecommunications). La
téléphonie 2G est caractérisée notamment par le codage numérique de la voix,
l'apparition du SMS (short message service), la consultation possible du
courriel et la fonction appareil photo. La téléphonie 2G cède ensuite le pas à
la téléphonie 3G (3e génération), lancée courant 2004 et largement utilisée en
2006. Avec une étape intermédiaire, la 2,5G (2e génération et demie), qui
utilise le standard EDGE (enhanced data for GSM evolution). [Voir aussi: 3G,
codage, courriel, EDGE, GPRS, GSM, numérique, photo, SMS, téléphonie mobile.]

= 2,5G (2e génération et demie) =

2,5G (2e génération et demie) est le sigle caractérisant l’étape intermédiaire
entre la téléphonie 2G (2e génération) et la téléphonie 3G (3e génération). La
2,5G utilise le standard EDGE (enhanced data for GSM evolution). [Voir aussi:
2G, 3G, EDGE, téléphonie mobile.]

= 3D (3 dimensions) =

3D (3 dimensions) est le sigle utilisé pour définir les images de synthèse
défilant à l’écran, parce qu’elles reproduisent un objet en trois dimensions
(avec possibilité donc de le regarder de gauche à droite, de bas en haut, et de
l’avant à l’arrière) en donnant l’illusion du relief. [Voir aussi: image de
synthèse, synthèse d’images.]

= 3G (3e génération) =

3G (3e génération) est le sigle caractérisant la téléphonie mobile de 3e
génération (téléphonie 3G). Si la 3G est lancée dès octobre 2001 par l'opérateur
japonais NTT DoCoMo, elle ne se développe que courant 2004 dans le reste du
monde. La téléphonie 3G permet une vitesse de transmission de données débutant à
384 Kbps (kilobits par seconde), qui devrait être suivie d'une version optimisée
3G+ offrant un débit de 3 Mbps (mégabits par seconde). La téléphonie 3G permet
par exemple de surfer sur le web tout en parlant au téléphone. Elle permet aussi
de converser en visiophonie ou bien de télécharger des fichiers de musique ou
des vidéos. Plusieurs prototypes d'appareils sont présentés en 2003 par les
géants du marché (Alcatel, Motorola, Nokia, Sony Ericsson, etc.). Les principaux
standards de transmission utilisés sont le standard 3GSM (contraction de 3G et
GSM: global system for mobile telecommunications) et le standard UMTS (universal
mobile telecommunications system). La téléphonie 3G se généralise en 2006, en
lien avec une forte croissance des produits multimédias (musique, jeux et
vidéos) par le biais du téléphone, ainsi que l'utilisation intensive des blogs
et des chats. [Voir aussi: 3GSM, blog, bps, chat, GSM, multimédia, musique en
ligne, NTT DoCoMo, téléphonie mobile, UMTS, vidéo.]

= 3,5G (3e génération et demie) =

3,5G (3e génération et demie) est le sigle caractérisant la seconde étape de la
téléphonie mobile 3G (3e génération). Envisagé à partir de 2007, le réseau 3,5 G
utilisera par exemple la technologie HSDPA (high speed downlink packet access),
une évolution du standard UMTS (universal mobile telecommunications system) avec
un débit beaucoup plus rapide permettant le téléchargement intensif de musique
et de vidéos, la visioconférence et le visionnage de chaînes de télévision.
[Voir aussi: 3G, bps, HSDPA, musique en ligne, téléchargement, téléphonie
mobile, UMTS, vidéo, visioconférence.]

= 3GPP (3rd Generation Partnership Project) =

Le 3GPP (3rd Generation Partnership Project) est un organisme ayant pour tâche
d'établir les standards des télécommunications de 3e génération (3G). Créé en
1998, il regroupe plusieurs organismes partenaires. [Voir aussi: 3G,
télécommunications.]

= 3GSM (GSM: global system for mobile telecommunications) =

Le standard 3GSM est un standard de téléphonie mobile 3G (3e génération). Il est
issu de la norme GSM (global system for mobile telecommunications), une norme de
transmission radio-électrique permettant d’acheminer les données numérisées
(voix, texte, multimédia, musique et vidéo) des téléphones portables et des
ordinateurs. L'utilisation du 3GSM débute en 2004. [Voir aussi: 3G, GSM,
téléphonie mobile.]

= 4G (4e génération) =

4G (4e génération) est le sigle caractérisant la téléphonie mobile de 4e
génération, à savoir la téléphonie mobile du futur, qui ferait suite à la 3G (3e
génération). Elle pourrait également s'appeler "Super 3G". A titre expérimental,
Siemens (en décembre 2004) et NTT DoCoMo (en mai 2005) réussissent à transmettre
des données sur réseau mobile au débit de 100 Mbps (mégabits par seconde). Ce
futur réseau est prévu pour 2010. Aux applications présentes dans la 3G (3e
génération) s’ajouteront la vidéo de haute définition, les jeux vidéo en ligne
et les applications professionnelles sur de larges bases de données. [Voir
aussi: 3G, bps, NTT DoCoMo, téléphonie mobile, vidéo.]

= 5.1 (son stéréo) =

5.1 définit la qualité du son stéréo, par le biais de cinq enceintes (d'où le
chiffre 5) et d'un caisson de basses (d'où le chiffre 1). Plus précisément, 5.1
caractérise un système de reproduction sonore diffusant un son enveloppant, par
le biais de cinq enceintes, à savoir trois enceintes situées face au spectateur
(à gauche, à droite et au centre) et deux enceintes situées à l'arrière du
spectateur (côté gauche et côté droit), auxquelles s'ajoute un caisson de basses
pour les effets spéciaux et les scènes d'action. C'est le système utilisé par
exemple dans Dolby Digital, un standard de compression audio multicanaux. [Voir
aussi: compression, Dolby Digital, MP3 Surround, stéréo.]

= 802.11 (standard) =

Le standard 802.11 est le standard de transmission radio pour la WiFi (wireless
fidelity), une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour se connecter
à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres. Ce standard est
destiné aux LAN (local area networks). La technologie correspondante est
employée pour la première fois en 1999 par Apple pour ses bornes AirPort. Le
standard 802.11 est validé en 2000 par l’IEEE (Institute of Electronical and
Electronics Engineers), l'organisme international de normalisation dans ce
domaine. Ce standard se décline en plusieurs versions, les plus utilisées étant:
802.11b (le plus ancien), 802.11a, 802.11g (validé début 2003), 802.11i (validé
en juin 2004) et enfin 802.11n (en cours de validation). [Voir aussi: Apple,
IEEE, LAN, radio, WiFi.]

= 802.11a (standard) =

Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard
802.11a utilise des fréquences radio de 5 GHz (gigahertz), pour le même débit
théorique de 11 Mbps (mégabits par seconde) que le standard 802.11b. [Voir
aussi: 802.11, 802.11b, bps, hertz, WiFi.]

= 802.11b (standard) =

Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard
802.11b est utilisé avant le 802.11a, sur des fréquences radio de 2,4 GHz
(gigahertz) et avec un débit théorique de 11 Mbps (mégabits par seconde). Sa
version sécurisée est le standard 802.11i, validé en juin 2004. [Voir aussi:
802.11, 802.11a, 802.11b, bps, hertz, WiFi.]

= 802.11g (standard) =

Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard
802.11g (validé début 2003) utilise des fréquences radio de 2,4 GHz (gigahertz),
tout comme le standard 802.11b, avec un débit théorique de 54 Mbps (mégabits par
seconde), beaucoup plus rapide donc grâce à un meilleur codage des données
(codage de type OFDM: orthogonal frequency division multiplexing). [Voir aussi:
802.11, 802.11b, bps, hertz, WiFi.]

= 802.11i (standard) =

Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard
802.11i (validé en juin 2004) est une version sécurisée du standard 802.11b.
[Voir aussi: 802.11, 802.11b, WiFi.]

= 802.11n (standard) =

Standard de transmission radio pour la WiFi (wireless fidelity), le standard
802.11n est compatible avec le standard 802.11b, tout en permettant un débit
théorique de 100 Mbps (mégabits par seconde). Il est basé sur la technologie
MIMO (multiple input multiple output). Il devrait être ratifié par l’IEEE
(Institute of Electronical and Electronics Engineers) en 2008. Il est le premier
standard WiFi à fournir un débit supérieur à celui d’une connexion ethernet
classique, et donc un débit propice aux applications multimédias.[Voir aussi:
802.11, 802.11b, bps, ethernet, MIMO, WiFi.]

= 802.16 (standard) =

Le standard 802.16 est le standard de transmission radio pour la WiMAX
(worldwide interoperability for microwave access), une technologie sans fil
utilisant les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de
plusieurs kilomètres (entre 3 et 50 kilomètres selon le terrain). Ce standard
est destiné aux MAN (MAN: metropolitan area network) ainsi qu'aux régions
rurales ou montagneuses. Dès avril 2001, un groupe industriel s'attelle à la
préparation du standard 802.16, validé en décembre 2001 par l'IEEE (Institute of
Electronical and Electronics Engineers), l'organisme international de
normalisation dans ce domaine. Ce standard se décline en plusieurs versions, les
plus utilisées étant: 802.16a (validé fin 2002), 802.16d (validé fin 2004) et
802.16e (validé fin 2005). [Voir aussi: IEEE, MAN, radio, WiMAX.]

= 802.16a (standard) =

Standard de transmission radio pour la WiMAX (worldwide interoperability for
microwave access), le standard 802.16a est le premier de la série. Il est validé
fin 2002. Il est remplacé par le standard 802.16d à la fin 2004. [Voir aussi:
802.16, 802.16d, WiMAX.]

= 802.16d (standard) =

Standard de transmission radio pour la WiMAX (worldwide interoperability for
microwave access), le standard 802.16d apparaît fin 2004 pour remplacer le
standard 802.16a. Il permet la transmission de données sur des fréquences radio
de 2 à 11 GHz (gigahertz), avec un débit théorique maximal de 70 Mbps (mégabits
par seconde) sur une portée de 50 kilomètres. La liaison se fait point à point,
d'une antenne fixe vers une autre antenne fixe, sans roaming (le roaming étant
le passage automatique d'une antenne à l'autre). [Voir aussi: 802.16, 802.16a,
bps, hertz, roaming, WiMAX.]

= 802.16e (standard) =

Standard de transmission radio pour la WiMAX (worldwide interoperability for
microwave access), le standard 802.16e prend en compte le roaming, à savoir le
passage automatique d’une antenne à l’autre, contrairement au 802.16d. Le
standard 802.16e est validé à la fin 2005. Les tests d'équipements conformes au
802.16e débutent à la fin 2006. [Voir aussi: 802.16, 802.16d, roaming, WiMAX.]


*A*


= AAC (advanced audio coding) =

AAC (advanced audio coding) est un algorithme d'encodage (ou codec) audio
développé par le groupe MPEG (Moving Picture Experts Group). C'est l'encodage
utilisé pour la musique vendue sur iTunes, la plateforme de téléchargement de
musique d'Apple, qui alimente les baladeurs iPod. AAC est également à la base du
standard de compression MPEG-4. Deux autres formats de compression sont le MP3
et WMA (Windows media audio).[Voir aussi: algorithme, Apple, codec, compression,
iTunes, MP3, MPEG, WMA.]

= AACR2 (Anglo-American cataloguing rules, version 2) =

AACR (Anglo-American cataloguing rules) est une norme de catalogage définissant
les règles à adopter pour la présentation de la notice bibliographique d’un
document (livre, périodique, article, etc.) en différents champs (auteur, titre,
éditeur, etc.). Mise au point par plusieurs organismes (American Library
Association, British Library, Canadian Committee on Cataloguing, Library
Association [du Royaume-Uni], Library of Congress), la norme en cours est la
version 2, AACR2, publiée en 1978 et régulièrement actualisée. Utilisée à
l’origine en Amérique du Nord et au Royaume-Uni, cette norme est désormais
utilisée dans la majorité des pays anglo-saxons et dans les organisations
internationales. Elle est également utilisée pour l’échange des données
bibliographiques à l’échelon international, par exemple dans WorldCat, le
catalogue mondial géré par OCLC (Online Computer Library Center). Une autre
norme internationale est l’ISBD (international standard bibliographical
description), créée en 1971 par l’IFLA (International Federation of Library
Associations). [Voir aussi: catalogage, IFLA, ISBD, WorldCat.]

= AbiWord =

AbiWord est un traitement de texte "open source" compact compatible avec les
principaux formats de documents: OpenOffice, Word Perfect, Word, RTF (rich text
format), HTML (hypertext markup language), Palm, etc. Publié pour la première
fois en avril 2002 sous l'égide de la SourceGear Corporation, il dispose
maintenant de sa propre communauté de développeurs (AbiSource). Il peut être
utilisé sur de nombreuses plateformes (Windows, Mac OS, Linux, systèmes Unix,
etc.) et dans plus de 30 langues. Rapide et léger, AbiWord est complémentaire du
traitement de texte Writer d'OpenOffice.org, qui est plus complet. [Voir aussi :
HTML, OpenOffice.org, open source, Palm, RTF.]

= ABU: la bibliothèque universelle =

Créée en avril 1993 dans la lignée du Projet Gutenberg, ABU: la bibliothèque
universelle est la première bibliothèque numérique francophone à voir le jour, à
l’initiative de l’Association des bibliophiles universels (ABU), basée à Paris.
Ses membres, bénévoles, scannent ou dactylographient eux-mêmes des oeuvres
francophones du domaine public. En janvier 2002, les collections comptent 288
textes et 101 auteurs. Il ne semble pas que d'autres textes aient été ajoutés
depuis. [Voir aussi: bibliothèque numérique, numérisation, Projet Gutenberg.]

= Acrobat eBook Reader =

Lancé en janvier 2001 par la société Adobe, l’Acrobat eBook Reader est un
logiciel gratuit permettant de lire des livres numériques sous droits au format
PDF (portable document format), avec gestion des droits par l’Adobe Content
Server (dont la vente cesse en novembre 2004). L'Acrobat eBook Reader permet
entre autres d’ajouter des notes et des signets, de choisir l’orientation de
lecture (paysage ou portrait) ou encore de visualiser les couvertures dans une
bibliothèque personnelle. Il utilise la technique d’affichage CoolType et
comporte un dictionnaire intégré. En mai 2003, l'Acrobat eBook Reader (2e
version) fusionne avec l'Acrobat Reader (5e version) pour devenir l'Adobe Reader
(qui débute à la version 6). [Voir aussi: Acrobat Reader, Adobe Content Server,
Adobe Reader, copyright, droits numériques, livre numérique, logiciel de
lecture, PDF.]

= Acrobat Reader =

Lancé en juin 1993 par la société Adobe, l’Acrobat Reader est le premier
logiciel de lecture du marché. Il permet de lire des documents au format PDF
(portable document format). Tout document électronique peut être converti au
format PDF au moyen du logiciel Adobe Acrobat. Le format PDF conserve la
présentation, les polices, les couleurs et les images du document source, quelle
que soit la plateforme utilisée pour le créer et pour le lire. Au fil des ans,
ce format devient la norme internationale de diffusion des documents
électroniques. En 2001, Adobe lance un Acrobat Reader pour PDA (personal digital
assistant), utilisable sur le Palm Pilot (en mai 2001) puis sur le Pocket PC (en
décembre 2001). En dix ans, entre 1993 et 2003, l’Acrobat Reader aurait été
téléchargé 500 millions de fois. Ce logiciel gratuit est disponible dans de
nombreuses langues et pour de nombreuses plateformes (Windows, Mac, Linux, Unix,
Palm OS, Pocket PC, Symbian OS, etc.). En mai 2003, l’Acrobat Reader (5e
version) fusionne avec l’Acrobat eBook Reader (2e version) pour devenir l’Adobe
Reader (qui débute à la version 6) afin permettre aussi la lecture des livres
numériques sécurisés. [Voir aussi: Acrobat eBook Reader, Adobe Acrobat, Adobe
Reader, livre numérique, logiciel de lecture, PDA, PDF, Pocket PC.]

= Adobe =

La société Adobe est un éditeur de logiciels de lecture et de logiciels
graphiques. Son format phare est le format PDF (portable document format). Adobe
lance simultanément en juin 1993: (a) le format PDF, qui permet de "figer" les
documents numériques dans une présentation donnée; (b) l'Acrobat Reader, un
logiciel de lecture permettant de lire les fichiers PDF; (c) l'Adobe Acrobat, un
logiciel permettant de convertir tout document au format PDF. En mai 2003,
l'Acrobat Reader est remplacé par l'Adobe Reader, qui permet de lire aussi des
livres numériques sécurisés. Fin 2003, Adobe ouvre son Digital Media Store, avec
des titres au format PDF de grands éditeurs (HarperCollins Publishers, Random
House, Simon & Schuster, etc.) et des versions électroniques de journaux et
magazines (The New York Times, Popular Science, etc.). Adobe lance aussi Adobe
eBooks Central, un service permettant de lire, publier, vendre et prêter des
livres numériques, et l'Adobe eBook Library, qui se veut un exemple de
bibliothèque de livres numériques. Très complet, le site Planet PDF permet de
suivre l'actualité du PDF. Adobe est également connu pour son logiciel
d'animation Flash et pour son logiciel de traitement d’images Photoshop. [Voir
aussi: Acrobat Reader, Adobe Acrobat, Adobe Reader, Flash, PDF, photo numérique,
Photoshop.]

= Adobe Acrobat =

Lancé par la société Adobe dès juin 1993, le logiciel Adobe Acrobat permet de
convertir n’importe quel document électronique au format PDF (portable document
format). Ce format conserve la présentation, les polices, les couleurs et les
images du document source, quelle que soit la plateforme utilisée pour le créer
et pour le lire. Le format PDF devient au fil des ans la norme internationale de
diffusion libre des documents électroniques. La lecture des documents au format
PDF se fait d’abord sur l’Acrobat Reader (jusqu’en 2003), puis sur l'Adobe
Reader, fruit de la fusion de l'Acrobat Reader avec l'Acrobat eBook Reader.
[Voir aussi: Acrobat eBook Reader, Acrobat Reader, Adobe Reader, logiciel de
lecture, PDF.]

= Adobe Content Server =

Lancé par la société Adobe en janvier 2001, l’Adobe Content Server est un
logiciel serveur payant destiné aux éditeurs et distributeurs pour gérer le
conditionnement, la protection, la distribution et la vente sécurisée de livres
numériques au format PDF (portable document format). Ce système de DRM (digital
rights management) permet de contrôler l’accès aux livres numériques sous
droits, et donc de gérer les droits d’un livre en fonction des consignes données
par le gestionnaire des droits, en autorisant ou non par exemple l’impression ou
le prêt. En novembre 2004, l'Adobe Content Server est remplacé par l'Adobe
LiveCycle Policy Server. [Voir aussi: copyright, DRM, livre numérique, PDF.]

= Adobe Reader =

Lancé par la société Adobe en mai 2003, l’Adobe Reader (qui débute à la version
6) permet de lire aussi bien des fichiers PDF (portable document format)
standard que des fichiers PDF sécurisés. L'Adobe Reader est issu de la fusion
entre l’Acrobat Reader (5e version), qui permettait de lire des fichiers PDF
standard, et de l’Acrobat eBook Reader (2e version), qui permettait de lire des
fichiers PDF sécurisés. Utilisable sur ordinateur et sur PDA (personal digital
assistant), ce logiciel gratuit est disponible dans de nombreuses langues et
pour de nombreuses plateformes (Windows, Mac, Linux, Unix, Palm OS, Pocket PC,
Symbian OS, etc.). Les documents lus par l'Adobe Reader sont fabriqués au moyen
du logiciel Adobe Acrobat. Toutes éditions confondues, l'Adobe Reader et son
prédécesseur l'Acrobat Reader ont été téléchargés plus de 500 millions de fois
sur le site d'Adobe. [Voir aussi: Acrobat eBook Reader, Acrobat Reader, Adobe
Acrobat, logiciel de lecture, PDA, PDF.]

= adresse électronique =

L'adresse électronique est une adresse personnelle permettant de recevoir et
d'envoyer du courriel (ou courrier électronique) par le biais d'une messagerie
électronique. Cette adresse est obtenue suite à une inscription payante à un
fournisseur d’accès internet (FAI) ou suite à une inscription gratuite à une
messagerie disponible sur le web (par exemple Laposte.net). [Voir aussi: FAI,
internet.]

= ADSL (asymmetric digital subscriber line) =

L'ADSL (asymmetric digital subscriber line) signifie littéralement "ligne
d’abonné numérique à débit asymétrique". Il s’agit d’une variante de la DSL
(digital subscriber line), un procédé permettant d’augmenter la vitesse de
transmission de données numériques par la ligne téléphonique standard, via un
modem spécifique (modem ADSL), avec un débit allant de 128 à 1.024 Kbps
(kilobits par seconde) dans les premiers temps, tout en autorisant la
transmission simultanée de la voix et du fax. Le débit est dit asymétrique à
cause de la différence de débit dans un sens (du réseau vers l’abonné, le débit
étant supérieur) et dans l’autre (de l’abonné vers le réseau, le débit étant
inférieur). A compter de 2004, le débit d'une ligne ADSL ne se chiffre plus en
Kbps mais en Mbps (mégabits par seconde). [Voir aussi: ADSL 2+, analogique, bps,
DSL, modem, numérique.]

= ADSL 2+ =

Apparu en 2004, l'ADSL 2+ (ADSL: asymmetric digital subscriber line), autre
variante de la DSL (digital subscriber line), permet d'atteindre un débit
théorique allant jusqu'à 25 Mbps (mégabits par seconde), avec un débit pratique
de 15 à 18 Mbps, bien supérieur donc à l'ADSL classique. Du fait de son très
haut débit, l'ADSL 2+ permet l'accès simultané à plusieurs services: télévision
numérique, vidéo à la demande, téléchargement de contenus "lourds" (tels que la
vidéo), mise en réseau de plusieurs ordinateurs, ou encore conversation en
visiophonie (visioconférence). [Voir aussi: ADSL, bps, téléchargement,
télévision, vidéo, visioconférence.]

= AER (Acrobat eBook Reader) =

Le sigle AER (Acrobat eBook Reader) est utilisé jusqu’en 2004 par les
spécialistes du livre numérique (par exemple la librairie numérique Numilog)
pour faire la distinction entre un PDF (portable document format) non sécurisé,
lisible sur l’Acrobat Reader, et un PDF sécurisé, lisible sur l’Acrobat eBook
Reader. L'utilisation du sigle AER signale qu’il s’agit d'un livre numérique
sous droits lisible sur l’Acrobat eBook Reader et intégrant la gestion des
droits par l’Adobe Content Server (dont la vente cesse en novembre 2004). En
2004, ce sigle devient obsolète puisque l'Acrobat eBook Reader est remplacé par
l'Adobe Reader. L'Adobe Reader remplace à la fois l'Acrobat Reader et l'Acrobat
eBook Reader, et permet donc de lire aussi bien des PDF non sécurisés que des
PDF sécurisés. [Voir aussi: Acrobat eBook Reader, Acrobat Reader, Adobe Content
Server, Adobe Reader, livre numérique, PDF.]

= AFNIL (Agence francophone pour la numérotation internationale du livre) =

L'AFNIL (Agence francophone pour la numérotation internationale du livre)
attribue depuis 1972 les listes de numéros ISBN (international standard book
number) et de codes-barres EAN (European article number) aux éditeurs basés en
France, en Belgique et dans les pays d'Afrique francophone. L'AFNIL distribue
gratuitement un numéro ISBN aux livres soumis au dépôt légal et aux publications
assimilées (numéros séparés de publications périodiques, tirés à part, documents
multimédias éducatifs, etc.). [Voir aussi: dépôt légal, EAN, ISBN.]

= AFP (Agence France-Presse) =

Basée à Paris, l'AFP (Agence France-Presse) est la plus ancienne agence de
presse au monde et la troisième en importance, après l'AP (Associated Press) et
Reuters. L'AFP est présente dans 165 pays (110 bureaux et 50 correspondants
locaux), avec 2.000 salariés de 81 nationalités différentes, dont 1.000
journalistes texte et photo. Elle fournit des contenus pour les médias nationaux
et internationaux (presse écrite, télévision, radio et web), les entreprises et
les administrations. Elle distribue l'information en six langues: français,
anglais, allemand, espagnol, portugais et arabe. L'AFP est entièrement numérisée
en 1993. Elle lance son premier journal internet en français en 1996, puis des
journaux internet en anglais et en espagnol en 1999 et en portugais en 2000.
Suit un service d'actualité vidéo pour la France en été 2001. L'AFP lance aussi
un journal multimédia en chinois avec l'Agence CAN de Taïwan en octobre 2000, et
le premier site d'information interactif au Japon avec Softbank en février 2006.
En février 2007, l'AFP lance AFPTV, un service d'actualité vidéo international
en français et en anglais, qui s'étendra ensuite à l'arabe et à l'espagnol.
[Voir aussi: média, presse en ligne.]

= agenda électronique =

Un agenda électronique est un ordinateur de poche servant le plus souvent de
complément à l’ordinateur du domicile ou du bureau, avec les fichiers duquel il
peut être "synchronisé". Comme les modèles récents intègrent de nombreuses
fonctions de gestion, on les range plutôt dans la catégorie des assistants
personnels ou PDA (personal digital assistants). [Voir aussi: PDA.]

= agent intelligent =

Un agent intelligent est un logiciel programmable permettant d’effectuer une
recherche d’informations à partir d’une demande spécifique exprimée en langage
courant. [Voir aussi: logiciel, programme.]

= agrégateur =

Un agrégateur est un logiciel ou une application web permettant de s'abonner aux
fils de syndication proposés par de nombreux sites web (à savoir les
informations récentes mises à disposition par un site web pour lecture sur
d'autres sites) et de recevoir dans une même fenêtre web le nouveau contenu des
fils répertoriés. Les formats de syndication les plus connus sont le format RSS
(really simple syndication) et le format Atom. [Voir aussi: Atom, RSS,
syndication.]

= algorithme =

L'algorithme est à la base de toute méthode de traitement de l'information.
L'algorithme informatique est une liste d'instructions mathématiques ou logiques
destinées à être programmées. Dans un programme ou dans un logiciel, les actions
à exécuter sont exprimées sous forme d'algorithmes, qui sont ensuite traduits
dans un langage de programmation. [Voir aussi: information, informatique,
logiciel, programme.]

= AltaVista =

Créé en 1995, le moteur de recherche AltaVista devient rapidement très
populaire. Il est utilisé en parallèle avec Yahoo!, qui est à l'époque un
annuaire (avec classement des sites web effectué manuellement) avant de devenir
lui aussi un moteur de recherche. AltaVista est le premier outil du web à
permettre la recherche d'images et la recherche par sujets (AltaVista Subject
Search). Il est aussi le premier à être disponible en 14 langues, dès 1997. En
décembre 1997, en partenariat avec la société Systran, AltaVista lance Babel
Fish (appelé aussi AltaVista Translation), un service de traduction automatique
de l'anglais vers d’autres langues (allemand, espagnol, français, italien et
portugais), et vice versa. Ce service permet de traduire une page web ou un
texte relativement court (en faisant un copier-coller). Il rencontre un succès
immédiat, et reste toujours très utilisé dans les années 2000. Par contre, le
moteur de recherche lui-même se trouve progressivement supplanté par les géants
Yahoo! et Google. [Voir aussi: Babel Fish, Google, moteur de recherche,
traduction automatique, Yahoo!]

= Amazon.com =

Créée par Jeff Bezos en juillet 1995 à Seattle (Etat de Washington, aux
Etats-Unis), la librairie en ligne Amazon.com (devenue Amazon dans le langage
courant) débute avec dix salariés et trois millions d’articles. Pionnier d'un
nouveau modèle économique, elle devient vite un géant du commerce électronique.
En novembre 2000, la société compte 7.500 salariés, 28 millions d’articles, 23
millions de clients et quatre filiales au Royaume-Uni (filiale ouverte en
octobre 1998), en Allemagne (filiale ouverte à la même date), en France (filiale
ouverte en août 2000) et au Japon (filiale ouverte en octobre 2000). En novembre
2000, Amazon ouvre une librairie numérique, à savoir une librairie vendant des
livres numériques. En 2001, les 29 millions de clients d'Amazon génèrent un
chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars US. Une cinquième filiale est
ouverte au Canada (en juin 2002), suivie d’une sixième filiale, Joyo, en Chine
(en septembre 2004). Au 3e trimestre 2003, la société devient bénéficiaire pour
la première fois de son histoire. En octobre 2003, Amazon lance un service de
recherche plein texte (Search Inside the Book) qui scanne le texte intégral de
120.000 titres, un nombre promis à une croissance rapide. Amazon lance aussi son
propre moteur de recherche A9.com. Présent dans sept pays (Etats-Unis, Canada,
Royaume-Uni, France, Allemagne, Chine et Japon) et devenu la référence mondiale
du commerce en ligne (avec eBay), Amazon fête ses dix ans d’existence en juillet
2005, avec 9.000 salariés et 41 millions de clients actifs, attirés par des
produits (culturels, high-tech et autres) aux prix attractifs et une livraison
en 48 heures maximum (dans les pays hébergeant une plateforme Amazon). [Voir
aussi: Bezos Jeff, commerce en ligne, eBay, librairie en ligne, librairie
numérique, livre numérique, moteur de recherche.]

= analogique =

Un signal analogique est un signal de valeur continue, par opposition au signal
numérique qui ne peut prendre que quelques valeurs définies (par exemple 0 ou 1
en langage binaire). [Voir aussi: binaire, numérique.]

= annuaire (web) =

Un annuaire web vise à recenser les sites web et à en proposer un classement
thématique, le choix et le classement étant effectués par l’être humain,
contrairement au moteur de recherche, qui indexe automatiquement le contenu du
web. Le précurseur des annuaires web est The WWW Virtual Library, débuté par Tim
Berners-Lee, inventeur du web en 1989, et devenu ensuite un annuaire coopératif
réputé pour sa qualité. Un autre précurseur est Yahoo!, créé en janvier 1994 par
deux étudiants de l’Université de Stanford (Californie) pour tenter de
répertorier la totalité du web, et devenu plus tard un moteur de recherche, et
le géant que l’on sait. De nombreux annuaires spécialisés sont tenus à jour par
des passionnés, à titre individuel ou collectif. [Voir aussi: Berners-Lee Tim,
moteur de recherche, Yahoo!, WWW Virtual Library (The).]

= ANSI (American National Standards Institute) =

Aux débuts de l'informatique, l'ANSI (American National Standards Institute)
publie en 1968 un système d'encodage appelé ASCII (American standard code for
information interchange), avec actualisation en 1977 et en 1986. L'ASCII est un
code standard de 128 caractères traduits en langage binaire sur sept bits (A est
traduit par "1000001", B est traduit par "1000010", etc.). [Voir aussi: ASCII,
binaire, bit.]

= antivirus =

Un antivirus est un logiciel destiné à empêcher l’intrusion dans l'ordinateur
des nombreux virus proliférant sur la toile. Les principaux éditeurs d'antivirus
sont Symantec (dont le produit phare est Norton AntiVirus), McAfee (dont le
produit phare est VirusScan), Trend Micro, Kaspersky et F-Secure. Un antivirus
est souvent couplé à un firewall (ou pare-feu), qui protège l'ordinateur des
tentatives d'intrusion des vers, chevaux de Troie, etc. [Voir aussi: cheval de
Troie, firewall, logiciel, virus.]

= AOL (America OnLine) =

Fondé en 1983 sous le nom de CVC (Control Video Operation) et rebaptisé AOL
(American OnLine) en 1989, AOL est un compagnie internet et communications qui,
à son heure de gloire, comptait plus de 30 millions d'adhérents dans le monde.
AOL est un fournisseur d'accès internet (FAI), un BBS (bulletin board system) et
une compagnie média appartenant maintenant à Time Warner (95%, depuis janvier
2000) et à Google (5%, depuis décembre 2005). En décembre 2006, selon le cabinet
Nielsen-NetRatings, son moteur de recherche, AOL Search, est utilisé par 6% des
usagers de la toile (8% pour Live Search de Microsoft, 25% pour Yahoo! et 50%
pour Google). [Voir aussi: BBS, FAI, Google, Live Search, moteur de recherche,
Yahoo! Search.]

= appareil cellulaire =

Un appareil cellulaire est un appareil utilisant la radiotéléphonie (à savoir la
transmission par voie hertzienne) pour l’acheminement des télécommunications,
par exemple le téléphone portable ou le smartphone, en attendant leurs
successeurs. La principale plateforme pour appareil cellulaire, Symbian OS, est
développée par Symbian, société créée en juin 1998 par plusieurs géants des
télécommunications. [Voir aussi: radiotéléphonie, smartphone, Symbian, Symbian
OS, téléphone portable, téléphonie mobile.]

= appareil de lecture =

L'expression "appareil de lecture" désigne tout appareil permettant de lire des
livres à l'écran: PC (personal computer), Mac, ordinateur de bureau, ordinateur
portable, PDA (personal digital assistant), tablette de lecture (ebook), webpad,
tablette PC, smartphone, etc. D'ici 2010, ces appareils seront vraisemblablement
remplacés par des supports souples utilisant le papier électronique. [Voir
aussi: ebook, ordinateur portable, papier électronique, PDA, smartphone,
tablette PC, webpad.]

= appareil photo =

Frappé de plein fouet par la vague numérique, l'appareil photo se convertit. Au
début des années 2000, la photo argentique laisse la place à la photo numérique,
avec une nouvelle ère pour les photographes et leurs appareils. Le basculement
vers le numérique est très rapide. Un seul exemple, celui de la Fnac. En 2000,
la Fnac vend 2,5 millions d’appareils photo, presque tous argentiques. En 2005,
sur les 5 millions d’appareils photo vendus, 4,7 millions sont numériques. Outre
une optique à focale fixe ou variable, un viseur, une mémoire intégrée et un
flash électronique incorporé, l'appareil photo numérique dispose d'un écran
couleur à cristaux liquides (ou écran LCD: liquid crystal display) permettant
d'affiner le cadrage et de voir aussitôt les photos prises. On peut ensuite
télécharger les photos dans son ordinateur pour stockage, traitement et envoi
par courriel. [Voir aussi: LCD, numérique, photo numérique.]

= Apple =

La firme Apple est souvent appelée la “firme à la pomme”, du fait de son nom et
de son logo (une pomme multicolore dans laquelle on a croqué). Apple Computer
est fondé en 1976 à Cupertino (Californie) par Steve Jobs et Steve Wosniak, et
lance la même année son premier ordinateur personnel, l’Apple I, suivi un an
après de l’Apple II, plus petit, avec un écran couleur en option. En 1984, Apple
lance le Macintosh (couramment appelé Mac), qui est le premier ordinateur
personnel disposant d’une interface graphique intuitive facilement utilisable
par le non spécialiste, et qui se vend à des millions d’exemplaires. Ce jusqu’au
début des années 1990, où le Mac se trouve distancé par les ordinateurs
fonctionnant sous Windows (le système d’exploitation de Microsoft), concurrent
du Mac OS (operating system). Mac devient ensuite une gamme d’ordinateurs
personnels configurés pour une utilisation facile par l’usager, y compris pour
l’internet avec ses modèles iMac et iBook (ordinateur portable). En octobre
2001, Apple lance l'iPod, un baladeur numérique permettant d'écouter de la
musique. Le succès est immédiat, et l’iPod devient le symbole d’une génération.
En avril 2003, Apple lance l'iTunes Music Store, un site de téléchargement
payant de musique en ligne. En mars 2001, le système d’exploitation Mac OS cède
la place au Mac OS X. En janvier 2006, Intel devient le nouveau partenaire
d'Apple pour les nouveaux modèles de Mac, avec le microprocesseur x86, au lieu
d'IBM et Motorola. En janvier 2007, Apple annonce le lancement prochain du
iPhone, un téléphone portable multifonctions comprenant un iPod intégré. [Voir
aussi: Intel, interface, iPhone, iPod, iTunes, Mac, Mac OS, Mac OS X,
microprocesseur, Microsoft, Windows.]

= Arbon, Jean-Pierre =

Après avoir été le directeur général des éditions Flammarion, Jean-Pierre Arbon
co-fonde en mai 1998 avec Bruno de Sa Moreira, directeur de Flammarion
Multimédia, les éditions 00h00 (www.00h00.com), premier éditeur au monde à
vendre des livres numériques. Le nom de 00h00 (qui se prononce "zéro heure") est
choisi à dessein pour évoquer "cette idée d’origine, de nouveau départ", en
faisant le pari de concilier édition électronique et commerce. Pas de stock, pas
de contrainte physique de distribution, mais un très beau site, sur lequel on
lit: "Internet est un lieu sans passé, où ce que l’on fait ne s’évalue pas par
rapport à une tradition. Il y faut inventer de nouvelles manières de faire les
choses." Les éditions 00h00 cessent leur activité en juin 2003, après avoir
exploré un parcours encore inédit. 00h00 se voulait "une maison d’édition d’un
genre nouveau, la première au monde à tenter à grande échelle l’aventure de
l’édition en ligne. Tout était à faire, à inventer. L’édition numérique était
terra incognita: on explorait, on défrichait." (Arbon, octobre 2006) A 50 ans,
Jean-Pierre Arbon débute une carrière de chanteur, sous le nom d'Arbon. Il est
désormais auteur, compositeur et interprète. "En trois ans, Arbon s'est installé
sur la scène française avec plus de cent concerts et un premier album Etre et
avoir été (sorti en novembre 2005, ndlr), salué par la critique qui le compare
aux plus grands. Ses concerts sont un condensé d'énergie, de liberté et de
poésie." Son nouvel album, Il pleut au paradis, sort en mars 2007. [Voir aussi:
éditeur en ligne, éditions 00h00, livre numérique, musique en ligne.]

= Ariel =

Créé par RLG (Research Library Group) en 1994 et distribué par la société
Infotrieve, Ariel est un système électronique de transmission de documents. Avec
un matériel informatique standard et un logiciel Ariel, les usagers peuvent
scanner des articles, photos et autres documents, transmettre les images
numériques obtenues à d’autres stations Ariel par FTP (file transfer protocol)
ou courriel, convertir ces images numériques en fichiers PDF (portable document
format) pour une réception plus aisée, et les imprimer sur toute imprimante
compatible. La transmission d’un document étant plus claire et plus rapide par
Ariel que par fax, l'utilisation d'Ariel est d'un grand secours pour les
documents iconographiques et les textes aux caractères non latins. [Voir aussi:
courriel, FTP, numérisation, PDF, RLG, scanner.]

= ARTFL (American and French Research on the Treasury of the French Language) =

L’ARTFL Project (ARTFL: American and French Research on the Treasury of the
French Language) est un projet commun du laboratoire ATILF (Analyse et
traitement informatique de la langue française, France) et de l’Université de
Chicago (Illinois, Etats-Unis). Une des réalisations de l'ARTFL est la version
informatisée du Trésor de la langue française de Jean Nicot. L’ARTFL prépare
aussi une version en ligne exhaustive de la première édition (1751-1772) de
l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des métiers et des arts de
Diderot et d’Alembert. 72.000 articles écrits par plus de 140 collaborateurs
(dont Voltaire, Rousseau, Marmontel, d’Holbach, Turgot, etc.) font de cette
encyclopédie un monumental ouvrage de référence, avec 17 volumes de texte, 11
volumes de planches, 18.000 pages imprimées et 20.736.912 mots. Destinée à
rassembler puis divulguer les connaissances de l’époque, elle porte la marque
des courants intellectuels et sociaux du 18e siècle. C’est grâce à elle que se
propagent les idées du Siècle des Lumières. Le prototype du volume 1 est en
ligne. [Voir aussi: ATILF, base interactive, encyclopédie en ligne.]

= ASCII (American standard code for information interchange) =

Publié par l’ANSI (American National Standards Institute) en 1968, aux débuts de
l'informatique, avec actualisation en 1977 et en 1986, le code ASCII (American
standard code for information interchange) est un code standard de 128
caractères traduits en langage binaire sur sept bits (A est traduit par
"1000001", B est traduit par "1000010", etc.). Les 128 caractères comprennent 33
caractères de contrôle (qui ne représentent donc pas de symbole écrit) et 95
caractères imprimables: les 26 lettres sans accent en majuscules (A-Z) et
minuscules (a-z), les chiffres, les signes de ponctuation et quelques symboles,
à savoir les touches du clavier anglais ou américain. L'ASCII permet donc
uniquement la lecture de l’anglais et du latin. Par la suite, des variantes de
l’ASCII (norme ISO-8859 ou ISO-Latin) prennent en compte les caractères
accentués de quelques langues européennes. La variante pour le français est
définie par la norme ISO 8859-1 (Latin-1). A partir de 1998, l’ASCII est
concurrencé par l’Unicode, qui permet de traiter toutes les langues de la
planète, en attribuant à chaque caractère (ou idéogramme) un code unique sur 16
bits. L’Unicode est utilisé par exemple pour les fichiers texte des versions
récentes de Windows, le système d'exploitation de Microsoft (Windows NT, Windows
2000, Windows XP et versions suivantes), alors que les versions précédentes
utilisaient l’ASCII. Toutefois l'ASCII se porte toujours bien. A ce jour,
l'ASCII sur sept bits est le seul format compatible avec 99% des machines et des
logiciels, et pouvant être converti dans de nombreux autres formats. Le format
de fichier correspondant est le format TXT, et son extension de fichier est
".txt.". [Voir aussi: ANSI, binaire, bit, ISO 8859, TXT, Unicode, Windows.]

= assistant personnel =

Un assistant personnel est plus fréquemment appelé PDA (personal digital
assistant). [Voir: PDA.]

= asynchrone =

Le terme "asynchrone" définit un mode de communication permettant la
non-simultanéité de l’émission et de la réception des informations (par exemple
le courriel), contrairement à une communication synchrone qui exige la
simultanéité de l’émission et de la réception (par exemple le téléphone ou la
messagerie instantanée). [Voir aussi: courriel, messagerie instantanée,
synchrone, téléphonie.]

= Athena =

Fondée en 1994 par Pierre Perroud, professeur au collège Voltaire à Genève
(Suisse), Athena est une bibliothèque numérique multilingue hébergée sur le site
de l'Université de Genève. Elle propose à la fois des séries de liens vers des
oeuvres en accès libre sur le web et des oeuvres numérisées par les soins
d'Athena. En 1997, le site bilingue français-anglais donne accès à 3.500 textes
électroniques dans des domaines aussi variés que la philosophie, les sciences,
la période classique, la littérature, l'histoire, l'économie, etc. En décembre
1998, les collections comprennent 8.000 textes. Un des objectifs d'Athena est de
mettre en ligne des textes français. Une section spécifique regroupe les auteurs
et textes suisses (Swiss Authors and Texts). On y trouve aussi un répertoire
mondial des ressources littéraires en ligne (Athena Literature Resources). Par
ailleurs, Athena propose une table de minéralogie qui est l'oeuvre de Pierre
Perroud et qui est consultée dans le monde entier. [Voir aussi: bibliothèque
numérique, numérique.]

= ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française) =

Créé en janvier 2001, le laboratoire ATILF (Analyse et traitement informatique
de la langue française) succède à l’INaLF (Institut national de la langue
française, France) pour développer des programmes de recherche sur la langue
française, principalement son vocabulaire, par le biais de bases interactives
spécifiques. Les données lexicales et textuelles produites portent sur divers
registres du français: langue littéraire (du 14e au 20e siècle), langue courante
écrite et parlée, langue scientifique et technique (terminologies) et
régionalismes. L’ATILF gère plusieurs bases textuelles payantes, par exemple
Frantext, un corpus de textes littéraires français (16e-19e siècles) lancé en
1995, ou encore l’Encyclopédie de Diderot, réalisée en collaboration avec le
projet ARTFL (American and French Research on the Treasury of the French
Language) de l’Université de Chicago (Etats-Unis). En accès libre, Dictionnaires
est une collection de dictionnaires informatisés comprenant les dictionnaires de
Robert Estienne (1552), Jean Nicot (1606) et Pierre Bayle (1740), plusieurs
éditions des dictionnaires de l'Académie française (1694, 1798, 1835, 1932-1935,
1992) et enfin le Trésor de la langue française informatisé (TLFi, 1971-1994).
[Voir aussi: base interactive, dictionnaire en ligne, Frantext.]

= ATM (asynchronous transfer mode) =

L'ATM (asynchronous transfer mode) est une technologie pouvant transmettre tout
type d’information, y compris le son et la vidéo, par l’acheminement indépendant
de l’information fragmentée en de multiples paquets et reconstituée à l’arrivée
pour recomposer l’information initiale, le tout dans un délai infime. C’est la
technologie utilisée pour la transmission par fibre optique. [Voir aussi: fibre
optique, paquet.]

= Atom =

Défini par l'IETF (Internet Engineering Task Force), le format Atom est un
format ouvert de syndication, à savoir un format permettant de traiter les
informations récentes mises à disposition par un site web pour lecture sur
d'autres sites. Le format Atom est basé sur le format XML (extensible markup
language). Un autre format de syndication est le format RSS (really simple
syndication). [Voir aussi: IETF, RSS, syndication, XML.]

= AUDACE (Annuaire à l'usage des auteurs cherchant un éditeur) =

AUDACE est l'acronyme d'Annuaire à l'usage des auteurs cherchant un éditeur, et
son auteur est Roger Gaillard. Publié pour la première fois en 1986 par le
Calcre (Association d'information et de défense des auteurs, dont le sigle
signifie "Comité des auteurs en lutte contre le racket de l'édition"), AUDACE
devient rapidement une "bible" respectée de toute la profession, avec une
nouvelle version tous les trois ou quatre ans. Ce jusqu'à la disparition du
Calcre en 2004 des suites d'un procès initié par un ancien salarié. AUDACE est
désormais publié par L'Oie plate (Observatoire indépendant de l'édition pour les
auteurs très exigeants), maison d'édition fondée en 2005 par Roger Gaillard,
Claude Aubert et André Muriel. Publiée en mars 2005, la nouvelle édition
d'AUDACE propose 1.100 fiches techniques sur les éditeurs de littérature et
répond aux nombreuses questions que se posent les postulants à l'édition. AUDACE
attribue aussi des "étoiles" et des "tomates" aux éditeurs à compte d'auteur
selon la qualité de leurs prestations. [Voir aussi: Calcre, édition, Gaillard
Roger, Oie plate (L').]

= audio =

Le terme "audio" est un terme générique recouvrant tout ce qui a trait au son.
Pour la musique, les principaux formats numériques sont les formats MP3 et WMA
(Windows media audio). Et, pour le livre audionumérique (appelé plus simplement
livre audio), les formats MP3, WMA et DAISY (digital accessible information
system). [Voir aussi: DAISY, livre audio, MP3, numérique (son), WMA.]

= audioblog =

Un audioblog (ou blog audio) est un blog permettant d'écouter des chansons, de
la musique ou des émissions musicales en ligne. Certains audioblogs proposent
aussi l’envoi de fichiers par podcasting, une technologie permettant aux usagers
de recevoir directement les nouveaux fichiers audio qu'ils ont pré-sélectionnés.
[Voir aussi: blog, musique en ligne, podcast.]

= auteur hypermédia =

Un auteur hypermédia est un auteur exploitant les possibilités du lien
hypermédia (lien vers des images animées, des bandes sonores, des vidéos, etc.)
dans des oeuvres telles qu’un site d’écriture hypermédia, une fiction hypermédia
(nouvelle, roman, feuilleton), un documentaire hypermédia, etc. [Voir aussi:
lien hypermédia, littérature numérique.]

= auteur hypertexte =

Un auteur hypertexte exploite les possibilités du lien hypertexte (lien vers des
textes et des images) dans des oeuvres telles qu’un site d’écriture hypertexte,
une fiction hypertexte (nouvelle, roman, feuilleton) , un documentaire
hypertexte, etc. [Voir aussi: lien hypertexte, littérature numérique.]

= auteur multimédia =

Un auteur multimédia est un auteur qui contribue à l’élaboration de matériel
multimédia ou qui utilise le multimédia pour ses propres travaux (oeuvres de
fiction ou documentaires). [Voir aussi: multimédia.]

= auto-édition =

Grandement facilitée par l’internet, l’auto-édition est une solution choisie par
de nombreux auteurs, qui créent leur propre site web afin de diffuser leurs
oeuvres, ce qui leur évite de passer par les canaux traditionnels. C'est le cas
par exemple de l’écrivain Anne-Bénédicte Joly. [Voir aussi: édition.]

= autoroute de l’information =

Appelées aussi inforoutes, les autoroutes de l'information sont l'ensemble des
réseaux de communication permettant la transmission rapide d’informations via
l'internet, que ce soit par la DSL (digital subscriber line) ou sa variante ADSL
(asymmetric digital subscriber line), le câble en fibres optiques, la boucle
locale radio, le satellite, la WiFi (wireless fidelity), la WiMAX (worldwide
interoperability for microwave access), etc. [Voir aussi: ADSL, boucle locale
radio, DSL, fibre optique, internet, satellite, WiFi, WiMAX.]

= Autret, Marc =

Journaliste et infographiste, Marc Autret rejoint le Calcre (Association
d'information et de défense des auteurs, dont le sigle signifie "Comité des
auteurs en lutte contre le racket de l'édition") en 1993. En janvier 1996, il
crée le magazine imprimé Ecrire&Editer (E&E), avec le soutien de Roger Gaillard,
président du Calcre et directeur de publication. Devenu au fil des ans une
référence dans le monde des lettres, E&E est un bimestriel d’information
pratique sur le monde de l’édition, y compris l’édition électronique (outils
logiciels, web littéraire, aspects contractuels, etc.). Marc Autret est le
rédacteur en chef d'E&E de janvier 1996 à mars 2004, jusqu'à la disparition du
Calcre des suites d'un procès initié par un ancien salarié. Ses dix ans au
Calcre en font l’un des meilleurs spécialistes de la défense des auteurs et de
l'analyse de l'édition littéraire. En mars 2005, il publie 150 questions sur
l'édition aux éditions L'Oie plate (Observatoire indépendant de l'édition pour
les auteurs très exigeants). En 150 articles et 240 pages, cet "anti-sèche à
l'usage des auteurs" est le vade-mecum des jeunes écrivains en quête d'éditeur.
Et un modèle du genre. Il est complété par une FAQ (foire aux questions) en
ligne sur son site BlogNot! L'édition numérique (ebook) du même livre est
disponible chez Numilog en octobre 2006. En octobre 2005, Marc Autret lance sur
BlogNot! la rubrique Fil de brèves, sur le monde de l'édition, l'infographie, le
multimédia, le droit d'auteur et les sujets connexes. [Voir aussi: Calcre, droit
d'auteur, Ecrire&Editer, édition, édition électronique, infographie, Gaillard
Roger, livre numérique, multimédia, Numilog, Oie plate (L').]

= Aveline, Isabelle =

Isabelle Aveline est d'abord libraire puis journaliste avant de se lancer dans
la conception de sites internet et intranet. En juin 1996, elle fonde Zazieweb,
un site indépendant conçu pour tous les amoureux du livre, professionnels et
amateurs. Le succès est immédiat. "Le site Zazieweb débarque sur la Toile dans
un no man's land littéraire, raconte-t-elle en 1998. Zazieweb se situe aux
frontières de l'écrit et de l'édition électronique. L'originalité du traitement
des rubriques par rapport à un média papier étant évidemment de 'mailler'
l'information avec un site sur internet." Suivant de près l’actualité du livre,
le site se veut un espace de documentation, d’orientation et de ressources
internet. Quelques années après, le site devient un portail offrant de multiples
services. L’annuaire de Zazieweb recense plus de 5.000 sites littéraires.
Zazieweb offre aussi "des espaces d’échanges et de rencontres pour lecteurs
communicants et actifs". Y participe une communauté active de plus de 10.000
e-lecteurs. "Qu'est-ce qu'un e-lecteur? Un e-lecteur est un lecteur actif et
communicant qui souhaite échanger, discuter, polémiquer avec d'autres lecteurs.
Des espaces et services lui sont dédiés sur Zazieweb, sur le mode interactif du
web! Zazieweb se présente comme une interface média qui reconstruit, réinvente
les relations entre les gens, entre les textes, entre toutes ces articulations
possibles qui existent entre les personnes et les livres." [Voir aussi:
annuaire, Zazieweb.]

= AZERTY =

AZERTY est un acronyme caractérisant le clavier d’ordinateur utilisé en France.
Cet acronyme correspond aux premières touches de la première ligne de caractères
alphabétiques (à savoir la deuxième ligne du clavier). A l’exception de la
France, les utilisateurs des langues indo-européennes utilisent en général un
clavier QWERTY. [Voir aussi: QWERTY.]


*B*


= B2B (business-to-business) =

Le B2B (business-to-business) est un sigle désignant une relation d'entreprise à
entreprise, contrairement au B2C (business-to-consumer), qui désigne une
relation de l'entreprise au consommateur. [Voir aussi: B2C, commerce en ligne.]

= B2C (business-to-consumer) =

Le B2C (business-to-consumer) est un sigle désignant une relation de
l'entreprise au consommateur, contrairement au B2B (business-to-business), qui
désigne une relation d'entreprise à entreprise. [Voir aussi: B2B, commerce en
ligne.]

= Babel Fish Translation =

Appelé aussi à ses débuts AltaVista Translation, Babel Fish Translation est un
service de traduction automatique lancé en décembre 1997 par le moteur de
recherche AltaVista, en partenariat avec la société Systran, spécialisée dans
les logiciels de traduction. A l'origine, Babel Fish permet de traduire une page
web ou un texte relativement court de l'anglais vers les langues suivantes:
allemand, espagnol, français, italien et portugais, et vice versa. Ce service
rencontre un succès immédiat, et reste toujours très utilisé dans les années
2000, avec augmentation des combinaisons de langues possibles. [Voir aussi:
AltaVista, logiciel, moteur de recherche, traduction automatique.]

= baladeur numérique =

Un baladeur numérique est un appareil de petite taille permettant de stocker,
d'emporter et d'utiliser des fichiers numériques (texte, son, image). Le
baladeur numérique destiné au texte débute en 1999 avec diverses expériences de
tablettes de lecture nomade, l'expérience la plus intéressante étant celle du
prototype @folio. Le baladeur numérique destiné à la musique débute en 2001 avec
l’iPod. Une présentation plus détaillée est disponible dans les deux notices
suivantes. [Voir aussi: @folio, baladeur numérique (musique), baladeur numérique
(texte), ebook, iPod, numérique.]

= baladeur numérique (musique) =

Le baladeur numérique destiné à la musique est d’abord appelé baladeur MP3, du
nom du premier "grand" format musical. Ce baladeur permet de stocker et
d'écouter des fichiers musicaux, souvent trouvés ou achetés en ligne. Le
baladeur le plus connu est l'iPod, lancé fin 2001 par Apple, et qui connaît un
succès fulgurant. Sa part de marché toutes versions confondues est de 82% en
octobre 2004. A la même date, une soixantaine de modèles est disponible sur le
marché, dont les modèles de Creative, iRiver, PalmOne, RCA (Thomson), Rio et
Samsung. Arrivent ensuite d'autres modèles lancés par Dell, Mattel, Olympus,
Sony, Toshiba, Virgin ou Microsoft. Les principaux formats de fichiers musicaux
sont le MP3, le MP3pro et le WMA (Windows media audio). [Voir aussi: iPod, MP3,
MP3pro, musique en ligne, numérique (son), WMA.]

= baladeur numérique (texte) =

Le baladeur numérique destiné au texte débute en 1999 avec diverses expériences
d’appareils de lecture dédiés, souvent appelés ebooks, dont aucune n’est
vraiment concluante à ce jour. Une autre expérience dans ce domaine est le
prototype @folio, un baladeur numérique permettant de lire des textes glanés sur
l’internet. En 2007, l'usage est de lire sur son PDA (personal digital
assistant) ou son smartphone, ou encore sur son ordinateur portable pour ceux
qui préfèrent un écran plus grand. Les supports dédiés vraiment performants sont
encore du domaine de l’avenir. [Voir aussi: @folio, ebook, numérique (texte),
PDA, smartphone.]

= Balpe, Jean-Pierre =

Jean-Pierre Balpe est chercheur, théoricien de la littérature informatique et
écrivain. Il a été le directeur du département hypermédias de l’Université Paris
8. Il est l’auteur d’ouvrages scientifiques et techniques et d’ouvrages de
fiction (poèmes, romans et nouvelles). Dès 1975, il s’intéresse aux possibilités
que l’informatique offre à l’écriture littéraire. En 1981, il est l’un des
co-fondateurs de l’ALAMO (Atelier de littérature assistée par la mathématique et
les ordinateurs). Depuis 1989, il réalise des logiciels d’écriture
principalement utilisés lors d’expositions ou de manifestations publiques. Il
est aussi l’auteur de romans interactifs et génératifs utilisant l’internet
(Trajectoires, Mail-Roman, etc.) et de spectacles utilisant des générateurs de
texte (parfois couplés avec des générateurs de musique ou de scénographie). Il
considère que "les technologies numériques sont une chance extraordinaire du
renouvellement du littéraire". Entre moult réalisations, il est l’auteur du
premier mail-roman, à savoir un roman diffusé par courriel. Entre le 11 avril et
le 19 juillet 2001, pendant très exactement cent jours, il écrit et diffuse
quotidiennement un chapitre de Rien n’est sans dire à cinq cents personnes (sa
famille, ses amis, ses collègues, etc.) en s’inspirant des réponses et des
réactions des lecteurs pour écrire la suite. En 2005, il anime également
plusieurs blogs consacrés à l’hyperfiction (roman ou poésie). [Voir aussi:
courriel, blog, hyperfiction, littérature numérique, mail-roman.]

= bande passante =

L'expression "bande passante" désigne le débit procuré par un réseau de
télécommunications. En fonction du débit, la bande passante est donc "étroite",
"moyenne" ou "large". Une présentation plus détaillée est donnée dans les trois
notices suivantes. [Voir aussi: bande passante étroite, bande passante large,
bande passante moyenne, réseau, télécommunications.]

= bande passante étroite =

L’expression "bande passante étroite" caractérise un débit relativement faible
procuré par un réseau de télécommunications. Ce terme désigne le plus souvent
les fils de cuivre de la ligne téléphonique standard, couplés avec l’utilisation
d’un modem 56 Kbps (kilobits par seconde), qui permet de convertir les données
numériques de l’ordinateur vers des données analogiques pouvant transiter par la
ligne téléphonique, et inversement. Très utilisée aux débuts de l’internet, la
bande passante étroite est ensuite supplantée par une bande passante moyenne ou
large, qui permet un débit beaucoup plus rapide. [Voir aussi: analogique, bande
passante large, bande passante moyenne, bps, modem, numérique.]

= bande passante large =

L’expression “bande passante large” caractérise le débit élevé procuré par un
réseau de télécommunications. Ce débit est procuré par plusieurs types de
réseaux: (a) la DSL (digital subscriber line), apparue en 1998, ou sa variante
ADSL (asymmetric digital subscriber line), qui utilise les fils de cuivre de la
ligne téléphonique pour transmettre des données numériques tout en permettant la
transmission simultanée de la voix et du fax; (b) le câble TV, qui fournit à la
fois les services télévisuels et l’accès internet à haut débit, par le biais
d’un modem câble pour ce dernier; (c) le câble en fibres optiques, pour le
transfert de données numériques à très haut débit sur de longues distances; (d)
la WiFi (wireless fidelity), apparue en 2002, à savoir une technologie sans fil
utilisant les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de
quelques dizaines de mètres; (e) la WiMAX (worldwide interoperability for
microwave access), elle aussi à base de fréquences radio, mais avec un champ
d'action de plusieurs kilomètres; (f) le CPL (courant porteur en ligne), qui
utilise le réseau électrique. [Voir aussi: ADSL, bande passante, câble, CPL,
DSL, fibre optique, WiFi, WiMAX.]

= bande passante moyenne =

L’expression "bande passante moyenne" caractérise le débit moyen procuré par un
réseau de télécommunications. Ce débit désigne le plus souvent le RNIS (réseau
numérique à intégration de services), qui permet la transmission de données
numériques à la vitesse de 128 Kbps (kilobits par seconde) par le biais des fils
de cuivre de la ligne téléphonique standard (qui sont équipés d’un adaptateur
spécifique aux deux extrémités), tout en autorisant la transmission simultanée
de la voix et du fax. [Voir aussi: bande passante, bps, RNIS.]

= Barnes & Noble (B&N) =

Barnes Noble (B&N) est une grande chaîne de librairies qui, en 1997, comprend
480 librairies “traditionnelles” aux Etats-Unis. Barnes & Noble est aussi un
éditeur de livres classiques et illustrés. En mai 1997, BarnesNoble lance sa
librairie en ligne, Barnes & Noble.com, en partenariat avec Bertelsmann, géant
des médias allemand, pour concurrencer la librairie en ligne Amazon.com. En août
2000, Barnes & Noble.com ouvre un secteur de vente de livres numériques. Puis,
en janvier 2001, un secteur d’édition électronique, dénommé Barnes & Noble
Digital. Ces deux activités cessent en septembre 2003, signe qu'un véritable
marché reste encore du domaine de l'avenir. En juillet 2003, B&N rachète les
parts détenues par Bertelsmann dans Barnes & Noble.com (36,8% des parts) pour
164 millions de dollars US. [Voir aussi: Amazon.com, Bertelsmann, édition
électronique, librairie numérique, livre numérique.]

= base interactive =

Une base interactive est une base de données informatisée permettant une
recherche multicritères, par exemple dans un ensemble de termes et définitions
(base terminologique), ou encore dans un corpus de textes (base textuelle), avec
choix de présentation pour l’affichage des résultats. Des exemples de bases
textuelles interactives peuvent être trouvés dans la section NEFbase du Net des
études françaises (NEF). TACTweb, logiciel de recherche de données textuelles en
ligne, peut être téléchargé gratuitement et paramétré facilement pour créer et
gérer des bases textuelles en ligne. [Voir aussi: base terminologique, NEF,
TACTweb.]

= base terminologique =

Une base terminologique est une base interactive permettant une recherche
multicritères dans un corpus de termes et définitions disponibles dans une ou
plusieurs langues. C'est le cas par exemple du Grand dictionnaire terminologique
(GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF). [Voir aussi: base
interactive, dictionnaire en ligne, Grand dictionnaire terminologique.]

= BBS (bulletin board system) =

Un BBS (bulletin board system) est un système informatisé reliant les personnes
appartenant à un même groupe d’intérêt (association, entreprise, organisme,
etc.) pour des annonces, des discussions, le transfert de fichiers, etc. Appelé
“babillard” par les Québécois. Le pionnier des BBS est The WELL (The Whole Earth
'Lectronic Link), qui débute dès 1985 et se poursuit ensuite sur le web. [Voir
aussi: WELL (The).]

= Benetech =

Jim Fruchtermann fonde en 2001 Benetech, une société de la Silicon Valley
(Californie) ayant pour objectif de mettre les technologies au service de tous
les êtres humains, et pas seulement de quelques-uns. Benetech prend la suite
d'Arkenstone, une société spécialisée dans les appareils de lecture pour
personnes aveugles. La première réalisation de Benetech est Bookshare.org, une
grande bibliothèque numérique lancée en février 2002 à l’intention des personnes
aveugles et malvoyantes résidant aux Etats-Unis (inscription payante). Benetech
conçoit, développe et met en oeuvre des technologies novatrices au service du
handicap, des droits humains, de l'alphabétisation, de l'éducation et de la
fracture numérique. Pour tous ses projets, la société privilégie un retour sur
investissement plus social que financier. Benetech propose notamment Route 66
Literacy, un logiciel de lecture pour l'alphabétisation des adultes, et Martus,
un logiciel sécurisé permettant de recenser les atteintes aux droits de l'homme.
[Voir aussi: appareil de lecture, bibliothèque numérique, Bookshare.org,
fracture numérique.]

= Berners-Lee, Tim =

Tim Berners-Lee est l’inventeur du World Wide Web (plus communément appelé web),
qui voit le jour en 1989. Alors ingénieur au CERN (Organisation européenne pour
la recherche nucléaire) à Genève, Tim Berners-Lee mène un projet autour de la
mise en réseau de documents utilisant l'hypertexte. En 1990, il met au point le
premier serveur HTTP (hypertext transfer protocol) et le premier navigateur web.
Le web devient opérationnel en 1991. Tim Berners-Lee préside ensuite le
consortium W3C (World Wide Web Consortium), un consortium industriel
international fondé en octobre 1994 pour développer les protocoles et les
standards communs nécessaires à la croissance du web. Dans un texte personnel
situé sur son site (The World Wide Web: A Very Short Personal History), Tim
Berners-Lee écrit: "Le rêve derrière le web est un espace d’information commun
dans lequel nous communiquons en partageant l’information. Son universalité est
essentielle, à savoir le fait qu’un lien hypertexte puisse pointer sur quoi que
ce soit, quelque chose de personnel, de local ou de global, aussi bien une
ébauche qu’une réalisation très sophistiquée." Tim Berners-Lee est également
chercheur au MIT (Massachusetts Institute of Technology). [Voir aussi: CERN,
HTTP, lien hypertexte, MIT, protocole, W3C, web.]

= Bertelsmann =

Géant des médias allemands, Bertelsmann se lance dans le numérique en 1997. En
mai 1997, il passe un partenariat avec Barnes & Noble (qui possède un réseau de
480 librairies aux Etats-Unis) pour lancer la librairie en ligne Barnes &
Noble.com, afin de concurrencer la grande librairie en ligne Amazon.com. Au
printemps 1998, Bertelsmann poursuit sa progression sur le marché américain en
acquérant le grand éditeur Random House. Bertelsmann s'associe aussi avec Barnes
& Noble pour financer NuvoMedia, société californienne qui lance le premier
appareil de lecture dédié, dénommé Rocket eBook. (Nuvomedia est ensuite racheté
par Gemstar TV-Guide International.) Toujours en 1998, Bertelsmann ouvre la
grande librairie européenne en ligne BOL.com ( BOL: Bertelsmann On Line), avec
des succursales dans plusieurs pays. Suite à la récession de la "nouvelle
économie" au début des années 2000, Bertelsmann décide de mettre un frein à ses
activités internet et multimédias en août 2002, afin de réduire son endettement.
La société se recentre sur le développement de ses activités traditionnelles,
notamment sa maison d’édition Random House et l’opérateur européen de télévision
RTL. En juillet 2003, Bertelsmann vend à Barnes & Noble (B&N) les parts qu’il
détenait dans B&N.com (36,8% des parts) pour la somme de 164 millions de dollars
US. [Voir aussi: Barnes & Noble, BOL.com, Nuvomedia, Rocket eBook.]

= Bezos, Jeff =

En juillet 1995, Jeff Bezos crée à Seattle (Etat de Washington, Etats-Unis) la
librairie en ligne Amazon.com, futur géant du commerce électronique. L’étude de
marché qu'il conduit au printemps 1994 l'a convaincu du fait que les livres sont
les meilleurs produits à vendre sur l’internet. "J'ai utilisé tout un ensemble
de critères pour évaluer le potentiel de chaque produit, relate Jeff Bezos dans
le kit de presse d'Amazon. Le premier critère a été la taille des marchés
existants. J'ai vu que la vente des livres représentait un marché mondial de 82
milliards de dollars. Le deuxième critère a été la question du prix. Je voulais
un produit bon marché. Mon raisonnement était le suivant: puisque c'était le
premier achat que les gens allaient faire en ligne, il fallait que la somme à
payer soit modique. Le troisième critère a été la variété dans le choix: il y
avait trois millions de titres de livres alors qu'il n'y avait que 300.000
titres pour les CD, par exemple." Amazon.com débute avec dix salariés et trois
millions d’articles, et devient vite une référence mondiale du commerce en
ligne. Belle consécration, Jeff Bezos est élu l'homme de l'année 1999 de Time
Magazine. Amazon.com fait partie des "grands" de l’internet, avec aBay, Yahoo!,
Google et Microsoft. [Voir aussi: Amazon.com, commerce en ligne, eBay, librairie
en ligne.]

= Bible de Gutenberg =

La Bible de Gutenberg est le premier ouvrage que Gutenberg ait imprimé, dans les
années 1450, dans son atelier de Mayence (Allemagne). Il l'aurait imprimée en
180 exemplaires. 48 exemplaires, dont certains incomplets, existeraient
toujours. La British Library en possède deux versions complètes, et une
partielle. La version numérique de la Bible de Gutenberg est mise en ligne en
novembre 2000 sur le site de la British Library. La numérisation est l’oeuvre de
chercheurs et experts techniques de l’Université Keio de Tokyo et de NTT (Nippon
Telegraph and Telephone Communications), venus travailler sur place à l’aide de
matériels hautement sophistiqués. [Voir aussi: Gutenberg Johannes, numérique,
numérisation.]

= bibliographie =

Une bibliographie est un répertoire regroupant des références de livres,
articles et autres documents permettant de s'orienter au mieux dans "l'énorme
bibliothèque accumulée par les écrivains de tous les peuples et de tous les
pays, c'est-à-dire le patrimoine littéraire de l'humanité" (Henri Langlois).
Longue d'une demi-page ou bien de plusieurs centaines de pages, elle peut être
générale, spécialisée, sélective, exhaustive, alphabétique, chronologique,
analytique (commentée) ou systématique (classée en rubriques). De plus, une
bibliographie peut être à vocation commerciale, par exemple Electre, qui recense
les livres en langue française disponibles à la vente, ou non commerciale, par
exemple la Bibliographie nationale française, établie par la BnF (Bibliothèque
nationale de France) à partir des documents reçus au titre du dépôt légal. [Voir
aussi: bibliothèque, Bibliothèque nationale de France, Electre.]

= bibliothèque =

Les bibliothèques traditionnelles (bibliothèques nationales, bibliothèques
publiques, bibliothèques privées, bibliothèques spécialisées, etc.) sont
présentes sur l’internet par le biais d’un site web, d’un catalogue en ligne et
d’une bibliothèque numérique, ce qui rend obsolètes les problèmes de
communication du passé. Si la bibliothèque numérique se développe dès 1994, la
mise en ligne de vastes collections ne débute que plus tard, en 1997 et 1998, le
temps de numériser les fonds et de mettre au point la technologie nécessaire.
Les documents sont numérisés en mode texte ou en mode image. D’autres
bibliothèques numériques n’émanent pas d’une bibliothèque traditionnelle. Elles
sont nées sur l’internet, comme le Projet Gutenberg, la grande bibliothèque
mondiale de livres du domaine public au format texte. [Voir aussi: bibliothèque
numérique, numérisation, Projet Gutenberg.]

= Bibliothèque électronique de Lisieux (La) =

La Bibliothèque électronique de Lisieux est l’une des premières bibliothèques
francophones du réseau. Elle est créée en juin 1996 par Olivier Bogros,
directeur de la médiathèque municipale de Lisieux (Normandie), qui l’héberge
pendant deux ans sur les pages de son compte personnel CompuServe. En juin 1998,
il enregistre un nom de domaine (www.bmlisieux.com) et déménage l’ensemble sur
un serveur offrant une capacité de stockage de 30 Mo (mégaoctets). En juillet
1999, la bibliothèque électronique comprend 370 textes courts, numérisés en mode
texte à partir des collections de la médiathèque. On y trouve des oeuvres
littéraires, des brochures et des opuscules documentaires, ainsi que des
manuscrits, livres et brochures sur la Normandie. En juillet 2000, on compte 466
textes de 120 auteurs. En février 2004, les collections approchent les 700
textes. En décembre 2006, les collections comprennent 930 oeuvres et 20 galeries
d'images (ce qui représente 327,1 Mo avec une capacité de stockage de 600 Mo).
Créé en août 2000 sur le site de l'Université de Toronto, LexoTor est une base
de données fonctionnant avec le logiciel TACTweb (TACT: text analysis computing
tools) et permettant l'interrogation en ligne des oeuvres de la bibliothèque,
ainsi que des analyses et des comparaisons textuelles. [Voir aussi: bibliothèque
numérique, Bogros Olivier, numérisation, numérisation en mode texte, TACTweb.]

= Bibliothèque européenne (La) =

La Bibliothèque européenne est un portail commun aux 43 bibliothèques nationales
d'Europe. Il est lancé en janvier 2004 par la CENL (Conference of European
National Librarians) et hébergé par la Bibliothèque nationale des Pays-Bas. Ce
portail offre d'ores et déjà un point d'accès unique aux ressources de 18
bibliothèques nationales: catalogue commun et accès gratuit ou payant aux
documents électroniques. Les collections des autres bibliothèques seront
intégrées dans une phase ultérieure. La Bibliothèque européenne est issue du
projet TEL (Telematics & Electronic Libraries), un projet de trois ans
(2001-2003) subventionné par la Commission européenne. L'objectif de ce projet
était d'étudier la faisabilité d'un nouveau service pan-européen (dénommé "La
Bibliothèque européenne") capable de donner accès à des ressources disséminées
dans toutes les bibliothèques nationales d'Europe. La Bibliothèque européenne
sera le portail de la future Bibliothèque numérique européenne, un projet lancé
en mars 2006. [Voir aussi: bibliothèque, Bibliothèque numérique européenne,
portail.]

= Bibliothèque nationale de France (BnF) =

La Bibliothèque nationale de France (BNF) est la plus grande bibliothèque
francophone mondiale. En octobre 1997, la BNF met en ligne sa bibliothèque
numérique Gallica, qui devient rapidement la grande bibliothèque numérique
francophone du réseau, et l'une des grandes bibliothèques numériques mondiales
avec celles de la British Library et de la Library of Congress. Les catalogues
en ligne de la BnF servent aussi de bases bibliographiques. Le site de la BnF
héberge le Catalogue collectif de France (CCFr), qui regroupe plusieurs
catalogues: BnF, bibliothèques universitaires, fonds anciens (avant 1811) et
locaux des bibliothèques municipales et spécialisées. Les Signets de la BnF
"proposent une sélection commentée de ressources accessibles par internet,
choisies par les bibliothécaires de la BnF". [Voir aussi: bibliothèque
numérique, catalogue en ligne, Gallica, signet.]

= bibliothèque numérique =

Appelée aussi bibliothèque électronique ou bibliothèque virtuelle, une
bibliothèque numérique est une entité utilisant les technologies numériques pour
acquérir, stocker, préserver et diffuser des documents. Ces documents sont soit
publiés directement sous forme numérique, soit numérisés à partir d’un document
imprimé, audiovisuel ou autre. Une collection numérique devient une bibliothèque
numérique lorsqu’elle répond aux quatre conditions suivantes: (a) elle peut être
créée et produite dans un certain nombre d’endroits différents, mais elle doit
être accessible en tant qu’entité unique; (b) elle doit être organisée et
indexée pour un accès aussi facile que possible; (c) elle doit être stockée et
gérée de manière à avoir une existence assez longue après sa création; (d) elle
doit trouver un équilibre entre le respect du droit d’auteur et la diffusion
libre du savoir. [Voir aussi: droit d’auteur, numérisation.]

= Bibliothèque numérique européenne (BNE) =

Après une vaste consultation lancée par la Commission européenne en septembre
2005, avec réponse requise en janvier 2006, le projet de bibliothèque numérique
européenne débute en mars 2006. D'après le communiqué de presse en date du 2
mars 2006, "le plan de la Commission européenne visant à promouvoir l’accès
numérique au patrimoine de l’Europe prend forme rapidement. Dans les cinq
prochaines années, au moins six millions de livres, documents et autres oeuvres
culturelles seront mis à la disposition de toute personne disposant d’une
connexion à l’internet, par l’intermédiaire de la 'Bibliothèque numérique
européenne'. Afin de stimuler les initiatives de numérisation européennes, la
Commission va cofinancer la création d’un réseau paneuropéen de centres de
numérisation. La Commission abordera également, dans une série de documents
stratégiques, la question du cadre approprié à adopter pour assurer la
protection des droits de propriété intellectuelle dans le cadre des
bibliothèques numériques." Cette bibliothèque numérique européenne sera
accessible à partir de la Bibliothèque européenne, un portail commun aux 43
bibliothèques nationales d'Europe. [Voir aussi: Bibliothèque européenne,
bibliothèque numérique, numérisation.]

= Bibliothèque numérique pour le Handicap (BnH) =

La Bibliothèque numérique pour le Handicap (BnH) est lancée en janvier 2006,
comme projet d'étude et de recherche, à l’initiative de la ville de
Boulogne-Billancourt (région parisienne) et sous l'égide d'Alain Patez,
bibliothécaire numérique chargé de mission pour la BnH. "Projet à vocation
nationale, la BnH repose sur la conviction que l'édition numérique est le moyen
d'accès à l'information et à la culture le mieux adapté aux personnes en
situation de handicap. L'objectif de la BnH est de permettre à toute personne
confrontée à un handicap de télécharger à distance des livres numériques. Ces
documents sont commercialisés dans le public, donc non libres de droit de
reproduction." (Alain Patez) Les livres sont chronodégradables (durée de
validité limitée dans le temps). Cette initiative, qui suscite beaucoup
d'intérêt, est promise à un développement rapide. La plateforme technique est
entièrement gérée par la société Numilog. En septembre 2007, la BnH est ouverte
à toute personne en situation de handicap, quel que soit son handicap -
définitif ou provisoire - et quel que soit son lieu géographique (en France
métropolitaine pour le moment). [Voir aussi: bibliothèque numérique, livre
numérique, Numilog, téléchargement.]

= Big-5 =

Big-5 désigne un système de codage informatique pour la langue chinoise. Ce
système permet d'encoder les 13.494 caractères chinois traditionnels. [Voir
aussi: codage.]

= binaire =

Le terme "binaire" signifie "à base deux". Un code binaire utilise donc
uniquement les éléments 0 et 1. Le code ASCII (American standard code for
information interchange), par exemple, traduit 126 caractères (lettres,
chiffres, ponctuation, symboles) en langage binaire sur 7 bits. "A" devient:
"1000001", "B" devient: "1000010", etc. [Voir aussi: ASCII, bit.]

= bit =

Le terme "bit" est l'acronyme de "binary digit". Le bit est une unité de
numération binaire (0 ou 1) utilisée pour le codage informatique de caractères
(lettres, chiffres, ponctuation, symboles), par exemple l'ASCII (American
standard code for information interchange). Un ensemble de 8 bits forme un
octet. Le kilobit (Kbit) est une unité de mesure équivalant à 1.000 ou 1.024
bits. Le mégabit (Mbit) est une unité de mesure équivalant à un million de bits.
Le gigabit (Gbit) est une unité de mesure équivalant à un milliard de bits. Le
térabit (Tbit) est une unité de mesure équivalant à 1.000 gigabits.
L'abréviation "bit/s" ou "bps" (bit par seconde) désigne une unité de débit de
transmission des données. [Voir aussi: ASCII, bps, codage, numérique, octet.]

= blog =

Un blog (appelé aussi blogue ou weblog) est un "carnet de bord sur internet"
(Petit Robert) ou encore un journal en ligne tenu par une personne ou un groupe.
A usage professionnel ou personnel, il permet de tenir son journal sur le web
via un logiciel très simple d’utilisation. Ce journal est ordonné par ordre
chronologique (du plus récent au plus ancien) et il est actualisé au gré du
rédacteur, d’heure en heure ou bien une fois par mois. Le premier blog apparaît
en 1997. Le blog pointblog.com propose un abc du blogging donnant des
informations pratiques, y compris sur la manière de créer son blog. En 2004, Le
Monde.fr, site du quotidien Le Monde, lance ses propres blogs, "un formidable
format d'expression journalistique qui permet un dialogue quasi-instantané avec
son lecteur", selon Yann Chapellon, directeur du Monde interactif. En juillet
2005, il y aurait plus de 14 millions de blogs dans le monde, et 80.000 nouveaux
blogs par jour. En décembre 2006, le site spécialisé Technorati recense 65
millions de blogs, et 175.000 nouveaux blogs par jour. D'après la société
Gartner, la durée de vie moyenne d'un blog est de trois mois, et on recense 30
millions de blogueurs actifs. Toujours d'après Gartner, le nombre de blogueurs
pourrait atteindre les 100 millions au cours du premier semestre 2007, un nombre
qui marquerait le pic d'un engouement phénoménal depuis quelques années, pour
redescendre ensuite et atteindre une vitesse de croisière. Certains blogs sont
consacrés aux photos (photoblogs ou blogs photo), à la musique (audioblogs,
blogs audio ou podcasts) ou aux vidéos (vlogs ou blogs vidéo). [Voir aussi:
audioblog, logiciel, podcast, presse en ligne, web.]

= Blu-Ray =

La norme Blu-Ray est une norme de DVD (digital versatile disc) haute définition,
permettant donc de proposer une image et un son de très grande qualité. Les deux
normes concurrentes du marché sont la norme Blu-Ray, défendue par Sony, et la
norme HD DVD (high definition digital versatile disc), défendue par Toshiba. Pas
de norme commune donc, faute d'un accord entre les parties. Les premiers DVD
nouvelle génération sont lancés en 2006. Outre Sony, la norme Blu-Ray est
utilisée par Panasonic, Philips, Pioneer et Samsung. Des DVD haute définition
bi-format et des lecteurs de DVD bi-format sont lancés en 2007. [Voir aussi:
DVD, HD DVD.]

= Bluetooth =

La technologie Bluetooth est une technologie sans fil à base de fréquences
radio, qui permet de connecter plusieurs appareils dans un rayon de 10 à 100
mètres sur une bande radio de 2,4 GHz (gigahertz). Bluetooth permet par exemple
de connecter un ordinateur avec ses périphériques (imprimante, scanner, souris,
etc.) ou alors avec un PDA (personal digital assistant), un téléphone portable
ou un smartphone, pour un transfert des données en temps réel dans le rayon
imparti, en même temps que la sécurité de transmission des données et leur
protection contre les interférences. [Voir aussi: hertz, ordinateur, PDA,
périphérique, smartphone, téléphone portable.]

= Bogros, Olivier =

Olivier Bogros est directeur de la Médiathèque municipale de Lisieux
(Normandie). En juin 1996, il crée la Bibliothèque électronique de Lisieux, une
des premières bibliothèques francophones du réseau. Il l’héberge d’abord pendant
deux ans sur les pages de son compte personnel CompuServe. En juin 1998, il
enregistre un nom de domaine (www.bmlisieux.com) et déménage l’ensemble sur un
serveur offrant une capacité de stockage de 30 Mo (mégaoctets). Cette
bibliothèque numérique est spécialisée dans les textes courts (nouvelles,
brochures et articles), qui sont numérisés en mode texte à partir des
collections de la médiathèque, avec 700 textes en février 2004 et 930 textes en
décembre 2006, ainsi que 20 galeries d'images. A titre personnel, Olivier Bogros
est aussi l’auteur de Miscellanées, "une bibliothèque hétéroclite" présentant
des nouvelles, textes, poèmes et chansons choisis par ses soins, avec mise à
jour au minimum mensuelle. Miscellanées comprend 120 documents en février 2004
et 175 documents en décembre 2006. [Voir aussi: Bibliothèque électronique de
Lisieux, bibliothèque numérique, Miscellanées, numérisation, numérisation en
mode texte.]

= BOL.com (BOL: Bertelsmann On Line) =

Le géant des médias allemands Bertelsmann lance en 1998 BOL.com, une grande
librairie en ligne avec des succursales dans plusieurs pays, dont BOL.fr, lancé
en juillet 1999 en partenariat avec la multinationale française Vivendi. Deux
ans plus tard, en juillet 2001, BOL.fr ferme définitivement ses portes, du fait
de la concurrence des autres librairies en ligne françaises déjà présentes sur
le marché (notamment Alapage, Chapitre.com et Amazon.fr). En 2003, BOL.com est
présent dans huit pays (Allemagne, Chine, Italie, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni,
Suède, Suisse). En 2005, BOL.com est présent dans six pays (les mêmes, moins le
Japon et la Suède). [Voir aussi: Bertelsmann, librairie en ligne, Vivendi.]

= Bookeen =

"La société Bookeen est créée à Paris en 2003 à l’initiative de Michael Dahan et
de Laurent Picard, deux ex-ingénieurs de chez Cytale. La société reprend la
commercialisation de la tablette Cybook, interrompue après le dépôt de bilan de
Cytale en juillet 2002. La nouvelle version du Cybook dispose d'une prise USB
[universal serial bus] pour la recharge et la synchronisation de ses contenus.
L’offre logicielle s’est enrichie: à côté des logiciels 'maison' - le Boo Reader
et le Boo Reader Vision - le Mobipocket Reader, le µBook et le PDF Viewer [PDF:
portable document format] équipent désormais par défaut la tablette. En novembre
2004 Bookeen ouvre une librairie en ligne (Ubibooks) grâce à son partenariat
avec l’agrégateur Mobipocket. Bookeen prépare la sortie de sa troisième
génération de Cybook prévue en automne 2007 sous le nom de baptême 'Cybook
Gen3'. Cette tablette exploitera la technologie d'encre électronique E Ink."
(Alain Patez, bibliothécaire numérique chargé de mission pour la BNH -
Bibliothèque numérique pour le Handicap) [Voir aussi : Cybook, Cytale, ebook, E
Ink, librairie en ligne, Mobipocket Reader, PDF.]

= Bookshare.org =

Lancé par la société Benetech et mis en ligne en février 2002, Bookshare.org est
une grande bibliothèque numérique (inscription payante) à l’intention des
personnes aveugles et malvoyantes résidant aux Etats-Unis. Benetech est une
société de la Silicon Valley (Californie) ayant pour objectif de mettre la
technologie au service de tous. Dès l’ouverture, grâce à une centaine de
volontaires, les 7.620 livres de Bookshare.org sont disponibles en deux formats,
le format BRF (braille format) et le format DAISY (digital accessible
information system). Le format BRF est destiné à une lecture sur plage braille
ou une impression sur imprimante braille. Le format DAISY permet l’écoute du
texte sur synthèse vocale. Le nombre de livres et de volontaires augmente
rapidement. En février 2003, un an après l’ouverture, Bookshare.org compte
11.500 livres et 200 volontaires. Le catalogue comprend 14.000 livres en août
2003, 17.000 livres en février 2004, 20.000 livres en janvier 2005 et 30.000
livres en novembre 2006. 5.000 livres sont ajoutés pendant l'année 2006, avec un
rythme de 100 livres par semaine. Bookshare.org s'appuie sur un amendement de la
loi sur le copyright, le 1996 Chafee Amendment (U.S. Copyright Law, 17 U.S.C. §
121), qui autorise la distribution d'oeuvres littéraires dans des formats
adaptés auprès des personnes handicapées visuelles, des personnes souffrant d'un
handicap de lecture et des personnes à motricité réduite. En mars 2006,
Bookshare.org passe un accord avec la NFB (National Federation for the Blind)
pour proposer des journaux régionaux et nationaux. Fin 2006, la bibliothèque
propose 30.000 livres et 150 journaux à 5.000 adhérents. En mai 2007,
Bookshare.org lance un service international. [Voir aussi: Benetech,
bibliothèque numérique, braille, BRF, DAISY, presse en ligne, synthèse vocale.]

= borne interactive =

Généralement installée dans les lieux publics, une borne interactive est un
terminal muni d’un clavier ou d’un écran tactile, le but étant de renseigner les
usagers sur différents sujets, produits et services. [Voir aussi: terminal.]

= borne WiFi =

Une borne WiFi est une borne présente dans un hotspot (point public de
connexion) pour servir de relais à une connexion WiFi (wireless fidelity), la
WiFi étant une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour se connecter
à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres. L’existence d’une
borne WiFi permet à l’usager de se connecter à l’internet lorsqu’il/elle est en
déplacement ou en voyage. On trouve des bornes WiFi dans de nombreux lieux
publics: cafés, hôtels, gares, aéroports, etc. [Voir aussi: hotspot, WiFi.]

= boucle locale radio (BLR) =

La boucle locale radio (BLR) est une technologie de transmission des données par
voie hertzienne, utilisable aussi bien pour la téléphonie que pour l’accès à
l’internet, par le biais d'une antenne parabolique située sur le toit d'un
bâtiment. Une liaison radio-électrique remplace la ligne en fil de cuivre
traditionnelle. La boucle locale radio facilite l’introduction de l’internet à
haut débit (technologie WiMAX - worldwide interoperability for microwave access)
dans les zones isolées ou les zones montagneuses, qui ne peuvent bénéficier de
lignes DSL (digital subscriber line) ou ADSL (asymmetric digital subscriber
line), ces dernières exigeant soit un câblage spécifique, soit la proximité d’un
central téléphonique, et dans tous les cas de lourds investissements en
équipements de réseau. [Voir aussi: ADSL, DSL, internet à haut débit, WiMAX.]

= Boutiny, Lucie de =

Connue sur le web en tant qu’écrivain multimédia, Lucie de Boutiny publie
d’abord nombre de nouvelles dans une vingtaine de revues: L’Infini, NRV, Le
Matricule des anges, etc. Son roman N’Importawaque paraît aux éditions 00h00.
Elle est aussi l’auteure de Non, roman multimédia publié en feuilleton par
Synesthésie, revue en ligne d’art contemporain. Les articles qu’elle écrit et
les interviews qu’elle donne contribuent à faire connaître l’hyperfiction et la
littérature numérique. "L’HTX (hypertext literature) nécessite un travail
d’accouchement visuel qui n’est pas la vocation originaire de l’écrivain papier,
écrit-elle. En plus des préoccupations du langage (syntaxe, registre, ton,
style, histoire...), le techno-écrivain - collons-lui ce label pour le
différencier - doit aussi maîtriser la syntaxe informatique et participer à
l’invention de codes graphiques, car lire sur un écran est aussi regarder."
[Voir aussi: éditions 00h00, hyperfiction, littérature numérique, multimédia.]

= bps (bit par seconde) =

L'unité "bps" ou "bit/s" est l'abrégé de "bit par seconde". "bps" est une unité
de débit de transmission des données utilisée pour représenter le nombre
d'éléments binaires transmis par seconde, ce qui permet de chiffrer la vitesse
de transmission des données via une bande passante. Plusieurs préfixes sont
utilisés: (a) "Kbps" ou "Kbit/s" (kilobit par seconde) pour un débit de
transmission exprimé en millier de bits par seconde, (b) "Mbps" ou "Mbit/s"
(mégabit par seconde) pour un débit de transmission exprimé en million de bits
par seconde, (c) "Gbps" ou "Gbit/s" (gigabit par seconde) pour un débit de
transmission exprimé en milliard de bits par seconde, (d) "Tbps" ou "Tbit/s"
(térabit par seconde) pour un débit de transmission exprimé en mille milliards
de bits par seconde. [Voir aussi: bande passante, binaire, bit.]

= braille =

Alphabet tactile inventé en 1829 par le français Louis Braille, le braille est
basé sur un système de six points composé de deux colonnes de trois points. La
combinaison de ces six points permet de former toutes les lettres de l’alphabet,
les signes de ponctuation et les symboles. En février 2003, les personnes
voyantes ne connaissant pas le braille peuvent correspondre en braille par le
biais du portail Handicapzéro, l’association du même nom assurant gratuitement
la transcription et l’impression braille des courriers ainsi que leur expédition
par voie postale. [Voir aussi: braille informatique, Handicapzéro.]

= braille informatique =

Issu du braille original sur six points, le braille informatique s’affiche sur
huit points, ce qui permet d’augmenter par quatre le nombre de combinaisons
possibles. Le format utilisé pour les livres numériques braille est le format
BRF (braille format). [Voir aussi: BRF, livre braille.]

= BRF (braille format) =

Le format BRF (braille format) est le format utilisé pour l’impression ou la
lecture en braille d’un livre numérique. L’impression s’effectue sur une
imprimante braille. La lecture s’effectue sur une plage braille, qui peut être
soit un lecteur braille portable, soit un terminal braille électronique, à
savoir un périphérique branché à un ordinateur et couplé avec un logiciel
braille. L'extension d'un fichier braille est ".brf". [Voir aussi: braille,
livre braille, périphérique, plage braille, terminal.]

= Britannica.com =

Mis en ligne en décembre 1999, le site Britannica.com propose l’équivalent
numérique des 32 volumes de la 15e édition imprimée de l’Encyclopaedia
Britannica. Britannica.com devient donc la première grande encyclopédie
anglophone en accès libre sur le web. Cette masse d’informations est complétée
par un choix d’articles provenant de 70 titres de presse, un guide des meilleurs
sites web, une sélection de livres, etc., le tout étant accessible à partir d’un
moteur de recherche unique. Depuis septembre 2000, Britannica.com fait partie
des cent sites les plus visités au monde. En juillet 2001, la consultation
devient payante sur la base d’un abonnement mensuel ou annuel. [Voir aussi:
encyclopédie en ligne, moteur de recherche.]

= British Library (The) =

La British Library est la bibliothèque nationale du Royaume-Uni, et l'une des
grandes bibliothèques mondiales, avec 150 millions de documents dans de très
nombreuses langues, et trois millions de nouveaux documents chaque année. Ses
catalogues en ligne constituent des bases bibliographiques inappréciables. Signe
des temps, en novembre 2000, la British Library met en ligne la version
numérique de la Bible de Gutenberg, scannée en mode image à partir des deux
exemplaires complets présents dans ses collections. [Voir aussi: Bible de
Gutenberg, bibliothèque, catalogue en ligne.]

= BSD (Berkeley system distribution) =

A l'origine, la BSD (Berkeley System Distribution) est la première version
d'Unix proposée par l'Université de Berkeley (Californie) en 1977. D'autres
suivent. La BSD donne son nom à la licence BSD, qui est la licence de logiciel
libre non copyleftée la plus connue. Contrairement à la licence copyleftée, les
versions modifiées d'un programme ne doivent pas nécessairement rester des
logiciels libres. La licence copyleftée semble toutefois préférable parce
qu'elle protège la liberté des utilisateurs. Un texte explicatif est présent sur
le site du GNU Project. [Voir aussi: copyleft, logiciel, logiciel libre, Unix.]

= bug =

Un bug (ou bogue) est le disfonctionnement d’un logiciel, qui peut être lié à un
défaut de conception, un défaut de réalisation, une erreur informatique, etc.
[Voir aussi: logiciel.]


*C*


= câble =

Le câble informatique a pour objet de permettre la transmission rapide des
données. Outre la retransmission des programmes télévisés, le câble TV permet un
accès internet à haut débit par le biais d’un modem câble. Le câble en fibres
optiques permet le transfert de données numériques sur de longues distances, par
exemple une connexion internet de type T1 avec un débit de 1,5 Mbps (mégabit par
seconde). [Voir aussi: bps, fibre optique, numérique, télévision.]

= Calcre =

Créé en février 1979 à Vitry (en région parisienne) sous l’appellation
originelle de "Comité des auteurs en lutte contre le racket de l’édition", le
Calcre élargit ses objectifs en 1988 en devenant l’"Association d’information et
de défense des auteurs". De par son indépendance et son dynamisme, l’association
s’acquiert le respect des professionnels honnêtes et l’inimitié des éditeurs
prospérant au détriment des auteurs ou ne respectant pas leurs droits. Sous la
houlette de Roger Gaillard (directeur de publication) et de Marc Autret
(rédacteur en chef), le Calcre publie entre janvier 1996 et mars 2004 le
magazine imprimé Ecrire&Editer (E&E), un bimestriel d’information pratique sur
le monde de l’édition. Le Calcre publie aussi plusieurs guides et annuaires de
référence, régulièrement actualisés, le plus connu étant AUDACE (Annuaire à
l’usage des auteurs cherchant un éditeur). Après vingt-cinq ans d'activité
(1979-2004), le Calcre disparaît des suites d'un procès initié par un ancien
salarié. AUDACE est désormais publié par les éditions L'Oie plate (Observatoire
indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants). [Voir aussi: AUDACE,
Autret Marc, Ecrire&Editer, édition, Gaillard Roger, Oie plate (L').]

= carte graphique =

La carte graphique permet de traiter les informations relatives à l’affichage
des données pour envoi de celles-ci à l’écran. La carte graphique soulage aussi
le processeur de l’ordinateur pour le traitement des images en 3D (trois
dimensions) en synthèse d’images. [Voir aussi: 3D, processeur, synthèse
d’images.]

= carte mère =

La carte mère est la carte principale de l'ordinateur. Elle comprend le
microprocesseur, les barrettes de mémoire, les cartes d’extension (comme la
carte graphique ou la carte modem), etc. [Voir aussi: carte graphique, mémoire,
ordinateur, microprocesseur, modem.]

= carte WiFi =

La carte WiFi (wireless fidelity) permet aux usagers d’ordinateurs portables de
se connecter à la WiFi, une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour
se connecter à l'internet sur une portée de quelques dizaines de mètres. D'abord
externe, la carte WiFi est peu à peu intégrée aux nouvelles machines (50% des
ordinateurs portables à la fin 2003). [Voir aussi: hotspot, WiFi, WLAN.]

= catalogage =

Le catalogage consiste à rédiger la notice bibliographique d’un document (livre,
périodique, article, etc.) en différents champs (auteur, titre, éditeur, etc.)
selon des normes nationales ou internationales. Les normes internationales les
plus utilisées sont l’ISBD (international standard book description) et l’AACR2
(Anglo-American cataloguing rules, 2nd version). Le catalogage est suivi de
l’indexation, qui consiste à attribuer à un document un code de classement et
une liste de mots-clés. [Voir aussi AACR2, catalogue en ligne, indexation,
ISBD.]

= catalogue collectif =

Un catalogue collectif en ligne est un catalogue commun à plusieurs
bibliothèques, centres de documentation ou librairies, à l’échelon local,
régional, national ou international. Le catalogage est lui aussi partagé. Les
organismes participants envoient les notices bibliographiques des nouveaux
titres et/ou utilisent les notices existantes pour les compléter et les copier
dans leur propre catalogue. Un exemple de catalogue collectif est le Catalogue
collectif de France (CCFr), qui localise 15 millions de documents dans 160
bibliothèques françaises. [Voir aussi: catalogage, catalogue collectif mondial,
catalogue en ligne.]

= catalogue collectif mondial =

Un catalogue collectif mondial en ligne est un catalogue collectif utilisé et/ou
alimenté par des milliers de bibliothèques et centres de documentation. Le
catalogue collectif mondial le plus connu est WorldCat, créé dès 1971 par
l'association OCLC (Online Computer Library Center) et devenu au fil des ans une
gigantesque base de données bibliographiques. Un autre grand catalogue collectif
mondial est le RLG Union Catalog, créé en 1980 par le RLG (Research Library
Group, qui devient ensuite Research Libraries Group). Une version web de ce
catalogue, appelée RedLightGreen, est mise en accès libre au printemps 2004,
avec une version bêta disponible dès l'automne 2003. WorldCat migre aussi sur le
web en août 2006, en version bêta, et propose en accès libre non seulement les
catalogues des bibliothèques membres mais aussi leurs documents électroniques
(livres, articles, photos, musique, vidéos, livres audio). Après trois ans
d'activité, RedLightGreen cesse en novembre 2006, et le RLG est intégré à OCLC.
[Voir aussi: catalogue collectif, OCLC, RLG, RLG Union Catalog, WordCat.]

= catalogue en ligne =

Appelé aussi OPAC (online public access catalogue), un catalogue en ligne est
disponible sur le réseau internet ou intranet, en formule libre ou payante. Le
protocole de recherche le plus courant est le Z39.50, un standard permettant
d’interroger et de récupérer des informations bibliographiques dans des bases de
données en ligne. Les catalogues en ligne des grandes bibliothèques mondiales
servent aussi de bases bibliographiques, comme le catalogue en ligne de la
Library of Congress, les catalogues en ligne de la British Library ou ceux de la
Bibliothèque nationale de France (BnF). [Voir aussi: Bibliothèque nationale de
France, British Library, Library of Congress, Z39.50.]

= CD (compact disc) =

Apparu en août 1982, le CD (compact disc) est un disque optique de 12
centimètres de diamètre et 1,2 millimètres d'épaisseur permettant
l’enregistrement de sons (CD-audio), de données (CD-Rom) et de vidéos
(CD-video). Il remplace peu à peu le disque vinyle et la cassette pour devenir
le standard d’enregistrement du multimédia. En 1995, le CD-R (recordable:
enregistrable) peut contenir une dizaine d’heures de musique au format MP3.
Consultable sur un téléviseur au moyen d’un lecteur adapté, le CD-I (compact
disc interactive) permet de stocker un ensemble de textes, images, bandes
sonores et vidéos. En 2003, le CD audio est concurrencé par les plateformes de
musique en ligne et les baladeurs de musique tels que l’iPod. En août 2007, le
CD fête ses 25 ans, avec 2 milliards d'unités vendues dans le monde depuis ses
débuts. [Voir aussi: CD-Rom, iPod, MP3, multimédia, musique en ligne.]

= CD-Rom (compact disc - read only memory) =

Utilisé dès 1984, le CD-Rom (compact disc - read only memory) est un disque
compact stockant textes, images et sons sous forme numérisée. C’est aussi le
premier outil multimédia grand public utilisant le numérique pour l’image. Sa
capacité de stockage de 650 Mo (mégaoctets) - soit l’équivalent de 600
disquettes informatiques, 200.000 pages de texte ou 1.000 photos de définition
moyenne - convient particulièrement pour les encyclopédies, les catalogues, les
manuels techniques et les jeux. Apparu en 1995, le CD-R (recordable:
enregistrable) a une capacité de 650 à 900 Mo (mégaoctets). Il est suivi du
CD-RW (rewritable: réinscriptible). A partir de 1996, le CD-Rom est concurrencé
par le DVD-Rom (digital versatile disc), dont la capacité de stockage est très
supérieure. "Cédérom" est l'orthographe préconisée par l’Académie française pour
CD-Rom. [Voir aussi: CD, DVD.]

= Cerf, Vinton =

Souvent appelé le père de l’internet, Vinton Cerf est le co-inventeur (avec Bob
Kahn) en 1974 du protocole TCP/IP (transmission control protocol / internet
protocol), à la base de tout échange de données sur le réseau. En 1992, il crée
l’Internet Society (ISOC), un organisme professionnel international non
gouvernemental ayant pour but de promouvoir le développement de l’internet. En
2005, l’ISOC compte 100 organisations membres et 20.000 membres individuels dans
180 pays. Sur le site de l’ISOC, Vinton Cerf relate lui-même les débuts de
l’internet dans son texte A Brief Story of the Internet and Related Networks.
Vinton Cerf est président de l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names
and Numbers), l'organisme international régissant l'attribution des noms de
domaine. Vinton Cerf rejoint ensuite Google et devient l'un des vice-présidents
de la société. [Voir aussi: Google, ICANN, internet, Internet Society,
protocole, TCP/IP.]

= CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) =

L'acronyme CERN signifie à l’origine "Conseil européen pour la recherche
nucléaire". Le CERN devient ensuite l'Organisation européenne pour la recherche
nucléaire. Basé près de Genève (Suisse), le CERN est fondé en septembre 1954 par
12 Etats européens. Il devient le plus grand laboratoire mondial de physique des
particules. Ses 3.000 salariés "explorent ce dont la matière est faite et
quelles forces assurent sa cohésion". Ils tentent par exemple de déchiffrer les
origines de l'univers ou de percer les mystères du Big Bang ou de l'antimatière.
Ils mettent aussi au point les scanners médicaux utilisés dans le diagnostic du
cancer ou encore les techniques utilisées pour produire des microprocesseurs. Le
CERN est également le berceau du web. En 1989, un de ses chercheurs, Tim
Berners-Lee, met au point le World Wide Web pour simplifier, accélérer et
améliorer le partage d'informations entre ses collègues, répartis aux quatre
coins du monde. Le web devient ensuite le réseau mondial que l'on sait. Financé
par les fonds publics de 20 états membres, le CERN fête en 2004 son cinquantième
anniversaire, et sert plus que jamais de plaque tournante pour la recherche,
avec un réseau de 6.500 chercheurs de 80 nationalités différentes appartenant à
500 universités. [Voir aussi: Berners-Lee Tim, web.]

= chat =

Appelé aussi IRC (Internet Relay Chat), un chat permet à deux ou plusieurs
internautes d’avoir un échange écrit, en mode interactif et en temps réel. Il
est l'un des nombreux services procurés par l'internet. La messagerie
instantanée est une forme de chat. [Voir aussi: internet, messagerie
instantanée.]

= cheval de Troie =

Un cheval de Troie est un programme installé dans un ordinateur à l’insu de son
utilisateur. Un cheval de Troie permet à une tierce personne de prendre le
contrôle d’une machine et de consulter à sa guise les fichiers enregistrés sur
le disque dur. Cette technique est utilisée entre autres pour l’espionnage
industriel. Les chevaux de Troie sont le plus souvent détectés par les antivirus
et les anti-spywares. [Voir aussi: antivirus, spyware.]

= Chroniques de Cybérie (Les) =

Créées en novembre 1994 par le journaliste québécois Jean-Pierre Cloutier, Les
Chroniques de Cybérie sont une chronique hebdomadaire des actualités de
l’internet, publiée en collaboration avec Mychelle Tremblay. A l’origine, les
Chroniques se présentent sous la forme d’une lettre envoyée par courriel. A
partir d’avril 1995, elles sont également présentes sur le web. Au fil des ans,
elles deviennent une référence dans la communauté francophone, y compris dans le
domaine du livre. En 2002, les Chroniques comptent 5.600 abonnés. Faute de
financement, elles cessent en avril 2003, pour laisser place au blogue de
Jean-Pierre Cloutier. [Voir aussi: blog, Cloutier Jean-Pierre, lettre
d'information, presse en ligne.]

= Citizendium =

Abrégé de "The Citizens' Compendium", Citizendium est une encyclopédie en ligne
conçue en novembre 2006 et lancée en mars 2007 (version bêta) par Larry Sanger,
co-fondateur de Wikipedia (mais qui quitte plus tard Wikipedia suite à des
problèmes de qualité de contenu). Citizendium est basé sur le même modèle que
Wikipedia (collaborative et gratuite) tout en évitant ses travers (vandalisme et
manque de rigueur). Les auteurs signent les articles de leur véritable nom et
les articles sont édités par des experts ("editors") titulaires d'une licence
universitaire et âgés d'au moins 25 ans. De plus, des "constables" sont chargés
de la bonne marche du projet et du respect du règlement. Le jour de son
lancement (25 mars 2007), Citizendium comprend 1.100 articles (un nombre qui
devrait augmenter rapidement), 820 auteurs et 180 éditeurs. [Voir aussi:
encyclopédie en ligne, wiki, Wikipedia.]

= clé USB (universal serial bus) =

Apparue en 2003, la clé USB (universal serial bus) est un support de stockage
nomade utilisant le port USB de l'ordinateur, d'où son nom. Très compacte avec
sa forme s'apparentant à un briquet, la clé USB concurrence les disquettes
(traditionnelles ou zip), dont la capacité de stockage est bien moindre, ou la
sauvegarde sur CD-Rom, qui nécessite de graver les données. Les premières clés
USB offrent une capacité de stockage de 32 Mo (mégaoctets) qui passe
progressivement à 128, 256 et 512 Mo. En 2005, des clefs USB de 1 puis 2 Go
(gigaoctets) permettent de proposer des bureaux virtuels en stockant des
applications telles que navigateur, suite bureautique ou messagerie, et de les
utiliser sur n'importe quel ordinateur. De plus en plus de sociétés proposent
des logiciels vendus sur clé USB. Apparue en 2006, la clé USB de 32 Go deviendra
courante en 2010. En décembre 2006, la clé USB de 32 Mo est toujours disponible
(à 5 dollars) et la capacité maximale est de 64 Go (à 5.000 dollars). Une clé
USB de 4 Go – le standard à un prix abordable - permet de stocker 10.000 livres
zippés. On devrait disposer en 2020 d’une clé USB de 32 To (téraoctets)
permettant de stocker l’intégralité du patrimoine écrit de l’humanité. [Voir
aussi: CD-Rom, disquette, logiciel, navigateur, octet, suite bureautique,
système d'exploitation, USB.]

= client-serveur =

Dans l’architecture client-serveur, le terme "client" désigne la machine
permettant de consulter et d’utiliser les données et les programmes disponibles
sur un serveur. Le terme "serveur" désigne l’ordinateur distribuant les
informations consultables à distance au moyen d’autres ordinateurs appelés
clients. [Voir aussi: ordinateur, serveur.]

= Cloutier, Jean-Pierre =

En novembre 1994, le journaliste québécois Jean-Pierre Cloutier crée Les
Chroniques de Cybérie, chronique hebdomadaire des actualités de l’internet, sous
la forme d’une lettre envoyée par courriel. A partir d’avril 1995, sa chronique
est également présente sur le web. Au fil des ans, elle devient une référence
dans la communauté francophone, y compris dans le domaine du livre. En 2002, les
Chroniques comptent 5.600 abonnés. Faute de financement, elles cessent en avril
2003. Jean-Pierre Cloutier est également traducteur, rédacteur en chef du site
web eXtremis.tv (série de documentaires télévisés), chroniqueur dans son blogue
et dans d'autres médias, et photographe. [Voir aussi: blog, Chroniques de
Cybérie, lettre d'information, photo numérique, presse en ligne.]

= codage =

Le codage (ou encodage) permet de convertir des caractères en langage
informatique, celui-ci étant le plus souvent un langage binaire (0 ou 1). Le
premier système de codage est l’ASCII (American standard code for information
interchange), publié en 1968, qui traduit chaque caractère sur sept bits. Etant
donné le nombre de systèmes d’écriture à traiter dans notre monde multilingue,
on utilise de plus en plus l’Unicode, un système de codage sur 16 bits
spécifiant un nombre unique pour chaque caractère et prenant en compte toutes
les langues de la planète. Un excellent document sur les différents systèmes de
codage est A tutorial on character code issues de Jukka Korpela. [Voir aussi:
ASCII, binaire, bit, Unicode.]

= code source =

Le code source est le "coeur" d'un programme, à savoir l’ensemble des
instructions originales indiquées par le programmeur dans un éditeur de texte.
Le code source d’un logiciel propriétaire est secret, et non inclus lors de la
vente du dit logiciel. Le code source est par contre inclus dans un logiciel
libre, afin de pouvoir étudier, améliorer, modifier et redistribuer le logiciel
si nécessaire. [Voir aussi: logiciel libre, logiciel propriétaire, programme.]

= codec =

Le codec a deux significations différentes. (a) Le codec (abrégé de l’anglais
"coder/decoder") est une fonction permettant de transformer des données
numériques en données analogiques, et vice versa. C'est la fonction du modem par
exemple. (b) Le codec (abrégé de l’anglais "compression/decompression") est un
algorithme de compression et de décompression, utilisé pour la musique en ligne
et la vidéo numérique. [Voir aussi: algorithme, analogique, compression, modem,
musique en ligne, numérique, vidéo.]

= commerce en ligne =

Le commerce en ligne est l'ensemble des transactions faites à distance en
utilisant l'internet, avec paiement électronique sécurisé. Appelé aussi commerce
électronique, cyber-commerce ou e-commerce. Le plus grand site de commerce en
ligne est eBay, qui permet aux particuliers comme aux entreprises de vendre et
d'acheter des biens et services de tous ordres. La plus grande librairie en
ligne est Amazon, qui a également diversifié ses produits (culturels, high-tech
et autres). En 2004, aux Etats-Unis, le commerce en ligne représente 6,5% de du
chiffre d'affaires du commerce de détail, et l'e-publicité 4% de l'ensemble des
dépenses publicitaires. Ce pourcentage atteint 20% pour la vente de voyages.
[Voir aussi: Amazon, eBay, internet.]

= communication =

"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus
précieux de l'homme: tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement,
sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi."
Article XI de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. [Voir
aussi: information.]

= compression =

La compression est un processus consistant à supprimer les données redondantes
de tout type de fichier (texte, programme, image, audio, vidéo et réalité
virtuelle) afin d'en réduire la taille. Un format de compression est défini par
un algorithme appelé codec (abrégé de l’anglais "compression/decompression"). La
compression peut aller de 10 (un dixième du fichier original, par exemple dans
le cas d'un MP3) à 100, et parfois plus. Un algorithme de décompression est
ensuite utilisé pour écouter et/ou voir le fichier comprimé. Prenons par exemple
la compression audio. La compression peut être effectuée avec perte ou sans
perte. La compression avec perte supprime du fichier source les informations
pratiquement inaudibles pour l'oreille. C'est le cas du MP3, du MP3pro et du WMA
(Windows media audio). La compression sans perte s'effectue grâce à un
algorithme non destructeur, qui conserve l'intégralité du signal acoustique de
la source, mais qui donne des fichiers beaucoup plus lourds. Autre exemple pris
dans le domaine de l'image, les formats JPEG (Joint Photographic Experts Group),
GIF (graphic interchange format) et PNG (portable network graphics) sont les
principaux formats de compression d'images fixes. [Voir aussi: algorithme,
codec, GIF, JPEG, MP3, MP3pro, multimédia, PNG, WMA.]

= convergence multimédia =

La convergence multimédia peut être définie comme la convergence des secteurs de
l’informatique, du téléphone et de la radiotélévision dans une industrie de la
communication et de la distribution utilisant les mêmes autoroutes de
l’information. Cette convergence entraîne l’unification progressive des secteurs
liés à l’information (imprimerie, édition, presse, conception graphique,
enregistrements sonores, films, etc.) suite à l’utilisation des techniques de
numérisation. La numérisation permettant désormais de créer, enregistrer,
stocker, combiner, rechercher et transmettre des données de manière simple et
rapide, le processus matériel de production s’en trouve considérablement
accéléré. Si, dans certains secteurs, ce phénomène entraîne de nouveaux emplois,
par exemple ceux liés à la production audio-visuelle, d’autres secteurs sont
soumis à d’inquiétantes restructurations. La convergence multimédia a de
nombreux revers, par exemple des contrats précaires pour les salariés, l’absence
de syndicats pour les télétravailleurs ou le droit d’auteur mis à mal pour les
auteurs. [Voir aussi: droit d’auteur, édition, numérisation, télétravail.]

= cookie =

Généré par le site consulté, le cookie est une chaîne de caractères
correspondant à un numéro d’identification. Largement utilisé par les sites
commerciaux, il permet de noter les visites de l’usager et de définir ses
centres d’intérêt. Certains cookies sont créés lors d’une visite à un site et
disparaissent ensuite. D’autres sont installés sur le disque dur de l’usager,
souvent à son insu. L’utilisation de cookies est fortement contestée par les
organismes défendant le respect de la vie privée. Les versions récentes des
navigateurs permettent de désactiver les cookies, de n’autoriser que les cookies
extérieurs (liés à une visite sur un site, sans installation sur le disque dur)
ou de n’autoriser les cookies que pour des sites spécifiques. [Voir aussi:
navigateur.]

= copyleft =

L'idée du copyleft est lancée en 1984 par Richard Stallman, programmeur et
défenseur inlassable du logiciel libre au sein de la Free Software Foundation
(FSF).Conçu à l’origine pour les logiciels, formalisé par la licence GPL
(general public license) du Projet GNU, et étendu ensuite à toute oeuvre de
création, le copyleft (dont voici le texte officiel et la traduction française
non officielle) contient la déclaration normale du copyright affirmant la
propriété et l’identification de l’auteur. Son originalité est de donner au
lecteur le droit de librement redistribuer le document et de le modifier. Le
lecteur ne peut toutefois revendiquer ni la paternité du travail original ni
celle des changements effectués par d’autres. De plus, tous les travaux dérivés
sont eux-mêmes soumis au copyleft. Chez les auteurs et les créateurs numériques,
les adeptes du copyleft sont de plus en plus nombreux, afin de respecter la
vocation première du web, réseau de communication et de diffusion à l'échelon
mondial. Un autre type de licence est la licence Creative Commons. [Voir aussi:
Creative Commons, copyright, droit d’auteur, GNU, GPL.]

= copyright =

Le copyright – terme qui signifie littéralement “droit de copie” – est une
mention apposée au début ou à la fin d’un texte pour informer le public que ce
texte est protégé et qu’il ne peut être reproduit sans autorisation préalable de
l’auteur ou de ses ayants droit. Définie par l’UNESCO (Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture) dans la Convention universelle
sur le droit d’auteur (signée en septembre 1952 et révisée en juillet 1971), la
mention normalisée comprend trois éléments: (a) le symbole © pour “copyright”,
(b) le nom du titulaire du droit d’auteur, (c) l’indication de l’année de
première publication. Cette mention normalisée vaut aussi pour les pages web.
Toutefois, chez les auteurs et les créateurs numériques, les adeptes du copyleft
ou de la licence Creative Commons sont de plus en plus nombreux, afin de
respecter la vocation première du web, réseau de communication et de diffusion à
l’échelon mondial. [Voir aussi: copyleft, Creative Commons, droit d’auteur,
UNESCO.]

= copyright (Projet Gutenberg) =

Le Projet Gutenberg, basé aux Etats-Unis, numérise les oeuvres tombées dans le
domaine public. Pour savoir ce qui peut être intégré dans les collections ou
non, il doit se référer à la législation sur le copyright entérinée par le
Congrès le 27 octobre 1998. Cette législation est nettement plus contraignante
que la précédente. Les oeuvres publiées avant 1923 sont soumises au droit
d’auteur pendant 75 ans à partir de leur date de publication (elles sont donc
tombées dans le domaine public). Les oeuvres publiées entre 1923 et 1977 sont
soumises au droit d’auteur pendant 95 ans à partir de leur date de publication
(rien ne tombera dans le domaine public avant 2019). Une oeuvre publiée à partir
de 1998 est soumise au droit d’auteur pendant 70 ans à partir de la date du
décès de l’auteur s’il s’agit d’un auteur personnel (rien dans le domaine public
avant 2049), ou alors pendant 95 ans à partir de la date de publication (ou 120
ans à partir de la date de création) s’il s’agit d’un auteur collectif (rien
dans le domaine public avant 2074). Tout ceci dans les grandes lignes. D’autres
règles viennent s’ajouter à ces règles de base. Le Projet Gutenberg Europe, basé
à Belgrade, adopte l'équation en vigueur dans l'Union européenne, à savoir:
"décès de l'auteur + 70 ans", pour déterminer si une oeuvre est tombée dans le
domaine public ou non. [Voir aussi: copyright, domaine public, Projet Gutenberg,
Projet Gutenberg Europe.]

= correction gamma =

La correction gamma est "la modification du gamma pour améliorer la qualité
d'une image numérisée en niveaux de gris. Le gamma est le rapport entre les
niveaux de gris à l'entrée (image d'origine) et à la sortie (à l'écran ou sur
l'imprimante). On peut ainsi faire la modification de l'équilibre du gris ou du
contraste, l'adaptation des niveaux de gris à l'imprimante et la production
d'effets spéciaux." (source: Le Signet) [Voir aussi: image numérique,
numérisation.]

= courriel =

Un courriel (ou courrier électronique) est un message transmis par un
utilisateur à un ou plusieurs destinataires par le biais du réseau internet. Le
courriel permet aussi d’envoyer en pièce jointe un ou plusieurs fichiers:
textes, graphiques, images, photos, etc. Le terme "courriel" est utilisé par les
Québécois pour désigner le courrier électronique, et adopté ensuite par la
communauté francophone. En France, le 8 juillet 2003, la Commission générale de
terminologie et de néologie adopte officiellement le terme "courriel" pour
désigner le courrier électronique, les "mél" ou "Mél." préconisés au début
n’ayant jamais été consacrés par l’usage, tout en maintenant "courrier
électronique" comme synonyme. En juillet 2007, deux millions de courriels
seraient envoyés par seconde. [Voir aussi: internet.]

= CP 1252 (code page 1252) =

Le CP 1252 (code page 1252) est un jeu de caractères utilisé par Windows, le
système d'exploitation de Microsoft, et s'inspirant de l'ASCII-Latin-1 (norme
ISO 8859-1, ISO: Organisation internationale de normalisation), à savoir une
variante de l'ASCII (American standard code for information interchange)
incluant les caractères accentués de quelques langues européennes. [Voir aussi:
ASCII, ISO 8859, Microsoft, Windows.]

= CPL (courant porteur en ligne) =

Le CPL (courant porteur en ligne) est une technologie permettant d’utiliser le
réseau électrique d’un bâtiment comme moyen de transport des données, avec un
débit situé dans un premier temps entre 8 et 14 Mbps (mégabits par seconde). Un
câblage supplémentaire ou spécifique n’est pas nécessaire, puisque le CPL fait
appel aux fréquences élevées du réseau électrique sans interférer avec le
courant électrique classique. Le CPL permet aussi de relier les ordinateurs
entre eux, toujours par le réseau électrique, afin de partager la connexion
internet. Plus tard, il pourrait procurer une bande passante nettement plus
large pouvant atteindre 190 Mbps, grâce au procédé HD-PLC (high definition -
power line communication), ce qui permettrait de connecter à la fois
ordinateur(s) et télévision(s) par le circuit électrique. L'utilisation de la
technologie CPL débute au printemps 2004 avec plusieurs expériences pilotes,
notamment dans le département de la Manche, en Normandie. Cette technologie est
également utilisée par les entreprises, qui utilisent l'infrastructure
électrique pour créer un réseau local ou partager un accès ADSL (asymmetric
digital subscriber line). Sa commercialisation débute en avril 2005. Le sigle
anglais équivalent est PLC (power line communication). [Voir aussi: ADSL, bps,
internet, ordinateur, télévision.]

= Craigslist =

Créée en mars 1995 par Craig Newmark à San Francisco (Californie), Craigslist
devient rapidement la plus grande plateforme mondiale d'annonces classées, qui
couvrent des domaines très divers: trouver un logement ou un travail, vendre ou
acheter des biens et services, partager une activité, se mettre en quête de
l'âme soeur, etc. Craigslist propose aussi de nombreux forums de discussion.
Exemple de gestion communautaire accordant une large place aux besoins et
remarques des usagers, Craigslist essaime à partir de mai 2000 dans de
nombreuses villes de la planète. Le site est caractérisé par une présentation
très simple sans aucune bannière publicitaire, et restée la même au fil des ans.
Le service est totalement gratuit, sauf pour les offres d'emploi dans les
régions de San Francisco, New York et Los Angeles, qui sont payantes et
permettent de financer les 15 salariés de la société. En août 2004, une
collaboration s'engage avec eBay, premier site de commerce électronique mondial,
après le rachat par celle-ci de 25% des parts de Craigslist. En 2004, Craigslist
compte en moyenne cinq millions de visiteurs et un milliard de pages consultées
par mois. En 2005, ces chiffres ont doublé. En juillet 2005, il existe 175
“antennes” de Craigslist dans les 50 Etats des Etats-Unis et dans 34 pays. [Voir
aussi: eBay, forum.]

= Creative Commons =

Lancée en novembre 2004 (avec un projet dès 2001) par Lawrence Lessig,
professeur de droit en Californie, la licence Creative Commons est destinée à
favoriser la diffusion d'oeuvres numériques tout en protégeant le droit
d'auteur. L'organisme du même nom propose des licences-type, qui sont des
contrats flexibles de droit d'auteur compatibles avec une diffusion sur
l'internet. Simplement rédigées, ces autorisations non exclusives permettent aux
titulaires des droits d'autoriser le public à utiliser leurs créations tout en
ayant la possibilité de restreindre les exploitations commerciales et les
oeuvres dérivées. L'auteur peut par exemple choisir d'autoriser ou non les
reproductions et les rediffusions de ses oeuvres. Ces contrats peuvent être
utilisés pour tout type de création: texte, film, photo, musique, site web, etc.
Finalisée en février 2007, la version 3.0 des Creative Commons instaure entre
autres une licence internationale et la compatibilité avec d'autres licences
similaires. La licence similaire la plus connue est la licence GPL (general
public license), qui régit le copyleft. [Voir aussi: copyleft, droit d'auteur,
GPL, propriété intellectuelle.]

= cryptage =

Le cryptage est une technique permettant de protéger certaines informations
transitant par l'internet au moyen d’un système de clés (de 40 à 128 bits), pour
authentification de l’usager et contrôle d’intégrité. Cette technique est
également utilisée pour l’échange des données confidentielles et pour les
transactions commerciales, par exemple pour l'achat de livres ou de musique en
ligne. Les deux princiaux protocoles de cryptage utilisés sur le web sont le SSL
(secure sockets layer) et son successeur, le TLS (transport layer security). PGP
(pretty good privacy) est un sigle utilisé pour définir un logiciel de
cryptage.[Voir aussi: bit, commerce en ligne, SSL, TLS.]

= CSS (cascading style sheets) =

Le sigle CSS (cascading style sheets) signifie littéralement "feuilles de style
en cascade". Un fichier CSS est un fichier texte contenant une liste des
différents marqueurs et le formatage souhaité pour chacun, par exemple la police
et la taille des caractères d’une page web et la disposition des éléments les
uns par rapport aux autres. Ce fichier texte accompagne des pages web composées
en HTML (hypertext markup language) ou XML (extensible markup language). Les
spécifications du CSS sont définies par le W3C (World Wide Web Consortium),
l'organisme international chargé du développement du web. [Voir aussi: HTML,
XML, W3C, web.]

= cyberespace =

Le terme de cyberespace ("cyberspace" en anglais) est inventé par William Gibson
dans Neuromancien (titre original: Neuromancer), roman de science-fiction paru
en 1984. Voici le passage correspondant: "Cyberespace. Une hallucination
consensuelle expérimentée quotidiennement par des milliards d’opérateurs
réguliers, dans chaque nation, par des enfants à qui l’on enseigne des concepts
mathématiques... Une représentation graphique des données extraites des banques
de tous les ordinateurs dans le système humain. Complexité incroyable. Des
lignes de lumière alignées dans le non-espace de l’esprit, des agglomérats et
des constellations de données. Et qui s’estompent peu à peu, comme les lumières
de la ville..." [Voir aussi: information.]

= cybermag =

Un cybermag est un magazine diffusé sur le web (en accès libre ou par
abonnement) et/ou par courriel (par abonnement gratuit ou payant), le plus
souvent sans correspondant papier. [Voir aussi: courriel, presse en ligne, web.]

= cyberpresse =

La cyberpresse est l'ensemble des titres diffusés sur le web et/ou par courriel,
le plus souvent sans correspondant papier. Un société de cyberpresse est une
société assurant la rédaction et/ou la diffusion de tels titres. [Voir aussi:
courriel, presse en ligne.]

= cyberthécaire =

Un cyberthécaire est un bibliothécaire spécialisé dans l’utilisation de
l’internet et des nouvelles technologies. Ses tâches consistent le plus souvent
à piloter les usagers sur le web, filtrer et organiser l’information à leur
intention, rechercher des documents dans des bases de données spécialisées,
créer et gérer un site web, etc. [Voir aussi: bibliothèque, internet, web.]

= Cybook (1) =

Premier ebook (appareil de lecture) européen, le Cybook est conçu par la société
française Cytale et commercialisé entre janvier 2001 et juillet 2002. Le Cybook
utilise le système d'exploitation Windows CE de Microsoft, le navigateur
Internet Explorer et un logiciel de lecture propriétaire basé sur le format OeB
(open ebook). Le téléchargement des livres s'effectue à partir du site web de
Cytale, suite à des partenariats avec plusieurs éditeurs et sociétés de presse.
Cytale développe aussi deux autres modèles, le Cybook Pro, à destination des
gros consommateurs de documents, et le Cybook Vision, à destination des
personnes malvoyantes. Cytale cesse ses activités en juillet 2002, après avoir
vendu un millier de machines, un chiffre très inférieur aux pronostics. La
commercialisation du Cybook est ensuite reprise par la société Bookeen, créée à
cet effet en 2003 (voir la notice suivante). [Voir aussi: Bookeen, Cytale,
ebook, OeB, Pujol Olivier, Windows.]

= Cybook (2) =

Après avoir été commercialisé par la société Cytale entre janvier 2001 et
juillet 2002 (voir la notice précédente), le Cybook est ensuite commercialisé
sous l'égide de la société Bookeen, créée à cet effet en 2003. "Le Cybook
s’enrichit d’une nouvelle suite logicielle, comprenant notamment le Mobipocket
Reader, et d’un nouveau mode de connexion et de synchronisation, grâce au
support de l’infrarouge et de l’USB [universal serial bus]. Cette nouvelle
version est mise en vente en juin 2004. Grâce à son partenariat avec Mobipocket,
Bookeen ouvre en novembre 2004 sa propre librairie en ligne (Ubibooks). Les
livres sont également proposés sur carte amovible, la 'BibliCarte', au format
OeB [open ebook]. Commercialisée principalement aux Etats-Unis, la tablette est
annoncée en rupture de stock en octobre 2006. En juillet 2007, Bookeen dévoile
la nouvelle version e-ink / e-paper de sa tablette baptisée 'Cybook Gen3'. Cette
machine opère désormais sous plateforme Linux et dispose d’une suite logicielle
comparable à la version antérieure. Elle se distingue particulièrement par son
poids - 174 grammes - et par une autonomie de lecture d’un mois sans
rechargement. L’écran, monochrome, affiche quatre nuances de gris. La
commercialisation du Cybook Gen3 est annoncée pour l'automne 2007." (Alain
Patez, bibliothécaire numérique chargé de mission pour la BNH - Bibliothèque
numérique pour le Handicap) [Voir aussi: Bookeen, ebook, Linux, Mobipocket,
Mobipocket Reader, OeB.]

= CyLibris =

Créé en août 1996 à Paris par Olivier Gainon, CyLibris (de Cy, cyber et Libris,
livre) est le pionnier francophone de l’édition électronique commerciale.
CyLibris, "l'éditeur découvreur de talents", est en effet est la première maison
d’édition à utiliser l’internet pour publier de nouveaux auteurs littéraires.
Vendus uniquement sur le web, les livres sont imprimés à la commande et envoyés
directement au client, ce qui permet d’éviter le stock et les intermédiaires. Au
printemps 2000, CyLibris devient membre du Syndicat national de l’édition (SNE).
En 2001, certains titres sont également distribués par un réseau de librairies
traditionnelles et numériques. En 2003, le catalogue de CyLibris comprend une
cinquantaine de titres (littérature générale, romans policiers, science-fiction,
théâtre et poésie). Par ailleurs, l’équipe de CyLibris lance en mai 1999
Edition-actu (appelé d'abord CyLibris Info), une lettre d’information
électronique gratuite dont le but est de proposer un autre regard sur l'édition.
Elle compte 1.800 abonnés en février 2004. Elle cesse courant 2004. En avril
2006 est lancé le blog de CyLibris. [Voir aussi: éditeur électronique,
Edition-actu, Gainon Olivier.]

= Cytale =

Société française dirigée par Olivier Pujol, Cytale [www.cytale.com, aujourd'hui
défunt] conçoit le premier appareil de lecture dédié (ebook) européen. Le Cybook
est commercialisé entre janvier 2001 et juillet 2002. Le téléchargement des
livres s’effectue à partir du site web de Cytale, suite à des partenariats avec
plusieurs éditeurs et sociétés de presse. Cytale développe aussi deux autres
modèles, le Cybook Pro, à destination des gros consommateurs de documents, et le
Cybook Vision, à destination des personnes malvoyantes. Les ventes – un millier
de machines vendues - étant très inférieures aux pronostics, la société cesse
ses activités en juillet 2002. La commercialisation du Cybook est reprise par la
société Bookeen, créée à cet effet en 2003. [Voir aussi: Bookeen, Cybook, ebook,
Pujol Olivier.]


*D*


= DAB (digital audio broadcasting) =

Equivalent numérique de la bande FM (frequency modulation), la technologie DAB
(digital audio broadcasting) apparaît en 1995 au Royaume-Uni avant de se
propager en Europe. En février 2005, la couverture numérique est effective sur
plus de la moitié du territoire européen, avec les postes radio numériques
adaptés (au prix de 70 euros minimum), et des pays plus chanceux que d'autres:
99% du territoire est couvert en Belgique, et 80% au Danemark, en Allemagne et
en Grande-Bretagne. La bande AM (amplitude modulation) utilise pour sa part la
DRM (digital radio mondiale), standard de numérisation adopté en mars 2004.
[Voir aussi: DRM, numérique, numérisation, radio.]

= DAISY (digital accessible information system) =

Définie par le DAISY Consortium, la norme DAISY - acronyme de "digital audio
information system" puis de "digital accessible information system" - est la
norme internationale régissant le livre audionumérique (appelé plus simplement
livre audio). Elle permet l'écoute d'un livre sur tout ordinateur en utilisant
un logiciel de synthèse vocale. Cette norme se base sur le format DTB (digital
talking book), qui permet l’indexation du livre audio et l’ajout de signets pour
une navigation facile au niveau du paragraphe, de la page et du chapitre. Il
existe près de 41.000 livres audionumériques répondant à la norme DAISY en mars
2003, 104.100 livres en mars 2004 et 129.650 livres en mars 2005. [Voir aussi:
DAISY Consortium, DTB, livre audio, synthèse vocale.]

= DAISY Consortium =

Fondé en mai 1996, le DAISY Consortium (DAISY signifiant: "digital audio
information system" puis "digital accessible information system") est un
consortium international chargé d’assurer la transition entre le livre audio
analogique (à savoir le livre enregistré sur bande magnétique ou sur cassette)
et le livre audionumérique. La tâche du consortium est de définir une norme
internationale, de déterminer les conditions de production, d’échange et
d’utilisation du livre audio, et enfin d’organiser la numérisation du matériel
audio à l’échelle mondiale. [Voir aussi: DAISY, livre audio.]

= Dall’Armellina, Luc =

Luc Dall’Armellina est le webmestre d’oVosite, espace d’écritures hypermédias,
et l'un de ses auteurs. Mis en ligne en juin 1997, "oVosite est un site web
conçu et réalisé (...) autour d’un symbole primordial et spirituel, celui de
l’oeuf. Le site s’est constitué selon un principe de cellules autonomes qui
visent à exposer et intégrer des sources hétérogènes (littérature, photo,
peinture, vidéo, synthèse) au sein d’une interface unifiante." oVosite est
l’oeuvre d’un collectif de six auteurs issus du département hypermédias de
l’Université Paris 8. Ces auteurs sont Chantal Beaslay, Laure Carlon, Luc
Dall’Armellina, Philippe Meuriot, Anika Mignotte et Claude Rouah. [Voir aussi:
hypermédia, littérature numérique.]

= DAS (digital asset server) =

Le DAS (digital asset server) est un protocole utilisé entre autres dans le
Microsoft DAS Server, qui est un système de DRM (digital rights management)
permettant de contrôler l’accès aux livres numériques sous droits. Ce système
permet de gérer les droits d’un livre en fonction des consignes données par le
gestionnaire des droits, en autorisant ou non par exemple l’impression ou le
prêt. [Voir aussi: copyright, DRM, droits numériques, livre numérique.]

= dépôt légal =

Le dépôt légal est la collecte systématique de la production éditoriale (texte,
son et image) d'un pays donné ou d'une région donnée, dans le but de conserver
un patrimoine constituant la mémoire de la collectivité. Le dépôt légal fait
partie des attributions des bibliothèques nationales et régionales. [Voir aussi:
bibliothèque, éditeur.]

= Developpez.com =

Fondé en 2000, le club Developpez.com est la plus grande communauté francophone
de développeurs. Le site est destiné en priorité aux développeurs
professionnels. Il est le principal site d'entraide entre développeurs et
propose de nombreux outils à leur intention: lettre d'information, actualités,
cours, tutoriels, articles, FAQ (foires aux questions), tests comparatifs,
dictionnaire, etc. [Voir aussi: FAQ, forum, lettre d'information.]

= dictionnaire =

"Entre 'diction' et 'dictionnairique' se trouve, bien calé, un mot qui m’a
longtemps fascinée et qui continue, encore aujourd’hui, à m’envoûter:
dictionnaire. Ce recueil d’unités signifiantes de la langue a toujours été pour
moi un objet d’évasion. Et, chose étrange, le rituel de mes escapades est
souvent le même. J’ai un doute sur un mot, une locution, un adverbe... et je
préfère en vérifier le sens exact. Je me saisis alors de mon dictionnaire, je
l’ouvre et là... invariablement, je tombe (par pur hasard) sur un mot que mes
yeux ont capté au beau milieu de la page 849. Il n’a aucun rapport avec mon mot
du départ mais il stoppe ma recherche. Il aiguise ma curiosité et m’entraîne,
bien malgré moi, dans des découvertes, des aventures textuelles. Je me laisse
alors dériver au gré des mots, des termes, des éléments et des sens. J’explore,
je fouille, je mémorise. Puis, soudain, me souvenant de ma recherche initiale,
je trouve enfin le mot du début." Une belle définition proposée par
Anne-Bénédicte Joly, écrivain, le 27 mai 2005. [Voir aussi: dictionnaire en
ligne.]

= dictionnaire électronique =

L’expression "dictionnaire électronique" désigne souvent un dictionnaire en
ligne. Elle désigne aussi une machine du type de celles de Franklin, qui
commercialise dès 1986 le premier dictionnaire consultable sur une machine de
poche. En 2000, Franklin propose 200 ouvrages de référence (dictionnaires
unilingues et bilingues, encyclopédies, bibles, manuels d’enseignement, ouvrages
médicaux, livres de loisirs) disponibles sur machine de poche. [Voir aussi :
dictionnaire en ligne, Franklin.]

= dictionnaire en ligne =

Un dictionnaire en ligne est un dictionnaire disponible sur le web, soit en
accès libre comme le Grand dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office
québécois de la langue française (OQLF), soit moyennant une inscription gratuite
ou payante. De nombreux dictionnaires commerciaux sont également disponibles sur
CD-Rom (compact disc - read only memory) ou sur DVD (digital versatile disc),
parallèlement à la version en ligne. En accès libre sur le site de l’ATILF
(Analyse et traitement informatique de la langue française), Dictionnaires est
une collection de dictionnaires informatisés anciens et récents, qui comprend
notamment le TLFi (Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994). Des
dictionnaires gratuits écrits collectivement utilisent la forme du wiki, par
exemple le dictionnaire multilingue Wiktionary. Le portail yourDictionary.com
répertorie 3.500 dictionnaires et grammaires dans 300 langues en avril 2007.
[Voir aussi: ATILF, CD-Rom, DVD, encyclopédie en ligne, GDT, wiki,
yourDictionary.com.]

= diffuseur =

Le diffuseur a pour tâche de faire connaître les livres d'un éditeur auprès des
distributeurs et des libraires, au moyen d'un exemplaire du livre ou de sa fiche
détaillée. Il travaille en partenariat avec un ou plusieurs distributeurs. Un
répertoire des éditeurs et diffuseurs de langue française est proposé par la
base de données Electre, qui est elle-même un outil de recherche
bibliographique. La diffusion de la musique et des films est assurée selon un
procédé similaire. [Voir aussi: distributeur, éditeur, Electre, librairie.]

= disque dur =

Le disque dur d’un ordinateur est composé d’un ou plusieurs disques magnétiques
permettant de stocker les différents fichiers: fichiers du système
d’exploitation, fichiers d’applications et fichiers de données. Le premier
disque dur est fabriqué en 1956 pour un ordinateur d'IBM (International Business
Machines), avec une capacité de 5 Mo (mégaoctets) et un poids total (disque dur
et ordinateur) d'une tonne. Cette capacité de stockage est en augmentation
régulière au fil des ans, sur des disques magnétiques de plus en plus petits, vu
les besoins croissants des entreprises pour archiver leurs données et les
besoins croissants des particuliers pour stocker leurs photos et leur vidéos. En
2006, la capacité maximale d'un disque dur est de 750 Go (gigaoctets). En 2007,
des fabricants comptent proposer des disques durs de 1 To (téraoctet), à savoir
1.000 Go. [Voir aussi: IBM, octet, ordinateur, système d’exploitation.]

= disquette =

Disque magnétique amovible de petit format, la disquette permet de stocker des
données pour utilisation, conservation et transport de celles-ci. En 1976, les
premiers lecteurs de disquettes lisent des disquettes souples de 5,25 pouces. En
1980, Sony lance la disquette de 3,5 pouces avec stockage de 1,44 Mo
(mégaoctet). Dans les années 1980, la disquette devient le standard pour la
conservation et l’échange des données. A l’époque, un programme tient sur une ou
deux disquettes. Dans les années 1990, la disquette classique est
progressivement remplacée par la disquette zip, d’une capacité de 100 Mo, soit
l’équivalent de 70 disquettes classiques, avec lecteur externe correspondant. Un
deuxième modèle de disquette zip peut stocker jusqu’à 250 Mo. En 2003, la
disquette de 1,44 Mo est en passe de devenir obsolète, ce mode de stockage
devenant totalement dépassé, vu la taille toujours croissante des fichiers et
programmes. Cependant, alors que les lecteurs de disquettes ont disparu depuis
plusieurs années des ordinateurs d’Apple, Hewlett-Packard les conserve. Quant à
Dell, il décide en 2003 de les supprimer peu à peu de ses différents modèles en
série. [Voir aussi: ordinateur.]

= Distributed Proofreaders (DP) =

Conçu en octobre 2000 par Charles Franks pour contribuer à la numérisation des
livres du domaine public, Distributed Proofreaders (DP) est mis en ligne en mars
2001. Le concept est de permettre la correction partagée en fragmentant les
livres en pages pouvant être relues par des correcteurs différents. Destiné à
intensifier la production de livres pour le Projet Gutenberg, grande
bibliothèque numérique mondiale au format texte, Distributed Proofreaders en
devient rapidement la principale source. Il est officiellement affilié au Projet
Gutenberg en 2002. La progression est rapide. En 2003, une moyenne de 250 à 300
relecteurs travaillant quotidiennement permet de produire entre 2.500 et 3.000
pages par jour, ce qui représente deux pages par minute. En 2004, la moyenne
était de 300 à 400 relecteurs quotidiens produisant entre 4.000 et 7.000 pages
par jour, à savoir quatre pages par minute. Distributed Proofreaders
comptabilise un total de 3.000 livres en février 2004, 5.000 livres en octobre
2004, 7.000 livres en mai 2005, 8.000 livres en février 2006 et 10.000 livres en
mars 2007. 700 volontaires se connectent chaque jour et 3.000 volontaires se
connectent chaque mois. Les volontaires n’ont aucun quota à respecter. A titre
indicatif, il est suggéré de relire une page par jour. Cela semble peu, mais une
page multipliée par des milliers de volontaires représente un chiffre
considérable. En janvier 2004 est lancé en parallèle Distributed Proofreaders
Europe (DP Europe) pour alimenter le site du Projet Gutenberg Europe. [Voir
aussi: Distributed Proofreaders Europe, livre numérique, numérisation,
numérisation en mode texte, Projet Gutenberg.]

= Distributed Proofreaders Europe (DP Europe) =

En janvier 2004, Distributed Proofreaders Europe (DP Europe) est lancé à
l'initiative du Project Rastko, basé à Belgrade, en Serbie, avec un site en
plusieurs langues destiné à alimenter le Projet Gutenberg Europe. DP Europe est
calqué sur le site original de Distributed Proofreaders, pour gérer la relecture
partagée du Projet Gutenberg Europe. Dès ses débuts, DP Europe est un site
multilingue, qui prend en compte les principales langues nationales. En avril
2004, grâce à des traducteurs volontaires, le site de DP Europe est disponible
en douze langues. L'objectif à moyen terme est soixante langues, et donc
soixante équipes linguistiques, avec prise en compte de toutes les langues
européennes. DP Europe comptabilise 100 livres numérisés en mai 2005, et 400
livres numérisés en décembre 2006. [Voir aussi: Distributed Proofreaders, Projet
Gutenberg Europe, Projet Rastko.]

= distributeur =

Le distributeur est l'intermédiaire entre le diffuseur, qui fait connaître la
production d'un éditeur, et le libraire, qui vend cette production. Un service
de distribution comprend le plus souvent un stock significatif de livres et des
camions pour les livrer aux libraires. C'est en général le distributeur lui-même
qui facture le libraire et qui reverse ensuite une partie de la somme au
diffuseur et à l'éditeur. Le distributeur gère désormais son stock au moyen d’un
système EDI (échange de données informatisées). La musique et les films sont
distribués selon un procédé similaire. [Voir aussi: diffuseur, EDI, éditeur,
librairie.]

= DjVu =

Le format DjVu (dont l'extension de fichier est “.djvu”) est un format ouvert
permettant de consulter à l'écran des documents scannés (textes, images et
photos). Particulièrement compact, ce format respecte la présentation du
document d'origine tout en permettant la recherche plein texte. Il est notamment
utilisé par la Text Archive, la bibliothèque numérique de l’Internet Archive. La
technologie DjVu de compression d'images est développée par AT&T Labs et
commercialisée par LizardTech. [Voir aussi: format, Internet Archive,
numérisation, scanner.]

= DMCA (Digital Millennium Copyright Act) =

Le Digital Millenium Copyright Act (DMCA) est entériné en octobre 1998 aux
Etats-Unis. Il s'agit d'une législation sur le copyright des éditions numériques
en application des traités internationaux de l'OMPI (Organisation mondiale de la
propriété intellectuelle) signés en 1996 en vue du contrôle de la gestion des
droits numériques (DRM: digital rights management). Le but officiel étant de
renforcer le respect du droit d'auteur sur l'internet, et de contrer ainsi le
piratage. Son correspondant européen, la directive EUCD (European Union
Copyright Directive), est entérinée en mai 2001 par les instances de l'Union
européenne. [Voir aussi: copyright, DRM, EUCD, OMPI.]

= documentaire hypermédia =

Un documentaire hypermédia (livre) est un documentaire exploitant les
possibilités offertes par le lien hypermédia (en complément du lien hypertexte)
pour permettre au lecteur toutes sortes de cheminements, linéaires, non
linéaires, par thèmes, etc., ainsi que l’accès à des graphiques, images animées,
bandes sonores et vidéos. [Voir aussi: documentaire hypertexte, lien hypermédia,
lien hypertexte.]

= documentaire hypertexte =

Un documentaire hypertexte (livre) est un documentaire exploitant les
possibilités offertes par le lien hypertexte pour permettre au lecteur toutes
sortes de cheminements, linéaires, non linéaires, par thèmes, etc., ainsi que
l’accès immédiat aux textes et aux images. Avec, entre autres avantages, la
recherche plein texte, la correction immédiate des erreurs et l’actualisation
régulière du livre. [Voir aussi: base interactive, lien hypertexte, moteur de
recherche.]

= DOI (digital object identifier) =

Le DOI System (DOI: digital object identifier) est un système permettant
l’identification et l’échange de propriété intellectuelle dans l’environnement
numérique. Il fournit un cadre pour gérer le contenu soumis à la propriété
intellectuelle, établir un partenariat entre les usagers et les fournisseurs de
contenu, faciliter le commerce électronique et enfin automatiser la gestion des
droits dans tout type de média. Fondée en 1998, l’International DOI Foundation a
pour tâche de développer et promouvoir le DOI System en tant qu’infrastructure
commune de gestion de contenu. [Voir aussi: commerce en ligne, copyright, droit
d’auteur, propriété intellectuelle.]

= Dolby Digital =

Précédemment dénommé AC-3, Dolby Digital est un standard de compression audio
multicanaux utilisé dans le DVD (digital versatile disc) haute définition, dans
la télévision haute définition et dans les transmissions par câble et par
satellite. Dolby Digital est par exemple utilisé pour la DTV (digital
television), avec un son stéréo 5.1, qui procure un son enveloppant émanant de
cinq enceintes et d'un caisson de basses. [Voir aussi: 5.1, câble, DVD,
numérique, satellite, télévision.]

= domaine public =

Une oeuvre tombe dans le domaine public à une date déterminée après la mort de
son auteur. Cette date, variable selon les pays, est souvent de 70 ans après la
mort de l’auteur, et parfois de 50 ans dans le cas de législations moins
contraignantes. Avant cette date, l'oeuvre est soumise au copyright. On parle
aussi d'une oeuvre sous droits. A la date dite, il devient possible d’utiliser
l’oeuvre et de la diffuser librement, y compris sur l’internet. C’est la raison
pour laquelle des bibliothèques numériques telles que Gallica ou le Projet
Gutenberg diffusent essentiellement des oeuvres du domaine public, qui sont donc
libres de droit. Ceci n’autorise pas pour autant la mutilation ou la déformation
de l’oeuvre, le droit moral de l’auteur (respect de l’oeuvre et paternité de
celle-ci) étant intemporel. Le New General Catalog of Old Books and Authors est
une liste en cours de constitution de plusieurs centaines de milliers d'auteurs
morts dont les livres ont été publiés avant 1964, pour permettre de déterminer
si un livre appartient au domaine public ou non, en fonction de la législation
d'un pays donné. Pour chaque auteur, on trouve les informations suivantes: nom,
prénom, dates de naissance et de mort, pseudonyme, sexe, nationalité, titres
publiés et dates de publication. En décembre 2006, cette liste recense 100.000
auteurs sur les 500.000 présumés, et 165.000 livres (avec des liens vers les
25.000 livres disponibles en ligne) sur les 2,5 millions présumés. Un travail de
titan qui est l'oeuvre de Philip Harper. [Voir aussi: copyright, bibliothèque
numérique, droit d'auteur, Gallica, Projet Gutenberg.]

= DOS (disc operating system) =

DOS (disc operating system) est un système d’exploitation permettant à
l’ordinateur de stocker des informations sur le disque dur et de communiquer
avec ses périphériques: écran, clavier, souris, imprimante, etc. [Voir aussi:
disque dur, périphérique.]

= DPI (dots per inch) =

Le nombre de DPI (dots per inch) permet de mesurer la définition d’une
imprimante, d’un écran, d’un numériseur ou d’une image numérique. Pour cette
mesure, on utilise soit le sigle DPI soit le sigle PPP (points par pouce). [Voir
aussi: image numérique, numérisation, numériseur.]

= DRM (digital radio mondiale) =

Adoptée en mars 2004, la norme DRM (digital radio mondiale) définit le procédé
de numérisation de la radio AM (amplitude modulation). Elle est censée donner à
la radio AM un son de qualité FM (frequency modulation), alors que la radio AM
était jusque-là souvent grésillante, et donc mise de côté au profit de la FM. La
bande AM émet à moins de 30 MHz (mégahertz) en ondes longues (portant sur 200
kilomètres), en ondes moyennes (portant sur 500 kilomètres) et en ondes courtes
(portant sur plusieurs milliers de kilomètres). La norme DRM est développée
depuis 1998 par le DRM Consortium, un consortium industriel regroupant 70
organismes. Elle est utilisée pour les radios fixes et portables, les récepteurs
de voiture, les ordinateurs et les PDA (personal digital assistants). Quant à la
FM, son standard de numérisation est la DAB (digital audio broadcasting), qui
date de 1995. [Voir aussi: DAB, hertz, numérique, numérisation, PDA, radio.]

= DRM (digital rights management) =

Conçu pour contrôler l’accès aux oeuvres (textes, musique, images fixes et
animées) sous droits, un système de DRM (digital rights management) permet la
gestion des droits numériques, en autorisant ou non par exemple la copie ou le
prêt. Pour la musique, la fonction des DRM est par exemple de vérifier que
l'usager a bien acheté le morceau en question, de fixer le nombre de copies
qu'il a le droit de faire et de surveiller les transferts vers d'autres
appareils numériques. Pour les livres numériques, les principaux systèmes de DRM
sont l’Adobe Content Server (remplacé en novembre 2004 par l'Adobe LiveCycle
Policy Server), le Microsoft DAS Server, le Mobipocket DRM System et le Palm DRM
System. Pour la musique et la vidéo, les formats WMA (Windows media audio) et
WMV (Windows media video) par exemple sont soumis au système de DRM de
Microsoft. Depuis fin 2006, les systèmes DRM sont de plus en plus controversés
pour la musique en ligne, et plusieurs plateformes de vente (VirginMega, iTunes,
etc.) les suppriment peu à peu. [Voir aussi: Adobe Content Server, copyright,
livre numérique, Microsoft DAS Server, Mobipocket DRM System, musique en ligne,
Palm DRM System, WMA, WMV.]

= droit d’auteur =

Régi par la Convention universelle sur le droit d'auteur (signée en septembre
1952 et révisée en juillet 1971), le droit d’auteur désigne l’ensemble des
droits dont jouissent les créateurs sur leurs oeuvres. Ce sont par exemple les
droits que possèdent les écrivains et les journalistes sur leurs écrits, les
artistes interprètes ou exécutants sur leurs prestations, les producteurs
d'enregistrements sonores sur leurs enregistrements, et les organismes de
radiotélédiffusion sur leurs programmes radiodiffusés et télévisés. Les oeuvres
protégées par le droit d'auteur comprennent: (a) les oeuvres “littéraires”
(romans, poèmes, pièces de théâtre, ouvrages de référence, journaux, logiciels);
(b) les bases de données; (c) les films, compositions musicales et oeuvres
chorégraphiques; (d) les oeuvres artistiques (peintures, dessins, photographies,
sculptures); (e) les créations architecturales; (f) les créations publicitaires,
cartes géographiques et dessins techniques. Le droit d’auteur est l’un des deux
aspects de la propriété intellectuelle, l’autre étant la propriété industrielle.
La propriété intellectuelle est gérée à l’échelon mondial par l’OMPI
(Organisation mondiale de la propriété intellectuelle). [Voir aussi: copyright,
OMPI, propriété intellectuelle.]

= droits numériques =

Les droits numériques sont les droits spécifiés par l’ayant droit ou le
gestionnaire des droits pour l’exploitation des droits d’un livre numérique, par
exemple l’autorisation au non de le prêter ou de l’imprimer. Ces droits sont
gérés par un éditeur en ligne ou un libraire numérique au moyen d’un système de
DRM (digital rights management). [Voir aussi: copyright, DRM, éditeur en ligne,
librairie numérique, livre numérique.]

= DSL (digital subscriber line) =

Le sigle DSL (digital subscriber line) signifie littéralement "ligne d’abonné
numérique". Il s’agit d’un procédé permettant d’augmenter considérablement la
vitesse de transmission des données numériques par la ligne téléphonique
standard, avec un débit allant de 128 à 1.024 Kbps (kilobits par seconde) dans
les premiers temps, tout en autorisant la transmission simultanée de la voix et
du fax. Une variante de la DSL est l’ADSL (asymmetric digital subscriber line).
En 2004, le débit d'une ligne DSL ne se chiffre plus en Kbps mais en Mbps
(mégabits par seconde). [Voir aussi: analogique, ADSL, bps, numérique.]

= DTB (digital talking book) =

Basé sur le format OeB (open ebook), le format DTB (digital talking book) est le
format de fichier d’un livre audionumérique (appelé plus simplement livre
audio), l'extension du fichier étant ".dtb". Le format DTB permet l’indexation
du livre et l’ajout de signets pour une navigation facile au niveau du
paragraphe, de la page et du chapitre. Ce format est régi par la norme DAISY
(digital accessible information system), une norme internationale de production,
d’échange et d’utilisation des livres audio. [Voir aussi: DAISY, livre audio,
OeB.]

= DTD (document type definition) =

La DTD (document type definition) définit la structure logique d’un document au
moyen de marqueurs précisant la manière d’identifier la structure d’un texte,
avec ses caractéristiques telles qu’en-têtes, colonnes, marges ou tableaux, afin
de conserver cette structure lors d’applications telles que la PAO (publication
assistée par ordinateur) ou l’édition électronique. La DTD est incluse dans
l’envoi du dit document afin que l’affichage ou l’impression soient conformes
aux souhaits de son créateur. Le SGML (standard generalized markup language) est
une DTD. Le langage HTML (hypertext markup language) est une forme de DTD
définissant la présentation souhaitée d’un document sur le web. [Voir aussi:
HTML, SGML.]

= Dublin Core =

La norme Dublin Core est un ensemble de quinze métadonnées permettant de décrire
les ressources en réseau, notamment les sites web. Ces métadonnées sont les
suivantes: titre, créateur, sujet, description, éditeur, contributeur, date,
type (catégorie), format, identifiant, source, langue, relation (par exemple
chapitre d'un livre), localisation et droits (copyright). Cette norme est
instituée par la Dublin Core Metadata Initiative (DCMI), fondée en 1995 à Dublin
(dans l’Etat de l'Ohio, aux Etats-Unis), d'où son nom. Devenue internationale,
la DCMI comprend des membres dans une vingtaine de pays. [Voir aussi:
métadonnée, web.]

= DVD (digital versatile disc) =

Apparu en 1996, le DVD (digital versatile disc) fait suite au CD (compact disc)
pour stocker texte, image et son sur un support optique. Le DVD remplace
progressivement le CD-Rom et les cassettes vidéo, vu sa capacité de stockage
très supérieure, qui va de 4,3 gigaoctets (pour un DVD sur un seul côté et à un
seul niveau) à 17 gigaoctets. Un film de deux heures peut être stocké sur une
face de DVD. Les différentes versions de DVD sont le le DVD-R (recordable:
enregistrable), le DVD-RW (rewritable: réinscriptible), le DVD-Rom (qui remplace
progressivement le CD-Rom) et le DVD-vidéo. En 2001, les constructeurs
commencent à intégrer des lecteurs et graveurs de DVD dans les modèles en série.
La promotion du format DVD est assurée par le DVD Forum, un consortium
international de fabricants de matériels et logiciels fondé en 1995. Le DVD
haute définition apparaît en 2006 (voir la notice suivante). [Voir aussi:
CD-Rom, DVD haute définition, octet, vidéo.]

= DVD haute définition =

Lancé en 2006, le DVD (digital versatile disc) haute définition a une capacité
dix fois supérieure au DVD classique. Faute d'un accord entre les parties, il
est régi par deux normes concurrentes: la norme Blu-Ray, promue par Sony, et la
norme HD DVD (high definition DVD), promue par Toshiba. En janvier 2007, des
fabricants commercialisent des lecteurs de DVD bi-format, compatibles Blu-Ray et
HD DVD. Le premier lecteur hybride est lancé par LG Electronics aux Etats-Unis.
A la même date, les studios Warner annoncent le lancement d'un DVD haute
définition bi-format, le THD (total high definition), gravé aux normes Blu-Ray
et HD DVD, une sur chaque face. En février 2007, on parle du lancement prochain
du HVD (holographic versatile disc), un DVD holographique destiné à une
clientèle de professionnels. [Voir aussi: Blu-Ray, HD DVD, HVD.]

= DVI (device independent) =

Le format DVI (device independent) est un format ouvert couramment utilisé pour
les textes et instructions utilisant principalement des symboles et des figures
mathématiques complexes. Ce format permet de lire un fichier sur n'importe
quelle machine et de l'imprimer sur n'importe quelle imprimante, par le biais
d'un logiciel compatible, par exemple LaTex. [Voir aussi: LaTex.]


*E*


= e- =

Placée en début de mot, la lettre "e" suivie d'un tiret signifie "électronique",
par exemple "e-commerce" pour "commerce électronique" (appelé aussi commerce en
ligne), "e-encre" pour "encre électronique", "e-journal" pour "journal
électronique", "e-papier" pour "papier électronique" ou encore "e-texte" pour
"texte électronique". Les termes obtenus s'apparentent à des anglicismes. Le
seul terme véritablement consacré par l'usage est "e-book" ou "ebook", qui
désigne l'appareil de lecture dédié, et parfois aussi le livre numérique. [Voir
aussi: commerce en ligne, ebook, encre électronique, journal électronique, livre
numérique, papier électronique, texte électronique.]

= EAN (European article number) =

L'EAN (European article number) est un standard pour codes-barres utilisé dans
le commerce et l'industrie conformément aux spécifications de l'organisme EAN
International, remplacé ensuite par l'organisme de normalisation GS1. Le
standard pour les livres est l'EAN-13. A compter du 1er janvier 2007, l'ISBN
(international standard book number) passe de 10 à 13 chiffres pour devenir
similaire à l'EAN et faciliter ainsi la gestion électronique. [Voir aussi:
commerce en ligne, ISBN.]

= eBay =

Lancé en septembre 1995 par Pierre Omidyar, eBay devient rapidement le premier
site de commerce électronique mondial, avec une activité rentable dès sa
création. Basé à San José (Californie), le site permet aux particuliers et aux
entreprises de vendre et d'acheter directement en ligne des biens et des
services, soit sous forme d'enchères, soit à prix fixe, avec paiement sécurisé.
En 1998, Meg Whitman prend la direction d’eBay, pour en faire "une place de
marché virtuelle planétaire". En 2004, eBay compte 105 millions de membres
inscrits, avec 18 sites nationaux (Allemagne, Australie, Autriche, Belgique,
Canada, Chine, Corée, Espagne, France, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande,
Pays-Bas, Royaume-Uni, Singapour, Suède, Suisse et Taïwan), ainsi qu'une
présence en Amérique latine par le biais du site MercadoLibre. En 2004, 750
millions d'articles ont été proposés à la vente dans 45.000 catégories (par
exemple, dans les domaines qui nous concernent: affiches, antiquités, BD, DVD,
films, livres rares et anciens, musique, ordinateurs portables, téléphones
portables, timbres, etc.), avec 3 millions d'articles ajoutés chaque jour. En
septembre 2004, eBay inaugure eBay Music, site de téléchargement de musique en
ligne. En juin 2005, eBay propose 50 millions d’articles, avec 3,5 millions de
visites par jour. En juillet 2005, on compte 157 millions d'utilisateurs dans le
monde. A la même date, aux Etats-Unis, 500.000 personnes font du commerce sur
eBay leur principale activité professionnelle. A la fin 2005, eBay rachète
Skype, service gratuit de téléphonie via l'internet, pour 2,6 milliards de
dollars US. [Voir aussi: commerce en ligne, musique en ligne, Skype.]

= ebook (définition) =

L’ebook désigne ici l’appareil dédié à la lecture de livres numériques. Appelé
aussi "livre électronique" ou "tablette de lecture", un ebook a la taille d’un
gros livre, avec un écran à cristaux liquides (ou écran LCD: liquid crystal
display) rétro-éclairé ou non, noir et blanc ou en couleur. Il fonctionne sur
batterie et dispose d’un modem intégré, d’un port USB (universal serial bus),
d'une connexion Bluetooth ou d'une connexion WiFi, selon les modèles, pour
connexion à l'internet et téléchargement des livres à partir de sites d’éditeurs
ou de librairies numériques. [Voir aussi : Bluetooth, LCD, livre numérique,
modem, WiFi.]

= ebook (passé) =

Les modèles pionniers sont le Rocket eBook (commercialisé en 1999 par
NuvoMedia), le Softbook Reader (commercialisé en 1999 par Softbook Press), le
Cybook (commercialisé entre janvier 2001 et avril 2002 par Cytale) et les
modèles de Gemstar eBook (commercialisés entre novembre 2000 et juin 2003 par
Gemstar). Monotâche, l’ebook est rapidement supplanté par le PDA (personal
digital assistant) qui, outre la lecture de livres numériques, offre d’autres
fonctionnalités (agenda, dictaphone, lecteur de musique, etc.). L’ebook est
également supplanté par l'ordinateur ultra-portable et la tablette PC. En avril
2004, Sony lance au Japon le Librié, un ebook utilisant une technologie
d'affichage utilisant l'encre électronique développée par E Ink. D'autres
modèles sont lancés par Toshiba (Ebook), Panasonic (Sigma Book) et Bookeen (qui
reprend le Cybook). [Voir aussi: Bluetooth, Cybook, E Ink, Gemstar eBook, LCD,
Librié, livre numérique, modem, ordinateur portable, PDA, port USB, Rocket
eBook, Softbook Reader, tablette PC.]

= ebook (présent) =

En 2007, les quatre modèles principaux semblent être l’iLiad (iRex
Technologies), le Sony Reader (Sony), le Hanlin eReader (Jinke) et le Cybook
(Bookeen), qui utilisent tous la technologie E Ink. Lancé par la société
néerlandaise iRex Technologies, l’iLiad est conçu spécifiquement pour la
consultation des journaux électroniques et pour la lecture de livres sur
Mobipocket Reader. Il permet aussi de prendre des notes avec un stylet intégré.
Produit par la société chinoise Jinke, le Hanlin eReader se décline en plusieurs
versions et supporte de nombreux formats, dont les formats PDF, DOC, HTML, MP3,
JPG, TXT et ZIP. Lancé en octobre 2006 aux Etats-Unis, le Sony Reader, plus
petit que l’iLiad, est vendu au prix de 350 dollars US. La société Bookeen lance
pour sa part un nouveau modèle de Cybook en automne 2007. Suite à l’acquisition
de Mobipocket en avril 2005, Amazon envisage de participer à la compétition sur
un marché émergent et de lancer son propre eBook Reader fin 2007. Reste à voir
si ces modèles auront une durée de vie supérieure à celle de leurs
prédécesseurs. On attend désormais un écran souple ultrafin appelé papier
électronique, qui devrait voir le jour en 2008. [Voir aussi : Amazon, Bookeen,
Cybook, iLiad, Mobipocket, papier électronique, Sony Reader.]

= eBookMan =

L’eBookMan est le PDA (personal digital assistant) multimédia lancé en octobre
2000 par la société Franklin. Entre autres fonctionnalités, l’eBookMan permet de
lire des livres numériques sur le logiciel de lecture Franklin Reader. A la même
date, l’eBookMan est récompensé par l’eBook Technology Award de la Foire
internationale de Francfort. Trois modèles (EBM-900, EBM-901 et EBM-911) sont
disponibles début 2001. Leurs prix respectifs sont de 130, 180 et 230 dollars
US. Le prix est fonction de la taille de la mémoire vive (8 ou 16 mégaoctets) et
de la qualité de l’écran à cristaux liquides (LCD: liquid crystal display),
rétro-éclairé ou non selon les modèles. Nettement plus grand que celui de ses
concurrents, l’écran n’existe toutefois qu’en noir et blanc, contrairement au
Pocket PC ou à certains modèles Palm avec écran couleur. L’eBookMan permet aussi
l’écoute de livres audio et de fichiers musicaux au format MP3. En octobre 2001,
Franklin décide de ne pas intégrer le logiciel de lecture Microsoft Reader à
l’eBookMan, mais de lui préférer le Mobipocket Reader, jugé plus performant.
[Voir aussi: Franklin, Franklin Reader, LCD, livre numérique, logiciel de
lecture, Microsoft Reader, Mobipocket Reader, MP3, PDA.]

= Ecrire&Editer (E&E) =

Paru entre janvier 1996 et mars 2004, Ecrire&Editer (E&E) est un magazine
imprimé créé par Marc Autret (rédacteur en chef) et Roger Gaillard (directeur de
publication), et publié par le Calcre (Association d’information et de défense
des auteurs, dont le sigle signifie "Comité des auteurs en lutte contre le
racket de l'édition"). Devenu au fil des ans une référence dans le monde des
lettres, Ecrire&Editer se veut un magazine d’information pratique sur le monde
de l’édition, y compris l’édition électronique (outils logiciels, web
littéraire, aspects contractuels, etc.). Destiné en priorité "aux écrivains et
aux auteurs débutants souhaitant évoluer avec lucidité dans la 'jungle'
éditoriale", il offre "tous les deux mois une information pratique et critique,
leur permettant de penser mieux leurs projets d’écriture et surtout de
développer des stratégies de publication en phase avec les réalités". Le dernier
numéro imprimé d'Ecrire&Editer paraît en mars 2004. Après vingt-cinq ans
d'activité (1979-2004), le Calcre disparaît des suites d'un procès initié par un
ancien salarié. [Voir aussi: Autret Marc, Calcre, édition, Gaillard Roger.]

= écriture =

Comment définir l'écriture? Selon l’écrivain Anne-Bénédicte Joly, "c'est sans
doute parce qu'elle permet de représenter la parole et de traduire la pensée par
des signes conventionnels (au sens où ils répondent à une convention), qu'elle
dépend étroitement de sa compagne d'origine qu'est la lecture. L'une découle de
l'autre et imprègne ainsi un pouvoir de ré-flexion. L'écriture se construit au
fil des idées vécues de la réalité et éprouvées par des êtres de papier. Les
personnages de fiction cimentent notre écrit et sont un trait d'union entre la
lecture d'où ils viennent et l'écriture qu'on en retirera. L'écriture est donc
le produit de cette double entente que notre phrasé rend unique." (6 février
2005) Sur le site web de l’écrivain, on lit aussi: "Ecrire c’est conjuguer,
respecter la concordance des temps et évoquer des paysages d’états d’âme d’ici
ou d’ailleurs. L’écrit engendre la lecture en se conjuguant à l’autre, en
respectant sa différence et en évoquant son histoire. L’écriture et la lecture
se mélangent au gré des émotions partagées et des valeurs de vie harmonieuses.
L’écriture est mon unique passeport susceptible de me donner l’illusion de figer
du temps dans les mots. Les êtres de papier voyagent à leur rythme en
noircissant les pages et en empruntant des chemins de sens."

= EDGE (enhanced data for GSM evolution) =

Basé sur la norme GSM (global system for mobile communications), le standard
EDGE (enhanced data for GSM evolution) est un standard de téléphonie mobile plus
rapide que le standard GPRS (general packet radio service). Il s'agit d'un
standard intermédiaire destiné à assurer la transition entre la téléphonie
mobile de 2e génération (2G), qui utilise le GPRS, et la téléphonie mobile de 3e
génération (3G), qui utilise le standard 3GSM. Considéré donc comme un standard
2,5G (2e génération et demie), EDGE délivre les données numériques (voix, texte,
multimédia et vidéo) avec un débit théorique de 240 Kbps (kilobits par seconde),
et un débit effectif de 130 Kbps, qui passera ensuite à 384 Kbps. La téléphonie
3G se généralise en 2006. [Voir aussi: 2G, 2,5G, 3G, 3GSM, bps, GPRS, GSM,
téléphonie mobile.]

= EDI (échange de données informatisées) =

L’EDI (échange de données informatisées) est utilisé par les entreprises pour la
gestion des bons de commande, des bons de livraison et des factures. Prenons
l'exemple des librairies. Le libraire envoie son lot de commandes par EDI à un
serveur spécialisé, par exemple Dilicom. Chaque distributeur prend connaissance
des commandes qui le concernent et les traite automatiquement. Il existe deux
manières de passer commande par EDI: l'envoi de fichiers par un système de
gestion informatique ou bien la saisie directe sur un site internet. Ces
transactions sont possibles grâce au code informatique de huit chiffres
spécifique à une librairie donnée. Le correspondant anglais est EDI (Electronic
Data Interchange). [Voir aussi: commerce en ligne, distributeur, librairie.]

= Editel =

Premier éditeur littéraire en ligne francophone, Editel est créé dès avril 1995
par Pierre François Gagnon, poète et essayiste québécois. Après avoir été le
premier site web d’auto-édition collective de langue française, Editel devient
ensuite un site de "cyberédition" non commerciale (en partenariat avec quelques
auteurs maison, notamment Jacques Massacrier et Mostafa Benhamza) ainsi qu’un
webzine littéraire. [Voir aussi: édition électronique, Gagnon Pierre François,
webzine.]

= éditeur =

Le terme "éditeur" est un terme générique utilisé pour tout organisme publiant
des livres et autres documents (revues, CD, CD-Rom, DVD, vidéos, logiciels,
etc.). Aux éditeurs traditionnels s’adjoignent à partir de 1996 les éditeurs
électroniques, dont toute l’activité s’effectue via l’internet. Certains
éditeurs électroniques sont des éditeurs en ligne, qui vendent leurs titres
essentiellement par téléchargement. Dans le domaine du livre, un répertoire des
éditeurs et diffuseurs de langue française est proposé par la base de données
Electre, qui est un outil de recherche bibliographique. [Voir aussi: éditeur
électronique, éditeur en ligne, édition, Electre.]

= EDItEUR =

EDItEUR est un groupe international promouvant le commerce électronique dans le
secteur du livre et des publications en série. Il coordonne la définition de
standards pour l'EDI (échange de données informatisées), pour les notices
bibliographiques, pour l'édition électronique, pour la gestion des droits et des
transactions, etc. EDItEUR comprend 90 membres dans 17 pays. Son siège est à
Londres dans les bureaux de la Book Industry Communication (BIC). [Voir aussi:
commerce en ligne, EDI, édition électronique.]

= éditeur électronique =

Un éditeur électronique est un éditeur utilisant l’internet pour la diffusion et
la promotion des livres qu’il publie. Cet éditeur peut être commercial ou non.
Le premier éditeur électronique non commercial francophone est Editel, créé en
avril 1995 par Pierre François Gagnon, poète et essayiste québécois. Le premier
éditeur électronique commercial francophone est CyLibris, fondé par Olivier
Gainon en août 1996 à Paris pour publier de nouveaux auteurs littéraires. [Voir
aussi: éditeur, CyLibris, Editel.]

= éditeur en ligne =

Un éditeur en ligne est un éditeur électronique publiant des livres en version
numérisée, disponibles par téléchargement à partir de son site web ou envoyés en
pièce jointe à un courriel. Cet éditeur peut être commercial ou non. Le premier
éditeur en ligne commercial est 00h00 (qui se prononce "zéro heure"), fondé en
mai 1998 à Paris par Jean-Pierre Arbon et Bruno de Sa Moreira. [Voir aussi:
courriel, éditeur, éditeur électronique, éditions 00h00.]

= éditeur hypermédia =

Un éditeur hypermédia est un éditeur électronique publiant des oeuvres
hypermédias. S’il existe déjà quelques expériences d’édition hypermédia non
commerciale, un éditeur commercial de ce type reste encore du domaine de
l’avenir. [Voir aussi: éditeur électronique, hypermédia.]

= éditeur multimédia =

Un éditeur multimédia est un éditeur électronique publiant des oeuvres
multimédias, sur CD-Rom, sur DVD et sur le web. [Voir aussi: CD-Rom, DVD,
éditeur électronique, multimédia, web.]

= édition =

Le terme "édition" est un terme générique recouvrant l’ensemble des éditeurs et
organismes publiant des livres et autres documents (revues, CD, CD-Rom, DVD,
vidéos, logiciels, etc.). Toute maison d’édition traditionnelle a son site web,
vitrine destinée à faire connaître ses publications et éventuellement à les
vendre directement. Plusieurs éditeurs traditionnels ont également un secteur
numérique, à savoir un secteur de vente de leurs titres en version numérisée.
Apparus en 1996, d’autres éditeurs sont purement électroniques, toute leur
activité s’effectuant via l’internet. Certains éditeurs électroniques sont des
éditeurs en ligne, et vendent leurs titres par téléchargement. [Voir aussi:
édition électronique, éditeur en ligne.]

= Edition-actu =

Lancée en mai 1999 par CyLibris, pionnier francophone de l’édition électronique
commerciale, Edition-actu (appelée d’abord CyLibris Infos, jusqu’en février
2001) est la première lettre d’information électronique gratuite consacrée à
l'édition. Son objectif n’est pas tant de promouvoir les livres de CyLibris que
de présenter l’actualité de l’édition francophone tout en proposant un autre
regard sur l'édition. Son directeur de publication est Olivier Gainon, fondateur
de CyLibris, et son rédacteur en chef Philippe Renaut, gérant des éditions du
Presse-Temps. Volontairement décalée et souvent humoristique sinon décapante, la
lettre est d’abord mensuelle avant de paraître deux fois par mois à compter de
février 2000. Elle compte 565 abonnés en octobre 2000 et 1.800 abonnés en
février 2004. Elle cesse courant 2004. [Voir aussi: blog, CyLibris, Gainon
Olivier, lettre d'information, presse électronique.]

= édition électronique =

L'expression "édition électronique" englobe les éditeurs et les organismes
(universités, centres de recherche, etc.) utilisant les technologies numériques
pour publier, promouvoir et diffuser des textes, livres et revues électroniques.
Certains éditeurs ont un secteur d’édition électronique couplé avec une maison
d’édition traditionnelle. D’autres éditeurs sont purement électroniques, la
totalité de leur activité s’effectuant via l’internet. Se développe aussi en
parallèle l’édition électronique non commerciale, aussi bien pour la fiction que
pour les documentaires, y compris dans le domaine universitaire et scientifique,
dans l’optique d’une diffusion libre du savoir. [Voir aussi: éditeur
électronique, éditeur en ligne, éditeur hypermédia, éditeur multimédia, éditeur
numérique.]

= édition numérique =

L'expression "édition numérique" englobe l’ensemble des éditeurs publiant des
livres en version numérisée (à partir d'un livre imprimé) ou en version
numérique (issue directement d'un fichier électronique). Si ces livres sont
disponibles par téléchargement à partir d’un site web, on parle plutôt d’éditeur
en ligne. [Voir aussi: éditeur électronique, éditeur en ligne.]

= éditions 00h00 =

Mis en ligne en mai 1998, 00h00 [www.00h00.com, aujourd'hui défunt] est la
première maison d’édition au monde à commercialiser des livres numériques. Ses
deux fondateurs, Jean-Pierre Arbon et Bruno de Sa Moreira, choisissent le nom
"00h00" (qui se prononce "zéro heure") à dessein pour évoquer "cette idée
d’origine, de nouveau départ", en faisant le pari de concilier édition
électronique et commerce. Pas de stock, pas de contrainte physique de
distribution, mais un très beau site, sur lequel on lit: “Internet est un lieu
sans passé, où ce que l’on fait ne s’évalue pas par rapport à une tradition. Il
y faut inventer de nouvelles manières de faire les choses.” En 2000, le
catalogue comprend 600 titres, une centaine d’oeuvres originales et des
rééditions électroniques d’ouvrages publiés par d’autres éditeurs. Les versions
numériques représentent 85% des ventes, les 15% restants étant des versions
imprimées à la demande du client. En septembre 2000, 00h00 est racheté par
Gemstar-TV Guide International, société américaine spécialisée dans les produits
et services numériques pour les médias. Ce rachat permet à Gemstar d’étendre ses
activités à l’Europe et d’accéder à l’édition numérique francophone. 00h00 cesse
ses activités en juin 2003, tout comme la branche eBook de Gemstar. [Voir aussi:
Arbon Jean-Pierre, éditeur en ligne, Gemstar-TV Guide International, livre
numérique, Sa Moreira Bruno de.]

= E Ink =

Créée en avril 1997 par des chercheurs du Media Lab du MIT (Massachusetts
Institute of Technology, Etats-Unis), la société E Ink (Electronic Ink)
développe une technologie d’encre électronique (appelée elle aussi E Ink). Prise
entre deux feuilles de plastique souple, l’encre électronique consiste en des
millions de microcapsules contenant chacune des particules noires et blanches en
suspension dans un fluide clair. Un champ électrique positif ou négatif permet
de faire apparaître le groupe de particules souhaité à la surface du support,
afin d’afficher, de modifier ou d’effacer des données. Le but étant à terme de
proposer un papier électronique sur support souple. En juillet 2002, E Ink
présente le prototype du premier écran utilisant cette technologie, développé en
partenariat avec les sociétés Toppan et Philips. En avril 2004, Sony lance au
Japon le Librié, le premier ebook (appareil de lecture) utilisant cette
technologie. La commercialisation de cet écran d’une diagonale de 6 pouces est
effective en avril 2004, pour le Librié de Sony (suivi ensuite de l’iLiad d’Irex
Technologies et puis du Sony Reader en décembre 2006). Suivent les supports
souples utilisant la technologie E Ink, qui seront produits notamment par
Plastic Logic en Europe et LG.Philips LCD en Asie. En mai 2007, E Ink annonce la
prochaine génération de papier électronique sous le nom de Vizplex. [Voir aussi:
ebook, iLiad, LG.Philips LCD, Librié, papier électronique, Plastic Logic, Sony
Reader, Vizplex.]

= Electre =

La base Electre est un outil de recherche bibliographique en ligne proposé par
le Cercle de la Librairie, organisme interprofessionnel de promotion du livre.
Disponible sur abonnement payant (10.000 abonnés), cette base de données fait
référence chez les éditeurs et les libraires. Electre comprend les notices de
900.000 livres de langue française (dont 12.000 titres à paraître), et les
notices des indisponibles édités depuis 1984. Electre comprend aussi un
répertoire des éditeurs et diffuseurs de langue française. [Voir aussi:
bibliographie, diffuseur, éditeur, livre.]

= électronique =

L'électronique est le “domaine de la physique appliquée qui exploite les
variations de grandeurs électriques (courants, tensions, charges, etc.) pour
capter, transmettre ou analyser des informations (signaux audio d'un récepteur
radio, images d'un écran de télévision, données informatiques d'un ordinateur,
etc.). Le traitement de ces informations est généralement assuré par des
circuits électroniques, qui utilisent les propriétés de l'électron.” (définition
issue de l’encyclopédie Encarta) [Voir aussi: information, informatique,
ordinateur, télévision.]

= Encarta =

Encarta est l'encyclopédie multimédia lancée par Microsoft en 1993, d'abord sur
CD-Rom, et ensuite en parallèle sur le web. Présente sur le portail MSN
(MicroSoft Network), la version web est en consultation payante, avant de
devenir gratuite en septembre 2000. Encarta est maintenant disponible en deux
versions. La première, MSN Encarta, reste gratuite. La deuxième, MSN Encarta
Premium, plus complète, est payante. Par ailleurs, l'encyclopédie est toujours
vendue sur CD-Rom (compact disc - read only memory) et DVD (digital versatile
disc). Encarta est disponible dans de nombreuses langues, y compris en français.
[Voir aussi: CD-Rom, DVD, encyclopédie en ligne, multimédia, web.]

= encre électronique =

L'encre électronique est une technologie de pointe sur laquelle travaillent
plusieurs sociétés, dont E Ink et Nemoptic. L’encre électronique est destinée
aux futurs écrans souples et au papier électronique, un support souple qui
permettra d’afficher, de modifier ou d’effacer des données. Ce papier
électronique sera la base des livres et journaux de demain. [Voir aussi: E Ink,
journal électronique, Nemoptic, papier électronique.]

= Encyclopedia of Life =

Projet débuté en mai 2007, l’Encyclopedia of Life sera une vaste encyclopédie
collaborative en ligne rassemblant les connaissances existantes sur toutes les
espèces animales et végétales connues (1,8 million), y compris les espèces en
voie d’extinction, avec l’ajout de nouvelles espèces au fur et à mesure de leur
identification (il en existerait de 8 à 10 millions). Il s’agira d’une
encyclopédie multimédia permettant de ressembler textes, photos, cartes, bandes
sonores et vidéos, avec une page web par espèce, et permettant aussi d’offrir un
portail unique à des millions de documents épars ça et là, en ligne et hors
ligne. Outil d’apprentissage et d’enseignement pour une meilleure connaissance
de notre planète, elle sera à destination de tous: scientifiques, enseignants,
étudiants, scolaires, médias, décideurs et grand public. Ce projet collaboratif
est mené par plusieurs grandes institutions (Field Museum of Natural History,
Harvard University, Marine Biological Laboratory, Missouri Botanical Garden,
Smithsonian Institution, Biodiversity Heritage Library). Il est estimé à 100
millions de dollars US, sur une durée de dix ans, avant de pouvoir
s’autofinancer. Le financement initial est assuré par la MacArthur Foundation
(10 millions de dollars) et la Sloan Foundation (2,5 millions de dollars). La
réalisation des pages web débutera courant 2007. L’encyclopédie devrait faire
ses débuts à la mi-2008, être opérationnelle dans trois à cinq ans et être
complète (c'est-à-dire à jour) dans dix ans. En tant que consortium des dix plus
grandes bibliothèques des sciences de la vie (d’autres suivront), la
Biodiversity Heritage Library a d’ores et déjà débuté la numérisation des 2
millions de publications des bibliothèques partenaires. En mai 2007, date du
lancement de l’encyclopédie, on compte 1,25 million de pages traitées dans les
centres de numérisation de Londres, Boston et Washington DC, et disponibles sur
le site de l’Internet Archive. [Voir aussi: encyclopédie en ligne, Internet
Archive, multimédia, wiki.]

= encyclopédie en ligne =

Une encyclopédie en ligne est une encyclopédie disponible sur le réseau, soit en
accès libre, soit moyennant une inscription avec accès gratuit ou payant. De
nombreuses encyclopédies commerciales (par exemple l'Encyclopédie Universalis)
sont également disponibles sur CD-Rom (compact disc - read only memory) et DVD
(digital versatile disc), parallèlement à la version en ligne. Des encyclopédies
gratuites écrites collectivement utilisent la forme du wiki, par exemple
Wikipedia, créée en janvier 2001 et disponible dans de nombreuses langues, y
compris en français, ou encore Citizendium, lancé en mars 2007. [Voir aussi:
CD-Rom, Citizendium, dictionnaire en ligne, DVD, wiki, Wikipedia.]

= EPD (electronic paper display) =

Le sigle EPD (electronic paper display) désigne la technologie permettant de
produire l’écran souple ultrafin caractérisant le papier électronique. [Voir:
papier électronique.]

= ethernet =

L'ethernet est un protocole de réseau local développé dès 1972 par PARC (Palo
Alto Research Center), le centre Xerox de la Silicon Valley (Californie), sous
plateforme Unix, afin de partager des fichiers, des programmes et des
périphériques. La première version date de 1979. Xerox s’associe ensuite avec
DEC et Intel pour les phases de développement suivantes. L’ethernet est la
technologie la plus utilisée pour l’utilisation de l’internet à débit rapide
dans un LAN (local area network), avec un débit de 10 Mbps (mégabits par
seconde). [Voir aussi: bps, internet à débit rapide, LAN, Unix.]

= Ethnologue =

Publiée par SIL International (SIL: Summer Institute of Linguistics),
l’encyclopédie Ethnologue existe à la fois en version web (gratuite), sur CD-Rom
(payant) et en version imprimée (payante). "Il s’agit d’un catalogue des langues
dans le monde, avec des informations sur les endroits où elles sont parlées, une
estimation du nombre de personnes qui les parlent, la famille linguistique à
laquelle elles appartiennent, les autres termes utilisés pour ces langues, les
noms de dialectes, d’autres informations socio-linguistiques et démographiques,
les dates des Bibles publiées, un index des noms de langues, un index des
familles linguistiques et des cartes géographiques relatives aux langues"
(Barbara Grimes, directrice de publication, janvier 2000). En avril 2007, cette
encyclopédie répertorie 6.912 langues selon plusieurs critères (pays, nom de la
langue, code de la langue attribué par le SIL, famille de langues), avec un
moteur de recherche unique. [Voir aussi: encyclopédie en ligne.]

= ETSI (European Telecommunications Standards Institute) =

L'ETSI (European Telecommunications Standards Institute) est un organisme
indépendant basé à Sophia Antipolis (près de Nice), dans le sud de la France.
L'ETSI a pour tâche d'établir les standards européens dans le domaine des
télécommunications. En 2006, il compte 655 membres issus de 59 pays. [Voir
aussi: télécommunications.]

= EUCD (European Union Copyright Directive) =

La directive EUCD (European Union Copyright Directive) est la Directive
européenne sur le droit d'auteur dans la société de l'information (Directive
2001/29/EC), entérinée en mai 2001 par les instances de l'Union européenne. Il
s'agit d'une législation sur le copyright des éditions numériques en application
des traités internationaux de l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété
intellectuelle) signés en 1996 en vue du contrôle de la gestion des droits
numériques (DRM: digital rights management). En français, la directive EUCD
s'intitule très précisément "Directive 2001/29/EC du Parlement européen et du
Conseil sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits
voisins dans la société de l'information". Elle fait suite à une autre directive
de février 1993 qui visait à harmoniser les législations des différents pays en
matière de protection du droit d'auteur (Directive 93/98/EEC). La directive EUCD
entre peu à peu en vigueur dans tous les pays de l'Union européenne, avec la
mise en place de législations nationales. Le but officiel étant de renforcer le
respect du droit d'auteur sur l'internet, et de contrer ainsi le piratage. En
France, par exemple, la loi DADVSI (droit d'auteur et droits voisins dans la
société de l'information) est promulguée en août 2006, ce qui n'est pas sans
susciter de nombreux remous. Le correspondant américain de la directive EUCD est
le DMCA (Digital Millennium Copyright Act), entériné par les Etats-Unis en
octobre 1998. [Voir aussi: DMCA, DRM, copyright, droit d'auteur, information,
internet.]

= extranet =

Un extranet est constitué des intranets de plusieurs entreprises communiquant
entre elles au moyen d’un serveur web sécurisé. [Voir aussi: intranet, serveur.]


*F*


= FAI (fournisseur d'accès internet) =

L'acronyme FAI (fournisseur d'accès internet) désigne un fournisseur assurant la
connexion à l’internet moyennant un abonnement payant, avec différentes formules
en fonction du débit et du temps de consommation. Il fournit également une ou
plusieurs adresses électroniques. [Voir aussi: internet.]

= FAQ (foire aux questions) =

Souvent présente sur un site web, la FAQ (foire aux questions) est la liste des
questions les plus fréquentes que se posent les nouveaux arrivants et les
réponses-types. Il est donc fortement recommandé de lire la FAQ avant de se
précipiter sur sa messagerie ou sur un forum pour poser telle ou telle question.
[Voir aussi: forum, messagerie électronique, site web.]

= favori =

Un favori permet de conserver l’adresse d’un site dans un répertoire spécifique
du navigateur. Appelé aussi signet. [Voir aussi: adresse web, navigateur.]

= Feed =

Créé en mai 1995, Feed [www.feedmag.com, aujourd'hui défunt] est l'un des tout
premiers magazines en ligne, avec le quotidien Suck. Feed disparaît en juin
2001, tout comme Suck (qui, lui, cesse le 30 octobre 2000) et tant d'autres,
suite à des problèmes de trésorerie. Il est toutefois possible de consulter Feed
en entrant son nom de domaine dans la Wayback Machine. [Voir aussi: presse en
ligne, Wayback Machine.]

= fibre optique =

Le câble en fibres optiques permet le transfert de données numériques (texte,
son et vidéo) à très haut débit et sur de longues distances. La technologie
utilisée est l’ATM (asynchronous transfer mode). Un débit pouvant aller jusqu'à
100 Mbps (mégabits par seconde) permet des services tels que la télévision haute
définition, la vidéo à la demande, les mondes virtuels 3D, la visioconférence et
le P2P (peer-to-peer).[Voir aussi: 3D, ATM, P2P, télévision, vidéo,
visioconférence.]

= fiction hypermédia =

La fiction hypermédia (ou hypertexte) est un genre littéraire rassemblant les
oeuvres de fiction (site d’écriture, roman, nouvelle, feuilleton, etc.)
exploitant les possibilités offertes par le lien hypermédia (ou hypertexte) pour
permettre toutes sortes de cheminements au lecteur. [Voir aussi: lien
hypermédia, lien hypertexte, littérature numérique.]

= Firefox =

Lancé en novembre 2004, le navigateur Firefox fait suite au navigateur Mozilla,
qui disposait d'une messagerie électronique intégrée. La Mozilla Foundation est
créée en juillet 2003 dans l'optique du lancement simultané de Firefox et d’une
messagerie électronique indépendante du navigateur (Thunderbird). En novembre
2004, suite au succès de sa version bêta (8 millions de téléchargements en un
mois), Firefox débute son ascension mondiale face au tout puissant Internet
Explorer de Microsoft, grâce à de nouvelles fonctionnalités, par exemple la
navigation par onglets, le blocage des pop-ups et l'intégration d'outils de
recherche. Et grâce à l'importance accordée à la sécurité, à l'heure où les
failles d'Internet Explorer se multiplient. En 2005, Firefox représente 10% du
marché des navigateurs. En 2006, on note l'ajout de commandes permettant de
rendre le web plus accessible aux personnes à mobilité réduite ou souffrant de
déficiences visuelles, par exemple des commandes permettant de se servir du
clavier plutôt que de la souris ou des commandes permettant d'agrandir le texte
des pages web. En mars 2007, Firefox représente 25% du marché des navigateurs en
Europe.[Voir aussi: Internet Explorer, Mozilla, navigateur, Netscape.]

= firewall =

Appelé aussi pare-feu, un firewall est un logiciel (ou un serveur) protégeant un
ordinateur (ou un réseau) de tentatives d'intrusion via l'internet: piratage
informatique, dégradation du système et des données, vol d'informations,
usurpation d'identité, etc. Pour la protection des ordinateurs personnels, un
firewall est souvent couplé avec un antivirus. [Voir aussi: antivirus, internet,
logiciel, serveur.]

= Flash =

La société Adobe lance le logiciel Flash en 1996. "La force du logiciel Flash
est d'être apparu en 1996, avant l'explosion du haut débit sur internet, à une
époque où la présence d'une image sur une page web pouvait ralentir
considérablement son chargement. Le format SWF (shock wave flash) a permis
l'affichage vectoriel (donc allégé) de contenus graphiques, interactifs et
animés. De plus, un fichier '.swf' s'affiche de manière quasi-identique quel que
soit le navigateur utilisé (ce qui n'est pas le cas, par exemple, avec le HTML
(hypertext markup language) ou le Javascript), et peut aisément être transformé
en application auto-exécutable. Sa simplicité, sa souplesse (accrue par son
langage de programmation ActionScript) ont donc rapidement séduit les
graphistes, puis les auteurs d'hypermédia, jusqu'à conférer à Flash un statut de
quasi-monopole." (Jean-Paul, 30 septembre 2005) [Voir aussi: HTML, hypermédia,
internet à haut débit, Jean-Paul.]

= Flickr =

Flickr est un site très populaire permettant de partager, de stocker, de
rechercher et d'organiser ses photos. Développé à Vancouver (Canada) par la
société Ludicorp et son président Stewart Butterfield, il est lancé en version
bêta en février 2004. Son succès est immédiat. Flickr compte 400.000 usagers
quand il est racheté par Yahoo! en mars 2005. Il continue de se développer
parallèlement à Yahoo! Photos (dont la fermeture est prévue en septembre 2007
aux Etats-Unis et fin 2007 dans les autres pays, avec report des inscrits vers
Flickr). En décembre 2006, Flickr compte 5 millions d'usagers et 18 millions de
visiteurs uniques (41 millions de visiteurs uniques pour Yahoo! Photos). [Voir
aussi: photo numérique, Yahoo!]

= format (fichier) =

Un format de fichier peut être soit ouvert soit propriétaire. Un format ouvert
est utilisable sur la plupart des machines et plateformes. Un format
propriétaire est utilisable sur un logiciel donné. Pour un livre numérique par
exemple, le format OeB (open ebook) est un format ouvert, alors que le format
LIT (literature) est un format propriétaire utilisable sur le Microsoft Reader.
L'appellation "format texte" désigne les livres numériques au format TXT (text),
dont l'extension de fichier est ".txt.". [Voir aussi: logiciel, OeB, TXT.]

= format (livre) =

Un livre numérique dispose d'un format donné, qui permet de le lire sur tel ou
tel logiciel de lecture, par exemple le format PDF (portable document format)
sur l’Adobe Reader, le format LIT (abrégé du terme anglais "literature") sur le
Microsoft Reader, le format PRC (Palm resource) sur le Mobipocket Reader, ou
encore le format BRF (braille format) sur un logiciel de lecture braille ou le
format DTB (digital talking book) sur un logiciel de synthèse vocale. Ces
formats sont le plus souvent dérivés du format OeB (open ebook), un standard de
publication de livres numériques disponible en septembre 1999. Formats
pionniers, les formats TXT (text) et HTML (hypertext markup language) permettent
de lire les textes électroniques quels que soient la plateforme et le logiciel
utilisés. Ces formats sont très utilisés pour les oeuvres du domaine public. Un
format peut être ouvert, comme le format OeB (open ebook), ou propriétaire,
comme le format LIT (literature). [Voir aussi: BRF, DTB, HTML, LIT, livre
numérique, logiciel de lecture, OeB, PDB, PDF, PRC, TXT.]

= formatage (texte) =

Appelé aussi paramétrage, le formatage est la mise en forme d’un texte (marges,
caractères gras ou en italique, soulignement, taille et police des caractères,
espacement entre les lignes, texte justifié ou non, styles, etc.) pour lecture à
l’écran ou impression.

= forum =

Un forum de discussion est un lieu d’échange sur le web, par le biais du
courriel. Souvent thématique, il est soit en accès libre (lisible par tous et
chacun peut y participer) soit en accès réservé (sur abonnement pour une
communauté donnée). [Voir aussi: courriel, web.]

= fracture numérique =

La fracture numérique peut être définie comme la différence d'accès à
l'information entre riches et pauvres, entre zones rurales et zones urbaines,
entre régions favorisées et régions défavorisées, entre l'hémisphère nord et
l'hémisphère sud, entre pays développés et pays en développement. La fracture
numérique correspond souvent à la fracture sociale. L'un des buts du Projet
Gutenberg est d'aider à combler la fracture numérique en proposant une grande
bibliothèque de livres numériques du domaine public. Le prix des ordinateurs et
des PDA (personal digital assistants) baisse régulièrement. Un ordinateur ou un
PDA d'occasion ne coûte que quelques dollars ou quelques dizaines de dollars, en
fonction du modèle. Certains PDA fonctionnent à l'énergie solaire, permettant la
lecture dans les régions reculées et les pays en développement. [Voir aussi:
information, livre numérique, ordinateur, PDA, Projet Gutenberg.]

= Francophonie =

Le terme "Francophonie" est inventé en 1880 par le géographe français Onésime
Reclus (1837-1916) pour définir l'ensemble des personnes et des pays utilisant
le français à des titres divers. Sur cette base d’une langue partagée, le
mouvement francophone donne naissance à l'Organisation internationale de la
Francophonie (OIF), qui compte 55 Etats et gouvernements membres et 13
observateurs en 2006. Le français est la langue officielle de 29 Etats membres.
En mars 2007, on compte 200 millions de Francophones dans le monde, sur les cinq
continents. [Voir aussi: Organisation internationale de la Francophonie.]

= Franklin =

Basée dans le New Jersey (un Etat des Etats-Unis), la société Franklin
commercialise dès 1986 le premier dictionnaire consultable sur une machine de
poche. En 2000, Franklin propose 200 ouvrages de référence (dictionnaires
unilingues et bilingues, encyclopédies, bibles, manuels d’enseignement, ouvrages
médicaux, livres de loisirs) disponibles sur machine de poche. En octobre 2000,
Franklin lance l’eBookMan, un PDA (personal digital assistant) multimédia qui,
entre autres fonctionnalités, permet la lecture de livres numériques sur le
logiciel de lecture Franklin Reader. Parallèlement, Franklin développe une
librairie numérique, en passant des partenariats avec plusieurs éditeurs,
notamment avec Audible.com, ce qui lui permet d’accéder à une collection de
4.500 livres audio. [Voir aussi: eBookMan, Franklin Reader, librairie numérique,
livre audio, livre numérique, PDA.]

= Franklin Reader =

Logiciel de lecture développé par la société Franklin, le Franklin Reader est
d’abord disponible sur l’eBookMan, assistant personnel lancé par Franklin en
octobre 2000. En 2001 et 2002, il est progressivement installé sur les PDA
(personal digital assistants) des gammes Psion, Palm et Pocket PC, auxquels
s’ajoutent ensuite les smartphones Nokia. [Voir aussi: assistant personnel,
eBookMan, logiciel de lecture, Palm Pilot, PDA, Pocket PC, Psion, smartphone.]

= Frantext =

Lancée par l’INaLF (Institut national de la langue française, France) en 1995,
la base Frantext (abonnement payant) comprend 180 millions de mots-occurrences
émanant de 3.500 oeuvres des 16e-20e siècles dans le domaine des arts, de la
littérature, des sciences et des techniques. En janvier 2001, Frantext passe
sous l'égide de l’ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue
française), qui succède à l’INaLF pour développer des programmes de recherche
sur la langue française, principalement son vocabulaire, par le biais de bases
interactives spécifiques, dont Frantext. [Voir aussi: ATILF, base interactive.]

= freeware =

Un freeware (ou gratuiciel) est un logiciel téléchargeable gratuitement. Selon
les cas, il appartient au domaine public ou bien son auteur en conserve les
droits. A ne pas confondre avec shareware (ou partagiciel), un logiciel qui doit
être acheté à l’auteur après une période d’essai gratuite. [Voir aussi:
copyright, domaine public, shareware.]

= FTP (file transfer protocol) =

Le FTP (file transfer protocol) est un protocole définissant les règles de
transfert de fichiers entre deux ordinateurs. Ce protocole permet à l’usager de
télécharger un fichier donné en le transférant de l’ordinateur de départ à
l’ordinateur d’arrivée (le sien) selon le modèle client-serveur. [Voir aussi:
client-serveur, protocole.]

= FTPress (French Touch Press) =

FTPress (French Touch Press) est une société de presse fondée à Paris en août
1999 par François Vadrot, alors directeur des systèmes d’information du CNRS
(Centre national de la recherche scientifique). En septembre 1999, FTPress lance
Internet Actu, lettre d’information électronique hebdomadaire consacrée à
l’actualité de l’internet et des nouvelles technologies. Internet Actu prend la
suite de LMB Actu (Le Micro Bulletin Actu), publié par le CNRS depuis février
1996. D’autres publications suivent, ainsi que des réalisations multimédias et
des émissions de télévision, dont certaines suivent de près l’actualité du
livre. En avril 2002, Internet Actu est repris par INIST Diffusion (INIST:
Institut de l’information scientifique et technique). FTPress cesse ses
activités en mai 2003. Après avoir été édité pendant trois ans par l'INIST, un
Internet Actu nouvelle formule est publié par la FING (Fondation internet
nouvelle génération). [Voir aussi: lettre d’information, presse en ligne, Vadrot
François.]


*G*


= GABRIEL (GAteway and BRIdge to Europe's National Libraries) =

Le projet GABRIEL (GAteway and BRIdge to Europe's National Libraries) est
approuvé en septembre 1995 lors de la réunion annuelle de la CENL (Conference of
European National Librarians) à Berne, en Suisse. Un serveur pilote est lancé
sur l'internet par la British Library, qui s'occupe ensuite de la maintenance
éditoriale du serveur avec la collaboration des bibliothèques nationales de
Finlande et des Pays-Bas. GABRIEL est intégré à la Bibliothèque européenne en
été 2005. [Voir aussi: bibliothèque, Bibliothèque européenne.]

= Gagnon, Pierre François =

Pierre François Gagnon, poète et essayiste québécois, vit dans l'agglomération
montréalaise depuis de nombreuses années. Ardent défenseur de la langue
française, il est l'un des pionniers de l'internet littéraire francophone. Très
tôt, il décide d’utiliser le numérique pour la réception des textes, leur
stockage et leur diffusion. En avril 1995, il crée Editel, site pionnier de
l’édition littéraire francophone en ligne et premier site web d’auto-édition
collective de langue française. Editel devient ensuite un site de "cyberédition"
non commerciale (en partenariat avec quelques auteurs maison, notamment Jacques
Massacrier et Mostafa Benhamza) ainsi qu’un webzine littéraire. En août 2005,
Pierre François Gagnon ouvre son blogue, sous le pseudonyme de Gary Gaignon.
[Voir aussi: blog, Editel, édition électronique, webzine.]

= Gaillard, Roger =

Roger Gaillard est président du Calcre pendant vingt ans, de 1985 à 2004, à
titre bénévole. Créé en février 1979 à Vitry (région parisienne) sous
l’appellation originelle de "Comité des auteurs en lutte contre le racket de
l’édition", le Calcre élargit ses objectifs en 1988 en devenant l’Association
d’information et de défense des auteurs. Roger Gaillard est aussi le directeur
de publication du magazine imprimé Ecrire&Editer (E&E), publié par le Calcre
entre janvier 1996 et mars 2004 (sous la houlette de Marc Autret, son rédacteur
en chef). Il est l'auteur d'ARLIT & Cie (Annuaire des revues littéraires et
Compagnie), dont la dernière édition date de 2003. Roger Gaillard est enfin
l'auteur d'AUDACE (Annuaire à l’usage des auteurs cherchant un éditeur), publié
à partir de 1986, avec une nouvelle version tous les trois ou quatre ans, et qui
devient rapidement une "bible" respectée de toute la profession. Après
vingt-cinq ans d'activité (1979-2004), le Calcre disparaît des suites d'un
procès initié par un ancien salarié. AUDACE est désormais publié par L'Oie plate
(Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants). La
nouvelle édition d'AUDACE date de 2005. [Voir aussi: AUDACE, Autret Marc,
Calcre, Ecrire&Editer, édition, Oie plate (L').]

= Gainon, Olivier =

Olivier Gainon fonde les éditions CyLibris en août 1996 à Paris. CyLibris (de
Cy, cyber et Libris, livre) est le pionnier francophone de l’édition
électronique commerciale. CyLibris est en effet la première maison d’édition à
utiliser l’internet et le numérique pour publier de nouveaux auteurs
littéraires. Vendus uniquement sur le web, les livres sont imprimés à la
commande et envoyés directement au client, ce qui permet d’éviter le stock et
les intermédiaires. Au printemps 2000, CyLibris devient membre du Syndicat
national de l’édition (SNE). En 2001, certains titres sont également distribués
par un réseau de librairies traditionnelles et numériques. En 2003, le catalogue
de CyLibris comprend une cinquantaine de titres. De 1999 à 2004, Olivier Gainon
est également le rédacteur en chef d'Edition-actu, une lettre d'information
électronique qui veut offrir un autre regard sur l'édition. Il anime ensuite le
blog de CyLibris (à compter d'avril 2006) et le blog de Jérôme Olinon (à compter
de février 2007). [Voir aussi: CyLibris, éditeur électronique, Edition-actu.]

= Gallica =

Mise en ligne en octobre 1997, Gallica est la bibliothèque numérique de la
Bibliothèque nationale de France (BnF). En accès libre, elle devient rapidement
l’une des plus importantes bibliothèques numériques du réseau. On y trouve les
documents libres de droits du fonds numérisé de la BnF, à savoir, en février
2005, 76.000 ouvrages et 80.000 images du Moyen-Age au début du 20e siècle, avec
un million de consultations par mois. Pour des raisons de coût, les documents
sont essentiellement numérisés en mode image. Une petite collection de livres
(1.117 titres en février 2004) est numérisée en mode texte. En février 2005,
Gallica annonce la mise en ligne prochaine (entre 2006 et 2009) de l'essentiel
de la presse française parue entre 1826 et 1944, à savoir 22 titres représentant
3,5 millions de pages. Début 2006, les premiers journaux disponibles en ligne
sont Le Figaro (naissance en 1826), La Croix (naissance en 1883), L'Humanité
(naissance en 1904) et Le Temps (naissance en 1861 et disparition en 1942). En
décembre 2006, les collections comprennent 90.000 ouvrages numérisés (fascicules
de presse compris), 80.000 images et des dizaines d'heures de ressources
sonores. [Voir aussi: bibliothèque numérique, numérisation, numérisation en mode
image, numérisation en mode texte.]

= Gemstar eBook =

Lancé par la société Gemstar-TV Guide International en octobre 2000, le Gemstar
eBook (nom de domaine: www.gemstar-ebook.com, désormais défunt) est un appareil
de lecture - ou plus exactement une gamme d’appareils de lecture - qui succède
aux précurseurs Rocket eBook et Softbook Reader, tous deux distribués en 1999.
Les deux modèles - le REB 1100 (écran noir et blanc, successeur du Rocket eBook)
et le REB 1200 (écran couleur, successeur du Softbook Reader) - sont construits
aux Etats-Unis sous le label RCA (appartenant à Thomson Multimedia) et vendus
par la chaîne de magasins SkyMall. En automne 2002, leurs successeurs, le GEB
1150 et le GEB 2150, sont construits sous le label Gemstar. En Europe, le GEB
2200 (proche du REB 1200) est lancé en octobre 2001 en commençant par
l'Allemagne. La vente de ces différents modèles (50.000 machines vendues en
tout) cesse en juin 2003. [Voir aussi: ebook (appareil de lecture), Gemstar-TV
Guide International, Rocket eBook, Softbook Reader.]

= Gemstar-TV Guide International =

Basé à New York et à Pasadena (Californie), Gemstar-TV Guide International est
une société spécialisée dans les produits et services numériques pour les
médias, aussi bien pour le développement des technologies numériques et l’octroi
de licences que pour la création de contenu. La société s’intéresse entre autres
au marché émergent de l’ebook. En janvier 2000, Gemstar rachète NuvoMedia et
Softbook Press, deux sociétés californiennes ayant lancé en 1999 les premiers
modèles d’appareils de lecture. En septembre 2000, Gemstar rachète les éditions
00h00 (Paris), qui vendent des livres numériques depuis mai 1998. En novembre
2000, Gemstar lance aux Etats-Unis les deux premiers modèles de Gemstar eBook
(appareils de lecture), ainsi qu’une librairie numérique. En octobre 2001, un
troisième modèle de Gemstar eBook aborde le marché européen en commençant par
l’Allemagne. En juin 2003, Gemstar met fin à ses activités eBook. La vente des
appareils de lecture cesse en juin 2003 et celle des livres numériques le mois
suivant. [Voir aussi: ebook, éditions 00h00, Gemstar eBook, librairie numérique,
livre numérique.]

= GFDL (GNU free documentation license) =

La GDFL (GNU free documentation license) signifie littéralement "licence de
documentation libre de GNU" (GNU: GNU's not Unix). La GFDL est la licence GNU
régissant les ouvrages documentaires, par exemple l'encyclopédie gratuite en
ligne Wikipedia. En résumé, d'une part les articles restent la propriété de
leurs auteurs, d'autre part ils peuvent être librement réutilisés. Comme
expliqué sur le site du GNU, la GFDL est "une forme de copyleft destinée aux
manuels, aux recueils de textes et autres documents. Son objectif est de
garantir à tous la possibilité effective de copier et de redistribuer librement
le document avec ou sans modifications, et que ce soit ou non dans un but
commercial." [Voir aussi: copyleft, GNU, Wikipedia.]

= GIF (graphics interchange format) =

Le format GIF (graphics interchange format) est un standard de compression
d'image fixe, qui était sous licence Unisys jusqu'en juillet 2004 et sous
licence IBM jusqu'en août 2006. Le format GIF (défini par l'extension de fichier
".gif") est l'un des formats d'image utilisés sur le web, l'autre étant le
format JPEG (Joint Photographic Experts Group), développé par le groupe
d'experts ayant donné son nom au format. Le format PNG (portable network
graphics), librement utilisable sans licence, est issu du format GIF. [Voir
aussi: compression, image numérique, JPEG, numérisation, PNG.]

= GNU (GNU's Not Unix) =

Le GNU (GNU's Not Unix) est un système d'exploitation développé en janvier 1984
par Richard Stallman. Une de ses variantes, Linux, est utilisée par des dizaines
de millions de personnes. Ces systèmes d'exploitation sont des logiciels libres,
à savoir des logiciels offrant à leurs utilisateurs la liberté de les utiliser,
d'étudier leur code source, de les modifier et de les redistribuer avec ou sans
modifications, gratuitement ou contre paiement. Ces logiciels sont soumis à la
licence GPL (general public license). La GPL réglemente la distribution des
logiciels libres afin que les programmes et travaux dérivés soient distribués
avec le code source. La GFDL (GNU free documentation license) réglemente la
distribution des manuels, recueils de textes et autres documents. C'est cette
licence qui régit par exemple l'encyclopédie Wikipedia. Le projet GNU est promu
par la Free Software Foundation (FSF), dirigée par Richard Stallman. Une
présentation complète du projet GNU est disponible dans un article de Richard
Stallman paru en 2004: La communauté du logiciel libre 20 ans après: une
réussite magnifique mais inachevée. Et maintenant? [Voir aussi: code source,
GFDL, GPL, Linux, logiciel, logiciel libre, programme, système d'exploitation,
Wikipedia.]

= Google =

Lancé en septembre 1998, Google devient rapidement le plus grand moteur de
recherche mondial. Alors étudiants à l’Université de Stanford (Californie),
Sergey Brin et Larry Page conçoivent les bases de Google dès 1995, avec
développement des logiciels entre 1995 et 1998, puis création de la société en
septembre 1998. L’originalité de Google par rapport à ses prédécesseurs est une
page d’accueil très sobre et un classement des pages web en fonction du nombre
de liens pointant vers elles. Google propose aussi un classement thématique
(Google Directory), un logiciel de traduction (Language Tools), et des
interfaces dans de nombreuses langues (88 langues en 2003), dont le français.
Tout en restant axé sur ses activités de classement, Google multiplie ses
services au fil des ans, en lançant notamment un service de liens sponsorisés.
Google tire en effet ses revenus des publicités au format texte placées sur les
pages de son moteur de recherche (sur la colonne de droite, ou alors en début de
liste). En février 2004, les 6 milliards de documents indexés (contre 4,5
milliards un an auparavant) comprennent 4,3 milliards de pages web, 880.000
images et 845 millions de messages Usenet (dans Google Groups), avec 200
millions de requêtes par jour. En août 2004, l'introduction en Bourse de Google
fait couler beaucoup d'encre, avec un modèle atypique qui est un succès. En
octobre 2004, Google débute son projet de bibliothèque numérique en lançant
Google Print, remplacé en août 2006 par Google Book Search (voir les notices
suivantes). En novembre 2004, Google lance Google Scholar, un service de
recherche de documents scientifiques et universitaires. En septembre 2006,
Google lance Google News Archive, un service de recherche d'archives dans la
presse. En novembre 2006, 50% des recherches effectuées dans un moteur de
recherche sont effectuées sur Google, 25% sur Yahoo!, 8% sur Live Search
(Microsoft) et 6% sur AOL. A la fin 2006, Google compte 9.400 salariés. [Voir
aussi: Google Book Search, Google Print, lien sponsorisé, Live Search, logiciel
de traduction, moteur de recherche, Usenet, web, Yahoo! Search.]

= Google Book Search (Google Livres) =

En août 2006, Google lance Google Book Search (Google Livres en français) pour
remplacer le très controversé Google Print (voir la notice suivante), lancé en
octobre 2004 et suspendu en août 2005 pour cause de conflit avec les éditeurs
des livres sous droits. Le moteur permet des recherches par date, titre ou
éditeur. La numérisation des fonds de grandes bibliothèques se poursuit, en
étant cette fois axée sur les livres libres de droit, et sur le développement de
partenariats avec les éditeurs qui le souhaitent. Les livres libres de droit
sont consultables à l'écran et leur texte copiable, avec possibilité
d'impression page à page. Ils sont téléchargeables sous forme de fichiers PDF
(portable document format) et imprimables dans leur entier. Pour les livres sous
droits, Google fournit la fiche du livre et les extraits comprenant les
mots-clés recherchés, en invoquant le droit de citation. De ce fait, le conflit
avec les éditeurs se poursuit lui aussi, puisque Google continue de numériser
des livres sous droits sans l'autorisation préalable des éditeurs, en invoquant
ce droit de citation. L'Authors Guild et l'Association of American Publishers
(AAP) invoquent pour leur part le non respect de la législation relative au
copyright pour attaquer Google en justice. Le feuilleton judiciaire promet de
durer. A l'exception de la New York Public Library, les bibliothèques
participantes sont des bibliothèques universitaires (Harvard, Stanford,
Michigan, Oxford, California, Virginia, Wisconsin-Madison, Complutense de
Madrid). S’y ajoutent début 2007 les bibliothèques des Universités de Princeton
et du Texas (Austin), ainsi que la Biblioteca de Catalunya (Catalogne, Espagne)
et la Bayerische Staatbibliothek (Bavière, Allemagne). En mai 2007, Google
annonce la participation de la première bibliothèque francophone, la
bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) de Lausanne (Suisse). Google
scanne 3.000 livres par jour, ce qui représenterait un million de livres par an.
Parallèlement, un autre projet à vaste échelle, respectueux du copyright et sur
plateforme ouverte, voit le jour en octobre 2005 sous l'égide de l'Open Content
Alliance (OPA). [Voir aussi: bibliothèque numérique, Google, Google Print,
numérisation, Open Content Alliance.]

= Google Print =

En 2004, le moteur de recherche Google met son expertise au service du livre. En
octobre 2004, Google lance la première partie de son programme Google Print,
établi en partenariat avec les éditeurs pour consulter à l'écran des extraits de
livres, puis commander les livres auprès d'une librairie en ligne. La version
bêta de Google Print (http://print.google.com/) est mise en ligne en mai 2005.
En décembre 2004, Google lance la deuxième partie de son programme Google Print,
cette fois-ci à destination des bibliothèques. Il s'agit d'un projet de
bibliothèque numérique de 15 millions de livres, qui consisterait à numériser en
quelques années les livres de plusieurs grandes bibliothèques. Les premières
bibliothèques participantes sont celles des universités du Michigan (dans sa
totalité: 7 millions d'ouvrages), de Harvard, de Stanford et d'Oxford, et la New
York Public Library. Le coût estimé se situe entre 150 et 200 millions de
dollars US (environ 10 dollars par livre) et la durée prévue est de dix ans. En
août 2005, ce programme est suspendu pour un temps indéterminé pour cause de
conflit avec les éditeurs des livres sous droits. Le programme reprend en août
2006 sous le nouveau nom de Google Book Search (voir la notice précédente).
[Voir aussi: bibliothèque numérique, éditeur, Google, Google Book Search,
numérisation.]

= gopher =

Utilisé entre 1992 et 1996, le gopher est un système d’information à base de
menus textuels consultables à plusieurs niveaux. Dans le cas d’une bibliothèque
numérique, il s’agit d’un ensemble hiérarchisé d’index permettant l’accès au
texte intégral des documents. Le gopher est ensuite supplanté par le web, d’une
utilisation nettement plus facile grâce à la possibilité de liens hypertextes.
[Voir aussi: bibliothèque numérique, lien hypertexte.]

= GPL (general public license) =

La licence GPL (general public license) est une licence réglementant la
distribution des logiciels libres afin que les programmes et travaux dérivés
soient distribués avec le code source. La GPL est l’oeuvre du projet GNU, sous
l'égide de la Free Software Foundation (FSF). Cette licence régit également le
copyleft, applicable à toute oeuvre de création. Une licence dérivée est la LGPL
(lesser general public license). Plus restrictive, elle autorise l'incorporation
de codes propriétaires (notamment Java). Une deuxième licence dérivée est la
GFDL (GNU free documentation license), qui concerne les manuels et les recueils
de textes. [Voir aussi: copyleft, GNU.]

= GPRS (general packet radio service) =

GPRS (general packet radio service) signifie littéralement "service général de
radiocommunication en mode paquet". Destiné aux téléphones portables, le GPRS
est un standard de transmission radio-électrique permettant d’acheminer les
données numériques (voix, texte et multimédia) en utilisant la commutation de
paquets dans un réseau de téléphonie de type GSM (global system for mobile
communications), avec un débit théorique de 115 Kbps (kilobits par seconde) et
un débit réel de 50 Kbps. Il est progressivement remplacé par le standard EDGE
(enhanced data for GSM evolution), au débit plus rapide, puis par le standard
3GSM (3G + GSM), un standard de téléphonie 3G (3e génération). [Voir aussi: 3G,
3GSM, bps, EDGE, GSM, téléphonie mobile.]

= Grand dictionnaire terminologique (GDT) =

Mis en ligne en accès libre en septembre 2000, le Grand dictionnaire
terminologique (GDT) comprend 3 millions de termes français et anglais du
vocabulaire industriel, scientifique et commercial, dans 200 domaines
d’activité. Il représente l'équivalent de 3.000 ouvrages de référence imprimés.
Sa mise en ligne est le résultat d'un partenariat entre l'Office québécois de la
langue française (OQLF), auteur du dictionnaire, et Semantix, société
spécialisée dans les solutions logicielles linguistiques. Evénement célébré par
de très nombreux linguistes, cette mise en ligne est un succès sans précédent.
Dès le premier mois, le GDT est consulté par 1,3 million de personnes, avec des
pointes de 60.000 requêtes quotidiennes. La gestion de la base est ensuite
assurée par Convera Canada. En février 2003, les requêtes sont au nombre de 3,5
millions par mois. Une nouvelle version du GDT est mise en ligne en mars 2003.
Sa gestion est désormais assurée par l'OQLF lui-même, et non plus par une
société prestataire. [Voir aussi: base terminologique, dictionnaire en ligne.]

= GSM (global system for mobile telecommunications) =

La norme GSM (global system for mobile telecomunications) est une norme de
transmission radio-électrique permettant d’acheminer les données numérisées
(d'abord la voix et le texte, puis le multimédia, la musique et la vidéo) d'un
téléphone portable. Les premiers réseaux GSM sont lancés en 1992. En 2004, le
GSM est utilisé par 10 millions de personnes. Cette norme devient le principal
standard mondial en matière de communications mobiles (70% des usagers en 2005).
Promue par la GSM Association, la norme GSM régit plusieurs standards de
transmission: le standard GPRS (general packet radio system), le standard EDGE
(enhanced data for GSM evolution), un standard intermédiaire avec débit plus
rapide, et le standard 3GSM (3G + GSM), standard de téléphonie mobile 3G (3e
génération). L'utilisation des standards EDGE et 3GSM débute courant 2004. Tout
comme le HSCSD (high speed circuit switched data), une technologie permettant
d'accélérer la transmission des données autres que la voix sur tous les réseaux
GSM actuels. [Voir aussi: 3G, 3GSM, EDGE, GPRS, HSCSD, téléphonie mobile.]

= Gutenberg, Johannes =

Johannes Gutenberg (v.1400 – 1468) est considéré comme l’inventeur de
l’imprimerie moderne dans les années 1450. Il est en effet le premier imprimeur
à utiliser des caractères métalliques mobiles. Il aurait imprimé 180 exemplaires
de la Bible dans son atelier de Mayence (Allemagne). 48 exemplaires, dont
certains incomplets, existeraient toujours. La version numérique de la Bible de
Gutenberg est mise en ligne en novembre 2000 sur le site de la British Library.
La numérisation est l'oeuvre de chercheurs et experts techniques de l’Université
Keio de Tokyo et de NTT (Nippon Telegraph and Telephone Communications), venus
travailler sur place à l’aide de matériels hautement sophistiqués. Gutenberg
donne aussi son nom au Projet Gutenberg, fondé en juillet 1971 par Michael Hart
pour devenir la grande bibliothèque mondiale d’oeuvres littéraires du domaine
public au format texte. [Voir aussi: Bible de Gutenberg, Hart Michael,
numérisation, Projet Gutenberg, texte électronique.]

= gyricon =

Le gyricon est une technologie d’affichage développée depuis 1997 par des
chercheurs de PARC (Palo Alto Research Center), grand laboratoire de recherche
de la Silicon Valley (Californie). Prises entre deux feuilles de plastique
souple, des millions de micro-alvéoles contiennent des microbilles bicolores
(noir et blanc) en suspension dans un liquide clair. Chaque bille est pourvue
d’une charge électrique. Une impulsion électrique extérieure permet la rotation
des billes, et donc le changement de couleur, afin d’afficher, de modifier ou
d’effacer des données. La société Gyricon Media est créée en décembre 2000 par
PARC pour commercialiser le papier électronique SmartPaper. Le marché pressenti
est d’abord celui de l’affichage commercial, qui débute en 2004. Viendra ensuite
l’écran souple, qui devrait devenir l’ebook et l’ejournal de demain. La société
cesse ses activités en 2005. Les activités de développement se poursuivent au
sein de Xerox. Une autre technologie d'affichage est développée par la société E
Ink. [Voir aussi: E Ink, papier électronique, SmartPaper.]


*H*


= H.323 (protocole) =

Elaboré en 1996 par l'UIT (Union internationale des télécommunications), H.323
est un protocole utilisé notamment pour les communications téléphoniques par IP
(internet protocol). [Voir aussi: IP, protocole, téléphonie sur IP, UIT.]

= hacker =

Un hacker est un professionnel de l'informatique de haut niveau, qui crée ou
modifie des équipements informatiques ou des programmes. Un hacker désigne par
exemple un concepteur de logiciels ou un programmeur dont l'excellence est
reconnue, ou alors un informaticien de haut vol spécialisé dans la sécurité des
systèmes informatiques en réseau. Dans la communauté non technophile, le terme
"hacker" a une connotation négative puisqu'il est souvent utilisé pour désigner
une personne pénétrant par effraction dans un système informatique. Utilisé à
tort et à travers, le terme perd son sens original, à savoir un niveau
professionnel d'excellence reconnu par ses pairs. [Voir aussi: informatique,
logiciel, programme, réseau.]

= Handicapzéro =

Mis en ligne en septembre 2000, le site web de l'association Handicapzéro est
destiné aux personnes ayant un problème visuel, soit plus de 10% de la
population francophone. Il devient rapidement le site adapté le plus visité,
avec 10.000 requêtes mensuelles. En février 2003, l'association lance un portail
offrant en accès libre l'information nationale et internationale en temps réel
(en partenariat avec l'Agence France-Presse), l'actualité sportive (avec le
journal L'Equipe), les programmes de télévision (avec le magazine Télérama), la
météo (avec Météo France) et un moteur de recherche (avec Google). Le portail
propose aussi toute une gamme de services dans les domaines de la santé, de
l'emploi, de la consommation, des loisirs, des sports et de la téléphonie. Les
personnes aveugles peuvent accéder au site au moyen d’une plage braille et d’une
synthèse vocale. Les personnes malvoyantes peuvent utiliser la page "confort de
lecture" pour paramétrer la taille et la police des caractères ainsi que la
couleur du fond d’écran pour une navigation confortable. Les personnes voyantes
peuvent correspondre en braille avec des personnes aveugles par le biais du
site. Handicapzéro assure gratuitement la transcription et l’impression braille
des courriers ainsi que leur expédition par voie postale dans les pays de
l'Union européenne. L’association démontre ainsi “que, sous réserve du respect
de certaines règles élémentaires, l’internet peut devenir enfin un espace de
liberté pour tous”. En 2005, 80.000 documents sont édités en braille et en
caractères agrandis. En octobre 2006, le portail adopte une nouvelle
présentation pour proposer davantage d'informations, une navigation plus
intuitive, des raccourcis clavier, etc. Plus de 2 millions de visiteurs
utilisent les services du portail au cours de l'année 2006. [Voir aussi:
braille, Google, plage braille, portail, synthèse vocale, téléphonie.]

= Hart, Michael =

Alors qu’il est étudiant à l’Université d'Illinois (Etats-Unis), Michael Hart
crée en juillet 1971 le Projet Gutenberg pour diffuser gratuitement par voie
électronique le plus grand nombre possible d’oeuvres du domaine public. Au
milieu des années 1990, lorsque l’utilisation du web se généralise, le Projet
Gutenberg trouve un second souffle et un rayonnement international. Michael Hart
décide d’y consacrer sa vie et de coordonner le travail de centaines de
volontaires qui numérisent patiemment les oeuvres en mode texte dans de nombreux
pays. D’abord essentiellement anglophones, les collections deviennent peu à peu
multilingues. La plus ancienne bibliothèque numérique sur l’internet franchit la
barre des 5.000 livres en avril 2002, des 10.000 livres en octobre 2003, des
15.000 livres en janvier 2005 et des 20.000 livres en décembre 2006, avec des
milliers de volontaires dans le monde entier. Michael Hart espère franchir la
barre du million de livres d'ici 2015. Michael Hart est aussi l'auteur d'un blog
(Online Writings) dans lequel il développe ses idées. [Voir aussi: bibliothèque
numérique, numérisation, numérisation en mode texte, Projet Gutenberg, texte
électronique.]

= HD DVD (high definition digital versatile disc) =

La norme HD DVD (high definition digital versatile disc) est une norme de DVD
haute définition, qui permet de proposer une image et un son de très grande
qualité. Les deux normes concurrentes du marché sont la norme HD DVD, défendue
par Toshiba, et la norme Blu-Ray, défendue par Sony. Pas de norme commune donc,
faute d'un accord entre les parties. Les premiers DVD nouvelle génération sont
lancés en 2007. Outre Toshiba, la norme HD DVD est utilisée par Microsoft, LG,
NEC et RCA. Des DVD haute définition bi-format et des lecteurs de DVD bi-format
sont lancés en 2007. [Voir aussi: Blu-Ray, DVD.]

= hertz =

Un hertz est une unité de fréquence d'un cycle par seconde, servant à mesurer le
courant alternatif ou bien une fréquence son, que celle-ci soit radio- ou
électromagnétique. Par exemple, en Europe, le courant électrique d'une maison
fonctionne sur une fréquence de 50 hertz, soit 50 cycles par seconde, et en
Amérique du Nord sur une fréquence de 60 hertz, soit 60 cycles par seconde. La
transmission radio et télé(vision) utilise des fréquences très supérieures
s'exprimant en kilohertz (KHz) ou en mégahertz (MHz). La vitesse d'un
microprocesseur se mesure en gigahertz (GHz), tout comme les fréquences
électromagnétiques utilisées pour la WiFi (wireless fidelity). Ces unités de
fréquence magnétique ont les valeurs suivantes: un kilohertz (KHz) équivaut à un
millier de hertz, un mégahertz (MHz) équivaut à un million de hertz et un
gigahertz (GHz) équivaut à un milliard de hertz. [Voir aussi: microprocesseur,
radiotéléphonie, télévision, WiFi.]

= hotspot =

Le hotspot est un point public de connexion (dans un café, un hôtel, une gare,
un aéroport, un grand magasin, etc.) donnant accès à un réseau WiFi (wireless
fidelity) et permettant aux utilisateurs d’appareils mobiles - ordinateurs
portables, téléphones portables, PDA (personal digital assistants), smartphones
- de se connecter à l’internet. La WiFi est une technologie sans fil utilisant
les ondes radio pour se connecter à l'internet sur une portée de quelques
dizaines de mètres. Le premier équipement à grande échelle est celui de T-Mobile
(filiale de Deutsche Telecom) qui, en 2002, installe des hotspots (T-Mobile
HotSpot) dans les 1.200 cafés de la chaîne américaine de cafés Starbucks, et
poursuit ses installations à un rythme accéléré en 2003. Au niveau mondial, on
compte 71.000 hotspots en 2003 puis 132.500 hotspots en 2004 (dont 378
aéroports, 22.000 hôtels et 82.000 grands magasins). [Voir aussi: PDA,
smartphone, téléphone portable, WiFi.]

= HSCSD (high speed circuit switched data) =

Le HSCSD (high speed circuit switched data) est une technologie accélérant le
débit des données autres que la voix sur tous les réseaux de téléphonie mobile
GSM (global system for mobile telecommunications). Cette technologie prend la
forme d'une mise à jour logicielle, et permet un débit trois fois plus rapide
pour les services de téléphonie mobile liés au texte, à l'internet et au
multimédia (accès au web, réception du courriel, transfert de fichiers, prise de
photos, écoute de musique, vidéo, etc.). [Voir aussi: GSM, multimédia,
téléphonie mobile.]

= HSDPA (high speed downlink packet access) =

Le HSDPA (high speed downlink packet access) est une technologie accélérant le
débit des données autres que la voix sur tous les réseaux de téléphonie mobile
UMTS (universal mobile telecommunications system). Avec un débit réel de 3,6
Mbps (mégabits par seconde) en flux descendant, qui pourrait ensuite atteindre
10 Mbps, le HSDPA permet un débit nettement plus rapide que l'UMTS standard pour
les services de téléphonie mobile liés au texte, à l'internet et au multimédia
(web, courriel avec pièces jointes, transfert de fichiers, photos, musique,
vidéo, etc.). L'utilisation de cette technologie devrait se généraliser courant
2007. En mars 2007, on compte 100 réseaux HSDPA déployés dans 54 pays, surtout
en Europe. Le protocole HSDPA sera ensuite complété par le protocole HSUPA (high
speed uplink packet access) permettant d'optimiser le flux ascendant. Les deux
protocoles HSDPA et HSUPA font partie de la série de protocoles HSPA (high speed
packet access). En 2008 ou 2009, un nouveau protocole combinant les deux
protocoles existants devrait permettre de fournir un débit symétrique. [Voir
aussi: bps, multimédia, téléphonie mobile, UMTS.]

= HTML (hypertext markup language) =

Le langage HTML (hypertext markup language) est un langage de marquage utilisé
pour créer ou mettre en forme des documents destinés au web, et les relier entre
eux au moyen de liens hypertextes et liens hypermédias. L'extension d'un fichier
HTML est “.html” ou “.htm”. Les spécifications du langage HTML sont définies par
le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du
développement du web. [Voir aussi: lien hypermédia, lien hypertexte, W3C, web.]

= HTTP (hypertext transfer protocol) =

Le protocole HTTP (hypertext transfer protocol) est le protocole de transfert
des pages web. Ce standard est mis au point par Tim Berners-Lee, inventeur du
web en 1989, et actualisé par le consortium W3C (World Wide Web Consortium),
consortium international fondé en octobre 1994 pour développer les protocoles
communs nécessaires à la croissance du web. [Voir aussi: protocole, W3C, web.]

= HVD (holographic versatile disc) =

Le HVD (holographic versatile disc) est un DVD (digital versatile disc)
holographique d'une capacité théorique de 3,9 To (téraoctets), soit l'équivalent
de 830 DVD classiques, et une épaisseur de 3,5 mm, au lieu des 1,5 mm habituels.
Les films, photos et fichiers multimédia sont stockés en trois dimensions, avec
lecture verticale des images holographiques. Le HVD pourrait remplacer à terme
le DVD au normes Blu-Ray ou HD DVD (high definition digital versatile disc). Le
HVD est promu par la HVD Alliance, un consortium industriel fondé en 2005. Sa
commercialisation devrait débuter en 2007 à destination d'une clientèle de
professionnels. [Voir aussi: Blu-Ray, DVD, HD DVD, multimédia, octet.]

= hyperfiction =

L'hyperfiction est un genre littéraire qui rassemble les oeuvres de fiction
(site d’écriture, roman, nouvelle, feuilleton, etc.) exploitant les possibilités
offertes par l’hyperlien pour permettre toutes sortes de cheminements au
lecteur. Appelé aussi fiction hypertexte (si l’auteur utilise des liens
hypertextes) ou fiction hypermédia (si l’auteur utilise des liens hypermédias).
Plusieurs auteurs explorent ce nouveau genre littéraire, par exemple Jean-Pierre
Balpe, Lucie de Boutiny et Jean-Paul. [Voir aussi: Balpe Jean-Pierre, Boutiny
Lucie de, Jean-Paul, lien hypermédia, lien hypertexte, littérature numérique.]

= hyperlien =

Un hyperlien peut être un lien hypertexte ou un lien hypermédia. [Voir: lien
hypermédia, lien hypertexte.]

= hypermédia =

Le terme "hypermédia" implique l'utilisation de liens hypermédias, à savoir des
liens reliant des textes et des images à des graphiques, des images animées, des
bandes sonores et des vidéos, de la même façon que les liens hypertextes relient
entre eux des textes et des images. On parle par exemple d'auteur hypermédia, de
documentaire hypermédia, de livre hypermédia, d'éditeur hypermédia, de fiction
hypermédia, de roman hypermédia, etc. [Voir aussi: auteur hypermédia,
documentaire hypermédia, éditeur hypermédia, hypertexte, fiction hypermédia,
livre hypermédia, roman hypermédia.]

= hyper-roman =

Un hyper-roman est un roman utilisant les possibilités offertes par le lien
hypertexte et/ou hypermédia, qui permet toutes sortes de cheminements au
lecteur: linéaire, non linéaire, par thèmes, par séquences, etc. Il est appelé
aussi roman hypertexte ou roman hypermédia, en fonction de la nature des liens
utilisés. [Voir aussi: lien hypermédia, lien hypertexte, littérature numérique.]

= hypertexte =

L’hypertexte est le principe de base du web. Il s’agit d’un système permettant
de relier entre eux des textes et des images au moyen d’un lien qui y donne
accès d'un simple clic de souris. Le lien peut mener à une autre partie de la
même page web, à une autre page du même site web, à une page située sur un autre
site web, à un fichier téléchargeable, etc. [Voir aussi: lien hypertexte, web.]


*I*


= i2S (société) =

La société i2S est spécialisée dans les techniques de vision industrielle
(impression, édition, contrôle qualité, découpe, façonnage, comptage,
étiquetage, trajectographie, guidage, gestion électronique de documents). Dans
le domaine de la gestion électronique de documents, i2S Digibook conçoit,
fabrique et commercialise des systèmes de numérisation d’ouvrages reliés et des
logiciels de restauration, notamment des scanners de livres utilisés pour la
numérisation à grande échelle des bibliothèques. Les scanners avec tourne-pages
automatiques peuvent traiter jusqu’à 3.000 pages par heure (une dizaine de
livres), si nécessaire en lumière ambiante pour préserver les documents
fragiles. De futurs modèles pourraient inclure la reconnaissance optique de
caractères (ou OCR: optical character recognition), qui permettrait une
conversion directe des ouvrages en texte pur. En 2006, les machines i2S équipent
300 bibliothèques ou centres d'archives dans le monde, et la société compte une
soixantaine de personnes. [Voir aussi: bibliothèque numérique, OCR, scanner.]

= IBM (International Business Machines) =

La société IBM (International Business Machines) est un géant mondial de
l'informatique couvrant des domaines variés: matériels et logiciels pour
entreprises et particuliers, équipements informatiques de stockage, puces
électroniques, processeurs, services de consultation à destination des
entreprises, services de sous-traitance. Entre 1985 et 1990, IBM collabore avec
Microsoft pour le développement de systèmes d'exploitation. [Voir aussi:
informatique, Microsoft, ordinateur, puce.]

= ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) =

Fondé en 1998, l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est
l'organisme international régissant l'attribution des noms de domaine (DNS :
domain name system). Bien antérieurs à la création de l'ICANN, puisqu'ils datent
des années 1980, les sept premiers domaines (appelés TLD: top-level domains)
sont : .com, .net et .org, auxquels s’ajoutent .edu, .gov, .int et .mil. 240
domaines à deux lettres (appelés ccTLD: country code top-level domains)
concernent les pays et territoires, par exemple .be pour la Belgique, .ca pour
le Canada, .ch pour la Suisse, .fr pour la France, .qc pour le Québec, etc. Sept
nouveaux domaines (TLD) sont mis en place en 2000: .aero (validé en décembre
2001), .biz (validé en mai 2001, gestion transférée à un autre organisme en
décembre 2006), .coop (validé en novembre 2001), .info (validé en mai 2001,
gestion transférée à un autre organisme en décembre 2006), .museum (validé en
octobre 2001), .name (validé en août 2001), .pro (validé en mai 2002). En 2004
sont ajoutés six domaines supplémentaires : .asia (validé en décembre 2006),
.cat (validé en septembre 2005), .jobs (validé en mai 2005), .mobi (validé en
juillet 2005), .tel (validé en mai 2006) et .travel (validé en mai 2005). En mai
2007, l’ICANN lance un appel à proposition pour de nouveaux domaines, avec dépôt
des demandes début 2008 et validation entre juin et août de la même année. La
validation de ces nouveaux domaines serait donc beaucoup plus rapide que par le
passé. [Voir aussi : nom de domaine, internet.]

= IDDN (InterDeposit digital number) =

Créé par la fédération internationale InterDeposit, fondée en janvier 1994,
l'IDDN (InterDeposit digital number) est un système international
d'identification des oeuvres, afin que les titulaires des droits puissent
protéger leurs droits sur tout type de création numérique (musique, son,
photographie, images animées ou non, logos, textes, logiciels, bases de données,
sites web, etc.), quel qu'en soit le format. Compatible avec d'autres normes, le
système IDDN permet la gestion directe des droits ou la gestion des droits par
l'intermédiaire de tiers (éditeurs, agents littéraires, sociétés de gestion
collective, etc.). [Voir aussi: droit d'auteur, InterDeposit, propriété
intellectuelle.]

= IDPF (International Digital Publishing Forum) =

Le forum IDPF (International Digital Publishing Forum) succède au forum OeBF
(Open eBook Forum) en avril 2005, tout en gardant les mêmes attributions, à
savoir la mise au point et la publication des nouvelles versions de l'OeBPS
(open ebook publication structure), qui régit le format OeB (open ebook). [Voir
aussi: livre numérique, OeB, OeBF.]

= IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) =

L’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) est un organisme
international de normalisation rassemblant 365.000 membres individuels dans 150
pays. L'IEEE a pour but de produire des standards dans les domaines suivants:
électricité, électronique, ingénierie informatique, technologie biomédicale,
télécommunications, etc. Par exemple, l’IEEE institue en 2000 le standard
802.11, un standard de transmission radio régissant la WiFi (wireless fidelity).
Ce standard est complété en 2001 par un deuxième standard, le standard 802.16,
qui régit la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access). L’IEEE est
l’auteur de 900 standards en vigueur, et 400 autres en cours de développement.
L'IEEE organise aussi 300 conférences de renom et publie le tiers de la
documentation technique mondiale pour l’ingénierie électrique et l’informatique.
[Voir aussi: 802.11, 802.16, radio, WiFi, WiMAX.]

= IETF (Internet Engineering Task Force) =

L'IETF (Internet Engineering Task Force) est un organisme international
regroupant des concepteurs de réseaux, des opérateurs et des chercheurs
travaillant à l'évolution de l'architecture de l'internet. L'IETF développe par
exemple le format de syndication Atom. [Voir aussi: Atom, internet, réseau.]

= IFLA (International Federation of Library Associations) =

Fondé en 1927, l’IFLA (International Federation of Library Associations) est un
organisme international représentant les intérêts des bibliothèques et des
centres de documentation. Avec 1.700 membres dans 150 pays, cette fédération se
veut un carrefour pour l’échange d’idées et la promotion de la coopération
internationale et de la recherche. En 1971, l’IFLA élabore l’ISBD (international
standard bibliographical description) pour l’échange des données
bibliographiques à l’échelon international. Plusieurs normes suivent ensuite,
notamment, en 1997, la norme ISBD(ER) pour la description bibliographique des
documents électroniques. En 1977, l’IFLA crée le format UNIMARC (universal
machine readable cataloguing) afin de disposer d’un format international
permettant la conversion des formats MARC (machine readable cataloguing)
nationaux. [Voir aussi: bibliothèque, ISBD, MARC, UNIMARC.]

= IIPA (International Intellectual Property Alliance) =

Chargée de faire respecter la propriété intellectuelle à l'échelon
international, l'IIPA (International Intellectual Property Alliance) compte
parmi ses membres les majors du disque et les studios hollywoodiens, ainsi que
nombre d'éditeurs de livres, logiciels et jeux vidéo. L'IIPA affirme avoir fort
à faire pour contrer le piratage culturel en matière de musique et de films,
suite aux pertes enregistrées en 2002 et 2003 par les maisons de disques et les
studios de cinéma. La même remarque vaut pour les livres, dans une moindre
mesure. Dans le bilan annuel 2003 de l'IIPA, les quatre pays particulièrement
épinglés pour le piratage sont le Pakistan, le Paraguay, l'Ukraine et la Chine.
En Europe, l'Italie et l'Espagne font preuve d'une attention particulière. Reste
à savoir ce que valent les arguments avancés, dénoncés par des sources
indépendantes. [Voir aussi: éditeur, musique en ligne, propriété
intellectuelle.]

= iLiad =

Lancé par la société néerlandaise iRex Technologies, l’iLiad est conçu
spécifiquement pour la consultation des journaux électroniques et pour la
lecture de livres sur Mobipocket Reader. Il permet aussi de prendre des notes
avec un stylet intégré. La technologie d’écran utilisée est celle de la société
E Ink. Un des concurrents de l’iLiad est le Sony Reader. En avril 2006, le
quotidien belge De Tidj est proposé en version électronique nomade sur l’iLiad.
En avril 2007, le quotidien Les Echos lance une version électronique nomade sur
différents lecteurs, dont l’Iliad. [Voir aussi: ebook, E Ink, journal
électronique, Mobipocket Reader.]

= image de synthèse =

Une image de synthèse traduit visuellement des images numérisées en 3D (trois
dimensions). L'image de synthèse permet de créer, à partir de données réelles ou
non, des séries d'images associées, sur lesquelles sont effectués des
traitements d'ombrage, de texture et d'animation. Une image de qualité
satisfaisante nécessite une résolution d'écran élevée et une capacité de
stockage en proportion. Par exemple, le stockage d'une image d'une résolution de
1.024 × 1.024 pixels nécessite 1 Mo (mégaoctet) de mémoire. Des résolutions
inférieures se traduisent par un aspect en escalier des lignes obliques, lequel
peut être estompé par un travail direct sur la grille des pixels. [Voir aussi:
3D, octet, pixel, synthèse d’images.]

= image numérique =

Une image numérique peut être une image produite directement par les
technologies numériques (par exemple une photo numérique) ou une image numérisée
à partir d’un document papier. La définition d’une image numérique se mesure en
DPI (dots per inch) ou PPP (points par pouce). La taille du fichier est
proportionnelle à la qualité demandée. Les trois principaux standards de
compression d'images fixes sont les formats JPEG (Joint Photographic Experts
Group), GIF (graphics interchange format) et PNG (portable network graphics).
[Voir aussi: compression, DPI, GIF, JPEG, numérisation, numériseur, PNG.]

= i-mode =

Lancé en 1999 par l’opérateur japonais de téléphonie mobile NTT DoCoMo, l’i-mode
est un protocole de communication permettant d’utiliser l’internet à partir d’un
téléphone portable ou d’un PDA (personal digital assistant), pour accès à
différents services: courriel, messagerie instantanée, services bancaires,
météo, web, etc. L’i-mode devient immédiatement très populaire au Japon. Son
utilisation débute en novembre 2002 en Europe, avec le lancement d’un service
i-mode par plusieurs opérateurs. Un protocole différent de l’i-mode est le WAP
(wireless application protocol), utilisé en Europe et en Amérique du Nord. [Voir
aussi: messagerie instantanée, PDA, protocole, téléphone portable, WAP.]

= impression à la demande =

L'impression à la demande (ou POD: print on demand) est devenue pratique
courante grâce aux technologies d’impression numérique développées entre autres
par les sociétés Xerox, Océ et IBM, qui permettent d'imprimer un livre en
petites quantités. Cette solution est adoptée dès août 1996 par CyLibris,
pionnier de l'édition électronique et découvreur de talents. La société
Jepublie.com est créée en juin 2003 par Numilog à destination des auteurs qui
veulent s'autopublier. Des services similaires sont proposés en 2005 par la
plateforme communautaire de l'auto-édition Lulu.com, ou encore par Blurb,
Xlibris ou iUniverse. [Voir aussi: CyLibris, Jepublie.com, numérique.]

= imprimante =

Au début des années 2000, des imprimantes numériques sont lancées entre autres
par les sociétés Xerox, Océ et IBM. L'impression à la demande devient monnaie
courante. En 2006, des imprimantes nouvelle génération sont mises au point chez
Toshiba et Xerox. Ces imprimantes utilisent cette fois un papier imprimable,
effaçable et réimprimable. [Voir aussi: impression à la demande.]

= indexation =

L'indexation consiste à attribuer à un document un code de classement et une
liste de mots-clés. Le code de classement est destiné à la recherche physique
(sur les rayonnages) ou la recherche informatique. La liste de mots-clés est
destinée à la recherche dans une base de données informatisée, appelée catalogue
en ligne ou encore OPAC (online public access catalogue). Nombre de
bibliothèques francophones utilisent RAMEAU (Répertoire d’autorité-matière
encyclopédique et alphabétique unifié), un ensemble hiérarchisé de mots-clés
géré par la Bibliothèque nationale de France (BnF). L'indexation est
complémentaire du catalogage qui, lui, consiste à rédiger la notice
bibliographique du document. [Voir aussi: catalogage, catalogue en ligne,
RAMEAU.]

= infographie =

L'infographie est un procédé de création assistée par ordinateur permettant
l’élaboration de dessins et d’images en 3D (trois dimensions). Dans les années
1990, l’utilisation de l’informatique pour créer, stocker et manipuler des
dessins et des images bouleverse les habitudes de nombreux professionnels. La
synthèse d'images est désormais utilisée pour représenter des oeuvres réelles
(maquettes d’architecture, plans, dessins industriels, etc.) et pour développer
des oeuvres de fiction (films, jeux vidéo, multimédia, etc.). [Voir aussi: 3D,
multimédia, synthèse d’images, vidéo.]

= information =

Le terme "information" est un terme générique recouvrant un ensemble de données
sur un sujet, que celui-ci soit vaste ou ciblé. Concept apparu dès les années
1960, la société de l’information est une société dans laquelle la création,
l’organisation et la distribution de l’information deviennent la principale
activité économique et culturelle. Dès les années 1990, l’information transite
souvent par les ordinateurs et les télécommunications, avec l’internet comme
vecteur principal. Les technologies de l'information sont l'ensemble des outils
permettant de communiquer et de diffuser l'information. Ces technologies
incluent les technologies numériques, grâce auxquelles les documents peuvent
désormais transiter sous forme numérisée sans souci des frontières et des
handicaps, du moins en théorie. Toutefois l'accès aux technologies de
l'information progresse beaucoup plus rapidement dans les nations situées au
nord de la planète que dans celles situées au sud, et beaucoup plus rapidement
dans les foyers riches que dans les foyers pauvres quel que soit l'hémisphère.
C'est ce qu'on appelle la fracture numérique, qui correspond souvent à la
fracture sociale. [Voir aussi: fracture numérique, internet, numérisation,
ordinateur, société de l’information, télécommunications.]

= informatique =

Le terme "informatique" est un terme générique recouvrant l'ensemble des
méthodes et techniques appliquées au traitement automatique de l’information.
Pour une définition plus académique, disons que l'informatique est la science du
traitement de l'information par les ordinateurs. Le terme "informatique" est
issu de la contraction des termes “information” et "automatique". Proposé par
Philippe Dreyfus en 1962, il est accepté par l'Académie française en 1966. [Voir
aussi: information, ordinateur.]

= Intel =

Fondée en 1971, la société Intel est le leader mondial des microprocesseurs, les
autres "grands" du marché étant AMD (Advanced Micro Devices) et IBM
(International Business Machines). Intel est notamment l'auteur des processeurs
Celeron (gamme 300), Pentium 4 (gamme 500), Pentium 4 Extreme Edition (gamme
700) et Centrino. Le processeur Centrino permet la connexion sans fil à
l'internet dans un rayon de quelques mètres, en intégrant à l'ordinateur un
processeur Pentium-M (adapté à la mobilité, et plus économique en énergie que le
Pentium classique), un jeu de composants associés et un module WiFi (wireless
fidelity). En avril 2005, Intel lance sa première puce adaptée à la technologie
WiMAX (worldwide interoperability for microwave access), qui permet l'accès sans
fil à l'internet dans un rayon beaucoup plus large (plusieurs kilomètres). En
janvier 2006, avec l'évolution entraînée par l'utilisation du Mac OS X (OS:
operating system), le système d'exploitation du Macintosh lancé en 2004, Intel
devient le nouveau partenaire d'Apple (avec le microprocesseur x86) pour ses
ordinateurs Mac, au lieu d'IBM et Motorola. [Voir aussi: Apple, Centrino, Mac,
Mac OS X, microprocesseur, processeur, puce, WiFi, WiMAX.]

= interactivité =

L'interactivité est un mode de communication basé sur un dialogue individualisé
permettant à l’utilisateur de décider lui-même du déroulement des opérations. On
parle notamment d'application interactive, d'information interactive, de
littérature interactive, etc.

= InterDeposit =

Créée à Genève (Suisse) en janvier 1994, InterDeposit est une fédération
internationale rassemblant les organisations souhaitant protéger la propriété
intellectuelle sur les oeuvres numériques, en suivant les directives données par
l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle). InterDeposit met
sur pied un système international d'identification des oeuvres, qui attribue un
"numéro numérique" à chaque oeuvre. L’IDDN (InterDeposit digital number) permet
aux titulaires des droits de protéger leurs droits sur tout type de création
numérique (musique, son, photographie, images animées ou non, logos, textes,
logiciels, bases de données, sites web, etc.). [Voir aussi: droit d'auteur,
IDDN, numérique, OMPI, propriété intellectuelle.]

= interface =

L'interface est la partie du programme informatique qui permet la communication
entre l’ordinateur et l’usager, au moyen de textes (par le biais d’une interface
texte) et d’images (par le biais d’une interface graphique). En février 2004, le
standard pour l'interface vocale est validé par le consortium W3C (World Wide
Web Consortium) sous le nom de VoiceXML. On utilise aussi le terme "interface"
pour définir l’élément permettant la communication entre deux appareils. [Voir
aussi: VoiceXML.]

= internet =

L'internet est un vaste réseau informatique opérant à l'échelle mondiale et
reliant une multitude de sous-réseaux au moyen d'un même protocole (IP: internet
protocol), ce protocole permettant à des ordinateurs différents de communiquer
entre eux. Le réseau internet regroupe les réseaux publics, réseaux privés,
réseaux commerciaux, réseaux d’enseignement, réseaux de services, etc., opérant
à l’échelle planétaire pour offrir d’énormes ressources en information,
communication et diffusion. Apparu en 1974, l'internet se développe rapidement à
partir de 1983. Outre le World Wide Web, plus communément appelé web, lancé en
1991, l’internet inclut de nombreux services: courriel, forums, messagerie
instantanée, visioconférence, téléphonie sur IP, etc. Vinton Cerf est souvent
appelé le père de l’internet parce qu’il crée en 1974 (avec Bob Kahn) le
protocole TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol), à la base
de tout échange de données. En 1992, Vinton Cerf fonde l'Internet Society
(ISOC), un organisme international visant à promouvoir le développement de
l'internet. Quelque trente ans après les débuts de l'internet, "ses trois
pouvoirs - l'ubiquité, la variété et l'interactivité - rendent son potentiel
d'usages quasi infini" (Le Monde, 19 août 2005). Le cap du milliard
d'internautes est franchi en 2006. [Voir aussi: Cerf Vinton, Internet Society,
protocole, TCP/IP, téléphonie sur IP, web.]

= internet à haut débit =

L’internet à haut débit est procuré par une bande passante large, par exemple la
DSL (digital subscriber line) ou sa variante ADSL (asymmetric digital subscriber
line), le câble en fibres optiques, la WiFi (wireless fidelity) et la WiMAX. Les
abonnements sont fournis par des fournisseurs d’accès internet (FAI). En 2003,
plus de la moitié des usagers dispose de l’internet à débit rapide au Canada, et
un tiers des usagers aux Etats-Unis. [Voir aussi: ADSL, bande passante large,
DSL, FAI, fibre optique, fournisseur d’accès internet, WiFi, WiMAX.]

= internet à haut débit (universités) =

L’internet à haut débit est lancé dans plusieurs pays pour relier directement
les universités et les centres de recherche, sans passer par des fournisseurs
d'accès commerciaux. A terme, ce type de réseau devrait être utilisé pour les
bibliothèques numériques, l’imagerie médicale, les laboratoires virtuels et la
formation à distance. En France par exemple, le réseau RENATER (Réseau national
de télécommunications pour la technologie, l’enseignement et la recherche) relie
entre eux universités et instituts de recherche. Les bornes WiFi (wireless
fidelity) installées dans les bâtiments offrent un réseau sans fil aux
chercheurs. Aux Etats-Unis, un consortium de 200 universités développe Internet
2, un réseau à très haut débit destiné à l’enseignement et à la recherche
scientifique. [Voir aussi: bande passante large, internet à haut débit, WiFi.]

= Internet Archive =

Fondée en avril 1996 par Brewster Kahle à San Francisco (Californie), l'Internet
Archive a pour but de constituer, stocker, préserver et gérer une "bibliothèque"
de l’internet, en archivant la totalité du web tous les deux mois. L'objectif
étant d'offrir un outil de travail aux universitaires, chercheurs et historiens,
et de préserver un historique de l’internet pour les générations futures. En
octobre 2001, l'Internet Archive met ses archives en accès libre sur le web
grâce à la Wayback Machine. En 2004, les archives du web représentent plus de
300 téraoctets (To) de données, avec une croissance de 12 téraoctets par mois.
Si les archives du web représentent 30 millions de pages web en 1996, ces
archives représentent 65 milliards de pages (provenant de 50 millions de sites
web) en décembre 2006 et 85 milliards de pages en mai 2007. [Voir aussi:
internet, Khale Brewster, octet, Wayback Machine, web.]

= Internet Archive (bibliothèque) =

Début 2005, à l'initiative de son directeur Brewster Kahle, l'Internet Archive
s'associe à Yahoo! pour fonder l'Open Content Alliance (OCA), une initiative
visant à créer un répertoire libre et multilingue de livres numérisés et de
documents multimédia pour consultation et téléchargement sur n'importe quel
moteur de recherche. Les collections, consultables dans la section Text Archive
de l'Internet Archive, atteignent 100.000 titres en décembre 2006, avec 12.000
nouveaux livres numérisés par mois. A la même date, l'Internet Archive reçoit
une subvention de un million de dollars US de la part de la Sloan Foundation
pour poursuivre son travail et numériser cinq collections historiques de renom.
En mai 2007 est franchie la barre des 200.000 livres numérisés. [Voir aussi:
bibliothèque numérique, Internet Archive, numérisation, Open Content Alliance,
Yahoo!]

= Internet Archive (collections) =

Depuis la fin 1999, l'Internet Archive constitue aussi des collections
numériques spécifiques, par exemple les sites relatifs au 11 septembre 2001, les
sites relatifs aux élections de 2000 (présidentielles) et 2002 (élection du
Congrès et des gouverneurs des Etats), les sites des pionniers du web, le
Million Book Project (10.520 livres en avril 2005, intégrés ensuite dans
l'Universal Library), des archives de films de la période 1903-1973, des
archives de concerts "live" récents, des archives de logiciels, etc. Toutes ces
collections sont en consultation libre sur le web, y compris la grande
bibliothèque numérique (Text Archive) en cours de constitution (voir la notice
précédente). [Voir aussi: Internet Archive, Million Book Project.]

= Internet Explorer =

Microsoft lance son navigateur Internet Explorer en 1995 pour concurrencer le
navigateur de Netscape (Netscape Navigator). En 1997, l’Internet Explorer est
distribué gratuitement dans le pack du système d’exploitation Windows 98 (qui
succède à Windows 95). Cette stratégie commerciale provoque un tollé. Elle
entraîne la poursuite de Microsoft par les autorités judiciaires américaines
pour entrave à la concurrence et violation de la législation antitrust. En 1998,
les médias couvrent abondamment les démêlés de Bill Gates, fondateur de
Microsoft, avec le ministère de la Justice. Les concurrents de Microsoft
accusent la société de vouloir créer une situation de quasi-monopole mettant en
péril le principe de libre concurrence. Toutes actions qui semblent assez
inefficaces puisque, en 2002 et 2003, le taux de pénétration d'Internet Explorer
est de l'ordre de 96%. A partir de 2004, sa part de marché observe une baisse de
plusieurs points chaque année, au profit du Firefox de Mozilla, du fait de
failles de sécurité de plus en plus nombreuses. La version en cours d'Internet
Explorer est la version 7.0, qui date de 2006 (avec version bêta disponible en
août 2005). [Voir aussi: Microsoft, Mozilla, navigateur, Netscape, Windows.]

= Internet Movie Database (IMDb) =

Créée en 1989 et mise en ligne en 1993, dès les débuts du web, l'Internet Movie
Database (IMDb) est une base très populaire, et sans équivalent, sur le cinéma:
films, réalisateurs, acteurs, etc., avec 18 millions de visites par mois et de
très nombreux commentaires d’amoureux du cinéma. Payante, la base IMDbPro.com
recense 65.000 professionnels du cinéma et 10.000 sociétés en décembre 2006.
[Voir aussi: web.]

= Internet Public Library (IPL) =

Créée en mars 1995 par l’Université du Michigan (Etat des Etats-Unis) dans le
cadre de la School of Information and Library Studies, l'Internet Public Library
(IPL) se définit comme la première bibliothèque publique de l’internet sur
l’internet, à savoir une bibliothèque sélectionnant, organisant et cataloguant
les ressources disponibles sur l'internet, et n’existant elle-même que sur
celui-ci. Cette bibliothèque publique d’un genre nouveau devient vite une
référence. L’IPL recense de manière pratiquement exhaustive les livres (Online
Texts, avec 22.500 titres), les journaux (Newspapers) et les magazines
(Magazines) disponibles sur le web. Les livres sont essentiellement des oeuvres
du domaine public. [Voir aussi: bibliothèque numérique, domaine public.]

= internet sans fil =

L’internet sans fil débute en 1999 avec le WAP (wireless application protocol)
et l’i-mode pour les téléphones portables et les PDA (personal digital
assistants). Pour les ordinateurs, il faut attendre 2002 avec l’arrivée de la
WiFi (wireless fidelity), une technologie sans fil opérant sur quelques dizaines
de mètres. La WiFi est utilisable sur les assistants personnels (PDA) début
2003, sur les téléphones portables fin 2003 et sur les smartphones en 2004.
Courant 2004, la WiFi peut relayer une connexion par satellite à un réseau
local. En 2005 apparaît la WiMAX (worldwide interoperability for microwave
access), qui procure une liaison sans fil à très haut débit opérant sur
plusieurs kilomètres. [Voir aussi: i-mode, PDA, satellite, WAP, WiFi, WiMAX.]

= Internet Society (ISOC) =

Fondée en 1992, l’Internet Society (ISOC) est un organisme international visant
à promouvoir le développement de l’internet. L’ISOC est créée par Vinton Cerf,
souvent appelé le père de l’internet parce qu’il est le co-inventeur avec Bob
Kahn en 1974 du protocole TCP/IP (transmission control protocol / internet
protocol), à la base de tout échange de données. En 2006, l’ISOC compte 100
organismes et 20.000 membres individuels dans 180 pays. Les débuts de l’internet
sont relatés par Vinton Cerf lui-même sur le site de l’ISOC, dans A Brief Story
of the Internet and Related Networks. [Voir aussi: Cerf Vinton, internet,
protocole, TCP/IP.]

= intranet =

L'intranet est un réseau utilisant la technologie de l’internet au sein d’un
organisme donné: courriel entre les salariés, communication de notes de
services, partage de fichiers entre collègues, pages web propres à l’organisme,
bases de données à usage interne, etc. De par sa nature, l’intranet n’est pas
accessible aux personnes extérieures à la communauté qu’il dessert. [Voir aussi:
courriel, internet, web.]

= IP (internet protocol) =

Le protocole IP (internet protocol) est un protocole de transmission des données
sur l'internet. Il permet l’envoi, la circulation et la réception de paquets de
données, en utilisant un système dit de commutation par paquets. L'information
est fragmentée en blocs appelés datagrammes. Les datagrammes comprennent
l'adresse de l'émetteur et du récepteur sous la forme d'une série de chiffres
propres à chaque ordinateur. Le sigle "IP" est également utilisé dans: (a)
TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol), qui est l’ensemble
des protocoles de base de l’internet; (b) l'adresse IP d’un ordinateur, à savoir
un numéro identifiant un ordinateur donné, qui est propre à chaque ordinateur
connecté; (c) l'adresse IP lié d'un nom de domaine, à savoir l'adresse en
chiffres correspondant à une adresse en lettres (par exemple 185.65.0.1 pour
www.afp.com, le nom de domaine de l'Agence France-Presse), qui permet le
transfert des données sur l'internet; (d) la téléphonie sur IP, qui désigne la
téléphonie sur l'internet, appelée encore voix sur IP ou VoIP (voice over
internet protocol). [Voir aussi: internet, nom de domaine, protocole, TCP/IP,
téléphonie sur IP.]

= iPhone =

En janvier 2007, la société Apple présente l'iPhone, un téléphone portable
multifonctions qui intègre le baladeur de musique iPod, un appareil photo et un
navigateur internet. Avec les caractéristiques suivantes: grand écran tactile
(3,5 pouces), synchronisation automatique avec la plateforme iTunes pour
télécharger musique et vidéos, appareil photo de 2 mégapixels, navigateur Safari
d'Apple, système d'exploitation Mac OS X, téléphonie par les réseaux GSM (global
system for mobile telecommunications) et EDGE (enhanced data for GSM evolution),
connexion internet par WiFi (wireless fidelity) et Bluetooth. L'iPhone est lancé
en juin 2007 aux Etats-Unis, au prix de 499 dollars US pour le modèle de 4 Go
(gigaoctets) et 599 dollars pour le modèle de 8 Go. Le lancement en Europe est
prévu pour le dernier trimestre 2007 et le lancement en Asie est prévu pour
2008. [Voir aussi: Apple, Bluetooth, EDGE, GSM, iPod, Mac OS X, navigateur,
téléphone portable, WiFi.]

= iPod =

Lancé en octobre 2001 par la société Apple, l'iPod est un baladeur numérique de
musique. Les ventes de l'iPod montent en flèche à compter d'avril 2003, date à
laquelle Apple lance sa plateforme de téléchargement de musique iTunes. L'iPod
s'impose rapidement comme la référence du marché, et devient un objet culte
auprès de toute une génération. Il se décline en plusieurs versions, avec plus
ou moins de mémoire et de capacité de stockage, y compris un iPod mini (4
gigaoctets, soit 1.000 chansons), un iPod Photo (avec écran couleur de haute
résolution) et un iPod Shuffle (modèle compact à mémoire flash et sans écran).
Toutes versions confondues, 10 millions d'iPod sont vendus en trois ans, entre
fin 2001 et fin 2004. De nouveaux modèles à des prix plus attractifs sont lancés
en 2005 (entre 199 et 449 dollars US selon les modèles). A la même date, iTunes
revendique 70% du marché mondial de téléchargement légal de musique. A la fin
2006, on compte 70 millions d'iPod écoulés en cinq ans. En janvier 2007, Apple
annonce le lancement prochain du iPhone, un téléphone portable multifonctions
comprenant un iPod intégré. En avril 2007, on compte un million d'iPods vendus,
avec 10 modèles différents. [Voir aussi: Apple, baladeur numérique, CD, iPhone,
iTunes, Mac, MP3, musique en ligne, octet, téléphone portable.]

= IrDA (Infrared Data Association) =

L'IrDA (Infrared Data Association) est une norme définissant le port infrarouge,
du nom de l’association du même nom. Le port infrarouge est un port de
communication permettant de transférer sans fil, au moyen de signaux
infrarouges, les données d’un ordinateur vers un autre ordinateur, un réseau ou
un périphérique. [Voir aussi: ordinateur, périphérique, port, réseau.]

= ISBD (international standard bibliographical description) =

L’ISBD (international standard bibliographical description) est une norme
internationale définissant les règles à adopter pour la présentation de la
notice bibliographique d’un document (livre, périodique, article, etc.) en
différents champs (auteur, titre, éditeur, etc.). Cette norme est élaborée dès
1971 par l’IFLA (International Federation of Library Associations) pour le
catalogage des monographies, afin de favoriser l’échange des données
bibliographiques à l’échelon international. Suivent plusieurs normes pour les
périodiques, les documents anciens, etc. La norme ISBD(ER) est créée en 1997
pour le catalogage des ressources électroniques. Une norme différente de l’ISBD
est l’AACR2 (Anglo-American cataloguing rules, 2nd version), couramment utilisée
dans le monde anglo-saxon et dans les organisations internationales. [Voir
aussi: AACR2, catalogage, catalogue en ligne, IFLA.]

= ISBN (international standard book number) (ancien: 10 chiffres) =

L’ISBN (international standard book number) est un numéro international
normalisé permettant l'identification d'un livre afin de faciliter les diverses
opérations de gestion (commande, recherche, inventaire, etc.). Ce numéro est
attribué avant publication pour identifier un titre ou l'édition d'un titre
publié par un éditeur déterminé, le numéro attribué correspondant uniquement à
une édition donnée. Approuvé dès 1972 en tant que norme ISO 2108 (ISO
(Organisation internationale de normalisation), l'ISBN comporte 10 chiffres
répartis en 4 segments séparés par un tiret. Le premier segment identifie la
zone linguistique (2 pour les pays francophones). Le deuxième segment identifie
l’éditeur. Le troisième segment est un numéro d'ordre identifiant le livre dans
la production de l’éditeur. Le quatrième segment est une clé de contrôle. En
2003, l’ISBN est utilisé dans 159 pays et territoires, regroupés au sein de
l’International ISBN Agency. L'ISBN passe à 13 chiffres le 1er janvier 2007.
[Voir aussi: ISO.]

= ISBN (international standard book number) (nouveau: 13 chiffres) =

A compter du 1er janvier 1007, sous l’égide de l'International ISBN Agency,
l'ISBN (international standard book number) passe à treize chiffres et
correspond désormais au numéro EAN-13 (EAN: European article number) servant à
générer le code-barres et figurant sous celui-ci. Ceci en application de la
nouvelle norme ISO 2908 (ISO: Organisation internationale de normalisation),
d'une part pour augmenter la capacité de numérotation de l'ISBN du fait de
l'augmentation du nombre de publications, y compris électroniques, d'autre part
pour harmoniser ces deux numéros (ISBN et EAN) et faciliter ainsi les diverses
opérations de gestion électronique (commande, recherche, inventaire, etc.). Tous
les ISBN débutent désormais par le préfixe 978, qui est ajouté aux 10 chiffres
des ISBN existants. Leur clé de contrôle est également recalculée pour être
identique à celle de l'EAN-13. Pour certains pays (France, Belgique et pays
d'Afrique francophone), les numéros ISBN et EAN sont attribués par l'AFNIL
(Agence francophone pour la numérotation internationale du livre). [Voir aussi:
AFNIL, EAN, ISO.]

= ISO (Organisation internationale de normalisation) =

Basée à Genève (Suisse), l’ISO (Organisation internationale de normalisation)
définit les normes permettant de faciliter l’échange international des biens et
des services. L’ISO a également pour tâche de développer la coopération
internationale dans divers domaines (économique, intellectuel, scientifique et
technique). Des normes ISO régissent entre autres l'ASCII-Latin-1 (ASCII:
American standard code for information interchange), l'ISBN (international
standard book number) ou l'UNIMARC (universal readable machine cataloguing).
[Voir aussi: ISBN, ISO 8859, UNIMARC.]

= ISO 8859 =

Appelée aussi ISO Latin, la norme ISO 8859 (ISO: Organisation internationale de
normalisation) régit les variantes de l'ASCII (American Standard Code for
Information Interchange) prenant en compte les caractères accentués de quelques
langues européennes. L'ASCII original constitue un sous-ensemble de ces
variantes. La série correspondant au français est l'ISO 8859-1 (Latin-1), dont
la version en cours est publiée en 1998 (ISO 8859-1:1998). [Voir aussi: ASCII,
codage, ISO.]

 ISSN (international standard serial number) =

L’ISSN (international standard serial number) est un code numérique de huit
chiffres permettant d’identifier toute publication en série (journal, magazine,
périodique, collection, etc.), imprimée ou électronique. Apparus dans les années
1970, les ISSN dépassent le million en 2002. Ils sont attribués par des centres
nationaux coordonnés par l’ISSN International Centre, lui-même basé à Paris et
financé par l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la
science et la culture). [Voir aussi: périodique, presse en ligne.]

= iTunes =

Lancé par la société Apple en avril 2003, l'iTunes Music Store, communément
appelé iTunes, est un site de téléchargement légal de musique, vite célébré pour
sa simplicité et son ergonomie. L'algorithme de codage audio utilisé est l'AAC
(advanced audio coding). Le système de DRM (digital rights management) répond au
nom d'AAC/FairPlay. A l'origine, iTunes est créé pour contrer la chute des
ventes de CD due au "piratage sur le web", à savoir la circulation illégale de
fichiers MP3 par le biais de sites P2P (peer-to-peer) comme Napster (ancienne
version, la version actuelle est légale) ou Kazaa. Le succès d'iTunes est
fulgurant. 2 millions de titres (0,99 dollar US l'unité) sont vendus en quinze
jours. Parallèlement, on observe une montée en flèche des ventes de l'iPod, le
baladeur de musique numérique lancé en octobre 2001 par Apple pour devenir
d'emblée la référence du marché. Une version Windows d'iTunes est lancée en
octobre 2003. Plus de 30 millions de titres sont vendus sur iTunes au cours de
l'année 2003. En juin 2004, iTunes débarque en Europe, en commençant par
l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. En juillet 2004, aux Etats-Unis, les
100 millions de titres vendus par iTunes représentent 70% du marché de la
musique payante en ligne. En octobre 2004, iTunes poursuit sa progression dans
d'autres pays. En février 2005, Apple s'allie avec le fabricant Motorola pour
permettre le téléchargement de musique sur téléphone portable à partir de la
plateforme iTunes. En juillet 2005, iTunes annonce 500 millions de titres vendus
depuis ses débuts. En août 2005, iTunes lance sa plateforme japonaise, avec un
million de titres vendus les quatre premiers jours. En 2006, iTunes lance un
service de téléchargement de jeux et un service de podcasts. En automne 2006,
iTune lance un service de vidéos (ou VOD: video on demand).En janvier 2007,
iTunes annonce 2 milliards de titres vendus depuis ses débuts, dont 1,2 milliard
en 2006. [Voir aussi: AAC, Apple, CD, DRM, iPod, MP3, musique en ligne, Napster,
P2P, podcast, vidéo, Windows.]


*J*


= JACKPHY =

JACKPHY est un acronyme regroupant les premières lettres des langues suivantes:
Japanese (japonais), Arabic (arabe), Chinese (chinois), Korean (coréen), Persian
(persan), Hebrew (hébreu) et Yiddish (yiddish). Utilisé pour décrire les
catalogues de bibliothèques, ce sigle indique la présence de notices
translittérées de documents publiés dans ces langues. C’est le cas par exemple
de WorldCat, le catalogue collectif mondial géré par OCLC (Online Computer
Library Center). [Voir aussi: catalogue collectif, OCLC, translittération,
WorldCat.]

= Java =

Commercialisée par la société Sun en 1995, la technologie Java vise à rendre les
pages web plus dynamiques grâce à des scripts, à savoir des programmes autonomes
permettant d’intégrer des animations ou des fonctions qui s’exécutent
automatiquement quel que soit le système d’exploitation utilisé. Java est
également largement utilisé pour les téléphones portables et les PDA (personal
digital assistants). Java devient une application "open source" en mars 2007, à
savoir un logiciel libre avec un code source ouvert destiné à attirer davantage
de développeurs. [Voir aussi: logiciel libre, PDA, programme, script, système
d’exploitation, téléphone portable, web.]

= JAWS (job access with speech) =

Développé par la société Freedom Scientific et utilisé par une majorité de
personnes aveugles (environ 80%), le logiciel JAWS (job access with speech) est
un logiciel de lecture d’écran fonctionnant sous plateforme Windows. En lisant
l'information disponible à l'écran au moyen d'une synthèse vocale, JAWS permet à
une personne aveugle d'accéder au contenu présent dans son ordinateur et à
l'internet. Le format PDF (portable document format) est lu par le logiciel JAWS
à partir de sa version 5. [Voir aussi : logiciel, PDF, synthétiseur vocal.]

= Jean-Paul =

Aussi discret que présent dans le monde de l’hyperfiction francophone,
Jean-Paul, écrivain et musicien, est explorateur d’hypermédia. Il est le
webmestre des Cotres furtifs, un site hypermédia collectif racontant des
histoires en 3D. "Les membres des cotres, 'ensemble flou à géométrie variable',
aiment jouer avec les mots en y associant images et sons, non pas comme de
simples illustrations, mais comme partie intégrante du récit et de ses
architectures. On ne les trouve que sur le net parce que c'est le dernier
espace, instable, fluide et non-fermé, dont tous les passages ne sont pas encore
contrôlés." Des initiatives intéressantes de littérature électronique sont
proposées dans Canon Laser et L’agression 93. [Voir aussi: hypermédia,
littérature numérique.]

= Jepublie.com =

La société Jepublie.com est créée en juin 2003 par la grande libraire numérique
francophone Numilog à destination des auteurs qui veulent s'autopublier. Les
technologies d’impression numérique développées entre autres par les sociétés
Xerox, Océ et IBM permettent en effet d'imprimer un livre en petites quantités
et de proposer divers forfaits aux auteurs. [Voir aussi: impression à la
demande, Numilog.]

= Joost =

Joost est un service de télévision sur l'internet (à la fois un logiciel et une
plateforme) permettant de regarder les chaînes de télévision sur son ordinateur,
avec une programmation personnalisée et une technologie de diffusion en mode P2P
(peer-to-peer). Le site en phase bêta est mis en ligne en janvier 2007, avec
lancement officiel en mai 2007. Joost est la nouvelle start-up lancée par Niklas
Zennström et Janus Friis, créateurs de Kazaa (service de musique en ligne) et
Skype (service de téléphonie sur l'internet), et spécialistes du P2P
(peer-to-peer) à grande échelle. Joost veut marier la télévision et l'internet
en offrant un logiciel simple, un large choix de programmes disponible à tout
moment et un service gratuit financé par la publicité. [Voir aussi: Kazaa, P2P,
Skype, télévision.]

= journal électronique =

Un journal électronique est le plus souvent un journal en ligne (voir la notice
suivante). L'expression "journal électronique" définit aussi le journal du
futur, qui sera composé d'un papier-écran formant un support souple et
permettant de télécharger à volonté un ou plusieurs journaux. Le journal
électronique utilisera le papier électronique, à savoir un ensemble de pages
souples s’apparentant au plastique ou au transparent actuel, avec affichage,
modification et effacement des données par voie électronique. Plusieurs supports
sont en cours de développement, par exemple le RadioPaper de la société E Ink,
qui donnera les nouvelles du jour via l'internet sans fil. [Voir aussi: E Ink,
papier électronique.]

= journal en ligne =

Un journal en ligne est un journal paraissant sous forme électronique, en accès
gratuit ou payant, soit sur le web soit sous la forme d’un PDF (portable
document format) à télécharger. Un journal en ligne peut être couplé ou non avec
un journal imprimé. Une des premières éditions électroniques comprenant
l'intégralité d'un journal imprimé est celle du New York Times, lancée en mai
2003. En février 1995 est mis en ligne le site web du mensuel Le Monde
diplomatique, premier site d'un périodique imprimé français. Monté dans le cadre
d'un projet expérimental avec l'Institut national de l'audiovisuel (INA), ce
site est inauguré lors du forum des images Imagina. Quelques mois après,
plusieurs quotidiens imprimés mettent en ligne un site web: Libération à la fin
de 1995, Le Monde et L'Humanité en 1996, etc. [Voir aussi: journal imprimé, PDF,
presse en ligne.]

= journal imprimé =

Premier journal imprimé de l’histoire, Relation paraît en 1605 à Strasbourg,
alors ville du Saint Empire germanique, un siècle et demi après la création de
l’imprimerie par Gutenberg en 1450 à Mayence. Relation est un hebdomadaire de
quatre pages, lancé à l’initiative de l’imprimeur Johann Carolus, qui édite en
allemand les dépêches ("Avisen") venues de plusieurs grandes villes européennes
(Cologne, Rome, Venise, Vienne et Prague). Par exemple des nouvelles du pape,
les faits d’armes des pirates de la Méditerranée, des inventions scientifiques,
etc. Le périodique imprimé se généralise quelque deux cents ans plus tard, au
17e siècle. Le journal d’information populaire à grand tirage prend son essor à
la fin du 19e siècle. Quant au journal en ligne, il devient monnaie courante à
la fin des années 1990, quelques années après l’avènement du web. [Voir aussi:
Gutenberg, journal en ligne, périodique.]

= JPEG (Joint Photographic Experts Group) =

JPEG (Joint Photographic Experts Group) est un standard de compression d'image
fixe dont le nom est issu du groupe d'experts développant les algorithmes de
compression correspondants. La taille du fichier est proportionnelle à la
qualité de l'image. Le format JPEG (dont l'extension de fichier est ".jpg") est
un des formats d'image couramment utilisés sur le web, les autres étant le
format GIF (graphics interchange format) et le format PNG (portable network
graphics), issu du format GIF et librement utilisable sans licence. [Voir aussi:
compression, GIF, image numérique, numérisation, PNG.]


*K*


= Kahle, Brewster =

Brewster Kahle est le co-inventeur du WAIS (wide area information servers) avec
Bruce Gilliat. Créé en 1991, le WAIS est un système de recherche sur les index
de bases de données des serveurs situés à distance. Après la vente du WAIS à AOL
(America OnLine) en 1995 pour 15 millions de dollars US, Brewster Kahle fonde en
avril 1996 l'Internet Archive pour constituer, stocker, préserver et gérer une
"bibliothèque" de l’internet, en archivant la totalité du web tous les deux
mois. En octobre 2005, il lance l'Open Content Alliance (OPA), rejoint ensuite
par de nombreux partenaires (bibliothèques, universités, sociétés informatiques,
etc.) pour proposer un projet ouvert de bibliothèque numérique en réponse au
projet privé lancé par Google avec Google Book Search. L'objectif de l'OPA est
un répertoire libre et multilingue de livres numérisés (essentiellement des
livres du domaine public) et de documents multimédia pour consultation et
téléchargement sur n'importe quel moteur de recherche. [Voir aussi: bibliothèque
numérique, Google Book Search, Internet Archive, Open Content Aliance, serveur,
téléchargement, WAIS.]

= Kazaa =

Créé en 2002 par Niklas Zennström et Janus Friis, Kazaa est un service d'échange
(à la fois un logiciel et une plateforme) de fichiers musicaux en mode P2P
(peer-to-peer). Kazaa fait suite au précurseur Napster (ancienne formule), lancé
en 1998 et fermé en 2001 par décision de justice suite à des démêlés avec les
majors du disque. Tout comme le Napster de l'époque, Kazaa rencontre un énorme
succès. Début 2005, le logiciel Kazaa revendique 380 millions de
téléchargements. Parallèlement, le débat fait rage autour de ces plateformes de
téléchargement gratuit et souvent illégal. En septembre 2003, les deux
fondateurs de Kazaa créent Skype, un service de téléphonie gratuite sur
l'internet, qui utilise lui aussi le système P2P. Tout comme Kazaa, le succès
est au rendez-vous. [Voir aussi: musique en ligne, Napster, P2P, Skype.]

= King, Stephen =

Premier auteur de best-sellers à se lancer dans la publication numérique,
Stephen King commence d’abord par distribuer en mars 2000 sa nouvelle Riding The
Bullet exclusivement dans des librairies en ligne. 400.000 exemplaires sont
téléchargés dans les premières 24 heures. Suite à ce succès à la fois médiatique
et financier, Stephen King crée un site web spécifique pour débuter en juillet
2000 l’auto-publication électronique de The Plant, un roman épistolaire
jusque-là inédit. Les chapitres paraissent à intervalles réguliers et sont
téléchargeables en plusieurs formats: PDF (portable digital format), OeB (open
ebook), HTML (hypertext markup language), TXT (text), etc. En décembre 2000,
après la parution du sixième chapitre, Stephen King décide d’interrompre
l’expérience, le nombre de téléchargements et de paiements baissant
régulièrement au fil des chapitres. Pendant les six mois qu’elle aura duré,
cette expérience contribue grandement à faire connaître le livre numérique et
l’édition électronique. [Voir aussi: édition électronique, HTML, livre
numérique, OeB, PDF, TXT.]


*L*


= LAN (local area network) =

Un LAN (local area network) est un réseau local permettant la connexion à
l'internet (ou l'intranet) d’équipements informatiques situés dans un rayon
géographique limité, par exemple ceux d’une maison, d’une entreprise ou d’une
université. Une variante du LAN est le WLAN (wireless local area network), à
savoir un réseau local sans fil utilisant un standard de communication
radio-électrique. Le MAN (metropolitan area network) connecte les usagers dans
une zone géographique plus étendue, par exemple une ville. Le WAN (wide area
network) les connecte dans un large secteur géographique, par exemple une
région. La connexion à l'internet sans fil est régie par les standards 802.11 ou
802.16 de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers),
l'organisme international de normalisation dans ce domaine. [Voir aussi: 802.11,
802.16, IEEE, intranet, réseau, MAN, WAN, WLAN.]

= laser =

Le terme "laser" est l'acronyme de "light amplification by stimulated emission
of radiation", qui signifie littéralement "amplification de lumière par
stimulation d’émission de radiations". Le laser est un amplificateur de lumière
utilisé comme source lumineuse pour produire des ondes monochromatiques, à
savoir des ondes ayant toutes la même longueur d’onde.

= LaTeX =

LaTeX est un système de composition pour les documents scientifiques, techniques
et informatiques. Il est devenu le standard de publication de tels documents.
Destiné à faciliter l'utilisation du format de composition TeX, LaTeX permet de
formater le texte en offrant une bonne qualité typographique sur toute
plateforme (Windows, Mac, Linux, Unix, etc.). LaTeX est souvent accompagné du
sigle DVI (device independent), signifiant que les fichiers peuvent être
utilisés sur tout type d'ordinateur, d'écran et d'imprimante. [Voir aussi: DVI,
TeX.]

= LCD (liquid crystal display) =

LCD (liquid crystal display) est le sigle utilisé pour qualifier un écran à
cristaux liquides, à savoir un écran utilisant le reflet de la lumière sur les
cristaux liquides pour afficher des données. On utilise parfois aussi le sigle
ACL (affichage à cristaux liquides). L'écran LCD équipe d’abord les appareils
portables - ordinateur portable, PDA (portable digital assistant), ebook, webpad
et tablette PC (personal computer) - avant d’être utilisé aussi pour
l’ordinateur classique et pour le téléviseur. Souvent appelé écran plat, l’écran
LCD d'ordinateur remplace peu à peu l’écran traditionnel à tube cathodique,
beaucoup plus volumineux. En 2003, la vente d’écrans plats d’ordinateurs dépasse
celle des écrans traditionnels. En 2004, le téléviseur à écran LCD ultra-plat
commence à remplacer le téléviseur classique à écran cathodique. Des sociétés
développent aussi de nouvelles technologies LCD, par exemple la société
Nemoptic. [Voir aussi: ebook, Nemoptic, ordinateur, ordinateur portable, PDA,
tablette PC, télévision, webpad.]

= Leary, Timothy =

Philosophe adepte du cyberespace, Timothy Leary (1920-1996) constate dans son
livre Chaos et cyberculture (Editions du Lézard, Paris, 1997): "Jamais
l’individu n’a eu à sa portée un tel pouvoir. Mais, à l’âge de l’information, il
faut saisir les signaux. Populariser signifie 'rendre accessible au peuple'.
Aujourd’hui, le rôle du philosophe est de personnaliser, de populariser et
d’humaniser les concepts informatiques, de façon à ce que personne ne se sente
exclu." D'après Timothy Leary, le 21e siècle devrait voir l’émergence d’un
nouvel humanisme, dont les idées-force seront la contestation de l’autorité, la
liberté de pensée et la créativité personnelle, le tout soutenu et encouragé par
la vulgarisation de l’ordinateur et des nouvelles technologies de communication.
[Voir aussi: cyberespace, information, société de l’information.]

= lecture =

Selon Anne-Bénédicte Joly, écrivain et éditeur, la lecture et l'écriture sont
deux inséparables compagnes. "C'est sans doute parce qu'elle permet de
représenter la parole et de traduire la pensée par des signes conventionnels (au
sens où ils répondent à une convention), que l'écriture dépend étroitement de sa
compagne d'origine qu'est la lecture. L'une découle de l'autre et imprègne ainsi
un pouvoir de ré-flexion. (...) Les personnages de fiction cimentent notre écrit
et sont un trait d'union entre la lecture d'où ils viennent et l'écriture qu'on
en retirera." Sur la page d'accueil de son site web, on lit aussi: "L’écrit
engendre la lecture en se conjuguant à l’autre, en respectant sa différence et
en évoquant son histoire. L’écriture et la lecture se mélangent au gré des
émotions partagées et des valeurs de vie harmonieuses." (6 février 2005) [Voir
aussi: écriture.]

= lettre d’information =

Une lettre d’information électronique est envoyée par courriel par le biais
d’une liste de diffusion, avec abonnement gratuit ou payant. Cette lettre est
souvent couplée avec un site web, qui permet de consulter le dernier numéro en
ligne, d’archiver les numéros précédents et de consulter le tout par le biais
d’un moteur de recherche. [Voir aussi: courriel, liste de diffusion, moteur de
recherche, site web.]

= LG.Philips LCD =

Spécialiste des écrans LCD (liquid crystal display) pour tout type d’appareil
(téléviseur, téléphone, etc.), la société coréenne LG.Philips LCD travaille sur
un prototype d’écran flexible couleur utilisant la technologie E Ink. Est
d’abord disponible un écran souple de 10,1 pouces en noir et blanc en octobre
2005, puis un écran souple de 14,1 pouces en noir et blanc en mai 2006, puis un
écran couleur de même taille en mai 2007. Le groupe japonais Epson présente
quant à lui un papier électronique ultrafin et de haute résolution en avril
2007. [Voir aussi: E Ink, LCD, papier électronique.]

= librairie =

Il existe trois sortes de librairies sur le web: les librairies établies en
complément d’une librairie traditionnelle ou d’une chaîne de librairies, les
librairies en ligne créées directement sur le réseau et dont la totalité des
transactions s’effectue via l’internet, et enfin, apparues en automne 2000, les
librairies numériques, qui vendent uniquement des livres en version numérisée.
[Voir aussi: librairie en ligne, librairie numérique, livre numérique.]

= librairie d'ancien =

Les librairies d'ancien sont parmi les premières à profiter des avantages
procurés par l'internet. Un annuaire électronique international recensant près
de 4.000 librairies d’ancien et d’occasion est disponible sur Livre-rare-book,
site professionnel créé en novembre 1995 par Pascal Chartier, gérant de la
librairie du Bât d’Argent (Lyon, France). En décembre 2006, Livre-rare-book
propose aussi un catalogue de près de 2,6 millions de livres émanant de quelque
550 librairies. De son côté, la LILA (Ligue internationale de la librairie
ancienne) propose un moteur de recherche commun aux catalogues en ligne des
librairies adhérentes. [Voir aussi: librairie, livre, Livre-rare-book.]

= librairie en ligne =

Au sens littéral, une librairie en ligne est une librairie vendant des livres
numériques par téléchargement. Au sens large, on utilise ce terme pour désigner
toute librairie ayant son activité sur l’internet, avec des transactions qui
s’effectuent en ligne. [Voir aussi: librairie, livre numérique, téléchargement.]

= librairie numérique =

Une librairie numérique est une librairie vendant des livres numériques, le plus
souvent par téléchargement, ou alors sous forme de fichier joint à un courriel.
Ces livres sont disponibles dans plusieurs formats, chaque format correspondant
à un logiciel de lecture (par exemple l'Adobe Reader, le Microsoft Reader ou le
Mobipocket Reader). La première librairie francophone vendant exclusivement des
livres numériques est Numilog, qui débute ses activités en septembre 2000 et
propose ensuite aussi une librairie anglophone. Numilog est suivi de Mobipocket,
une société spécialisée dans les logiciels de lecture et les livres numériques
pour PDA (personal digital assistant). Mobipocket lance une librairie
internationale en ligne sur son propre site et sur les sites de divers
partenaires. [Voir aussi: librairie, livre numérique, logiciel de lecture,
Mobipocket, Numilog, PDA.]

= Library of Congress =

Souvent appelée Bibliothèque du Congrès dans le monde francophone, la Library of
Congress (LoC) est fondée en 1800 en tant que bibliothèque du Congrès américain,
pour fournir la documentation juridique nécessaire aux membres du Congrès. En
deux siècles, elle devient la plus grande bibliothèque mondiale. Située à
Washington D.C., sur le Capitol Hill, elle comprend 21 salles de lecture. Jouant
le rôle de bibliothèque nationale aux Etats-Unis, elle est riche de 130 millions
de documents dans de nombreuses langues et sur tous les supports possibles, dont
29 millions d’imprimés, 58 millions de manuscrits, 2,7 millions
d’enregistrements sonores, 12 millions de photographies et 4,8 millions de
cartes (chiffres de 2006). Outre le fait de renseigner le public sur les
collections, le catalogue en ligne constitue une base bibliographique
inappréciable utilisée dans le monde entier. La création de la bibliothèque
numérique date de 1994. Les documents numériques représentent 10 téraoctets (To)
de données en 2006. En novembre 2005, la Library of Congress lance un projet de
bibliothèque numérique mondiale sous le nom de World Digital Library (WDL). La
WDL rassemblerait les collections de nombreuses institutions dans le monde.
[Voir aussi: bibliothèque, bibliothèque numérique, catalogue en ligne, octet.]

= Librié =

Lancé au Japon en avril 2004, le Librié 1000-EP est un ebook (appareil de
lecture) produit par Sony en partenariat avec les sociétés Philips et E Ink. Cet
ebook est le premier à utiliser la technologie d'affichage développée depuis
2001 par la société E Ink et communément appelée encre électronique. L'appareil
pèse 300 grammes (avec piles et protection d'écran), pour une taille de 12,6 x
19 x 1,3 cm. Sa mémoire est de 10 Mo (mégaoctets), avec possibilité d'extension,
et sa capacité de stockage de 500 livres. Son écran de 6 pouces a une définition
de 170 DPI (dots per inch) et une résolution de 800 x 600 pixels. Un port USB
(universal serial bus) permet le téléchargement des livres à partir de
l'ordinateur. L'appareil comprend aussi un clavier, une fonction enregistrement
et une synthèse vocale. Il fonctionne avec 4 piles alcalines, qui permettraient
la consultation de 10.000 pages. Son prix est de 375 dollars US (322 euros). En
octobre 2006, Sony lance aux Etats-Unis le Sony Reader, toujours avec la
technologie E Ink. [Voir aussi: DPI, ebook, E Ink, mémoire, octet, pixel, port
USB, Sony Reader, synthèse vocale.]

= lien hypermédia =

Un lien hypermédia est un lien reliant des textes et des images à des
graphiques, des images animées, des bandes sonores et des vidéos, de la même
façon que le lien hypertexte relie entre eux des textes et des images. [Voir
aussi: HTML, lien hypertexte, web.]

= lien hypertexte =

Principe de base du web, le lien hypertexte permet de relier entre eux des
textes et des images au moyen d’un simple clic de souris. Le lien peut mener à
une autre section de la même page web, à une autre page du même site web ou à
une page située sur un autre site web. Les liens font partie intégrante du
langage HTML (hypertext markup language), un langage de marquage utilisé pour
créer ou mettre en forme les documents destinés au web. [Voir aussi: HTML, web.]

= lien sponsorisé =

Un lien sponsorisé est un lien payé par un annonceur. Des moteurs de recherche
tels que Google ou Yahoo! Search proposent des liens sponsorisés lors des
requêtes faites par les internautes. En pleine expansion, le marché des liens
sponsorisés représente début 2004 le quart du chiffre d'affaires de la publicité
en ligne. [Voir aussi: Google, moteur de recherche, Yahoo! Search.]

= Linux =

Le terme "Linux" est la contraction de "Linus", le prénom du créateur de Linux
(Linus Torvalds), et "Unix", le système d’exploitation dont Linux est dérivé.
Linux est un système d’exploitation pour ordinateur personnel (ou PC: personal
computer) créé en 1991 par Linus Torvalds et poursuivi en collaboration avec de
nombreux programmeurs dans le monde. Développé dans le cadre de la licence GPL
(GNU General Public License), ce logiciel est gratuit et son code source
librement disponible. D’abord utilisé par les concepteurs de logiciels et les
universités, Linux gagne les entreprises et le grand public, et concurrence de
plus en plus Windows, le système d’exploitation de Microsoft, d'abord dans la
communauté universitaire et scientifique et ensuite auprès du grand public. Les
deux versions de Linux les plus populaires auprès du grand public sont Ubuntu et
Fedora. [Voir aussi: licence GPL, logiciel libre, Torvalds Linus, Unix,
Windows.]

= liste de diffusion =

Une liste de diffusion permet la transmission simultanée du même courriel à tous
les inscrits. [Voir aussi: courriel.]

= LIT (literature) =

Basé sur le format OeB (open ebook), le format LIT (abrégé du terme anglais
"literature") est le format des fichiers de livres numériques lus par le
Microsoft Reader et utilisables entre autres sur le Pocket PC. Ce format est
défini par l'extension de fichier “.lit”. [Voir aussi: format, livre numérique,
Microsoft Reader, OeB, Pocket PC.]

= littérature numérique =

Apparue avec le développement de l’internet, du web et des technologies
numériques, la littérature numérique (appelée aussi littérature informatique ou
littérature électronique) regroupe divers genres: site d’écriture hypermédia,
roman multimédia, hyper-roman, nouvelle hypertexte, feuilleton hypermédia,
mail-roman, etc. [Voir aussi: hypermédia, hyper-roman, mail-roman, multimédia.]

= Live Search =

En février 2005, dans le but de concurrencer Google et Yahoo! Search, Microsoft
lance son propre moteur de recherche, MSN Search, avec une version bêta
disponible dès novembre 2004. MSN Search est ensuite rebaptisé Live Search
(connu aussi sous le nom de Windows Live ou Windows Live Search). En novembre
2006, 8% des recherches effectuées dans un moteur de recherche sont effectuées
sur Live Search, 6% sur AOL, 25% sur Yahoo! et 50% sur Google. En décembre 2006,
Microsoft lance la version bêta de sa propre bibliothèque numérique, Live Search
Books. [Voir aussi: Google, Live Search Books, Microsoft, moteur de recherche,
Yahoo! Search.]

= Live Search Books =

En décembre 2006, Microsoft lance aux Etats-Unis la version bêta de Live Search
Books, qui permet de lancer une recherche par mots-clés dans les livres du
domaine public scannés par Microsoft dans les fonds de grandes bibliothèques.
Les premières bibliothèques partenaires sont la British Library et les
bibliothèques des universités de Californie et de Toronto, suivies en janvier
2007 de celles de la New York Public Library et de l'Université Cornell.
Microsoft compte aussi ajouter des livres sous droits avec l'accord préalable
des éditeurs. Live Search Books permet de consulter les livres scannés avec les
mots-clés surlignés. Par la suite, il sera possible de télécharger les livres
dans leur entier au format PDF (portable document format). A ce stade, la base
est beaucoup moins riche que celle de Google Book Search (Google Livres) et son
moteur de recherche plus rudimentaire. Par contre, contrairement à Google,
Microsoft n'a pas l'intention de numériser des livres sous droits sans l'accord
des éditeurs. Par ailleurs, Microsoft participe à l'Open Content Alliance (OCA),
une initiative lancée en octobre 2005 par l'Internet Archive pour créer un
répertoire libre et multilingue de livres numérisés et de documents multimédia.
En mai 2007, Microsoft annonce avoir passé des accords avec plusieurs grands
éditeurs américains, dont Cambridge University Press et McGraw Hill. [Voir
aussi: copyright, domaine public, Google Book Search, Microsoft, numérisation,
Open Content Alliance, PDF.]

= livre =

Le livre est défini à l’origine comme un assemblage de feuilles imprimées
formant un volume. Mais, beaucoup plus important, le livre est d'abord un
ensemble de mots émanant d'une personne voulant communiquer ses pensées, ses
sentiments ou son savoir à large échelle. Les formats du livre imprimé sont
multiples: in-folio (feuille d’imprimerie entière), in-quarto (feuille
d’imprimerie pliée en quatre), in-octavo (feuille d’imprimerie pliée en huit), à
l’italienne (largeur supérieure à la hauteur), à la française (hauteur
supérieure à la largeur), etc. Quant à la présentation, elle est tout aussi
variée. Le livre peut être relié (couverture rigide), broché (couverture
souple), cartonné (couverture en carton), plastifié (couverture recouverte d’une
feuille plastique). Le livre peut encore être un livre de poche, un livre sous
coffret, un livre sous jaquette, etc. Le livre ancien, censé être antérieur à
1812, est abondamment répertorié et numérisé sur la toile. A la fin des années
1990, les technologies numériques nous donnent le livre numérique, qui comporte
lui-même plusieurs variantes, comme le livre numérique audio (appelé plus
simplement livre audio), le livre numérique braille (appelé plus simplement
livre braille) ou le livre numérique hypermédia (appelé plus simplement livre
hypermédia). Le livre étant à l’origine un ensemble de feuilles imprimées,
certains crient à l'hérésie lorsqu'on commence à coupler "livre" avec
"numérique" et "électronique". Mais, de l'avis général, ceci est tout à fait
acceptable si on considère le livre dans sa dimension éditoriale. Le livre
n'est-il pas d'abord un "contenu" avant d'être un support? [Voir aussi: livre
audio, livre braille, livre hypermédia, livre ancien, livre numérique.]

= livre ancien =

Un livre est considéré comme ancien s'il est antérieur à 1812. La localisation
d’un livre ancien pour achat est possible via Livre-rare-book, un site
professionnel créé en novembre 1995 par Pascal Chartier, gérant de la librairie
du Bât d’Argent (Lyon, France), et regroupant les catalogues de 550 librairies
d'ancien en 2006. Des moteurs de recherche tels que AddALL ou BookFinder.com
recensent aussi bien les livres neufs que les livres d'occasion et les livres
anciens. [Voir aussi: librairie d'ancien, livre, Livre-rare-book.]

= livre audio =

Le livre audio - ou livre audionumérique - est un livre numérique pouvant être
lu sur une synthèse vocale. Son ancêtre est le livre audio sur bande magnétique
ou sur cassette. La fabrication du livre audionumérique est régie par la norme
DAISY (digital accessible information system). Cette norme se base sur le format
DTB (digital talking book), un format permettant l'indexation du livre et
l'ajout de signets pour une navigation facile au niveau du paragraphe, de la
page et du chapitre. D'autres formats possibles sont les standards de
compression audio (son, musique, voix) comme le MP3 ou le WMA (Windows media
audio). Des collections enregistrées de livres du domaine public sont
disponibles sur le web, par exemple celles d'AudioLivres (en français),
LiteralSystems (en anglais), AudioBooksForFree (en anglais) et LibriVox
(multilingue). [Voir aussi: CD, DAISY, DTB, livre numérique, MP3, synthèse
vocale, WMA.]

= livre braille =

Le livre numérique braille - appelé plus simplement livre braille - est un livre
numérique au format BRF (braille format), destiné soit à la lecture sur plage
braille soit à l’impression sur imprimante braille. La plage braille est en
général un terminal braille électronique, à savoir un périphérique couplé avec
un logiciel braille. [Voir aussi: braille, BRF, livre numérique, logiciel,
périphérique.]

= livre électronique =

L'expression "livre électronique" est souvent utilisée pour désigner l'appareil
de lecture dédié (ebook) utilisé pour lire des livres numériques à l'écran. Elle
est utilisée aussi comme synonyme de "livre numérique", ce qui n’est pas sans
provoquer quelque confusion. [Voir: ebook, livre numérique.]

= livre hypermédia =

Un livre numérique hypermédia - appelé plus simplement livre hypermédia - est un
livre numérique utilisant l’hypermédia pour une navigation au sein du livre. Le
livre hypermédia n’a pas encore trouvé son "modèle économique" au sein d’une
structure éditoriale qui reste à inventer. [Voir : hypermédia, livre numérique.]

= livre numérique =

Le livre numérique est la version numérisée d’un livre lisible sur tout appareil
permettant sa lecture, que celui-ci soit un ordinateur, un assistant personnel,
une tablette de lecture (ebook), un téléphone portable ou un smartphone.

(a) Dans son sens étymologique, un livre numérique est un livre numérisé pour
diffusion sous forme de fichier électronique. Chose souvent passée sous silence,
le véritable inventeur du livre numérique (ebook en anglais) n'est pas la
librairie en ligne Amazon, les éditions 00h00 ou Gemstar International, mais
Michael Hart, fondateur du Projet Gutenberg en juillet 1971. Le livre numérique
aurait donc déjà 35 ans. Le terme se généralise lors des divers lancements
commerciaux dans un format propriétaire ayant émaillé le début des années 2000.
En 2003, les "etexts" du Projet Gutenberg deviennent des "ebooks", pour coller à
la terminologie ambiante. Un livre numérique du domaine public utilise les
formats TXT (text), HTML (hypertext markup language) et XML (extensible markup
language), lisibles par toute machine, toute plateforme et tout logiciel. [Voir
aussi : HTML, Projet Gutenberg, TXT, XML.]

(b) Dans son sens commercial, le livre numérique est la version numérique d'un
livre, vendue comme telle. Le format le plus répandu est le format PDF (portable
document format), suivi du format LIT (abrégé du terme anglais "literature") et
du format PRC (Palm resource). Mis en ligne en mai 1998, 00h00 (qui se prononce
"zéro heure") est la première maison d'édition au monde à commercialiser des
livres numériques, à l'initiative de ses deux fondateurs, Jean-Pierre Arbon et
Bruno de Sa Moreira. Lancée en octobre 2000 par Denis Zwirn, la librairie
numérique Numilog fait elle aussi oeuvre de pionnier en vendant uniquement des
livres numériques. La lecture d'un livre numérique sous droits nécessite un
logiciel de lecture (téléchargeable gratuitement), par exemple l'Adobe Reader
(pour les livres au format PDF), le Microsoft Reader (pour les livres au format
LIT) et le Mobipocket Reader (pour les livres au format PRC). Deux variantes du
livre numérique sont le livre numérique audio (appelé plus simplement livre
audio), qu'on écoute au moyen d'une synthèse vocale, et le livre numérique
braille (appelé plus simplement livre braille), lisible sur une plage braille ou
imprimable sur une imprimante braille. [Voir aussi: Adobe Reader, éditions
00h00, LIT, livre audio, livre braille, livre numérique, logiciel de lecture,
Microsoft Reader, Mobipocket Reader, Numilog, PDA, PDF, PRC.]

= livre numérique audio =

Le livre numérique audio - ou audionumérique - est appelé plus simplement livre
audio. [Voir: livre audio, livre numérique.]

= livre numérique braille =

Le livre numérique braille est appelé plus simplement livre braille. [Voir:
livre braille, livre numérique.]

= livre numérique hypermédia =

Un livre numérique hypermédia est appelé plus simplement livre hypermédia.
[Voir: livre hypermédia, livre numérique.]

= Livre-rare-book =

Dès novembre 1995, Pascal Chartier, gérant de la librairie du Bât d'Argent
(Lyon, France), crée Livre-rare-book, un site professionnel de livres
d'occasion, anciens et modernes disponible en français et en anglais. Pascal
Chartier considère le web comme "une vaste porte", à la fois pour lui, pour ses
clients et pour ses collègues. Dès les débuts du site, un catalogue en ligne
regroupe les catalogues de plusieurs librairies de la région. Il est complété
par un annuaire international des librairies d'occasion. En août 2003,
Livre-rare-book propose un catalogue de plus d'un million de livres émanant de
quelque 320 librairies, et un annuaire électronique international recensant près
de 4.000 librairies. Le catalogue comprend 2 millions de livres émanant de 500
librairies en septembre 2005, et 2,6 millions de livres émanant de 550
librairies en décembre 2006. Livre-rare-book recense aussi les affiches,
gravures, cartes géographiques, cartes postales et photographies. [Voir aussi:
catalogue en ligne, librairie d'ancien, librairie en ligne.]

= logiciel =

Un logiciel est un programme permettant le traitement de l’information par un
ordinateur. Les logiciels peuvent être par exemple des logiciels de bureautique
(traitement de texte, tableur et base de données), des logiciels de navigation
(appelés aussi navigateurs), des logiciels de lecture (permettant de lire des
livres numériques), des logiciels de traduction (pour la traduction automatique
ou la traduction assistée par ordinateur), des logiciels de traitement d'images
(pour retoucher des images et des photos), des logiciels de synthèse vocale
(pour la lecture à voix haute d’un livre numérique), des logiciels de lecture
audio et vidéo (pour écouter de la musique ou regarder un film), etc. En 2006,
de plus en plus de sociétés proposent des logiciels sur clé USB, par exemple IBM
pour sa suite bureautique Lotus Notes, U3 pour la suite bureautique StarOffice
de Sun, ou Mandriva pour le système d'exploitation de Linux. Framakey est une
compilation sur clé USB de logiciels libres (le navigateur Firefox, la
messagerie Thunderbird, la suite bureautique OpenOffice.org, etc.). [Voir aussi:
image numérique, livre numérique, logiciel de lecture, logiciel de traduction,
logiciel libre, navigateur, ordinateur, synthèse vocale.]

= logiciel de lecture =

Un logiciel de lecture permet de lire à l’écran un livre numérique tout en
bénéficiant des fonctionnalités suivantes: navigation hypertexte au sein du
livre ou vers le web, changement de la taille et de la police des caractères,
surlignage de certains passages, recherche de mots dans l’ensemble du texte,
ajout de signets ou de notes personnelles, choix de l’affichage en mode paysage
ou portrait, agrandissement des figures et graphiques, sommaire affiché en
permanence, et enfin formatage automatique du livre et de sa pagination en
fonction de la taille de l’écran (reflowing). Téléchargeables gratuitement, les
logiciels de lecture les plus utilisés en 2006 sont l’Adobe Reader, le Microsoft
Reader et le Mobipocket Reader. Un logiciel de lecture audio et vidéo est plutôt
appelé un "player", anglicisme passé dans le langage courant. [Voir aussi: Adobe
Reader, livre numérique, Microsoft Reader, Mobipocket Reader, player,
reflowing.]

= logiciel de navigation =

Un logiciel de navigation est synonyme de navigateur. [Voir: navigateur.]

= logiciel de traduction =

Un logiciel de traduction analyse le texte dans la langue source (texte à
traduire) et génère automatiquement le texte correspondant dans la langue cible
(texte traduit), en utilisant des règles précises pour le transfert de la
structure grammaticale. Les logiciels de traduction ne sont pas destinés à
remplacer le travail des professionnels de la traduction, mais ils peuvent
offrir de réels services. L’internet favorisant grandement les échanges par-delà
les frontières, le marché de la traduction automatique est en pleine expansion.
Les "grands" du marché sont Systran et Softissimo, entre autres. [Voir aussi:
traduction automatique.]

= logiciel libre =

Si son coût est souvent très modique, un logiciel libre - appelé aussi logiciel
"open source" - n'est pas pour autant systématiquement gratuit. Contrairement au
logiciel propriétaire, la licence "logiciel libre" signifie que les utilisateurs
sont libres d'utiliser le programme, d'étudier son code source, de le modifier
et de le redistribuer avec ou sans modifications, gratuitement ou contre
paiement. La licence souvent utilisée est la GPL (general public licence) du
projet GNU (GNU's Not Unix). Les versions modifiées d'un logiciel doivent elles
aussi être distribuées en tant que logiciels libres. Un autre type de licence
est la licence BSD (Berkeley System Distribution). Le fait que le code source
d'un logiciel libre soit ouvert garantit souvent la fiabilité, la pérennité et
la sécurité des applications. Raison pour laquelle de plus en plus d'organismes,
de sociétés et d'administrations se tournent désormais vers les logiciels
libres. Le logiciel libre le plus connu est Linux. [Voir aussi: BSD, code
source, GNU, GPL, Linux, logiciel, logiciel propriétaire.]

= logiciel propriétaire =

Un logiciel propriétaire est un logiciel - le plus souvent commercial - dont le
code source est secret, qu'il est impossible de corriger et qu'on ne peut pas
modifier. C'est le cas par exemple des logiciels de Microsoft. Les logiciels
libres sont lancés dès 1984 à l'instigation du projet GNU (GNU’s Not Unix) pour
contrer les logiciels propriétaires. [Voir aussi: code source, logiciel,
logiciel libre, Microsoft.]

= loi de Moore =

La loi de Moore concerne les puces électroniques. Cofondateur et P-DG d'Intel de
1975 à 1987, Gordon Moore observe que le nombre de circuits intégrés présents
sur une puce double tous tous les ans. En avril 1965, dans un article de la
revue Electronics Magazine sur l'avenir des composants de semi-conducteurs,
Gordon Moore effectue cette extrapolation basée sur une observation empirique.
En 1975, il l'actualise en portant la durée à deux ans. Cette extrapolation est
ensuite baptisée loi de Moore par l’un de ses amis, Carver Mead, professeur à
Caltech (California Institute of Technology). Devenue célèbre, la loi de Moore
s’étend ensuite à toute l'industrie informatique, pour mesurer sa croissance
rapide, et devient par là-même le catalyseur de cette croissance. [Voir aussi:
électronique, Intel, processeur, puce.]

= lyber =

Concept inventé en mars 2000 par Michel Valensi, directeur des éditions de
l'Eclat, le lyber est un terme "construit à partir du mot latin liber qui
signifie à la fois: libre, livre, enfant, vin". Dans le Petit traité plié en dix
sur le lyber, Michel Valensi définit le lyber comme un livre numérique
disponible gratuitement sur l'internet dans son intégralité, selon le principe
du shareware (partagiciel). Avec invitation d'acheter un exemplaire pour soi ou
ses amis, possibilité de signaler l'adresse du libraire le plus proche où le
livre imprimé est disponible, et possibilité aux lecteurs de laisser des
commentaires sur le texte en ligne. "Le lyber est une tentative de cohabitation
dynamique de ces supports. Le principe est simple: diffusion simultanée d'un
même contenu sur les deux supports. Livre papier et document-en-ligne." Sur les
180 titres que comprend le catalogue des éditions de l'Eclat, une vingtaine est
disponible sous forme de lyber. L'éditeur passe aussi un partenariat avec Google
en août 2005 pour participer au programme Google Livres (Google Book Search).
[Voir aussi: Google Book Search (Google Livres), livre numérique, shareware.]


*M*


= Mac (Macintosh) =

Créé en 1984 par la société Apple, le Mac (Macintosh) est le premier ordinateur
personnel disposant d’une interface graphique intuitive facilement utilisable
par le non spécialiste. Plusieurs des concepts mis en pratique dans le Mac sont
développés dès les années 1970 dans le centre de recherche PARC (Palo Alto
Research Center) de Xerox, notamment l’utilisation de la souris, le fait de
pouvoir pointer et cliquer sur une partie du texte, ou alors cliquer sur ce
texte et le déplacer, ou encore l’utilisation de fenêtres successives. Tous les
éléments mis en oeuvre dans le premier Mac sont d'ailleurs repris ensuite par
Microsoft lors du lancement de son système d’exploitation Windows. Le succès
commercial du Mac est immédiat. Le Mac a son propre système d’exploitation, le
Mac OS, devenu le Mac OS X. La gamme Mac (iMac, iBook, etc.) propose des
ordinateurs personnels et portables configurés pour une utilisation facile par
l’usager, y compris pour la connexion à l’internet. Leurs formes arrondies et
leurs couleurs translucides tranchent agréablement avec celles des modèles
vendus par IBM, Compaq, Dell et les autres. A cause de la souplesse qu’elle
procure, cette gamme est particulièrement populaire auprès des designers
graphiques, des artistes visuels, des éditeurs spécialisés et des linguistes
utilisant plusieurs séries de caractères à la fois. [Voir aussi: Apple,
interface, Mac OS, Mac OS X, PARC, système d’exploitation, Windows.]

= Mac OS =

Mac OS (operating system) est le premier système d'exploitation du Mac
(Macintosh), l'ordinateur personnel lancé par la société Apple en 1984. Il est
remplacé par le Mac OS X en mars 2001. "Mac OS 9.22 fut la dernière révision
majeure de ce système d'exploitation, avant l'abandon du développement. Mac OS
peut cependant être lancé dans Mac OS X pour garder une compatibilité avec les
anciennes applications. C'est le mode 'Classic'.” (Nicolas Pewny, consultant
internet & publishing) [Voir aussi: Apple, système d'exploitation, Mac
(Macintosh), Mac OS X.]

= Mac OS X =

Succédant au MAC OS (operating system) en mars 2001, Mac OS X est le système
d'exploitation des Mac (Macintosh), la gamme d'ordinateurs personnels d'Apple.
"Mac OS X est entièrement basé sur Unix. C'est la grande différence avec Mac OS.
Ces deux OS sont tout à fait différents. Mac OS X a accès à la BSD (Berkeley
system distribution) et aux logiciels libres. Et, comme Unix, il est
multi-tâches. Le système Mac OS X est basé sur FreeBSD, un système Unix open
source comme GNU/Linux, nommé Darwin. Mac OS X est un Unix avec une interface
graphique avancée, largement inspirée des versions précédentes et de l'interface
NeXT, tout en apportant de nombreuses nouveautés. Contrairement à ses
prédécesseurs, Mac OS X offre le multi-tâches préemptif (préemptif: qui peut
arrêter à tout moment n'importe quelle application pour passer à la suivante,
ndlr), la gestion multi-processeurs et multi-utilisateurs, la mémoire
protégée... et une sécurité que l'on dit sans égale." (Nicolas Pewny, consultant
internet & publishing, rubrique Mac). Tout comme le MAC OS dès 1985, Mac OS X
propose plusieurs outils intégrés à destination des personnes handicapées,
sourdes, aveugles ou malvoyantes. Le Mac OS X Tiger (Mac OS X 10.4) date d'avril
2005. Le Mac OS X Leopard (Mac OS X 10.5) est lancé en octobre 2007. [Voir
aussi: BSD, GNU, Linux, logiciel libre, Mac (Macintosh), Mac OS, Macintosh,
NeXT, système d'exploitation, Unix.]

= MacRoman =

S'inspirant de l'ASCII (American standard code for information interchange), un
système de codage sur sept bits créé en 1968, le MacRoman d'Apple est un système
de codage sur huit bits propre au Mac OS (operating system), qui est le système
d'exploitation de la gamme d'ordinateurs Mac (Macintosh). [Voir aussi: Apple,
ASCII, bit, Mac, Mac OS.]

= mail-roman =

Le mail-roman est créé au fur et à mesure par l’auteur et envoyé par courriel à
une liste de diffusion selon une périodicité déterminée. L’auteur peut prendre
en compte les réactions et suggestions des lecteurs pour écrire la suite de
l’histoire. Le premier mail-roman francophone est Rien n’est sans dire, de
Jean-Pierre Balpe, paru pendant cent jours consécutifs entre le 11 avril et le
19 juillet 2001. [Voir aussi: Balpe Jean-Pierre, liste de diffusion, littérature
numérique.]

= MAN (metropolitan area network) =

Le MAN (metropolitan area network) est un réseau permettant de connecter les
usagers dans une zone géographique plus étendue que celle du LAN (local area
network) et inférieure à celle du WAN (wide area network). Des MAN existent par
exemple à Paris (France), Londres (Royaume-Uni), Lodz (Pologne) et Genève
(Suisse). Dans un MAN, la connexion à l'internet sans fil est régie par le
standard de transmission radio 802.16 de l'IEEE (Institute of Electrical and
Electronics Engineers), l'organisme international de normalisation dans ce
domaine. [Voir aussi: 802.16, IEEE, LAN, réseau, WAN.]

= MARC (machine readable cataloguing) =

Le format MARC (machine readable cataloguing) est un format international
permettant le stockage et l’échange de notices bibliographiques au moyen d’une
codification des différentes parties de la notice (auteur, titre, éditeur, etc.)
pour traitement informatique. Plusieurs versions MARC voient le jour dans les
années 1970, chacune correspondant à une pratique nationale de catalogage:
INTERMARC en France, UKMARC au Royaume-Uni, USMARC aux Etats-Unis, CAN/MARC au
Canada, etc. L’existence de versions différentes posant de gros problèmes pour
l’échange des données, l’IFLA (International Federation of Library Associations)
crée en 1977 un format universel, l’UNIMARC. Les notices dans le format MARC
d’origine sont d’abord converties en UNIMARC avant d’être converties à nouveau
dans le format MARC de destination. Le format MARC est défini par la norme ISO
2709:1996 (ISO: Organisation internationale de normalisation). [Voir aussi:
IFLA, ISO, UNIMARC.]

= mash-up =

La technique du mash-up est un type d'application combinant des informations
émanant de divers sites web, le but étant de rassembler un contenu donné à
partir d’un grand nombre de sources différentes. Cette technique est utilisée
par exemple lors de la constitution de grandes encyclopédies en ligne. Elle va
souvent de pair avec l’agrégation de contenu, la gestion d’un wiki de grande
taille et la gestion de contenu à grande échelle. [Voir aussi : agrégateur,
encyclopédie en ligne, wiki.]

= McLuhan, Marshall =

Esprit visionnaire, Marshall McLuhan (1911-1980), professeur à l’Université de
Toronto (Canada), développe dans les années 1960 le concept d’une société de
l’information basée sur le fait que les médias de communication transformeront
un jour le monde en un "village global". Ses livres ont un grand retentissement,
notamment Understanding Media: The Extensions of Man (McGraw-Hill, 1964) et The
Medium is the Message (Bantam Books / Random House, 1967). Le McLuhan Program in
Culture and Technology poursuit son oeuvre au sein de l'Université de Toronto.
[Voir aussi: information, société de l’information.]

= média =

Le terme "média" est un terme générique regroupant tous les supports de
diffusion de l’information: livre, presse, radio, télévision, internet, etc.
[Voir aussi: information, internet, livre, presse, radio, télévision.]

= mémoire (ordinateur) =

La mémoire d'un ordinateur comprend en général une mémoire vive ou mémoire RAM
(random access memory), qui permet de lire et écrire des données mais ne
conserve pas leur contenu, et une mémoire morte ou mémoire ROM (read only
memory), qui permet la conservation des données lorsque l'appareil est hors
tension. La mémoire vive se mesure en mégaoctets (Mo) ou gigaoctets (Go). [Voir
aussi: octet, ordinateur.]

= mémoire flash =

La mémoire flash combine les avantages de la mémoire vive (écriture, lecture et
effacement des données) et de la mémoire morte (conservation du contenu). [Voir
aussi: mémoire.]

= mémoire SDRAM (synchronous dynamic random access memory) =

La mémoire SDRAM (synchronous dynamic random access memory) est une mémoire vive
dynamique synchrone destinée aux cartes graphiques et aux cartes mères. Elle va
à la vitesse du processeur, ce qui permet de réduire ou d’éliminer le temps
d’attente. [Voir aussi: mémoire, processeur.]

= mesh networking =

Le mesh networking est un réseau dynamique sans centre dans lequel chaque
utilisateur est également un noeud de connexion et de transmission. "L'idéal du
mesh networking permettrait la propagation de réseaux de manière virale, chaque
ajout d'utilisateur étendant sa portée et permettant d'ajouter de nouveaux
utilisateurs et donc de nouvelles extensions. (..) De plus, ce modèle permet un
déplacement de réseau très peu coûteux qui permettrait de produire des capacités
de transmission très peu chères." (Rafi Haladjian, fondateur de la société
Ozone) [Voir aussi: Ozone, réseau.]

= messagerie électronique =

La messagerie électronique est un service procurant une adresse électronique
pour envoyer et recevoir des messages électroniques (ou courriels), avec
possibilité de classement et d’archivage. Des services de messagerie
électronique sont disponibles sur le web (par exemple le service gratuit
Laposte.net) ou par le biais d’un fournisseur d’accès internet (FAI). La
messagerie électronique fait partie des services procurés par l’internet, dont
elle représente plus de la moitié du trafic. [Voir aussi: courriel, internet.]

= messagerie instantanée =

La messagerie instantanée est un service de messagerie en temps réel. Ce service
permet de converser par clavier interposé avec l'un ou l'autre de ses
correspondants en ligne, avec possibilité d'échanger des liens hypertextes et
des fichiers. Les Québécois utilisent le terme "clavarder", formé à partir de
"clavier" et “bavarder”. Quelques exemples de messagerie instantanée: AIM (AOL),
Yahoo! Messenger, Windows Messenger, iChat (Apple), Skype et Google Talk. Les
logiciels récents offrent le choix entre converser par clavier interposé et
parler de vive voix en utilisant la téléphonie sur IP (internet protocol). [Voir
aussi: téléphonie sur IP.]

= métadonnée =

Les métadonnées sont des données relatives à d'autres données. Dans le cas
d'articles par exemple, ces métadonnées sont le titre, l'auteur, le sujet, l'URL
(uniform resource locator), etc. [Voir aussi: Dublin Core.]

= métalangage =

Un métalangage est un langage constitué à partir d’autres langages. L’UNL
(universal networking language), par exemple, est un métalangage numérique
utilisé pour le codage, le stockage, la recherche et la communication
d’informations multilingues indépendamment d’une langue source donnée, et donc
d’un système de pensée donné. [Voir aussi: numérique, UNL.]

= micro-édition =

La micro-édition utilise la PAO (publication assistée par ordinateur) et
l'impression à la demande (impression numérique), deux techniques offrant des
coûts moindres et un travail plus rapide que l'imprimerie traditionnelle. [Voir
aussi: édition, impression à la demande, PAO.]

= microprocesseur =

Un microprocesseur est un processeur dont tous les éléments sont miniaturisés et
rassemblés sur une puce en un ou plusieurs circuits intégrés. [Voir aussi:
processeur, puce.]

= Microsoft =

Fondée en avril 1975 au Nouveau-Mexique (Etat des Etats-Unis) par Bill Gates et
Paul Allen, la société Microsoft se spécialise dans les logiciels pour
ordinateur personnel (ou PC: personal computer). Elle s’impose au fil des ans
comme la première société informatique mondiale, au détriment de la société
Apple (auteur du Macintosh) et de bien d’autres. En 1981, le système
d’exploitation MS DOS (MicroSoft disc operating system) équipe le premier PC
d’IBM. En 1983, Microsoft commercialise la première version de Windows. En 1989,
Microsoft lance une division multimédia pour développer des produits culturels
(par exemple l'encyclopédie Encarta) et des jeux. En 1995, Microsoft lance son
navigateur Internet Explorer. En avril 2000, Microsoft lance son propre PDA
(personal digital assistant), le Pocket PC, qui intègre le logiciel de lecture
Microsoft Reader. En août 2000, le Microsoft Reader est disponible pour toute
plateforme Windows, et le logiciel du Pocket PC équipe de nombreuses gammes de
PDA lancées par d'autres constructeurs. En octobre 2004, Microsoft lance MSN
Music, son site de vente de musique en ligne. En février 2005, Microsoft lance
son propre moteur de recherche, MSN Search, rebaptisé ensuite Live Search. En
novembre 2006, Microsoft lance son baladeur de musique Zune. En décembre 2006,
Microsoft lance la version bêta de Live Search Books, qui comprend les livres du
domaine public scannés par ses soins dans les fonds de grandes bibliothèques.
[Voir aussi: Apple, baladeur numérique, Live Search, Live Search Books, IBM,
Internet Explorer, Microsoft Reader, MS DOS, musique en ligne, navigateur, PDA,
Pocket PC, Windows.]

= Microsoft DAS Server =

Commercialisé en janvier 2001 par la société Microsoft, le Microsoft DAS Server
(DAS: digital asset server) est un logiciel serveur payant destiné aux éditeurs
et distributeurs pour gérer le conditionnement, la protection et la vente
sécurisée de livres numériques au format LIT (abrégé du terme anglais
"literature"), le format des fichiers lus par le Microsoft Reader. Ce système de
DRM (digital rights management) permet de contrôler l’accès aux livres
numériques sous droits, et donc de gérer les droits d’un livre en fonction des
consignes données par le gestionnaire des droits, en autorisant ou non par
exemple l’impression ou le prêt. [Voir aussi: copyright, DRM, droits numériques,
livre numérique, Microsoft, Microsoft Reader.]

= Microsoft Reader =

Lancé en 2000 par la société Microsoft, le Microsoft Reader est un logiciel de
lecture permettant la lecture de fichiers de livres numériques au format LIT
(abrégé du terme anglais "literature"), lui-même basé sur le format OeB (open
ebook). En avril 2000, le Microsoft Reader équipe uniquement le Pocket PC, le
PDA (personal digital assistant) lancé à la même date par Microsoft. En août
2000, il est utilisable sous toute plateforme Windows, et donc aussi bien sur
ordinateur que sur assistant personnel. Ses caractéristiques sont un affichage
utilisant la technologie Cleartype, le choix de la taille des caractères, et la
mémorisation des mots-clés pour des recherches ultérieures. Ce logiciel étant
téléchargeable gratuitement, Microsoft facture les éditeurs et distributeurs
pour l’utilisation de sa technologie de gestion des droits numériques, et touche
une commission sur chaque vente de livre numérique. La gestion des droits
numériques s’effectue via un système de DRM (digital rights management) dénommé
Microsoft DAS Server. En novembre 2002, le Microsoft Reader est disponible pour
tablette PC, dès sa commercialisation par 14 fabricants. [Voir aussi: DRM,
droits numériques, livre numérique, logiciel de lecture, Microsoft, Microsoft
DAS Server, OeB, PDA, Pocket PC, Windows.]

= MIDI (musical instrument digital interface) =

Créée en 1983 par des fabricants de musique électronique pour éliminer les
incompatibilités matérielles entre leurs instruments, la norme MIDI (musical
instrument digital interface) est une "norme de communication qui définit
l'interface assurant l'échange des données numériques et des signaux électriques
entre logiciels musicaux, synthétiseurs et autres instruments de musique
électronique" (Le Signet). Les synthétiseurs sont reliés à des ordinateurs et à
des séquenceurs au moyen d'une interface MIDI. [Voir aussi: électronique,
interface, logiciel, synthétiseur.]

= Million Book Project =

Lancé en 2000 par cinq professeurs (Jaime Carbonnel, Raj Reddy, Michael Shamos,
Gloriana St Clair et Robert Thibadeau) de l'Université Carnegie Mellon (en
Pennsylvanie, Etat des Etats-Unis), le Million Book Project a pour but de
numériser un million de livres. Cette bibliothèque numérique est hébergée par
l'Internet Archive. Les livres sont scannés puis convertis au format texte en
utilisant la technologie OCR (Optical Character Recognition). Une présentation
complète du projet est donnée dans la FAQ (frequently asked questions). Le
Million Book Project a une optique différente du Projet Gutenberg, qui préfère
ajouter l'étape de la relecture par des correcteurs, pour avoir un texte
parfaitement fiable. Les collections du Million Book Project comprennent 10.500
livres en avril 2005, et sont ensuite intégrées à la section Universal Library
de l'Internet Archive. En octobre 2005, l'Internet Archive débute un autre
projet de grande envergure avec l'Open Content Alliance (OPA), dont les
collections intègrent la section Text Archive. [Voir aussi: bibliothèque
numérique, Internet Archive, numérisation, Open Content Alliance, Projet
Gutenberg.]

= MIMO (multiple input multiple output) =

Le MIMO (multiple input multiple output) est une technologie de transmission
radio destinée à améliorer le débit de la WiFi (wireless fidelity), dans le
cadre du développement du standard 802.11n, qui devrait être opérationnel
courant 2007. Ce débit plus rapide est obtenu grâce à un grand nombre d’antennes
proches les unes des autres, chaque antenne pouvant transmettre des flux de
données différents en empruntant un seul canal radio et la même bande de
fréquence, le tout sans parasitage. [Voir aussi: 802.11n, WiFi.]

= minitel =

Lancé par France Télécom en 1982, le minitel est un terminal permettant la
consultation de serveurs à domicile moyennant finances, grâce à un accès par
Télétel, le réseau vidéotex français. Cette consultation est fortement
encouragée par l’Etat français, qui distribue gratuitement des millions de
terminaux. L’opération minitel est un succès, contrairement à des opérations
similaires menées dans d’autres pays (Prestel en Angleterre, BX en Allemagne et
Alex au Canada) qui, elles, ne remportent pas le succès escompté. A la fin des
années 1990, on compte 6 millions de minitels et 20.000 services actifs. Lorsque
l'utilisation du web se généralise, de nombreux serveurs minitel sont
consultables sur le web ou sont remplacés par des serveurs web, avec les
avantages qu’offrent une consultation meilleur marché, une plus grande facilité
de navigation et l’ajout de fonctions multimédias. Toutefois, en 2006, il
subsiste 2,9 millions de minitels et 5.000 services actifs, preuve que ce
service se porte toujours bien malgré la concurrence de l'internet. [Voir aussi:
multimédia, serveur, terminal, web.]

= Miscellanées =

Miscellanées est “une bibliothèque hétéroclite” créée à titre personnel par
Olivier Bogros, directeur de la Médiathèque municipale de Lisieux (Normandie) et
fondateur en juin 1996 de la Bibliothèque électronique de Lisieux, une des
premières bibliothèques francophones du réseau. Consacrée aux textes courts
(nouvelles, poèmes et chansons), Miscellanées est conçue dès novembre 2000
(saisie de quelques textes) et mise en ligne en avril 2001. Elle s'enrichit de
deux documents par mois en moyenne. On y trouve 120 textes en février 2004 et
175 textes en décembre 2006. Miscellanées fait partie du réseau du Net des
études françaises (NEF). [Voir aussi: Bibliothèque électronique de Lisieux,
bibliothèque numérique, Bogros Olivier, Net des études françaises, numérisation
en mode texte.]

= MIT (Massachusetts Institute of Technology) =

Basé comme son nom l'indique dans le Massachusetts (un Etat des Etats-Unis), le
MIT (Massachusetts Institute of Technology) a toujours a été à la pointe de la
recherche dans de nombreux domaines, y compris celui du livre. Voici trois
exemples. En avril 1997, des chercheurs du Media Lab du MIT créent la société E
Ink pour développer une technologie d’encre électronique (elle aussi appelée E
Ink). En septembre 2003, le MIT lance le MIT OpenCourseWare (MIT OCW), avec une
version pilote dès septembre 2002, pour offrir en accès libre les principaux
cours du MIT. En décembre 2005, le MIT est à l'initiative de l'OpenCourseWare
Consortium (OCW Consortium), qui rassemble le matériel d'enseignement de
nombreuses universités. [Voir aussi: E Ink, MIT OpenCourseWare, OpenCourseWare
Consortium.]

= MIT OpenCourseWare =

Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) décide de publier ses cours en
ligne, avec accès libre et gratuit, pour les mettre à la disposition de tous,
enseignants, étudiants et autodidactes. L'initiative est menée avec le soutien
de la Hewlett Foundation et de la Mellon Foundation. Mise en ligne en septembre
2002, la version pilote du MIT OpenCourseWare (MIT OCW) offre en accès libre le
matériel d'enseignement de 32 cours représentatifs des cinq facultés du MIT. Ce
matériel d'enseignement comprend les textes des conférences, les travaux
pratiques, les exercices et corrigés, les bibliographies, les documents audio et
vidéo, etc. Le lancement officiel du site a lieu en septembre 2003, avec accès à
quelques centaines de cours. En mars 2004 sont disponibles 500 cours émanant de
33 départements, avec actualisation régulière. En mai 2006, 1.400 cours émanent
de 34 départements appartenant aux cinq facultés du MIT. D'ici 2008, 1.800 cours
seront en ligne, soit la totalité des cours dispensés par le MIT. Parallèlement,
certains cours sont traduits en espagnol, en portugais et en chinois avec l'aide
d'autres organismes. En décembre 2005, le MIT lance aussi l'OpenCourseWare
Consortium (OCW Consortium), qui propose sur le même modèle le matériel
d'enseignement de nombreuses universités. [Voir aussi: édition électronique,
MIT, OpenCourseWare Consortium.]

= MMS (multimedia messaging service) =

Lancé fin 2002, le MMS est un SMS (short message service) intégrant le
multimédia, à savoir un service de messages courts agrémentés d’images, de sons
et de vidéos (par exemple la météo en couleur, les graphiques boursiers, les
bandes dessinées, la fonction de zoom pour les cartes géographiques, le son
adapté au contenu du message envoyé, etc.). Les MMS sont envoyés à partir d’un
téléphone multimédia ou smartphone, apparu sur le marché courant 2002. [Voir
aussi: multimédia, smartphone, SMS.]

= Mobipocket =

Créée en mars 2000 à Paris par Thierry Brethes et Nathalie Ting, la société
Mobipocket est spécialisée dans la lecture et la distribution sécurisée de
livres numériques sur PDA (personal digital assistant). Son logiciel de lecture,
le Mobipocket Reader, est "universel", c’est-à-dire utilisable sur n'importe
quel PDA. En avril 2002, la société lance un Mobipocket Reader pour ordinateur.
En 2003, le Mobipocket Reader équipe tous les assistants personnels du marché. A
la même date, le nombre de livres lisibles sur le Mobipocket Reader se chiffre à
6.000 titres dans plusieurs langues (français, anglais, allemand, espagnol),
distribués soit dans la librairie de Mobipocket soit dans les librairies
partenaires. Le système de gestion des droits numériques est le Mobipocket DRM
System (DRM: digital rights management). Mobipocket est racheté par Amazon en
avril 2005. [Voir aussi: livre numérique, logiciel de lecture, Mobipocket DRM
System, Mobipocket Reader, PDA.]

= Mobipocket DRM System =

Créé par la société Mobipocket, le Mobipocket DRM System (DRM: digital rights
management) est un logiciel serveur payant destiné aux éditeurs et distributeurs
pour gérer le conditionnement, la protection et la vente sécurisée de livres
numériques au format PRC (Palm resource), le format des fichiers lus par le
Mobipocket Reader. Ce système de DRM permet de contrôler l’accès aux livres
numériques sous droits, et donc de gérer les droits d’un livre en fonction des
consignes données par le gestionnaire des droits, par exemple en autorisant ou
non l’impression ou le prêt. [Voir aussi: copyright, DRM, droits numériques,
Mobipocket, Mobipocket Reader.]

= Mobipocket Reader =

Lancé en 2000 par la société Mobipocket, le Mobipocket Reader est un logiciel
permettant la lecture de fichiers au format PRC (Palm resource), lui-même basé
sur le format OeB (open ebook). Le Mobipocket Reader est "universel",
c’est-à-dire utilisable sur n'importe quel PDA. En avril 2002, la société lance
un Mobipocket Reader pour ordinateur. En 2003, le Mobipocket Reader équipe tous
les assistants personnels du marché, à savoir les gammes Palm Pilot, Pocket PC,
eBookMan et Psion, et les smartphones de Nokia et Sony Ericsson. La gestion des
livres numériques sous droits est faite au moyen du Mobipocket DRM System (DRM:
digital rights management). [Voir aussi: logiciel de lecture, Mobipocket,
Mobipocket DRM System, OeB, PDA.]

= modem =

Le terme "modem" est issu de la contraction de "modulateur-démodulateur". Le
modem est un appareil permettant de relier deux ordinateurs entre eux par le
biais de la ligne téléphonique. Il est installé entre la prise téléphonique
standard et l’ordinateur pour convertir les données analogiques en données
numériques. La transmission des données se fait au moyen d’un modulateur qui
convertit les données numériques en données analogiques, puis d’un démodulateur
qui effectue l’opération inverse. A l’origine, la vitesse du modem standard est
de 56 Kbps (56 kilobits par seconde). Le modem standard est ensuite supplanté
par le modem câble et le modem DSL/ADSL. Un modem DSL (digital subscriber line)
ou ADSL (asymmetric digital subscriber Line) ou permet de transmettre des
données avec un débit qui était à l’origine de 128 Kbps (kilobits par seconde),
pour passer ensuite à 512 Kbps puis 1.024 Kbps, et qui se chiffre maintenant en
Mbps (mégabits par seconde). [Voir aussi: ADSL, analogique, bps, DSL, modem,
numérique, ordinateur.]

= modérateur =

Le modérateur est la personne supervisant et contrôlant une liste de diffusion
ou un forum de discussion pour veiller au respect de la nétiquette et pour juger
de l’opportunité ou non de publier tel ou tel message. Le modérateur est censé
rejeter tout message à caractère injurieux, diffamatoire, sexiste, raciste ou
pornographique. [Voir aussi: forum, liste de diffusion, nétiquette.]

= Monde (Le) =

Créé en 1996, Le Monde.fr est le site internet du grand quotidien français Le
Monde. En 1998, Le Monde.fr est pris en charge par une équipe spécifique, celle
du Monde interactif. Le Monde.fr devient un journal en ligne complet, actualisé
en continu, en accès libre et gratuit. Mise en ligne en avril 2002, une édition
abonnés payante propose des contenus et services supplémentaires: quotidien du
matin par courriel, journal en ligne personnalisé, accès aux archives du Monde,
édition électronique du journal, dépêches d'actualité thématiques, documents de
référence, etc. En trois ans, entre 2001 et 2004, le trafic sur Le Monde.fr
progresse de 300%. En 2004, Le Monde.fr lance ses blogs, "un formidable format
d'expression journalistique qui permet un dialogue quasi-instantané avec son
lecteur", selon Yann Chapellon, directeur du Monde interactif. Le Monde.fr est
le premier site français d'information, avec 16 millions de visites mensuelles
et 66 millions de pages vues (chiffres de novembre 2004). 60% des lecteurs ont
moins de 35 ans, et près des deux tiers résident à l'étranger. Le Monde.fr
adopte une nouvelle présentation en mars 2005. [Voir aussi: blog, journal en
ligne, presse en ligne.]

= Monde diplomatique (Le) =

Mis en ligne en février 1995, le site web du mensuel Le Monde diplomatique est
le premier site d’un périodique imprimé français. Monté dans le cadre d’un
projet expérimental avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA), ce site est
inauguré lors du forum des images Imagina. Quelques mois après, plusieurs
quotidiens imprimés mettent en ligne un site web: Libération à la fin de 1995,
Le Monde et L’Humanité en 1996, etc. [Voir aussi: journal en ligne, Monde (Le),
presse en ligne.]

= Mosaic =

Développé par le National Center for Supercomputing Applications (NSCA) à
l’Université d'Illinois (un Etat des Etats-Unis), et distribué gratuitement à
partir de novembre 1993, Mosaic est le premier logiciel de navigation sur le web
- le web étant lui-même conçu en 1989 et opérationnel en 1991 - et contribue
grandement à son expansion rapide. Mosaic a pour but de permettre à l'usager de
trouver ce qu'il cherche dans un réseau de plus en plus foisonnant. Début 1994,
une partie de l’équipe de Mosaic crée la Netscape Communications Corporation et
lance un nouveau navigateur sous le nom de Nescape Navigator. [Voir aussi:
navigateur, Netscape, NSCA.]

= moteur de recherche =

Un moteur de recherche est un programme indexant automatiquement le contenu du
web. La recherche s’effectue à partir d’un ou plusieurs critères (mot, groupe de
mots, mot-clé, sigle, nom du site, etc.). Elle peut être plus ou moins ciblée
(recherche simple ou recherche avancée), avec utilisation ou non d’opérateurs
boléens ("et", "ou", etc.). Un moteur de recherche peut être propre à un site
web, à un portail ou à un ensemble de sites. Le pionnier des moteurs de
recherche est WebCrawler, supplanté ensuite par AltaVista (lancé en 1995 et
racheté plus tard par Yahoo!) et de nombreux autres. Lancé en septembre 1998,
Google fait taire les nombreuses critiques sur l’approximation des résultats de
ses prédécesseurs et devient rapidement le moteur de recherche le plus utilisé
au monde. En février 2004, Yahoo! lance son propre moteur de recherche, Yahoo!
Search, pour concurrencer Google. En novembre 2004, Microsoft lance MSN Search,
qui devient ensuite Live Search, pour les mêmes raisons. Le marché est énorme.
En 2004, 35% des visites de sites débutent par le lancement d'une requête dans
un moteur de recherche. Le marché que représentent les liens sponsorisés se
chiffre à plusieurs milliards de dollars. En novembre 2006, selon le cabinet
Nielsen/NetRatings, 50% des recherches sont effectuées sur Google, 25% sur
Yahoo! Search, 8% sur Live Search (Microsoft) et 6% sur AOL (America OnLine). De
nouvelles start-ups travaillent à la prochaine génération des moteurs de
recherche, qui seront capables d'apporter une réponse complète à une requête
exprimée en langage courant. [Voir aussi: AltaVista, annuaire, AOL, Google, Live
Search, recherche avancée, web, WebCrawler, Yahoo! Search.]

= Mozilla =

Lancé en 1998, Mozilla est d'abord un navigateur issu du code source de Netscape
(le premier grand navigateur du marché), avec une messagerie électronique
intégrée. En juillet 2003 est créée la Mozilla Foundation, une fondation
indépendante subventionnée par AOL (groupe Time Warner), IBM, Sun Microsystems
et Nokia, dans l'optique du lancement de deux produits distincts: le logiciel de
navigation Firefox et la messagerie électronique Thunderbird. En novembre 2004,
suite au succès immédiat de sa version test (8 millions de téléchargements en un
mois), Firefox débute son ascension mondiale face au tout puissant Internet
Explorer de Microsoft. En février 2005, Firefox représente 8% du marché des
navigateurs, avec 25 millions de téléchargements. A la même date, la Mozilla
Foundation signe un partenariat avec le moteur de recherche Google. En août
2005, du fait de l’augmentation sensible de ses revenus, la Mozilla Foundation
crée une division commerciale dénommée Mozilla Corporation. L'existence d'une
division commerciale ne modifie pas les conditions de licence des logiciels,
dont les codes sont publiés sous licence ouverte. En 2006, Firefox représente
10% du marché des navigateurs. [Voir aussi: Google, Firefox, Internet Explorer,
messagerie électronique, navigateur, Netscape.]

= MP3 =

"MP3" est l’abrégé de "MPEG-1 audio layer-3". Il s'agit d'un standard de
compression audio (son, musique, voix) lancé en 1996 par le MPEG (Moving Picture
Experts Group). Le fichier audio est compressé à 1/10e du fichier d'origine,
sans perte de qualité sonore, avec une vitesse d'encodage de 128 Kbps (kilobits
par seconde). Son extension de fichier est ".mp3". Le format MP3 connaît un
grand succès. Les fichiers MP3 concurrencent vite les CD, pour des raisons
pratiques: téléchargement immédiat, stockage facile, coût peu élevé, achat de
titres à l’unité, etc. La taille des disques durs augmentant régulièrement, les
mélomanes peuvent constituer une véritable discothèque de MP3 dans leur
ordinateur. En 2000, les PDA (personal digital assistants) du marché intègrent
un lecteur de MP3. Le mouvement se poursuit ensuite avec l'apparition de
baladeurs numériques et de sites légaux de téléchargement de musique. Le format
MP3 sert aussi à numériser des livres audio. D'autres standards de compression
audio sont le MP3pro, issu du MP3, le WMA (Windows media audio) et AAC (advanced
audio coding) d’Apple. [Voir aussi: AAC, baladeur numérique, bps, compression,
livre audio, MP3pro, MPEG, musique en ligne, PDA, téléchargement, WMA.]

= MP3pro =

Lancé en 2001, le format MP3pro est un format de compression audio (son,
musique, voix) issu du format MP3. Il offre une meilleure qualité sonore et une
compression de fichier supérieure au MP3, avec une vitesse d'encodage de 64 Kbps
(kilobits par seconde), deux fois moindre que le MP3 (encodage à 128 Kbps). La
taille des fichiers se trouvant nettement diminuée, il est possible de stocker
davantage de morceaux de musique sur un support donné, par exemple un baladeur
numérique. Le MP3pro est développé à l'origine par Coding Technologies dans le
cadre de la technologie SBR (spectral band recognition), destinée à un appareil
auditif pour les personnes sourdes. Le développement se poursuit ensuite en
collaboration avec les sociétés Thomson et Fraunhofer IIS. [Voir aussi: baladeur
numérique, bps, compression, MP3.]

= MP3 Surround =

Développé par les sociétés Fraunhofer IIS et Agere pour procurer un son stéréo
enveloppant (appelé 5.1, à savoir cinq enceintes et un caisson de basses), le
format MP3 Surround prend moitié plus de place que le format MP3 standard, avec
lequel il est compatible. Pour une seconde d'enregistrement stéréo normal, un
fichier MP3 standard "occupe" 128 Kbps (kilobits par seconde), soit 2,8 Mo
(mégaoctets) pour un morceau de trois minutes. Pour un morceau de même durée, un
fichier MP3 Surround "occupe" 192 Kbps, soit 4,32 Mo. Les brevets sont issus par
la société Thomson. Des produits utilisant le format MP3 Surround sont lancés
fin 2004. [Voir aussi: 5.1, bps, octet, MP3, stéréo.]

= MPEG (Moving Picture Experts Group) =

Destinées aux applications multimédias, les normes MPEG sont des standards de
compression audio et vidéo créés en 1988 par le MPEG (Moving Picture Experts
Group), un groupe d'experts mis sur pied par l’ISO (Organisation internationale
de normalisation) et l'IEC (International Electrotechnical Commission). [Voir
aussi: audio, compression, ISO, MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4, MPEG-7, MPEG-21, vidéo.]

= MPEG-1 =

Lancé en juin 1996 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard
MPEG-1 est un standard de compression pour les fichiers audio. Ce standard est
utilisé par exemple pour le format MP3 et le CD vidéo. [Voir aussi: audio, CD,
compression, MP3, MPEG, vidéo.]

= MPEG-2 =

Lancé en octobre 2000 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard
MPEG-2 est un standard de compression pour les données audio et vidéo. Ce
standard est utilisé par exemple pour la télévision numérique et le DVD (digital
versatile disc). [Voir aussi: audio, compression, DVD, MPEG, télévision, vidéo.]

= MPEG-4 =

Lancé en mars 2002 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard
MPEG-4 est un standard de compression multimédia adapté à l'internet à haut
débit, avec ou sans fil. [Voir aussi: compression, internet à haut débit, MPEG,
multimédia.]

= MPEG-7 =

Lancé en mars 2003 par le MPEG (Moving Picture Experts Group), le standard
MPEG-7 est un standard pour la description et la recherche de contenu audio et
vidéo. [Voir aussi: audio, MPEG, vidéo.]

= MPEG-21 =

Lancé en 2005, avec un groupe de travail établi en octobre 2002 au sein du MPEG
(Moving Picture Experts Group), le standard MPEG-21 est un standard destiné au
contenu audio et aux images animées. [Voir aussi: audio, MPEG, image numérique.]

= MS DOS (Microsoft disc operating system) =

Le MS DOS (Microsoft disc operating system) est le premier système
d’exploitation de Microsoft pour ordinateur personnel (PC: personal computer).
Il est lancé en 1981 pour équiper le premier PC d’IBM (International Business
Machines). [Voir aussi: DOS, IBM, Microsoft, système d’exploitation.]

= multimédia =

Le terme "multimédia" est un terme générique regroupant: (a) les supports
informatiques - ordinateur, logiciel, CD (compact disc), CD-Rom, DVD (digital
versatile disc), smartphone, etc. - combinant texte, son, graphiques, images et
vidéos afin de proposer des séquences fixes et animées; (b) les oeuvres issues
de ces combinaisons, par exemple un roman multimédia ou un documentaire
multimédia; (c) les personnes qui conçoivent ces oeuvres, par exemple un auteur
multimédia, ou qui les diffusent, par exemple un éditeur multimédia. [Voir
aussi: auteur multimédia, CD-Rom, DVD, éditeur multimédia, logiciel, ordinateur,
roman multimédia, smartphone.]

= MUS (music) =

Développé par Coda Music, devenu ensuite FinaleMusic, le format MUS (abrégé du
terme anglais "music", et dont l'extension de fichier est ".mus") est un format
propriétaire de qualité pour la numérisation des partitions musicales. Il
n'existe pas encore de format ouvert - à savoir librement utilisable par tous -
offrant des caractéristiques équivalentes. Des partitions musicales sont
disponibles en accès libre dans la catégorie Sheet Music du Projet Gutenberg,
grande bibliothèque mondiale de textes électroniques, ou encore sur les sites du
Mutopia Project et des Classical Archives. [Voir aussi: numérisation, Projet
Gutenberg.]

= musique en ligne (1996-2002) =

Suite à l'apparition en 1996 du format MP3, un standard de compression audio qui
connaît un grand succès, les fichiers MP3 concurrencent vite les CD, pour des
raisons pratiques: téléchargement immédiat, stockage facile, coût peu élevé,
achat de titres à l’unité, etc. Par ailleurs, la taille des disques durs
augmentant régulièrement, les mélomanes peuvent désormais constituer une
véritable discothèque de MP3 sur leur ordinateur. Ils peuvent également stocker
des fichiers musicaux sur leur PDA (personal digital assistant), dont tous les
modèles intègrent un lecteur de fichiers MP3 dès 2000. La musique en ligne est
d'abord caractérisée par des téléchargements gratuits (et le plus souvent
illégaux) sur différents réseaux d'échange de fichiers, appelés réseaux P2P
(peer-to-peer), dont le précurseur Napster (ancienne formule), suivi de Kazaa et
de bien d'autres. L'échange de millions de fichiers musicaux suscite
l'inquiétude des majors du disque (Sony, Universal, Warner Music, BMG, EMI,
etc.). Napster est fermé en 2001 par décision de justice. Toutefois Kazaa,
apparu en 2002, devient l'un des logiciels le plus téléchargés au monde. [Voir
aussi: CD, disque dur, Kazaa, MP3, Napster, P2P, PDA, téléchargement.]

= musique en ligne (2003-2004) =

En 2003, la vente de musique en ligne s'organise par le biais de sites légaux et
payants. Le premier site est l'iTunes Music Store d'Apple, lancé en avril 2003
en même temps que le baladeur numérique iPod, qui connaît un succès fulgurant.
Apple propose également une version Windows d'iTunes en octobre 2003.
RealNetworks, auteur du RealPlayer (logiciel de lecture audio et vidéo), lance
Rhapsody, une plateforme de vente de musique en ligne sur abonnement. La chaîne
de supermarchés Wal-Mart lance elle aussi un secteur de téléchargement de
musique, suite à l'achat de Liquid Audio. Napster nouvelle formule est lancé en
octobre 2003 par l'éditeur de logiciels Roxio. Sony lance son service Connect
aux Etats-Unis au printemps 2004 et Connect Europe en été 2004. Yahoo! rachète
le site Musicmatch en septembre 2004. A la même date apparaissent les sites de
musique d'eBay (eBay Music), de Virgin (Virgin Digital), de la Fnac (FnacMusic)
et de Microsoft (MSN Music). En octobre 2004, l'iTunes Music Store (Apple)
détient 70% du marché, contre 11% pour Napster (Roxio), 6% pour MusicMatch
(Yahoo!), 6% pour Rhapsody (RealNetworks) et 6% pour Wal-Mart. Freiné par
l'absence de standard commun, le marché de la musique en ligne reste toutefois
marginal, et ne représente que 4,5% des ventes de musique au niveau mondial.
[Voir aussi: Apple, baladeur numérique, eBay, iPod, iTunes, Microsoft, Napster,
RealNetworks.]

= musique en ligne (2005-2007) =

Le moteur de recherche Yahoo! lance sa plateforme Yahoo! Music en août 2005. En
2005 et 2006, de plus en plus de téléphones portables et smartphones intègrent
un baladeur de musique. On compte 335 plateformes de téléchargement légal en
2005, et 498 plateformes en 2006. La musique téléchargée représente 6% du marché
de la musique (CD, cassettes, DVD, vinyles, téléchargements) en 2005 et 10% en
2006. D'après les analystes, le marché de la musique en ligne devrait
véritablement décoller en 2007. En janvier 2007, Apple annonce le lancement
prochain du iPhone, un téléphone portable multifonctions comprenant un iPod
intégré. A la même date, la plateforme VirginMega met en vente 200.000 morceaux
au format MP3 sans DRM (digital rights management), pour favoriser la vente de
la musique en ligne. La Fnac fait de même sur sa plateforme FnacMusic, avec
150.000 morceaux sans DRM. En mai 2007, Amazon annonce son intention d’ouvrir
une plateforme de musique sans DRM dans le courant de l’année. EMI Music passe
des partenariats avec VirginMega (effectif à la mi-mai 2007), Apple (accord en
mars 2007, effectif fin mai 2007), Amazon (accord en mai 2007, effectif plus
tard) et diverses plateformes scandinaves pour la distribution de son catalogue
sans DRM au prix de 1,29 euros le morceau (au lieu de 0,99 euros avec DRM). Les
téléchargements de musique en ligne pourraient représenter 25% du marché de la
musique en 2010. [Voir aussi: baladeur numérique, DRM, iPhone, téléchargement,
smartphone, téléphone portable, Yahoo!]


*N*


= Napster =

Lancé en 1998 aux Etats-Unis, Napster est le site précurseur de la musique en
ligne. Il est le premier à permettre le téléchargement gratuit (et illégal) de
musique au format MP3 par le biais du P2P (peer-to-peer), qui permet l'échange
de fichiers entre internautes. Il connaît un succès fulgurant, avec une
utilisation par 70 millions d'internautes au faîte de sa popularité. Ce succès
provoque l'inquiétude des majors de l'industrie du disque, dont la vente de CD
baisse face à cette concurrence inopinée. En 2001, Napster est fermé par
décision de justice. En octobre 2003, il renaît de ses cendres sous la forme
d'un site légal et payant géré par l'éditeur de logiciels Roxio. Son grand
concurrent est iTunes, la plateforme de musique lancée par Apple en avril 2003.
En février 2004, Napster franchit la barre des 5 millions de morceaux de musique
vendus. On peut soit acheter les morceaux à l'unité (0,99 dollar US), soit
prendre un abonnement mensuel (9,95 dollars US) et télécharger à volonté. En mai
2004, Napster étend son activité au Canada. En décembre 2004, Napster nouvelle
formule comptabilise 270.000 clients. Suivent un Napster UK, un Napster
Allemagne et un Napster Japon. [Voir aussi: CD, iTunes, MP3, musique en ligne,
P2P.]

= navigateur =

Appelé aussi logiciel de navigation, un navigateur permet à l’usager de
rechercher et visualiser l’information sur le web: connexion à un site,
affichage à l’écran des pages web, consultation des documents (texte, image et
son) par le biais de liens hypertextes ou hypermédias. Les premiers navigateurs
contribuent grandement au développement du web. Le pionnier est Mosaic,
distribué gratuitement en novembre 1993. Mosaic est remplacé en 1994 par
Netscape Navigator. En 1995, Microsoft lance Internet Explorer. Apparu en 1996,
le navigateur Opera combine les avantages des deux grands navigateurs du marché
tout en étant beaucoup plus léger, stable et rapide. C'est également le cas de
Safari, le navigateur d'Apple, et de Firefox, le navigateur de Mozilla,
disponible pour les plateformes Windows, Mac et Linux. Les navigateurs vocaux
permettent aux usagers de naviguer sur le web à la voix, à partir de leur
ordinateur ou de leur téléphone portable. [Voir aussi: Apple, Firefox, Internet
Explorer, lien hypermédia, lien hypertexte, Mosaic, Mozilla, navigateur vocal,
Netscape, Opera, web.]

= navigateur vocal =

Un navigateur vocal permet de naviguer sur le web depuis son ordinateur ou son
téléphone mobile, avec commande à la voix. Le standard web pour les applications
vocales interactives est validé en février 2004 par le consortium W3C (World
Wide Web Consortium), sous le nom de VoiceXML. Ce standard est accompagné des
directives utiles aux développeurs pour créer des dialogues vocaux “dans le but
d'étendre l'accès universel du web, à l'aide d'interactions de type clavier
téléphonique, commandes vocales, annonces pré-enregistrées, voix et musiques
synthétisées”, toutes applications qui sont particulièrement utiles aux
personnes aveugles et malvoyantes. [Voir aussi: interface, internet,
reconnaissance vocale, synthèse vocale, téléphonie mobile, VoiceXML, XML, W3C.]

= NCSA (National Center for Supercomputer Applications) =

La très populaire page "What's New" du NCSA (National Center for Supercomputer
Applications, Etat de l'Illinois, Etats-Unis) permet à des milliers
d'internautes de suivre le développement du web dès ses débuts en 1991.
Développé par le NCSA et distribué gratuitement à partir de novembre 1993,
Mosaic est le premier navigateur web et contribue grandement à l'expansion
rapide du réseau. [Voir aussi: Mosaic, navigateur, web.]

= Nemoptic =

Créée en 1999, Nemoptic est un société française spécialisée dans le papier
électronique. Elle développe et produit des écrans à cristaux liquides (LCD:
liquid crystal display) bistables pour des applications mobiles destinées au
grand public ou aux professionnels. Ces écrans fins et légers permettent
d’obtenir des images de haute résolution et présentent un confort de lecture
équivalent au papier imprimé. La technologie BiNem (Bistable Nematic) de
Nemoptic peut s’appliquer à de nombreux produits portables, comme les livres
éducatifs électroniques, les dictionnaires et journaux électroniques, les PC
ultra-portables, les téléphones portables, les jouets et les étiquettes
électroniques. Les écrans de Nemoptic possèdent plusieurs avantages: haute
résolution, consommation d’énergie nulle en état de veille, rapidité d’affichage
et faible coût. Ils sont déclinables en version noir et blanc ou en version
couleur. Nemoptic pilote notamment le projet Sylen (système de lecture nomade),
qui vise à développer un lecteur numérique nomade bon marché pour journaux et
livres électroniques, ainsi qu’une filière d’édition et de distribution
numérique. [Voir aussi: ebook, journal électronique, LCD, papier électronique,
téléphone portable.]

= Net des études françaises (NEF) =

Le Net des études françaises (NEF) se veut d’une part "un filet trouvé qui ne
capte que des morceaux choisis du monde des études françaises, tout en tissant
des liens entre eux", d’autre part un réseau dont "les auteurs sont des
personnes oeuvrant dans le champ des études françaises et partageant librement
leur savoir et leurs produits avec autrui". Le NEF est créé en mai 2000 par
Russon Wooldridge, professeur au département d’études françaises de l’Université
de Toronto (Canada), suite au premier Colloque international sur les études
françaises favorisées par les nouvelles technologies d’information et de
communication (Toronto, mai 2000). "Le NEF est un site web consacré à divers
aspects des études françaises, notamment les outils critiques, réflexions et
autres ressources, ainsi que le World Wide Web comme répositoire de textes et de
bases de données textuelles, en même temps qu'objet d'étude et d'analyse
critique." (Russon Wooldridge) Le NEF propose entre autres des bases textuelles
interactives, par exemple les oeuvres complètes de Maupassant, ou encore les
théâtres complets de Corneille, Molière, Racine, Marivaux et Beaumarchais (base
Théâtres d'Ancien régime). Le NEF propose aussi nombre d'entretiens avec des
professionnels de l'information. Le NEF dispose d'un site miroir sur Translatio,
lui-même hébergé sur le serveur de l’Ecole nationale supérieure (ENS) de Paris.
Le NEF est référencé dans les Signets de la Bibliothèque nationale de France
(BnF). [Voir aussi: base interactive, Bibliothèque nationale de France, site
miroir, Wooldridge Russon.]

= nétiquette =

La nétiquette est l’étiquette de l’internet, ou encore la charte de bonne
conduite devant être respectée par les internautes à titre personnel et/ou
professionnel. Ces règles de savoir-vivre concernent notamment le courriel, les
forums de discussion et l'utilisation du contenu des pages web. La nétiquette
veut que l'on cite ses sources ainsi que leur adresse web. [Voir aussi:
courriel, forum, internet, site web.]

= Netscape =

La Netscape Communications Corporation est créée début 1994 par une partie de
l’équipe de Mosaic, le premier navigateur du marché lancé en novembre 1993.
Lancé en 1994, Netscape Navigator est utilisé par 80% des internautes en 1995.
Il est ensuite concurrencé par Internet Explorer, le navigateur lancé par
Microsoft en 1995. En 1997, Microsoft intègre l’Internet Explorer à son nouveau
système d’exploitation Windows 98 (qui succède à Windows 95). Cette stratégie
commerciale entraîne la poursuite de Microsoft par les autorités judiciaires
américaines pour entrave à la concurrence et violation de la législation
antitrust. Les concurrents de Microsoft accusent la société de vouloir créer une
situation de quasi-monopole, mettant ainsi en péril le principe de libre
concurrence. De fait, la politique de Microsoft entraîne la chute libre du
Netscape Navigator, dont la part de marché passe de 80% en 1995 à 70% en 1998,
pour terminer à 5% en 2001. Netscape est alors racheté par AOL (America OnLine).
Par ailleurs, le code source de Netscape est confié dès 1998 à la communauté
"open source" (logiciels libres), ce qui permet le développement du navigateur
Mozilla et de ses successeurs. Après un long intermède, AOL publie une nouvelle
version du navigateur (Netscape Browser, version 8) en mai 2005, suite à une
version bêta lancée en mars 2005. [Voir aussi: AOL, Internet Explorer, logiciel
libre, Mosaic, Mozilla, navigateur.]

= NeXT =

NeXT est à la fois le nom d'une société informatique créée en 1985 par Steve
Jobs, l'un des fondateurs de la société Apple, et le nom de l'ordinateur
personnel (poste de travail) développé par la société en 1988. "C'est sur une
machine NeXT sous (le système d'exploitation, ndlr) NeXTStep que Tim Berners-Lee
inventa le World Wide Web alors qu'il travaillait au CERN (Organisation
européenne pour la recherche nucléaire, ndlr). NeXT, au bord de la faillite, fut
racheté en 1996 par Apple Computer, qui recherchait un nouveau système
d'exploitation pour ses ordinateurs Macintosh. Apple fit revivre ainsi avec Mac
OS X un système d'exploitation de conception particulièrement avancée." (Nicolas
Pewny, consultant internet & publishing) [Voir aussi: Apple, Berners-Lee Tim,
CERN, Mac OS X, système d'exploitation, web.]

= nom de domaine =

Un nom de domaine est une chaîne de caractères alphanumériques permettant
d'identifier un site web, et donc son serveur sur le réseau, au lieu d'une suite
de chiffres (correspondant à l'adresse IP – internet protocol) qu'il serait
beaucoup plus difficile de mémoriser. Par exemple, le nom de domaine de l'Agence
France-Presse (AFP) est: www.afp.com, et la suite de chiffres: 185.65.0.1. Ce
sont les serveurs du système des noms de domaine (DNS: domain name system) qui
gèrent le trafic sur le réseau mondial. Le système des noms de domaine est régi
au niveau international par l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and
Numbers). En mai 2007, 120 millions de noms de domaine sont enregistrés auprès
de l’ICANN, dont 40 millions avec des extensions de pays (.be, .ca, .ch, .fr,
.qa, etc.). L’extension la plus utilisée est .com, avec 62 millions de noms de
domaine. [Voir aussi: ICANN, IP, serveur, site web.]

= notice bibliographique =

La notice bibliographique d’un document (livre, périodique, article, etc.) est
son descriptif en différents champs (auteur, titre, éditeur, etc.) selon des
normes précises, pour publication dans un catalogue. Pour les catalogues en
ligne (ou OPAC: online public access catalogues), les normes internationales les
plus utilisées sont l’ISBD (international standard book description) et l’AACR2
(Anglo-American cataloguing rules, 2nd version). [Voir aussi AACR2, catalogage,
catalogue en ligne, ISBD.]

= nouvelle économie =

L'expression "nouvelle économie" est popularisée en 1996 par le magazine
hebdomadaire Business Week. Cette expression caractérise l'économie régie par
les technologies de l'information et de la communication (TIC). Après un départ
sur les chapeaux de roue, freiné aux débuts des années 2000 par l'"éclatement de
la bulle internet", la nouvelle économie semble maintenant avoir atteint sa
vitesse de croisière. Une de ses caractéristiques est le commerce en ligne, avec
des sociétés telles qu'Amazon.com ou eBay. [Voir aussi: Amazon.com, commerce en
ligne, eBay, NTIC.]

= NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) =

NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) est un
sigle utilisé entre autres par les décideurs politiques et culturels, tout comme
TIC (technologies de l’information et de la communication) ou TICE (technologies
de l’information et de la communication pour l’éducation). [Voir aussi:
information, télécommunications.]

= NTT DoCoMo =

La société NTT DoCoMo (NTT: Nippon Telegraph and Telephone Communications) est
le principal opérateur japonais de télécommunications mobiles. En octobre 2001,
NTT DoCoMo lance le premier réseau de téléphonie 3G (3e génération) au monde,
avec un million d'abonnés en septembre 2003, 5 millions d'abonnés en juillet
2004 et 10 millions d'abonnés en février 2005. NTT DoCoMo compte aussi 40
millions d'abonnés à ses services de téléphonie mobile 2G (2e génération). Tous
opérateurs confondus, le Japon compte 90 millions d'abonnés aux services de
télécommunications mobiles, soit 70% de la population. [Voir aussi: 2G, 3G,
téléphonie mobile.]

= numérique =

Le terme "numérique" est un terme générique utilisé pour une oeuvre (par exemple
la littérature numérique), un procédé (par exemple la photo numérique) ou une
entité (par exemple la bibliothèque numérique) dans des domaines aussi divers
que le texte, la musique, le son, la photographie, l'image animée ou non, la
vidéo, le film, les logos, les sites web, les logiciels et les bases de données.
Une description plus complète est donnée dans les notices qui suivent. [Voir
aussi: image numérique, numérique (image), numérique (image fixe), numérique
(son), numérique (texte), numérisation, web.]

= numérique (image) =

Les technologies numériques ont profondément modifié les procédés de création et
de traitement de l'image fixe et animée. On a vu apparaître les images
numérisées (à partir d'un document papier), les images numériques, les images de
synthèse en 3D, les appareils photo numériques, les caméras numériques, les
films disponibles en DVD, les archives de films en ligne, les téléviseurs
numériques, les PDA (personal digital assistants), les smartphones avec fonction
appareil photo, etc. [Voir aussi: DVD, image de synthèse, image numérique, PDA,
photo numérique, smartphone, télévision.]

= numérique (image fixe) =

Une image fixe peut être une photo numérique (prise au moyen d'un appareil photo
numérique) ou alors une photo ou une image numérisée à partir d'un exemplaire
papier (au moyen d'un scanner). Les trois principaux standards de compression
d'images fixes sont les formats JPEG (Joint Photographic Experts Group), GIF
(graphics interchange format) et PNG (portable network graphics). [Voir aussi:
GIF, image numérique, JPEG, numérisation, photo numérique, PNG.]

= numérique (signal) =

Le signal numérique obéit à une valeur définie traduite en bits, ce qui donne un
groupe de chiffres 0 et 1 en langage binaire. En code ASCII (American standard
code for information interchange), qui traduit l'alphabet en langage binaire sur
sept bits, la lettre "A" devient: "1000001", la lettre "B" devient: "1000010",
etc. Le signal numérique s’oppose au signal analogique qui, lui, est un signal
de valeur continue, utilisé par exemple pour la transmission de la voix par la
ligne téléphonique. [Voir aussi: analogique, ASCII, bit.]

= numérique (son) =

Les technologies numériques ont profondément modifié le domaine du son. On a vu
apparaître la musique électronique, le son synthétique, la norme MPEG (Moving
Picture Experts Group), les fichiers musicaux au format MP3, MP3pro et WMA
(Windows media audio), les livres audionumériques (appelés plus simplement
livres audio), les webradios, le baladeur de musique iPod, les plateformes de
musique en ligne, la norme DRM (digital radio mondiale) pour la numérisation de
la radio AM (amplitude modulation), etc. [Voir aussi: DRM, iPod, livre audio,
MP3, MP3pro, MPEG, musique en ligne, synthèse du son, webradio, WMA.]

= numérique (texte) =

Les technologies numériques ont profondément modifié le domaine du texte
(livres, journaux, revues, etc.). On a vu apparaître les textes électroniques,
les sites web d’écrivains, les sites de presse, les éditeurs électroniques, les
librairies en ligne, les bibliothèques numériques, les dictionnaires en ligne,
les bases interactives (notamment terminologiques et textuelles), les oeuvres
hypermédias, les livres numériques, les logiciels de traduction automatique, les
appareils de lecture de la taille d’un livre (appelés ebooks), les logiciels de
lecture pour ordinateur, PDA (personal digital assistant) et smartphone, etc. Le
papier électronique est pour bientôt. [Voir aussi: base interactive,
bibliothèque numérique, dictionnaire en ligne, éditeur électronique, librairie
en ligne, littérature numérique, livre numérique, papier électronique, PDA,
presse en ligne, texte électronique, traduction automatique.]

= numérisation =

La numérisation est la codification d’informations (textes, images, sons) en
langage généralement binaire (0 ou 1) pour permettre leur traitement par voie
informatique. La numérisation permet la création, l’enregistrement, la
combinaison, le stockage, la recherche et la transmission de documents de
manière simple et rapide. Des procédés similaires permettent le traitement du
texte, du son et de l’image alors que, par le passé, ce traitement était assuré
par des procédés différents et sur des supports différents (le papier pour
l’écriture, la bande magnétique pour la musique, le celluloïd pour le cinéma).
En ce qui concerne les livres, la numérisation peut être effectuée soit en mode
texte, soit en mode image. [Voir aussi: numérique, numérisation en mode image,
numérisation en mode texte.]

= numérisation en mode image =

Contrairement à la numérisation en mode texte, qui propose le texte d'un livre
en continu, la numérisation en mode image correspond à la photographie du livre.
La version informatique est le fac-similé numérique de la version imprimée. La
présentation originale étant conservée, on peut feuilleter le texte page après
page à l’écran. C’est la méthode employée pour les numérisations à grande
échelle, par exemple pour la constitution de Gallica, la bibliothèque numérique
de la Bibliothèque nationale de France (BnF). Dans le cas de Gallica, pour
faciliter la recherche textuelle, les tables des matières, les sommaires et les
légendes des corpus iconographiques sont numérisés en mode texte. [Voir aussi:
bibliothèque numérique, Gallica, numérisation, numérisation en mode texte.]

= numérisation en mode texte =

Deux méthodes sont possibles pour numériser un livre en mode texte. On peut
saisir le livre de bout en bout sur le clavier de son ordinateur. On peut aussi
scanner le livre page après page, ce qui donne des fichiers numérisés en mode
image, puis on utilise un logiciel OCR (optical character recognition), qui
permet de convertir chaque fichier image en fichier texte. Il est ensuite
préférable de relire le contenu du fichier texte au regard de l’original (image
scannée ou livre imprimé) en corrigeant les erreurs (dix erreurs par page en
moyenne lorsque le logiciel OCR est de qualité). Dans l’un comme l’autre cas
(saisie ou scannage + OCR), le texte numérisé apparaît en continu à l’écran, et
la présentation de la page originale n’est pas conservée. A cause du temps passé
au traitement de chaque livre, la numérisation en mode texte est assez longue.
Elle est toutefois très préférable à la numérisation en mode image, puisqu’elle
permet l’indexation, la recherche plein texte, l’analyse textuelle, une étude
comparative entre plusieurs textes ou plusieurs versions du même texte, etc.
C’est la méthode utilisée par exemple par le Projet Gutenberg, la grande
bibliothèque mondiale au format texte fondée en 1971. Le format de fichier
obtenu est le format TXT, et l'extension du fichier est ".txt". [Voir aussi:
bibliothèque numérique, indexation, numérisation, numérisation en mode image,
OCR, Projet Gutenberg, scanner, TXT.]

= numériseur =

Un numériseur est un appareil permettant de convertir des informations
analogiques (textes, images, sons) en valeurs numériques (0 et 1) manipulables
sur ordinateur. Il existe différents types de numériseurs: les scanners
(numériseurs à balayage), les tablettes à numériser, les caméras haute
définition, les magnétophones numériques et les magnétoscopes numériques. [Voir
aussi: analogique, numérique, scanner.]

= Numilog =

Créée par Denis Zwirn en mars 2000, la société Numilog est spécialisée dans la
fabrication et la distribution de livres numériques. Numilog lance une librairie
en ligne en octobre 2000. En 2003, le catalogue comprend 3.500 titres (incluant
les numéros de revues) en français et en anglais, aux formats PDF (portable
document format, lisible par l'Adobe Reader), LIT (abrégé du terme anglais
"literature", lisible par le Microsoft Reader) et PRC (Palm resource, lisible
par le Mobipocket Reader), grâce à un partenariat avec une quarantaine
d'éditeurs. Numilog devient la principale librairie francophone de livres
numériques, suite à des accords avec de nombreux éditeurs (Gallimard, Albin
Michel, Eyrolles, Hermès Science, Pearson Education France, etc.). Numilog
propose aussi des livres audio. Une librairie anglophone est lancée suite à des
accords de diffusion conclus avec plusieurs éditeurs anglo-saxons
(Springer-Kluwer, Oxford University Press, Taylor & Francis, Kogan Page, etc.).
Les livres numériques sont proposés dans différents formats permettant leur
lecture sur tout appareil électronique (ordinateur, assistant personnel,
téléphone portable, smartphone, etc.). Numilog propose aussi un système de
bibliothèque en ligne (permettant de prêter des livres numériques) destiné aux
bibliothèques, aux administrations et aux entreprises. Numilog est également
prestataire de services pour les technologies DRM (digital rights management).
En janvier 2006, Numilog met sur pied la plateforme de la Bibliothèque numérique
pour le Handicap (BNH), une initiative de la ville de Boulogne-Billancourt
(région parisienne). En décembre 2006, le catalogue de Numilog comprend 35.000
livres numériques et 200 éditeurs partenaires, dont 60 éditeurs francophones.
[Voir aussi: bibliothèque numérique, Bibliothèque numérique pour le Handicap,
DRM, éditeur, librairie numérique, LIT, livre audio, livre numérique, PDF, PRC,
smartphone, téléphone portable, Zwirn Denis.]

= NuvoMedia =

Basée à Palo Alto, dans la Silicon Valley (Californie), la société NuvoMedia
conçoit en 1998 le Rocket eBook, premier appareil de lecture dédié à voir le
jour dans un marché alors embryonnaire. NuvoMedia est en partie financé par la
chaîne de librairies Barnes & Noble et le géant des médias Bertelsmann. Le
Rocket eBook est commercialisé en 1999. NuvoMedia est racheté par Gemstar-TV
Guide International en janvier 2000. Le successeur du Rocket eBook est le modèle
REB 1100 de Gemstar eBook, construit et vendu sous le label RCA (appartenant à
Thomson Multimedia), et commercialisé en novembre 2000 aux Etats-Unis. La gamme
de Gemstar eBook disparaît en juin 2003. [Voir aussi: ebook (appareil de
lecture), Gemstar-TV Guide International.]


*O*


= Ockerbloom, John Mark =

Alors doctorant à l’Université Carnegie Mellon (à Pittsburgh, en Pennsylvanie,
Etat des Etats-Unis), John Mark Ockerbloom crée en 1993 The Online Books Page
pour répertorier les textes électroniques de langue anglaise en accès libre sur
le web. Fin 1998, John Mark Ockerbloom obtient son doctorat en informatique. En
1999, il rejoint l’Université de Pennsylvanie pour travailler à la R&D
(recherche et développement) de la bibliothèque numérique de cette université. A
la même époque, il y transfère The Online Books Page, tout en gardant la même
présentation, très sobre, et il poursuit son travail d’inventaire dans le même
esprit. En décembre 2006, The Online Books Page recense 25.000 textes. [Voir
aussi: bibliothèque numérique, Online Books Page (The), texte électronique.]

= OCLC (Online Computer Library Center) =

Fondée en 1967 dans l’Ohio (Etat des Etats-Unis), l'association OCLC (Online
Computer Library Center) crée en 1971 l’OCLC Online Union Catalog, qui est
d’abord le catalogue collectif des bibliothèques universitaires de l’Ohio avant
de s’étendre à l’ensemble des Etats-Unis puis au monde entier, avec plus de
10.000 bibliothèques participantes dans 112 pays. Le catalogue collectif mondial
WorldCat est désormais la plus grande base mondiale de données bibliographiques,
avec une version web (bêta) en accès libre lancée en août 2006. OCLC propose
également à ses partenaires toute une gamme de services avec deux objectifs:
favoriser l’accès à l’information et réduire les coûts correspondants. Le RLG
(Research Libraries Group), autre organisme fondé en 1980 et gérant un deuxième
catalogue collectif mondial, est intégré à OCLC en novembre 2006. [Voir aussi:
bibliothèque, catalogue collectif mondial, RLG, WorldCat.]

= OCR (optical character recognition) =

La reconnaissance optique de caractères (OCR: optical character recognition,
même sigle en français et en anglais) est une technologie permettant de
convertir en fichier texte un fichier numérisé en mode image. Cette conversion
permet d’alléger le poids du fichier, de corriger le texte si utile et
d’effectuer des recherches textuelles. En quoi consiste exactement la
numérisation d’un livre en utilisant un logiciel OCR? Il consiste à scanner le
livre page après page, ce qui donne des fichiers numérisés en mode image, puis à
utiliser un logiciel OCR, qui permet de convertir chaque fichier "image" en un
fichier texte. Il consiste ensuite à relire le contenu du fichier texte au
regard de l’original (image scannée ou livre imprimé) en corrigeant les erreurs
(dix erreurs par page en moyenne quand le logiciel OCR est de qualité). Deux
logiciels OCR commerciaux sont les logiciels OmniPage et TextBridge de la
société Nuance. [Voir aussi: numérisation, numérisation en mode image, scanner.]

= octet =

Un octet est un groupe de 8 bits représentant soit un caractère alphabétique,
soit quelques points formant une image. Cette unité de mesure est utilisée pour
mesurer la capacité d’une unité de stockage (fichier informatique, mémoire de
l’ordinateur, disquette, disque dur, DVD, etc.), à savoir la quantité
d’informations que cette unité contient ou peut contenir. Cette capacité se
mesure en kilo-octets (Ko), mégaoctets (Mo), gigaoctets (Go), exaoctets (Eo) et
téraoctets (To), tous multiples de 1.024. Un kilo-octet (Ko) représente un peu
plus de mille octets (1.024 octets). Un mégaoctet (Mo) représente 1.024 Ko, soit
un peu plus d’un million d’octets (très précisément 1.048.576 octets). Un
gigaoctet (Go) représente 1.024 Mo, soit un peu plus d’un milliard d’octets
(très précisément 1.073.741.824 octets). Un exaoctet (Eo) représente 1.024 Go.
Un téraoctet (To) représente 1.024 Eo. [Voir aussi: bit, disque dur, disquette,
DVD, mémoire, ordinateur.]

= OeB (open ebook) =

Créé en septembre 1999, l’OeB (open ebook) est un format basé sur le langage XML
(extensible markup language) pour normaliser le contenu, la structure et la
présentation des livres numériques. Le format OeB est défini par l’OeBPS (open
ebook publication structure). Développé par l’Open eBook Forum (OeBF, remplacé
en avril 2005 par l’IDPF – International Digital Publishing Forum) ) et
téléchargeable gratuitement, l’OeB est un format ouvert appartenant au domaine
public. Le format original est toutefois utilisé uniquement par les
professionnels de la publication. Il doit être associé à une technologie
normalisée de gestion des droits numériques, et donc à un système de DRM
(digital rights management), qui permet de contrôler l’accès des livres
numériques sous droits. La dernière version de l’OeBPS date de décembre 2006.
[Voir aussi: DRM, format, livre numérique, OeBF, XML.]

= OeBF (Open eBook Forum) =

Fondé en janvier 2000, l’OeBF (Open eBook Forum) est un consortium industriel
international regroupant constructeurs, concepteurs de logiciels, éditeurs,
libraires et spécialistes du numérique (85 participants en 2002) pour développer
le format OeB (open ebook) et définir l’OeBPS (open ebook publication
structure). L’Open eBook Forum fait suite à l’Open eBook Initiative, créée en
juin 1998 à l’instigation du NIST (National Institute of Standards and
Technology, Etats-Unis) pour constituer un groupe de travail de 25 personnes,
l’Open eBook Authoring Group, afin de normaliser le contenu, la structure et la
présentation des livres numériques. En avril 2005, l'OeBF change de nom pour
devenir l'IDPF (International Digital Publishing Forum). [Voir aussi: IDPF,
livre numérique, OeB.]

= Office québécois de la langue française (OQLF) =

L’Office québécois de la langue française (OQLF) est un organisme gouvernemental
chargé d’assurer la promotion du français. Il définit et conduit la politique
québécoise en matière de linguistique et de terminologie. Il veille aussi à
l'implantation et au maintien du français dans le monde de travail et des
affaires, et dans les services administratifs. Il gère entre autres des bases
terminologiques, notamment deux excellents outils de référence: Le Signet, qui
propose 10.000 fiches bilingues français-anglais dans le secteur des
technologies de l’information, et le Grand dictionnaire terminologique (GDT),
qui donne accès à trois millions de termes français et anglais du vocabulaire
industriel, scientifique et commercial, dans 200 domaines d’activité. Un autre
outil terminologique est le Vocabulaire d'internet, avec un index des termes
anglais et des termes français. [Voir aussi: base terminologique, Grand
dictionnaire terminologique.]

= Oie plate (L') =

Fondée début 2005 par Roger Gaillard, Claude Aubert et André Muriel, L'Oie plate
(Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants) est une
maison d'édition spécialisée dans les ouvrages pratiques sur "les arcanes de
l'édition et les méthodes et les risques de la publication". L'Oie plate intègre
"les compétences et les valeurs défendues pendant vingt-cinq ans" par le Calcre
(Association d'information et de défense des auteurs, dont le sigle signifie
"Comité des auteurs en lutte contre le racket de l'édition"), disparu en 2004
des suites d'un procès initié par un ancien salarié. L'Oie plate diffuse ARLIT &
Cie: annuaire des revues littéraires et compagnie, de Roger Gaillard (Calcre,
édition 2003). Les premières publications de L'Oie plate sont 150 questions sur
l'édition, de Marc Autret, guide paru en mars 2005, et AUDACE: annuaire à
l'usage des auteurs cherchant un éditeur, de Roger Gaillard, paru à la même
date. Suivent La revue mode d'emploi: revue papier, revue en ligne, de
Jean-Jacques Nuel (nouvelle édition, mars 2006), et Safêlivre: guide des salons
et fêtes du livre, d'André Muriel (nouvelle édition, juillet 2007). [Voir aussi:
Autret Marc, Calcre, édition, Gaillard Roger, presse en ligne.]

= OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) =

Fondée en 1967, l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle)
est l’une des 16 agences spécialisées des Nations Unies. Basée à Genève
(Suisse), elle compte 179 états membres. L’OMPI a pour vocation de promouvoir la
diffusion et la protection des oeuvres de l’esprit en défendant la notion de
propriété intellectuelle, qui se présente elle-même sous deux aspects: la
propriété industrielle et le droit d’auteur. L’Organisation doit administrer 23
traités internationaux relatifs à différents aspects de la protection de la
propriété intellectuelle. Deux traités internationaux signés en 1996 visent à
contrôler la gestion des droits numériques (DRM: digital rights management) dans
le but de renforcer le respect du droit d'auteur sur l'internet, et de contrer
ainsi le piratage. Ces traités sont suivis de législations nationales. Le
Digital Millenium Copyright Act (DMCA) est entériné en octobre 1998 aux
Etats-Unis. Son correspondant européen, la European Union Copyright Directive
(EUCD), est entériné en mai 2001 par les instances de l'Union européenne, avec
entrée en vigueur progressive dans tous les pays de l'Union européenne. [Voir
aussi: copyright, DMCA, DRM, droit d’auteur, EUCD, propriété intellectuelle.]

= OMPI: Centre d’arbitration et de médiation =

Créé en 1994 par l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle),
le Centre d'arbitrage et de médiation de l'OMPI a pour but de régler les litiges
commerciaux internationaux entre particuliers ou entreprises privées. Les
procédures sont adaptées aux litiges relatifs aux techniques, arts du spectacle
et autres aspects de la propriété intellectuelle. Le Centre dispose d’un cadre
juridique pour l'administration des litiges relatifs à l’internet et au commerce
électronique, notamment par le biais de son Service de règlement des litiges
relatifs aux noms de domaine, créé en décembre 1999. Le Centre est souvent
consulté pour des litiges relatifs à la propriété intellectuelle sur l’internet.
[Voir aussi: OMPI, propriété intellectuelle.]

= Online Books Page (The) =

The Online Books Page est créée en 1993 par John Mark Ockerbloom pour
répertorier les textes électroniques de langue anglaise en accès libre sur le
web. A cette date, John Mark Ockerbloom est doctorant à l’Université Carnegie
Mellon (à Pittsburgh, en Pennsylvanie, Etat des Etats-Unis). En 1999, il rejoint
l’Université de Pennsylvanie pour travailler à la R&D (recherche et
développement) de la bibliothèque numérique de l'université. A la même époque,
il y transfère The Online Books Page, tout en gardant la même présentation, très
sobre, et il poursuit son travail d’inventaire dans le même esprit. En 2003, ce
répertoire fête ses dix ans et recense plus de 20.000 textes électroniques, dont
4.000 textes publiés par des femmes, à savoir 20% de sa liste de liens. En
décembre 2006, il recense 25.000 titres, dont 6.300 titres du Projet Gutenberg.
[Voir aussi: bibliothèque numérique, Ockerbloom John Mark, Projet Gutenberg,
texte électronique.]

= OPAC (online public access catalogue) =

L'acronyme OPAC (online public access catalogue) définit un catalogue pouvant
être librement consulté en ligne. Les OPAC sont disponibles sur le web, avec une
fonction de recherche utilisant le protocole Z39.50, un standard de
communication permettant de chercher et récupérer des informations
bibliographiques dans des bases de données en ligne. [Voir aussi: Z39.50.]

= Open Content Alliance (OCA) =

L'Open Content Alliance (OCA) est une initiative lancée en octobre 2005 par
l'Internet Archive afin de créer un vaste répertoire libre et multilingue de
livres numérisés et de documents multimédia pour consultation et téléchargement
sur n'importe quel moteur de recherche. Un site de démonstration, l'Open
Library, présente le projet et montre quelques livres numérisés issus des fonds
de l'Université de Californie. L'OPA regroupe de nombreux partenaires:
bibliothèques, universités, organisations gouvernementales, associations à but
non lucratif, organismes culturels, sociétés informatiques (Adobe, Hewlett
Packard, Microsoft, Yahoo!, Xerox, etc.). Les premières bibliothèques
participantes sont les bibliothèques des universités de Californie et de
Toronto, l'European Archive, les Archives nationales du Royaume-Uni, O'Reilly
Media et Prelinger Archives. En décembre 2006, l'OCA compte 100.000 livres
numérisés consultables sur le site de l'Internet Archive (Text Archive). La
numérisation atteint désormais un rythme de 12.000 nouveaux livres par mois. A
la même date, l'Internet Archive reçoit une subvention d'un million de dollars
US de la part de la Sloan Foundation pour poursuivre ce travail en numérisant
plusieurs grandes collections émanant entre autres du Metropolitan Museum of
Art, du Getty Research Institute et de la Boston Public Library. En mai 2007,
l’OCA franchit la barre des 200.000 livres numérisés. [Voir aussi: Google Book
Search, Internet Archive, numérisation, Open Library, Yahoo!]

= OpenCourseWare Consortium (OCW Consortium) =

Un OpenCourseWare peut être défini comme la publication électronique en accès
libre et gratuit de matériel d'enseignement de grande qualité organisé sous
forme de cours. Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) lance d'abord le
MIT OpenCourseWare en septembre 2002 (version bêta), avec un lancement officiel
en septembre 2003 pour proposer quelques centaines de cours en ligne avec accès
libre et gratuit. L'expérience se poursuit avec succès, et l'on compte 1.400
cours disponibles en mai 2006. Parallèlement, le MIT espère que cette expérience
de publication électronique - la première du genre - va permettre de définir un
standard et une méthode de publication, et qu'elle incitera d'autres universités
à créer un OpenCourseWare pour la mise à disposition gratuite de leurs propres
cours. Le MIT décide de proposer sur le même modèle le matériel d'enseignement
de nombreuses universités. A cet effet, il lance l'OpenCourseWare Consortium
(OCW Consortium) en décembre 2005. Un an après, ce consortium rassemble le
matériel d'enseignement de 100 universités dans le monde. [Voir aussi: édition
électronique, MIT, MIT OpenCourseWare.]

= OpenDocument =

Le format OpenDocument - appelé aussi ODF (open document format) - est un format
de document ouvert basé sur le format XML (extensible markup language) et
utilisé en premier lieu par la suite bureautique OpenOffice.org. L'extension de
fichier est ".odf".Il est désormais développé par le consortium OASIS
(Organization for the Advancement of Structured Information Standards). Le
concurrent du format OpenDocument est le format Office Open XML (extensible
markup language), format propriétaire développé par Microsoft et utilisé dans sa
suite Office 2007. En février 2007, Microsoft lance le Open XML Translator, un
convertisseur des formats propriétaires de sa suite Office 2007 dans des formats
OpenDocument pour permettre l'interopérabilité de ces formats entre eux. [Voir
aussi: OpenOffice.org, suite bureautique, XML.]

= Open Library (The) =

L'Open Library est un site de démonstration lancé en octobre 2005 par l'Open
Content Alliance (OPA), pour présenter quelques collections issues des fonds de
l'Université de Californie. L'Open Content Alliance est un consortium fondé à la
même date et visant à créer une vaste bibliothèque numérique. [Voir aussi:
bibliothèque numérique, Open Content Alliance.]

= OpenOffice.org =

Disponible gratuitement, OpenOffice.org est une suite bureautique "open source"
(ensemble de logiciels libres) comprenant un traitement de texte (Writer), un
tableur (Calc), une base de données (Base), un logiciel de présentation
(Impress), un logiciel de dessin vectoriel (Draw) et un éditeur de formules
mathématiques (Math). Apparu en 2000, OpenOffice.org est issu de la suite
StarOffice, et devient le principal concurrent de la suite Office de Microsoft.
En février 2007, Microsoft lance le Open XML Translator, un convertisseur des
formats propriétaires de sa suite Office 2007 dans des formats OpenDocument pour
permettre l'interopérabilité de ces formats entre eux. Suite bureautique phare
du monde libre, OpenOffice.org est à ce jour le plus important projet de
développement libre. [Voir aussi : logiciel libre, Microsoft, OpenDocument,
suite bureautique, XML.]

= Open Source =

Le mouvement Open Source promeut le développement et la diffusion des logiciels
libres (ou logiciels open source) par le biais de l'Open Source Initiative
(OSI). Un logiciel "open source" doit répondre aux dix caractéristiques
suivantes, précisées dans la définition officielle: (1) libre redistribution,
(2) inclusion du code source, (3) possibilité d'applications dérivées, (4)
intégrité du code source de l'auteur, (5) pas de discrimination contre des
personnes ou des groupes, (6) pas de discrimination contre des domaines
d'application, (7) distribution de la licence, (8) licence non spécifique à un
produit, (9) licence sans restriction pour les autres logiciels distribués avec
le dit logiciel, (10) licence technologiquement neutre. Le projet Open Source le
plus important est OpenOffice.org, la suite bureautique phare du monde libre.
[Voir aussi : logiciel libre, OpenOffice.org.]

= Opera =

Lancé en 1994, le navigateur Opera combine les avantages des deux grands
navigateurs du marché (Netscape Navigator et Internet Explorer) tout en étant
beaucoup plus léger, stable et rapide. Il est traduit dans de nombreuses
langues, y compris en gaélique irlandais. "Opera a été et reste un des pionniers
de la navigation ergonomique. Dans un court historique, Non-Troppo (l'auteur
d'un wiki consacré à Opera, ndlr) revient sur quelques fonctionnalités majeures
introduites par ce logiciel et repompées ensuite par les autres. Exemples : le
mode multi-onglets dès 1994 (version 1), le zoomage/dézoomage en direct et les
sessions utilisateur dès 1996 (version 2), la couche de styles utilisateur pour
remodeler les pages dès 1998 (version 3), la suppression en un clic de toutes
les données privées (cache, historique, cookies...) dès 2000 (version 4),
l’anti-popups, les zones de recherche directement intégrées à l’interface
(Google, etc.) et les fabuleux 'raccourcis-souris' la même année (version 5), la
'navigation spatiale' (Maj + flèches) dans la structure d’une page dès 2003
(version 7); la navigation commandée par la voix et la couche Javascript
utilisateur permettant de supplanter les comportements programmés d’un site dès
2005 (version 8). Enfin, le support intégré du protocole BitTorrent à partir
d’Opera 8.02 TP." (Marc Autret, Fil de brèves de BlogNot!, février 2006) [Voir
aussi: Google, interface, Internet Explorer, logiciel, navigateur, navigateur
vocal, Netscape Navigator.]

= ordinateur =

Un ordinateur est un appareil électronique destiné à traiter l’information,
grâce à l’exécution de programmes préalablement enregistrés dans la mémoire de
l’appareil. Le terme "ordinateur" est inventé en mars 1955 (il y a un peu plus
de cinquante ans, donc) par Jacques Perret, professeur de philologie latine à La
Sorbonne, à la demande d'IBM France qui s'apprêtait à commercialiser les
premières machines électroniques destinées au traitement de l'information. Un
micro-ordinateur est un ordinateur destiné à une utilisation personnelle ou une
utilisation en petite entreprise. Il est appelé aussi ordinateur de bureau ou
encore PC (personal computer). En 2006, les principaux constructeurs de PC (PC
de bureau et PC portables) sont Dell, Hewlett-Packard, Lenovo, Acer et Toshiba.
Sur l'internet, un ordinateur est identifié par une adresse IP (internet
protocol), qui est un numéro d'identification propre à chaque ordinateur
connecté. [Voir aussi: IBM, informatique, IP, mémoire, ordinateur portable,
programme.]

= ordinateur de poche =

Les fonctions de l’ordinateur de poche s’étant beaucoup diversifiées, tout comme
celles de l'agenda électronique, on utilise maintenant de préférence le terme
"PDA" (personal digital assistant) ou l'expression "assistant personnel". [Voir:
PDA.]

= ordinateur portable =

Caractérisé par son faible poids et par un encombrement réduit, un ordinateur
portable est un ordinateur compact se présentant sous la forme d’un boîtier, le
couvercle étant constitué par l’écran. Du fait de la petite taille des pièces,
son prix est nettement plus élevé que l’ordinateur de bureau, parfois du simple
au double. Les principaux constructeurs sont IBM, Apple, Compaq, Dell,
Hewlett-Packard et Toshiba. Tout comme son homologue de bureau, avec la mobilité
en plus, l’ordinateur portable dispose de fonctions multitâches: bureautique,
accès à l’internet, lecture de livres numériques, écoute de fichiers MP3,
visionnement de films et vidéos, etc. En 2003, un ordinateur ultra-portable de
1,5 kg disposant d’un disque dur de 6 Go (gigaoctets) et équipé des logiciels de
bureautique standard permet de stocker environ 5.000 livres numériques.
L'ordinateur portable ou ultra-portable fait de plus en plus d'adeptes, et son
prix baisse. En 2007 ou 2008, les ventes d'ordinateurs portables et
d'ordinateurs de bureau devrait être à peu près équivalentes. [Voir aussi: livre
numérique, logiciel de lecture, octet, MP3, ordinateur.]

= O'Reilly Media =

Fondé en 1978 par Tim O'Reilly, O'Reilly Media est un éditeur de renom publiant
des manuels informatiques et des livres sur les technologies de pointe. Depuis
fort longtemps, O'Reilly offre une formule de copyright "ouvert" aux auteurs qui
le souhaitent, ou alors pour des projets collectifs. En juin 2001, O'Reilly
lance Safari Books Online avec un autre éditeur de renom, Pearson Education,
pour proposer une librairie en ligne diffusant leurs titres et ceux de plusieurs
autres éditeurs spécialisés dans les technologies. A partir de 2003, O'Reilly
privilégie le Founders' Copyright de Creative Commons, qui permet d'offrir des
contrats flexibles de droit d'auteur à ceux qui veulent également diffuser leurs
oeuvres sur le web. En 2004, Tim O'Reilly lance l'expression "web 2.0" en tant
que titre d'une série de conférences. En octobre 2005, avec l'accord de certains
auteurs, O'Reilly met en ligne une version gratuite de leurs livres dans la
section Open Books, tout comme une copie numérique dans la bibliothèque de
l'Internet Archive. Il s'agit soit de livres récents, soit de livres plus
anciens dont la version imprimée est épuisée. Cette initiative a lieu dans le
cadre de l'Open Content Alliance (OCA), un vaste projet de bibliothèque
numérique collective dont l'Internet Archive et O'Reilly sont deux des membres
fondateurs. Les éditions O'Reilly sont présentes aux Etats-Unis, en Allemagne,
en France, au Japon et à Taïwan. [Voir aussi: bibliothèque numérique, copyright,
Creative Commons, Internet Archive, Open Content Alliance.]

= Organisation internationale de la Francophonie (OIF) =

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est "une institution
fondée sur le partage d’une langue et de valeurs communes". En 2006, elle compte
55 Etats et gouvernements membres et 13 Etats observateurs ayant le français en
partage, avec 175 millions de Francophones répartis sur les cinq continents. La
Charte de la Francophonie est adoptée en novembre 2005. L'OIF conduit des
actions de politique internationale et de coopération multilatérale. Elle
s’appuie sur quatre opérateurs directs et une assemblée consultative. Les quatre
opérateurs directs sont l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), TV5,
l’Université Senghor d’Alexandrie et l’Association internationale des maires
francophones (AIMF). L’assemblée consultative est l’Assemblée parlementaire de
la Francophonie (APF). [Voir aussi: Francophonie.]

= Ozone =

Créée en juin 2003 par Rafi Haladjian, fondateur en 1994 de l'opérateur internet
FranceNet, la société Ozone a pour objectif de développer le "réseau pervasif".
Le réseau pervasif est la génération suivante de l'internet, qui permettra de
connecter en tout lieu et en permanence tout type d'appareil à travers un réseau
omniprésent. La première réalisation de cet opérateur unique en son genre est
l'Ozone Paris, basé sur la technologie WiFi (wireless fidelity). Ozone Paris,
d'abord disponible dans le 13e arrondissement, installe progressivement ses
antennes dans tous les quartiers parisiens. "Dans les oZones, les zones
couvertes par Ozone, les utilisateurs peuvent utiliser l'ensemble des services
de l'internet: web, mail, téléphone sur internet, téléchargements, etc., chez
eux comme au jardin public de leur quartier. La vitesse de connexion est de 2 à
4 mégabits, et ce de manière symétrique, contrairement aux autres modes
d'accès." Quel est le mode de fonctionnement? "Inspiré par le 'peering' à
l'origine de l'internet, Ozone fournit à ses utilisateurs des équipements qu'il
a mis au point et qui leur permettent à la fois de se connecter et de relayer le
signal d'Ozone à l'adresse de toute la communauté des utilisateurs d'Ozone." En
avril 2006, Ozone couvre 40% de Paris, et s'installe à Rennes (Bretagne) et à
Bruxelles (Belgique). A terme, Ozone envisage de couvrir trente villes
européennes. En mai 2007, la société est rachetée par Neuf Cegetel. [Voir aussi:
internet, réseau pervasif, WiFi.]


*P*


= P2P (peer-to-peer) =

Le sigle P2P (peer-to-peer) peut se traduire par "pair à pair", "égal à égal" ou
"poste à poste". Le P2P est un système d'échange gratuit de fichiers via
l'internet. Ce système permet aux usagers de télécharger des fichiers (musique,
films, jeux vidéo, logiciels, textes) repérables grâce à un moteur de recherche.
Ce système permet également de mettre ses propres fichiers à la disposition de
tous. Les deux systèmes P2P les plus connus sont Napster (ancienne formule) et
Kazaa, utilisés pour l'échange de fichiers musicaux. Lancé en 1998, Napster est
poursuivi en justice suite aux nombreuses plaintes des majors du disque. Il doit
fermer en 2001, pour renaître plus tard sous la forme d'un site payant. Kazaa
prend le relais en 2002, suivi de bien d'autres (eMule, Soulseek, Freenet,
etc.). Parallèlement, le débat fait rage autour de ces plateformes de
téléchargement gratuit, et souvent illégal. En septembre 2003, l'équipe de Kazaa
lance Skype, un service gratuit de téléphonie sur IP (internet protocol), qui
utilise lui aussi le système P2P pour téléphoner via l'internet. Le succès est
au rendez-vous. [Voir aussi: Kazaa, musique en ligne, Napster, Skype,
téléchargement, téléphonie sur IP.]

= Palm =

Basée en Californie, la société Palm lance en mars 1996 le premier PDA (personal
digital assistant), dénommé Palm Pilot, qui utilise le système d’exploitation
Palm OS. Palm vend 23 millions de machines entre 1996 et 2002. En 2002, malgré
la concurrence, Palm est toujours le leader du marché (36,8% des machines
vendues), suivi par Hewlett-Packard (13,5%), Sony (11%), Handspring (5,8%),
Toshiba (3,7%) et Casio (3,3%). Les systèmes d’exploitation utilisés sont
essentiellement le Palm OS (pour 55% des machines) et le Pocket PC (pour 25,7%
des machines). La division PalmSource est plus précisément en charge des
logiciels. Le logiciel de lecture est le Palm Reader, utilisable sur assistant
personnel en mars 2001 puis sur ordinateur en juillet 2002. [Voir aussi: Palm
DRM System, Palm OS, Palm Pilot, Palm Reader, PDA, Pocket PC.]

= Palm DRM System =

Conçu par la société Palm, le Palm DRM System (DRM: digital rights management)
est un serveur payant destiné aux éditeurs et distributeurs pour gérer le
conditionnement, la protection, la distribution et la vente sécurisée de livres
numériques au format PDB (Palm database), le format des fichiers lus par le Palm
Reader. Ce système de DRM permet de contrôler l’accès aux livres numériques sous
droits, et donc de gérer les droits d’un livre en fonction des consignes données
par le gestionnaire des droits, par exemple en autorisant ou non l’impression ou
le prêt. [Voir aussi: copyright, DRM, livre numérique, Palm, Palm Reader.]

= Palm OS =

Développé par PalmSource, une division de Palm, le Palm OS (OS: operating
system) est le système d’exploitation du Palm Pilot, qui est d'abord un PDA
(personal digital assistant) unique avant de devenir une gamme de PDA. Le Palm
OS équipe 55% des PDA vendus en 2002. L'autre "grand" système d’exploitation est
le Pocket PC de Microsoft, qui équipe pour sa part 25,7% des machines. [Voir
aussi: Palm, Palm Pilot, PDA, Pocket PC.]

= Palm Pilot =

Lancé en mars 1996 par la société Palm, le Palm Pilot est le PDA (personal
digital assistant) le plus utilisé au monde, avec 23 millions de machines
vendues entre 1996 et 2002. Il utilise le système d’exploitation Palm OS,
développé par PalmSource, une division de Palm. En mars 2001, on peut utiliser
le Palm Pilot pour lire des livres numériques sur les logiciels de lecture Palm
Reader et Mobipocket Reader. En 2003, près de 10.000 titres dans plusieurs
langues sont lisibles sur le Palm Pilot et ses successeurs. [Voir aussi:
logiciel de lecture, Mobipocket Reader, Palm, Palm OS, Palm Reader, PDA, système
d’exploitation.]

= Palm Reader =

En mars 2001, la société Palm fait l’acquisition de Peanutpress.com, éditeur et
distributeur de livres numériques pour PDA (personal digital assistant). Le
Peanut Reader devient le Palm Reader et les 2.000 titres de Peanutpress.com sont
transférés dans la librairie numérique de Palm (Palm digital media). Développé
par PalmSource, une division de Palm, le Palm Reader permet de lire des livres
numériques au format PDB (Palm database). D’abord utilisable uniquement sur les
gammes Palm et Pocket PC, le Palm Reader est utilisable sur ordinateur en
juillet 2002. En 2003, le catalogue approche les 10.000 titres, téléchargeables
à partir de la librairie Palm Digital Media, qui devient ensuite le Palm eBook
Store. [Voir aussi: logiciel de lecture, Palm, Palm Pilot, PDA, Peanut Reader,
Pocket PC.]

= PAO (publication assistée par ordinateur) =

La PAO (publication assistée par ordinateur) est une technique de composition et
de mise en page de documents. Couplée avec l'impression numérique (impression à
la demande), elle remplace souvent l’imprimerie traditionnelle, avec des coûts
moindres et un travail plus rapide. [Voir aussi: édition, impression à la
demande.]

= papier électronique =

Le développement du papier électronique débute dès 1997. On peut le définir
comme un support souple d’une densité comparable au papier plastifié ou au
transparent. Ce support peut être utilisé indéfiniment et le texte changé à
volonté au moyen d’une connexion sans fil. Si le concept est révolutionnaire, le
produit lui-même est le résultat d’une fusion entre trois sciences: la chimie,
la physique et l’électronique. Produit en pages ou en rouleaux et réutilisable
indéfiniment, ce support permettra d’afficher, de modifier et d’effacer
électroniquement des données. Contrairement à l'écran plat dont la consommation
d'électricité épuise rapidement la batterie, le papier électronique se contente
de réfléchir la lumière ambiante et ne consomme de l'électricité qu'en cas de
changement du contenu (technologie bistable). Un avantage qui s'ajoutera à la
souplesse du support. Plusieurs équipes travaillent à des projets différents,
les plus connus étant ceux des sociétés E Ink et Nemoptic. La production de
papier électronique devrait débuter en 2008 dans les usines de Plastic Logic
(avec la technologie E Ink). [Voir aussi: E Ink, encre électronique, Nemoptic,
Plastic Logic.]

= paquet =

Un paquet est un groupe de données transitant ensemble sur un réseau.
L’information fragmentée en de multiples paquets est reconstituée à l’arrivée
pour recomposer l’information initiale. [Voir aussi: réseau.]

= paramétrage =

(a) Le paramétrage d'un ordinateur consiste à définir les paramètres permettant
d’assurer le fonctionnement optimal d’un système d’exploitation ou d’un
logiciel. (b) Le paramétrage (ou formatage) d'un texte est la mise en forme d’un
texte (marges, caractères gras ou en italique, soulignement, taille et polices
de caractères, espacement entre les lignes, texte justifié ou non, styles, etc.)
pour lecture à l’écran ou impression. [Voir aussi: format (texte), logiciel,
système d’exploitation, texte électronique.]

= PARC (Palo Alto Research Center) =

Fondé en 1970 dans la Silicon Valley, en Californie, le centre de recherche PARC
(Palo Alto Research Center) fait d'abord partie du secteur de recherche de Xerox
avant de devenir une filiale indépendante en janvier 2002. PARC a toujours été à
la pointe de la recherche dans de nombreux domaines. Son optique est de délivrer
des applications innovantes destinées au monde de l’industrie. Voici un exemple
parmi d’autres. En 1997, des chercheurs de PARC développent une technique
d’affichage dénommée gyricon. En décembre 2000, ces mêmes chercheurs créent la
société Gyricon Media (rebaptisée ensuite Gyricon) afin de commercialiser un
modèle de papier électronique dénommé SmartPaper. La société cesse ses activités
en 2005 et le développement se poursuit chez Xerox. [Voir aussi: gyricon,
SmartPaper.]

= PC (personal computer) =

Un PC (personal computer) peut être un ordinateur de bureau ou un ordinateur
portable. Un PC désigne souvent l'ordinateur utilisant un système d'exploitation
Windows ou Linux, par opposition au Mac (Macintosh), l'ordinateur d'Apple. [Voir
aussi: Linux, Mac, ordinateur, ordinateur portable, système d'exploitation,
Windows.]

= PCMCIA (Personal Computer Memory Card International Association) =

La norme PCMCIA (Personal Computer Memory Card International Association)
désigne la norme créée par l’association du même nom pour définir les
caractéristiques des périphériques de l’ordinateur portable. [Voir aussi:
ordinateur portable, périphérique.]

= PDA (personal digital assistant) =

Appelé aussi assistant personnel, le PDA (personal digital assistant) est un
ordinateur de poche intégrant de nombreuses fonctions de gestion: agenda,
dictaphone, lecteur de musique, lecteur de livres numériques, etc. Il sert
souvent de complément à l’ordinateur du domicile ou du bureau, avec les fichiers
duquel il peut être "synchronisé". Le premier modèle du marché est le Palm
Pilot, lancé en mars 1996 et qui utilise le système d'exploitation Palm OS
(operating system). Un deuxième modèle suit en avril 2000, le Pocket PC de
Microsoft, qui utilise le système d’exploitation Windows CE puis Pocket PC 2002
(remplacé ensuite par Windows Mobile). Les trois principaux fabricants de PDA
sont Palm, Sony et Hewlett-Packard. Suivent Handspring, Toshiba, Casio et
d'autres. En 2001 apparaît le smartphone, qui est un téléphone portable doublé
d'un PDA. En 2004, le PDA est de plus en plus concurrencé par le smartphone, et
les ventes commencent à baisser. En février 2005, Sony décide de se retirer
complètement du marché des PDA. Windows Mobile équipe 50% du marché des PDA en
2006. [Voir aussi: Palm Pilot, Pocket PC, smartphone, système d'exploitation,
téléphone portable.]

= PDB (Palm database) =

Basé sur le format OeB (open ebook), le format PDB (Palm database) est le format
des livres numériques pour le Palm Reader, développé par PalmSource, une
division de la société Palm. L'extension de fichier est ".pdb". [Voir aussi:
format, livre numérique, Palm Reader.]

= PDF (portable document format) =

Le format PDF (portable document format) est conçu en 1992 et lancé en juin 1993
par la société Adobe, en même temps que le logiciel Acrobat Reader. Le format
PDF, défini par l'extension de fichier ".pdf", est un format de fichier qui
conserve la présentation, les polices, les couleurs et les images du document
source, quelle que soit la plateforme utilisée (Macintosh, Windows, Linux, etc.)
pour le créer et pour le lire. Lisible à l’aide de l’Acrobat Reader, un logiciel
de lecture téléchargeable gratuitement, ce format devient au fil des ans la
norme internationale de diffusion des documents dont la présentation originale
doit être conservée. Tout document peut être converti en PDF à l’aide du
logiciel Adobe Acrobat, disponible dans de nombreuses langues et pour de
nombreuses plateformes. En mai 2003, l'Acrobat Reader est remplacé par l'Adobe
Reader (qui débute à la version 6), pour pouvoir lire aussi bien les PDF
sécurisés (soumis à des droits numériques) que les PDF non sécurisés (en accès
libre). A ce jour, 10% des documents disponibles sur l'internet sont au format
PDF, et ce format est également le format de livre numérique le plus répandu.
Très complet, le site Planet PDF permet de suivre l'actualité du PDF. [Voir
aussi: Acrobat Reader, Adobe, Adobe Acrobat, Adobe Reader, format, livre
numérique.]

= Peanut Reader =

Le Peanut Reader est le logiciel de lecture développé en 2000 par la société
Peanutpress.com, un éditeur et distributeur de livres numériques pour PDA
(personal digital assistant). Peanutpress.com est racheté en mars 2001 par la
société Palm. Le Peanut Reader devient le Palm Reader, développé ensuite par
PalmSource, une division de Palm. A la même date, les 2.000 titres de
Peanutpress.com sont transférés dans la librairie numérique Palm Digital Media
(devenue ensuite Palm eBook Store). [Voir aussi: livre numérique, logiciel de
lecture, Palm, Palm Reader.]

= périodique =

Le terme "périodique" est un terme générique utilisé pour définir les
publications en série. Les périodiques publiés en ligne sont soit en accès
libre, soit disponibles sur abonnement gratuit ou payant. Ils sont disponibles
sur un site web, ou alors par courriel ou par téléchargement. Certains
périodiques électroniques sont des versions numériques de périodiques imprimés.
De plus en plus de périodiques sont uniquement électroniques, et n’ont donc pas
de correspondant papier. Qu'il soit imprimé ou électronique, un périodique est
identifié par son numéro ISSN (international standard serial number). [Voir
aussi: courriel, ISSN, journal en ligne, publication en série, revue en ligne,
téléchargement.]

= périphérique =

Le terme "périphérique" désigne tout appareil électronique relié à l’unité
centrale d’un ordinateur et pouvant communiquer avec lui: écran, clavier,
souris, imprimante, scanner, etc. Chaque périphérique nécessite l’installation
d’un pilote, à savoir un petit programme permettant de relier ce périphérique au
système d’exploitation et aux logiciels de l’unité centrale. [Voir aussi:
logiciel, programme, scanner, système d’exploitation, unité centrale.]

= phishing =

Le terme "phishing" pourrait se traduire par "hameçonnage". Le phishing désigne
l'ensemble des arnaques basées sur une usurpation d'identité. Le but étant de
récupérer mots de passe, identifiants, codes d'accès ou numéro de carte bancaire
et autres informations confidentielles. Le terme "phishing" est un néologisme
issu de la contraction de "fishing" (qui signifie "pêche" en anglais) et de
"phreaking" (terme désignant le piratage des lignes téléphoniques). Cette
technique utilise un spam "hameçon", à savoir un courriel non sollicité qui
semble officiel (technique du spoofing) et qui incite l'internaute à cliquer sur
un lien conduisant vers un faux site web qui est une copie conforme du vrai
site, par exemple une copie conforme du site de votre banque. En 2006 apparaît
le vishing, qui est le phishing destiné à la téléphonie sur IP (internet
protocol). [Voir aussi: courriel, spam, spoofing, téléphonie sur IP, vishing.]

= photo numérique =

D'argentique (à savoir une image obtenue par l'action de la lumière sur une
surface sensible), la photo devient numérique. Dans un premier temps, on
numérise les photos imprimées au moyen d'un scanner. Dans un deuxième temps, au
début des années 2000, les appareils photo numériques deviennent monnaie
courante, avec stockage des photos sur une carte mémoire intégrée à l'appareil.
La qualité de la photo dépend du nombre de pixels, et la taille du fichier est
proportionnelle à la qualité d'image demandée. On peut ensuite télécharger les
photos dans son ordinateur pour stockage, traitement et envoi par courriel. On
peut les retoucher au moyen de logiciels spécifiques, le plus connu étant le
logiciel Photoshop d'Adobe. Parallèlement, la consultation de photos sur le web,
qui demandait beaucoup de patience les premières années, est devenue un vrai
plaisir avec la généralisation de l'internet à débit rapide (voir par exemple le
beau site ALTphotos). Pour finir, de plus en plus de téléphones portables et de
smartphones disposent d'une fonction appareil photo. [Voir aussi: Adobe, image
numérique, logiciel, numérique, numérisation, pixel, téléphone portable,
scanner.]

= Photoshop =

Apparu en février 1990 pour plateforme Mac OS (Apple), puis en novembre 1992
pour plateforme Windows (Microsoft), le logiciel Photoshop d'Adobe est un
logiciel populaire de traitement d’images, qui permet par exemple de déplacer ou
effacer des éléments, de modifier les couleurs et les contrastes, de réaliser
des montages, etc. Le dernier en date est Photoshop CS2, lancé en avril 2005.
"Référence professionnelle de la retouche d'images et produit vedette de la
gamme Photoshop d'imagerie numérique, il offre des outils de création inédits,
des fonctions d'adaptation sans précédent et une efficacité décuplée en matière
de retouche, de traitement et de manipulation de fichiers." (extrait du site
web) Une version en ligne de Photoshop sera disponible gratuitement courant
2007. Cette version allégée offrira les fonctionnalités de base. [Voir aussi:
Adobe, Mac OS, photo numérique, Windows.]

= PHP (hypertext preprocessor) =

Le PHP (hypertext preprocessor) est un langage de programmation produisant des
pages web dynamiques et susceptibles d'être souvent actualisées. Le script PHP
est intégré au langage HTML (hypertext markup language). Le fichier
correspondant est défini par l'extension ".php". [Voir aussi: HTML, web.]

= pixel =

Le terme "pixel" est l'abrégé de "picture element". Il s’agit du point
constitutif d’une image sur l’écran d’un ordinateur ou d’un téléviseur. Le
nombre de pixels définit la qualité de résolution de l’écran ou la qualité d'une
photo numérique. [Voir aussi: image numérique, photo numérique.]

= plage braille =

Appelée aussi plage tactile, la plage braille est un clavier dont les touches
correspondent chacune à un caractère braille. La plage braille équipe soit un
lecteur braille portable, soit un terminal braille électronique, à savoir un
périphérique branché à un ordinateur et couplé avec un logiciel braille. Le but
du logiciel braille est de lire des textes et livres au format BRF (braille
format) grâce à un terminal braille électronique. [Voir aussi: braille, BRF,
livre braille.]

= Plastic Logic =

Fondée en 2000, la société britannique Plastic Logic est spécialisée dans le
développement et la production de papier électronique, à savoir un écran souple
à matrice active à peine plus épais qu'une feuille de papier. Cet écran aura au
départ quatre niveaux de gris et un poids infime de 62 grammes (un quotidien
imprimé pèse 375 grammes). Il utilisera la technologie d'encre électronique E
Ink. Le fait de plier le support souple déclenchera le chargement d'une nouvelle
page. Le téléchargement des livres et journaux se fera par connexion WiFi
(wireless fidelity). En janvier 2007, Plastic Logic annonce la construction de
son premier site de production de papier électronique dans la région de Dresde,
en Allemagne, avec début de production en 2008. L'affichage des données sera en
noir et blanc dans un premier temps, avant l'introduction de la couleur en 2010
puis de la vidéo en 2012. [Voir aussi: E Ink, papier électronique, WiFi.]

= player =

Le plus souvent en téléchargement libre, un "player" est un logiciel de lecture
audio et vidéo. Ce logiciel permet de décompresser un fichier audio ou vidéo, de
le sauvegarder (éventuellement) et d'écouter et/ou de regarder le fichier sur
l'appareil de son choix: ordinateur, baladeur numérique, assistant personnel,
téléphone portable, smartphone, etc. Quelques exemples de players: le RealPlayer
de RealNetworks, le QuickTime d'Apple et le Windows Media player de Microsoft.
[Voir aussi: décompression, logiciel de lecture, RealPlayer, QuickTime, Windows
Media.]

= PLoS (Public Library of Science) =

Fondée en octobre 2000 par un groupe de chercheurs des universités de Stanford
et de Berkeley (Californie) pour contrer les publications spécialisées aux prix
prohibitifs, la Public Library of Science (PLoS) propose de regrouper tous les
articles scientifiques et médicaux au sein d’archives en ligne en accès libre.
Au lieu d’une information disséminée dans des millions de rapports et des
milliers de périodiques en ligne ayant chacun des conditions d’accès
différentes, un point d’accès unique permettrait de lire le contenu intégral de
ces articles avec moteur de recherche multicritères et système d’hyperliens
entre les articles. Mais la réponse des éditeurs concernés n'est guère
enthousiaste, et ce projet n'aboutit pas. Début 2003, la Public Library of
Science devient un éditeur non commercial de périodiques scientifiques et
médicaux en ligne, grâce à une subvention de 9 millions de dollars US attribuée
par la Moore Foundation. Une équipe éditoriale de haut niveau est constituée
pour lancer des périodiques de qualité selon un nouveau modèle d’édition en
ligne basé sur la diffusion libre du savoir. Le premier numéro de PLoS Biology
sort en octobre 2003. PLoS Medicine est lancé en octobre 2004. Ces périodiques
se classent rapidement parmi les meilleurs de leur spécialité. Trois nouveaux
titres voient le jour en 2005: PLoS Genetics, PLoS Computational Biology et PLoS
Pathogens. PLoS Clinical Trials est lancé en mai 2006. PLoS Neglected Tropical
Diseases sera lancé courant 2007. Tous les articles sont librement accessibles
en ligne. Ils sont également disponibles aussitôt dans PubMed Central, le
service d'archives en ligne public et gratuit de la National Library of Medicine
(Etats-Unis), avec moteur de recherches multicritères. Ces articles peuvent être
librement diffusés et réutilisés ailleurs, y compris pour des traductions, selon
les termes de la licence Creative Commons, la seule contrainte étant la mention
des auteurs et de la source. [Voir aussi: éditeur électronique, hyperlien,
moteur de recherche, périodique.]

= PNG (portable network graphics) =

Le standard PNG (portable network graphics), défini par l'extension de fichier
".png", est un standard de compression d'image fixe, issu du standard GIF
(graphics interchange format). Le format PNG, conçu spécifiquement pour
l'internet, permet entre autres la compression sans perte de qualité, la
correction gamma intégrée et une définition de l'image en 24 bits pour un
affichage en 16,7 millions de couleurs. Ce format est recommandé par le W3C
(World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement
du web. Un autre standard est le format JPEG (Joint Photographic Experts Group).
[Voir aussi: bit, compression, correction gamma, GIF, image numérique, JPEG,
numérisation.]

= Pocket PC =

Le Pocket PC est soit un PDA (personal digital assistant) soit un système
d’exploitation pour PDA. (a) PDA. Lancé par la société Microsoft en avril 2000,
le Pocket PC est un PDA qui utilise d’abord le système d’exploitation Windows
CE. Le Pocket PC permet la lecture de livres numériques sur le logiciel de
lecture Microsoft Reader, lancé à la même date dans ce but. (b) Système
d’exploitation. En octobre 2001, Windows CE est remplacé par le système
d’exploitation Pocket PC 2002, qui permet de lire des livres numériques sous
droits, avec gestion des droits par le Microsoft DAS Server (DAS: digital asset
server). En 2002, la lecture est également possible sur le Mobipocket Reader et
le Palm Reader. Le Pocket PC équipe aussi de nombreux PDA lancés par d'autres
constructeurs. Il équipe 25,7% des machines vendues en 2002. L'autre "grand"
système d’exploitation pour PDA est le Palm OS (operating system), qui équipe
55% des PDA vendus en 2002. [Voir aussi: livre numérique, logiciel de lecture,
Microsoft, Microsoft DAS Server, Microsoft Reader, Mobipocket Reader, Palm OS,
Palm Reader, PDA.]

= podcast =

Le terme "podcast" est un néologisme issu de la contraction de "iPod", célèbre
baladeur de musique, et de "broadcast", terme signifiant "émission radio" en
anglais. Le podcast ou podcasting désigne une technologie permettant de recevoir
directement sur son ordinateur ou sur un support mobile (baladeur numérique,
téléphone mobile, smartphone) les nouveaux fichiers audio mis en ligne par les
sites de musique et les audioblogs de son choix, suite à une présélection. Cette
technologie est largement utilisée à partir de 2005. [Voir aussi: audioblog,
baladeur numérique (musique), musique en ligne, téléphone mobile, smartphone.]

= port =

Un port est une interface qui gère et synchronise les échanges de données entre
l’unité centrale de l’ordinateur et un périphérique. [Voir aussi: périphérique,
unité centrale.]

= port infrarouge =

Un port infrarouge est un port de communication permettant de transférer sans
fil, au moyen de signaux infrarouges, les données d’un ordinateur vers un autre
ordinateur, un réseau ou un périphérique. Il est appelé aussi port IrDA
(Infrared Data Association), du nom de l’association définissant cette norme.
[Voir aussi: périphérique, port.]

= port parallèle =

Un port parallèle est un port permettant l’échange de données (par groupes de 8
bits) entre l’unité centrale de l’ordinateur et un périphérique. [Voir aussi:
bit, périphérique, unité centrale.]

= port série =

Un port série est un port permettant l’échange de données (par bits) entre
l’unité centrale de l’ordinateur et un périphérique. [Voir aussi: bit,
périphérique, unité centrale.]

= port USB (universal serial bus) =

Un port USB (universal serial bus) est un port gérant et synchronisant les
échanges de données entre l’unité centrale de l’ordinateur et un périphérique.
[Voir aussi: périphérique, unité centrale, USB.]

= portail =

Un portail est une porte d’entrée sur le web, à savoir un site offrant une
grande quantité d'informations et de liens organisés en rubriques. Il est
souvent thématique, par exemple yourDictionary.com, portail de référence pour
les dictionnaires et les langues en général, ou encore Handicapzéro, un portail
à destination des personnes ayant des problèmes visuels. [Voir aussi:
Handicapzéro, yourDictionary.com, web.]

= PostScript =

Souvent considéré comme un format, PostScript est techniquement un langage de
programmation. Son copyright appartient à la société Adobe, éditeur de logiciels
de lecture et de logiciels graphiques. Développé par Adobe à partir de 1985,
PostScript est un langage de description de page devenu un standard
international d'imagerie utilisé par nombre d'imprimeurs et d'éditeurs. Un
fichier PostScript est défini par l'extension ".ps". Les fichiers PostScript
peuvent être convertis au format PDF (portable document format), le format phare
d'Adobe. [Voir aussi: Adobe, format (fichier), PDF.]

= PPP (point-to-point protocol) =

Le protocole PPP (point-to-point protocol) est le protocole utilisé pour la
communication de deux ordinateurs utilisant une interface série, par exemple
deux ordinateurs personnels connectés à un serveur par le biais d'une ligne
téléphonique. Le serveur d'un fournisseur d'accès internet (FAI) procure à
l'usager une connexion PPP afin que celui-ci puisse se connecter au serveur. Le
protocole PPP fait partie des protocoles TCP/IP (transmission control protocol /
internet protocol). Il est souvent préféré au protocole SLIP (serial line
internet protocol) parce qu'il peut supporter les communications aussi bien
synchrones qu'asynchrones. [Voir aussi: asynchrone, FAI, interface, internet,
protocole, serveur, synchrone, TCP/IP.]

= PRC (Palm resource) =

Basé sur le format OeB (open ebook), le format PRC (Palm resource) est le format
des livres numériques lisibles sur le Mobipocket Reader. Il est défini par
l'extension de fichier ".prc". Ce format est utilisable sur les PDA (personal
digital assistants) des gammes Palm Pilot et Pocket PC, et sur tout ordinateur
personnel. [Voir aussi: format, livre numérique, Mobipocket Reader, OeB, Palm
Pilot, Pocket PC.]

= PrimeView International (PVI) =

Basé à Taïwan, PrimeView International (PVI) est à ce jour le seul fabricant
d’écrans EPD (electronic paper display) à matrice active, plus communément
appelé papier électronique, le nom technique étant TFT-LCD (thin-film transistor
- liquid crystal display). PrimeView International débute la production en été
2007 des premiers modèles utilisant la technologie Vizplex (qui succède à la
technologie E Ink) de la société E Ink. [Voir aussi : E Ink, EPD, LCD, papier
électronique, Vizplex.]

= presse =

La terme "presse" est un terme générique regroupant les journaux, magazines et
publications périodiques, ainsi que ceux qui les font et ceux qui les publient.
La presse en ligne (ou presse électronique) est l'ensemble des titres publiés
via l'internet. [Voir aussi: internet, presse en ligne.]

= presse en ligne =

La presse en ligne (ou presse électronique) est l'ensemble des titres de presse
(journaux, magazines, publications périodiques) publiés en version électronique,
avec diffusion sur le web, par courriel, par téléchargement, etc., soit en accès
libre soit sur abonnement gratuit ou payant. Certains périodiques électroniques
sont des versions numériques de périodiques imprimés. D’autres sont uniquement
électroniques, sans correspondant papier. Des répertoires de presse favorisent
l'accès aux titres, par exemple l'annuaire Webdopresse. Les derniers-nés de la
presse en ligne sont les blogs tenus à titre individuel ou collectif par des
journalistes, professionnels et amateurs, ce qui entraîne l'apparition du
journalisme citoyen, présenté par le journaliste et blogueur Dan Gillmor dans
son livre We The Media (version intégrale en ligne). [Voir aussi: blog, journal
en ligne, revue en ligne.]

= processeur =

Cerveau interne de l’ordinateur ou du serveur, le processeur est constitué de
circuits électroniques qui interprètent et exécutent séquentiellement les
instructions données. Les processeurs sont essentiellement fabriqués par les
sociétés Intel (gammes Pentium, Celeron, Centrino, etc.), AMD (Advanced Micro
Devices) et IBM (International Business Machines). Un microprocesseur est un
processeur dont tous les éléments sont miniaturisés et rassemblés sur une puce
en un ou plusieurs circuits intégrés. La fréquence d'horloge des puces se mesure
en GHz (gigahertz). [Voir aussi: Centrino, électronique, hertz, IBM, Intel,
ordinateur, puce, serveur.]

= profil (utilisateur) =

Le profil d’un utilisateur est l'ensemble des critères (présentation, choix des
rubriques, etc.) déterminés par un usager pour la consultation d’un site donné.
Par exemple, sur le portail Handicapzéro, les personnes malvoyantes peuvent
paramétrer la taille et la police des caractères ainsi que la couleur du fond
d’écran pour une navigation confortable, en créant puis en modifiant leur profil
selon leur potentiel visuel. De plus, ce profil est utilisable pour la lecture
de n’importe quel texte situé sur le web, à condition de le copier dans la
fenêtre prévue à cet effet. [Voir aussi: Handicapzéro, site web.]

= programme =

Un programme est un ensemble d’instructions enregistré dans la mémoire de
l’ordinateur pour traitement de l’information, par exemple sous forme de
logiciel. [Voir aussi: mémoire, logiciel, ordinateur.]

= Projet Gutenberg =

En juillet 1971, Michael Hart crée le Projet Gutenberg pour diffuser
gratuitement sous forme électronique les oeuvres littéraires du domaine public.
Un projet longtemps considéré par ses détracteurs comme impossible à grande
échelle. Site pionnier à tous égards, le Projet Gutenberg est à la fois le
premier site d’information sur un réseau encore embryonnaire et la première
bibliothèque numérique. Les livres sont numérisés en mode texte (TXT) en
utilisant le code ASCII (American standard code for information interchange).
Lorsque l’utilisation du web se généralise, au milieu des années 1990, le projet
trouve un second souffle et un rayonnement international. Les collections
atteignent 1.000 livres en août 1997, 2.000 livres en mai 1999, 3.000 livres en
décembre 2000, 4.000 livres en octobre 2001, 5.000 livres en avril 2002, 10.000
livres en octobre 2003, 15.000 livres en janvier 2005 et 20.000 livres en
décembre 2006, dans 50 langues, avec 360 nouveaux livres par mois, 38 sites
miroirs dans de nombreux pays et plusieurs dizaines de milliers de
téléchargements par jour. En octobre 2001, la principale source des livres
devient Distributed Proofreaders, créé par Charles Franks pour gérer la
correction partagée entre volontaires. Michael Hart espère franchir la barre du
million de livres d'ici 2015. D’abord essentiellement anglophones, les
collections deviennent peu à peu multilingues et le Projet Gutenberg
s'internationalise. Le Projet Gutenberg Europe est lancé en janvier 2004 par le
Projet Rastko, basé à Belgrade, en Serbie. [Voir aussi: ASCII, bibliothèque
numérique, Distributed Proofreaders, Hart Michael, numérisation, numérisation en
mode texte, Projet Gutenberg Europe, Projet Rastko, texte électronique, TXT.]

= Projet Gutenberg Consortia Center (PGCC) =

Le LibraryBlog Consortia Center (PGCC) est lancé en 1997 pour rassembler
des collections de livres numériques avec point d’accès unique. Il est
officiellement affilié au Projet Gutenberg en 2003. Il recense 75.000 livres
numériques dans de nombreuses langues en 2006. Ces livres proviennent de
diverses sources, notamment de la collection Ebooks libres et gratuits, qui
propose des titres en langue française. PGCC est aussi à l’initiative de la
World eBook Fair, lancée en 2006 en partenariat avec le Projet Gutenberg et la
World Public Library, le but étant de distribuer gratuitement des milliers de
livres numériques entre le 4 juillet et le 4 août. [Voir aussi : livre
numérique, Projet Gutenberg.]

= Projet Gutenberg Europe =

Le Projet Gutenberg Europe est lancé en janvier 2004 par le Projet Rastko, basé
à Belgrade, en Serbie, en même temps que Distributed Proofreaders Europe (DP
Europe). En juin 2005, le Projet Gutenberg fête la mise en ligne des cent
premiers livres numérisés par DP Europe. En décembre 2006, les collections sont
au nombre de 400. La "norme" utilisée pour définir le domaine public est
l'équation "décès de l'auteur + 70 ans" en vigueur dans l'Union européenne. La
présence de plusieurs langues reflète la diversité linguistique prévalant en
Europe. Quand il aura atteint sa vitesse de croisière, le Projet Gutenberg
Europe devrait se répartir en plusieurs bibliothèques numériques nationales
et/ou linguistiques, par exemple le Projet Gutenberg France pour la France. Le
but étant que chaque pays ou région ait son propre accès réseau autorisé
(respectant la législation en vigueur dans le pays donné), qui sera un accès
local au sein d’un réseau continental (dans le cas de la France, le réseau
européen) et d'un réseau global (à l’échelle de la planète). [Voir aussi:
Distributed Proofreaders Europe, Projet Gutenberg, Projet Rastko.]

= Projet Rastko =

Fondé en 1997 et basé à Belgrade, en Serbie, le Projet Rastko est une initiative
non gouvernementale à vocation culturelle et pédagogique, un de ses objectifs
étant la mise en ligne de la culture serbe. Il fait partie de la Balkans
Cultural Network Initiative, un réseau culturel régional couvrant la péninsule
des Balkans, située au sud-est de l'Europe. En janvier 2004, le Projet Rastko
lance le Projet Gutenberg Europe (PG Europe) et Distributed Proofreaders Europe
(DP Europe). [Voir aussi: Distributed Proofreaders Europe, Projet Gutenberg
Europe.]

= propriété intellectuelle =

La propriété intellectuelle est la propriété dérivant de toutes les créations de
l'esprit: les inventions, les oeuvres littéraires et artistiques, mais aussi les
symboles, noms, images, dessins et modèles utilisés dans le commerce. La
propriété intellectuelle se présente sous deux aspects: (1) la propriété
industrielle, qui comprend les inventions (brevets), les marques, les dessins et
modèles industriels, et les localisations géographiques; (2) le droit d'auteur,
qui comprend notamment: (a) les oeuvres littéraires (romans, poèmes, pièces de
théâtre, ouvrages de référence, journaux et logiciels), (b) les bases de
données; (c) les films, compositions musicales et oeuvres chorégraphiques; (d)
les oeuvres artistiques (peintures, dessins, photographies et sculptures); (e)
les créations architecturales; (f) les créations publicitaires, cartes
géographiques et dessins techniques. La propriété intellectuelle est gérée à
l’échelon international par l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété
intellectuelle). [Voir aussi: copyright, droit d’auteur, OMPI.]

= protocole =

Un protocole est un standard défini par des organismes patentés pour gérer la
circulation des données. Les principaux protocoles de l’internet sont les
suivants: TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol) pour
l’échange des données, FTP (file transfer protocol) pour le transfert des
fichiers et HTTP (hypertext transfer protocol) pour le transfert des pages web.
Ces protocoles sont régis par le consortium W3C (World Wide Web Consortium),
organisme international fondé en octobre 1994 pour développer les protocoles
communs nécessaires au développement du web. Ces protocoles font également
l'objet de normes ISO (Organisation internationale de normalisation) et de
normes UIT (Union internationale des télécommunications). [Voir aussi: FTP,
HTTP, ISO, PPP, TCP/IP, UIT, W3C.]

= Psion =

Créée en 1980, la société britannique Psion (devenue Psion Texlogix) lance dès
1984 le Psion Organiser, vétéran des agendas électroniques. Au fil des ans, la
gamme des Psion s’étend et la société se développe à l’international. En 2000,
les différents modèles de Psion (Série 7, Série 5MX, Revo, Revo Plus) permettent
de lire des livres numériques. Les modèles de Psion sont ensuite concurrencés
par les PDA (personal digital assistants) des gammes Palm et Pocket PC, et les
ventes baissent. La société décide de diversifier ses activités. Issu du rachat
de Teklogix par Psion en septembre 2000, Psion Teklogix développe des systèmes
informatiques mobiles sans fil à destination des entreprises. En 2001, une
deuxième branche, Psion Software, développe les logiciels de la nouvelle
génération d’appareils mobiles utilisant la plateforme Symbian OS, par exemple
ceux du smartphone Nokia 9210, modèle précurseur commercialisé la même année.
[Voir aussi: livre numérique, Palm Pilot, PDA, Pocket PC, smartphone, Symbian
OS.]

= publication en série =

Une publication en série est une publication paraissant selon une périodicité
déterminée (quotidien, hebdomadaire, mensuel, bimensuel, trimestriel,
semestriel, annuel, bisannuel, etc.), que celle-ci soit imprimée ou
électronique. Une publication en série peut donc être un journal, un magazine,
un périodique, une collection, etc. Toute publication en série est identifiée
par un ISSN (international standard serial number). [Voir aussi: ISSN, journal
en ligne, presse en ligne, revue en ligne.]

= puce =

La puce est le composant électronique de base. Il s'agit d'une plaquette de
silicium de très petite taille (entre 1 mm2 et 2 cm2) sur laquelle est gravé un
microprocesseur. Un microprocesseur est un processeur dont tous les éléments
sont miniaturisés et rassemblés sur une puce en un ou plusieurs circuits
intégrés (circuits électroniques permettant de traiter l'information). [Voir
aussi: électronique, processeur.]

= Pujol, Olivier =

Olivier Pujol est le P-DG (président-directeur général) de la société Cytale,
qui conçoit et développe le Cybook. Premier ebook (appareil de lecture)
européen, le Cybook est commercialisé entre janvier 2001 et juillet 2002. Le
téléchargement des ouvrages s’effectue à partir de la librairie en ligne de
Cytale. La société développe aussi le Cybook Pro, à destination des gros
consommateurs de documents, et le Cybook Vision, à destination des personnes
malvoyantes. Les ventes des trois modèles sont très inférieures aux pronostics.
Cytale est mis en liquidation judiciaire en juillet 2002 et cesse ses activités.
[Voir aussi: Cybook, Cytale, ebook, librairie en ligne.]

= pull / push =

Apparue en 1996, la technologie "pull" permet à l’usager de recevoir des
informations automatiquement sélectionnées en fonction de ses centres d’intérêt
(pull signifiant "pousser"), contrairement à la démarche habituelle jusque-là,
la technologie "push", qui consiste à aller chercher directement sur le web les
informations souhaitées (push signifiant “tirer”). [Voir aussi: web.]


*Q*


= QuickTime =

QuickTime est le "player" d'Apple, à savoir le logiciel de lecture audio et
vidéo de la société Apple, ainsi que la technologie de compression
correspondante. [Voir aussi: Apple, compression, logiciel, player.]

= QWERTY =

QWERTY est un acronyme caractérisant le clavier de l'ordinateur utilisé par la
plupart des utilisateurs de langues indo-européennes. Cet acronyme correspond
aux premières touches de la première ligne de caractères alphabétiques (à savoir
la deuxième ligne du clavier). La France fait exception avec son clavier AZERTY.
[Voir aussi: AZERTY.]


*R*


= radio =

La radio devient elle aussi numérique, avec une meilleure qualité de diffusion.
Pratiquement toutes les radios sont diffusées à la fois par transmission radio
et sur le web, par exemple FIP de Radio France. Certaines radios sont diffusées
uniquement sur le web, par exemple Arteradio, la radio web de la chaîne de
télévision franco-allemande Arte. La norme de numérisation de la FM (Frequency
Modulation) est la DAB (digital audio broadcasting), lancée en 1995. L'adoption
en mars 2004 de la norme DRM (digital radio mondiale) pour numériser le son sur
bande AM (amplitude modulation) doit permettre de relancer la radio AM. Les deux
normes DAB et DRM devraient coexister dans les postes radio numériques de
demain. Des postes radio numériques existent déjà pour la DAB. Par ailleurs, les
années 1990 voient les débuts de la radiotéléphonie cellulaire. Depuis 2000, la
connexion à l'internet est possible par ondes radio. Des standards de
transmission radio (802.11 et 802.16) sont définis par l'IEEE (Institute of
Electrical and Electronics Engineers), l'organisme international de
normalisation dans ce domaine. [Voir aussi: 802.11, 802.16, DAB, DRM, IEEE,
numérique, radiotéléphonie, téléphonie mobile, web, webradio.]

= radiotéléphonie =

La radiotéléphonie est la transmission radio-électrique de la voix (puis
d'autres données) par faisceaux hertziens. La première liaison téléphonique par
satellite reliant l'Europe aux Etats-Unis est inaugurée en 1962. Les années 1980
voient les débuts de l'utilisation de la fibre optique. Les années 1990 voient
les débuts de la radiotéléphonie cellulaire, inaugurée par la Suède, et qui se
généralise ensuite avec le téléphone de voiture et le téléphone portable. Le
premier modèle de smartphone (téléphone mobile multimédia) est lancé en 2001. Le
début des années 2000 voit la généralisation de la boucle locale radio, une
technologie de transmission des données utilisable aussi bien pour la téléphonie
que pour l’accès à l’internet, par le biais d'une antenne parabolique située sur
le toit d'un bâtiment. [Voir aussi: appareil cellulaire, boucle locale radio,
fibre optique, internet sans fil, smartphone, téléphonie mobile.]

= RAM (random access memory) =

La RAM (random access memory) est la mémoire vive de l’ordinateur, qui permet la
lecture et l’écriture des données mais ne les conserve pas, contrairement à la
ROM (read only memory), qui conserve ces données lorsque l’ordinateur est hors
tension. La RAM se mesure en mégaoctets (Mo) ou gigaoctets (Go). [Voir aussi:
octet, ROM.]

= RAMEAU (Répertoire d’autorité-matière encyclopédique et alphabétique unifié) =

Utilisé par la Bibliothèque nationale de France (BnF) et nombre de bibliothèques
francophones, RAMEAU (Répertoire d’autorité-matière encyclopédique et
alphabétique unifié) est un ensemble hiérarchisé de mots-clés permettant
d’indexer les documents afin de pouvoir les retrouver par sujets lors d'une
recherche dans un catalogue. [Voir aussi: catalogage, indexation.]

= RB (Rocket eBook) =

Le RB (Rocket eBook) est le format lisible par le Rocket eBook Reader, qui est
le logiciel de lecture du Rocket eBook, premier ebook (appareil de lecture) à
voir le jour en 1999. En novembre 2000, le Rocket eBook est remplacé par le
modèle REB 1100 du Gemstar eBook, dont la vente cesse en juin 2003. [Voir aussi:
ebook, Gemstar eBook, logiciel de lecture, Rocket eBook.]

= RDF (resource description framework) =

Le RDF (resource description framework) est un cadre procuré par le W3C (World
Wide Web Consortium) pour certaines applications au format XML (extensible
markup language), dont le RSS (really simple syndication). [Voir aussi: RSS,
XML, W3C.]

= reader =

Le terme "reader" est un anglicisme synonyme de: (a) logiciel de lecture de
livres numériques; (b) agrégateur permettant de lire les informations collectées
à partir d'autres sites. [Voir: agrégateur, livre numérique, logiciel de
lecture.]

= réalité virtuelle =

La réalité virtuelle est une technologie permettant d’offrir à l’utilisateur un
environnement virtuel en trois dimensions (3D) par le biais d’images de
synthèse. [Voir aussi: 3D, image de synthèse, virtuel.]

= RealNetworks =

Fondé en 1995 à Seattle (dans l'Etat de Washington, aux Etats-Unis),
RealNetworks est un éditeur de logiciels audio et vidéo, qui lance la même année
le RealAudio et le RealPlayer, deux logiciels de lecture audio et vidéo en
téléchargement libre. Le RealPlayer devient l'un des principaux “players” du
marché. RealNetworks lance ensuite Rhapsody, une plateforme de vente de musique
en ligne sur abonnement, devenue elle aussi l'une des plus importantes du
marché. Les fichiers musicaux sont au format Helix (le format maison) dans un
premier temps, puis dans tous les formats du marché dans un deuxième temps.
[Voir aussi: baladeur numérique, DRM, logiciel, player.]

= RealPlayer =

Le RealPlayer est le logiciel de lecture audio et vidéo de la société
RealNetworks. Il permet de décompresser un fichier numérique au format Helix (le
format maison) pour pouvoir l'écouter et/ou le regarder. En juillet 2004, dans
un souci d'ouverture aux autres formats, la nouvelle version de RealPlayer
utilise le système de DRM (digital rights management) Harmony, qui permet de
lire les fichiers musicaux dans différents formats (Helix, Windows media player
et le format d'iPod) sur tous les baladeurs numériques du marché (Creative,
iPod, iRiver, PalmOne, RCA, Rio et Samsung). [Voir aussi: logiciel, player,
RealNetworks.]

= recherche avancée =

En complément de la fonction "recherche simple" (par exemple un mot, ou alors le
titre ou l'auteur pour un livre), les moteurs de recherche et les bases
interactives (catalogues de bibliothèques, bases textuelles, etc.) proposent une
fonction "recherche avancée" permettant de multiplier les critères de recherche
et/ou d'utiliser des opérateurs boléens ("et", "ou", etc.). [Voir aussi: base
interactive, moteur de recherche.]

= reconnaissance vocale =

La reconnaissance vocale regroupe l'ensemble des techniques permettant à
l’ordinateur de reconnaître les mots énoncés par l’utilisateur. Ces techniques
sont associées à celles de la synthèse vocale, qui permet à l’ordinateur
d’émettre des sons correspondant à la prononciation des mots par l’être humain.
Les recherches sur la reconnaissance vocale et la synthèse vocale débutent dès
1960. A terme, toutes deux devraient être intégrées dans tous les grands
logiciels du marché. [Voir aussi: synthèse vocale.]

= RedLightGreen =

Lancé au printemps 2004 par le RLG (Research Libraries Group) suite à une phase
pilote débutée en automne 2003, RedLightGreen est un catalogue collectif mondial
en accès libre sur le web. Il est issu du RLG Union Catalog, qui est l'un des
deux grands catalogues collectifs mondiaux, l'autre étant WorldCat, géré par la
société OCLC (Online Computer Library Center). La mise en ligne de RedLightGreen
inaugure une ère nouvelle. C'est en effet la première fois qu'un catalogue de
cette importance est mis en accès libre sur le web. RedLightGreen est
particulièrement destiné aux étudiants du premier cycle universitaire (préparant
à la licence). Il comprend 130 millions de notices (livres, cartes, manuscrits,
films, bandes sonores, etc.), avec des liens vers des informations spécifiques
aux bibliothèques d'un campus donné (cote, version en ligne si celle-ci existe,
etc.). Apres trois ans d'activité, en novembre 2006, les usagers sont invités à
utiliser WorldCat, dont la version web ( bêta) est en accès libre depuis août
2006. A la même date, le RLG est intégré à OCLC. [Voir aussi: catalogue
collectif mondial, RLG, RLG Union Catalog, WorldCat.]

= reflowing =

Le reflowing est une technique permettant de reformater automatiquement un livre
et sa pagination en fonction de la taille de l’écran utilisé. Les formats basés
sur l’HTML (hypertext markup language) et le XML (extensible markup language)
autorisent le reflowing. Le reflowing est possible pour tous les formats
dérivant de l’OeB (open ebook), lui-même basé sur l'HTML/XML. Bien que le format
PDF (portable document format) ne soit pas basé sur l’OeB, l’Adobe Acrobat
version 5 permet de créer des documents PDF autorisant le reflowing, même si la
numérotation des pages du document initial reste figée. En mai 2003, la version
6 de l'Adobe Acrobat permet le reflowing sans problème sur l'Adobe Reader, le
nouveau logiciel remplaçant à la fois l'Acrobat Reader et l'Acrobat eBook
Reader. [Voir aussi: Adobe Acrobat, Adobe Reader, HTML, logiciel de lecture,
OeB, PDF, XML.]

= réseau =

Un réseau est un système permettant la communication des données entre des
ordinateurs reliés les uns aux autres, soit localement au moyen de câbles
spéciaux, soit sur de longues distances par le réseau téléphonique, le câble en
fibres optiques, la boucle locale radio ou le satellite. L’objectif du réseau
est le partage de ressources (contenu ou logiciels) entre plusieurs postes de
travail sur un même site géographique (entreprise, université, etc.) ou sur des
serveurs éloignés les uns des autres, à l’échelon local (ethernet), à l’échelon
d’une collectivité (intranet et extranet) et à l’échelon mondial (internet).
Pour l'internet, on a des réseaux locaux (ou LAN: local area networks), des
réseaux sans fil (ou WLAN: wireless local area networks), des réseaux à
l'échelle d'une ville (ou MAN: metropolitan area networks) et des réseaux à
l'échelle d'une région (ou WAN: wide area networks). [Voir aussi: boucle locale
radio, ethernet, extranet, internet, intranet, fibre optique, LAN, MAN,
satellite, WAN, WLAN.]

= réseau pervasif =

Concept développé par Rafi Haladjian, fondateur de la société Ozone, le "réseau
pervasif" représente la prochaine génération de l'internet, qui permettra de se
connecter en tout lieu et en permanence sur tout type d'appareil à travers un
réseau unique, omniprésent, accessible à l'intérieur comme à l'extérieur. "La
nouvelle vague touchera notre monde physique, notre environnement réel, notre
vie quotidienne dans tous les instants. Nous n'accéderons plus au réseau, nous
l'habiterons." Les composantes futures de ce réseau (parties filiaires, parties
non filiaires, opérateurs) seront transparentes à l'utilisateur final. Il sera
toujours ouvert, assurant une permanence de la connexion en tout lieu. Il sera
également agnostique en terme d'application(s), puisque fondé sur les protocoles
mêmes de l'internet. (Source: Le rêve d'Ozone.) [Voir aussi: internet, Ozone,
protocole, réseau.]

= revue en ligne =

Une revue en ligne est une revue paraissant sous forme numérique, soit sur le
web soit sous la forme d’un PDF (portable document format) à télécharger. Cette
revue peut être disponible en accès libre et gratuit, ou sur abonnement gratuit
ou payant. Elle peut être couplée ou non avec une revue imprimée. [Voir aussi:
PDF, presse en ligne.]

= RFId (radio frequency identification) =

RFId (radio frequency identification) signifie littéralement "identification par
fréquences radio". Il s'agit d'un très petit émetteur qui est intégré dans un
objet pour diffuser l' identité de celui-ci. La technologie RFId permet
d'identifier un objet ou un produit à distance, par ondes radio, au moyen d'une
puce électronique à identifiant unique. C'est la technologie utilisée dans les
anti-vols de magasins. A terme, cette technologie est destinée à remplacer le
code-barre sur les produits de consommation courante, avant de s'appliquer à
d'autres biens et services. Alors qu'un code-barre ne peut être lu qu'à quelques
centimètres de distance et selon un angle précis, une puce RFId permet une
lecture dans un champ allant de 50 cm à 1,50 m. Cette puce peut être incorporée
à des étiquettes pour la gestion des stocks. L'étiquette RFId est également
appelée "étiquette électronique", "étiquette radio" ou encore "radio tag". Dès
son lancement en 2004, cette étiquette est dénoncée par plusieurs organisations
pour l'atteinte à la vie privée que représenterait son utilisation sur une
personne. [Voir aussi: électronique, puce, radio.]

= RIFF (resource interchange file format) =

Le format RIFF (resource interchange file format) est un format d'encapsulation
pour les applications multimédias. Ce format est défini par IBM et Microsoft
pour faciliter la gestion des fichiers multimédias dans Windows, le système
d'exploitation de Microsoft. [Voir aussi: IBM, Microsoft, multimédia, Windows.]

= RLG (Research Libraries Group) =

Fondé en 1980 en Californie, avec une antenne à New York, le Research Libraries
Group (RLG, d'abord appelé Research Library Group) est une association
regroupant des centaines d’organismes souhaitant améliorer l’accès à
l’information dans les domaines de l’enseignement et de la recherche (dépôts
d’archives, bibliothèques de musées, bibliothèques universitaires, bibliothèques
publiques, bibliothèques de droit, bibliothèques techniques, bibliothèques
d’entreprise, bibliothèques d’art, etc.). La principale réalisation du RLG est
le RLG Union Catalog, débuté lui aussi en 1980. Au printemps 2004 (avec une
version bêta disponible en automne 2003), une version web de ce catalogue est
disponible en accès libre sous le nom de RedLightGreen. Après trois ans
d'activité, le site est fermé en novembre 2006, et les usagers sont invités à
utiliser WorldCat, le catalogue en ligne d'OCLC (Online Computer Library
Center), dont la version web (version bêta) est lancée en août 2006. A la même
date, le RLG est intégré à OCLC. [Voir aussi: bibliothèque, catalogue collectif
mondial, OCLC, RedLightGreen, RLG Union Catalog, WorldCat.]

= RLG Union Catalog =

Créé en 1980 par le RLG (Research Libraries Group), RLIN (Research Libraries
Information Network, voir la notice suivante) devient en 2003 le RLG Union
Catalog. Le RLG Union Catalog est l’un des deux grands catalogues collectifs
mondiaux, l’autre étant WorldCat, géré par OCLC (Online Computer Library
Center). En 2003, le RLG Union Catalog comprend 126 millions de notices
bibliographiques (correspondant à 42 millions de documents: livres, cartes,
manuscrits, films, bandes sonores, etc.) émanant de bibliothèques et centres de
documentation situés dans 300 pays différents (dépôts d’archives, bibliothèques
de musées, bibliothèques universitaires, bibliothèques publiques, bibliothèques
de droit, bibliothèques techniques, bibliothèques d’entreprise, bibliothèques
d’art, etc.). Utilisé pour le catalogage, le prêt inter-bibliothèques ou encore
le contrôle des archives et des manuscrits, ce catalogue collectif regroupe les
notices de tous les organismes adhérents, avec si besoin plusieurs notices pour
le même document (et non pas une seule notice par document comme dans WorldCat).
370 langues différentes y sont représentées, avec translittération des notices
de documents publiés dans les langues JACKPHY (japonais, arabe, chinois, coréen,
persan, hébreu et yiddish) et en cyrillique. En 2004, le RLG Union Catalog
comprend 130 millions de notices. Au printemps 2004, une version web de ce
catalogue est disponible en accès libre sous le nom de RedLightGreen, suite à
une phase pilote lancée en automne 2003. Après trois ans d'activité, le site est
fermé en novembre 2006, et le RLG est intégré à OCLC. [Voir aussi: catalogue
collectif mondial, RedLightGreen, RLG, WorldCat.]

= RLIN (Research Libraries Information Network) =

En 1980, le RLG (Research Libraries Group) débute RLIN (Research Libraries
Information Network), un catalogue collectif différent du catalogue WorldCat
d'OCLC (Online Computer Library Center) puisque, contrairement à WorldCat qui
n'accepte qu'une notice par document, RLIN accepte plusieurs notices pour un
même document. RLIN comprend 82 millions de notices en 1998. Des centaines de
dépôts d'archives, bibliothèques de musées, bibliothèques universitaires,
bibliothèques publiques, bibliothèques de droit, bibliothèques techniques,
bibliothèques d'entreprise et bibliothèques d'art utilisent RLIN pour le
catalogage, le prêt inter-bibliothèques et le contrôle des archives et des
manuscrits. 365 langues y sont représentées, avec des notices translittérées
pour les documents publiés dans les langues JACKPHY (japonais, arabe, chinois,
coréen, persan, hébreu et yiddish) et en cyrillique. Une des spécialités de RLIN
est l'histoire de l'art. Alimentée par 65 bibliothèques spécialisées, une
section spécifique comprend 100.000 notices de catalogues d'expositions et
168.500 notices de documents iconographiques (photographies, diapositives,
dessins, estampes ou affiches). Cette section inclut aussi les 110.000 notices
de la base bibliographique Scipio, consacrée aux catalogues de ventes. En 2003,
RLIN devient le RLG Union Catalog. [Voir aussi: bibliothèque, catalogue
collectif mondial, JACKPHY, RLG, RLG Union Catalog, WorldCat.]

= RNIS (réseau numérique à intégration de services) =

Le RNIS (réseau numérique à intégration de services) est une technologie
permettant la transmission de données numériques à la vitesse de 128 Kbps
(kilobits par seconde) par le biais des fils de cuivre de la ligne téléphonique
standard (le réseau formé par ces fils de cuivre est le RTC: réseau téléphonique
commuté). La ligne téléphonique est équipée d’un adaptateur spécifique aux deux
extrémités, tout en permettant la transmission simultanée de la voix et du fax.
Son correspondant anglais est l'ISDN (integrated services digital network).
[Voir aussi: analogique, bps, numérique, RTC.]

= roaming =

Le terme "roaming" désigne le passage automatique d'une communication radio
d'une antenne à une autre. Le roaming est très utilisé en téléphonie mobile, y
compris pour l'international. [Voir aussi: radiotéléphonie, téléphonie mobile.]

= Rocket eBook =

Le Rocket eBook est le premier ebook (appareil de lecture) à voir le jour. Il
est conçu en 1998 par la société californienne NuvoMedia, en partenariat avec la
grande chaîne de librairies Barnes & Noble et le géant des médias Bertelsmann.
Le Rocket eBook est commercialisé en 1999. NuvoMedia est ensuite racheté par
Gemstar-TV Guide International en janvier 2000. Le successeur du Rocket eBook
est le modèle REB 1100 du Gemstar eBook, construit sous le label RCA
(appartenant à Thomson Multimedia) et commercialisé en novembre 2000 aux
Etats-Unis. La gamme Gemstar eBook disparaît en juin 2003. [Voir aussi: ebook,
Gemstar eBook.]

= ROM (read only memory) =

La ROM (read only memory) est la mémoire morte de l’ordinateur, qui permet de
conserver les données lorsque l’ordinateur est hors tension, contrairement à la
mémoire RAM (random access memory) ou mémoire vive, qui permet de lire et
d'écrire des données mais ne les conserve pas. [Voir aussi: RAM.]

= roman =

Selon Anne-Bénédicte Joly, écrivain et éditeur, "le roman est un récit mettant
en scène une fiction, des personnages, un lieu et un espace temps. Il est
généralement (de nos jours) en prose et de longueur variable. On peut l'opposer
à la poésie. Il met en scène des personnages de papier avec une identité, une
personnalité, une psychologie qui leur est propre. Ainsi définis, ils peuvent
naviguer sur l'océan de la fiction. D'une manière courante, le roman est soit
une pure fiction d'invention, soit une fiction plus personnelle; on parlera à ce
moment d'autobiographie." (6 février 2005) Certains romanciers explorent les
possibilités offertes par le numérique dans des romans multimédias, hypertextes
et hypermédias. [Voir aussi: roman hypermédia, roman hypertexte, roman
multimédia.]

= roman hypermédia =

Un roman hypermédia est un roman utilisant des liens hypermédias, à savoir des
liens permettant l’accès à des graphiques, des images animées, des bandes
sonores et des vidéos, en complément des liens hypertextes reliant entre eux des
textes et/ou des images. [Voir aussi: lien hypermédia, roman hypertexte.]

= roman hypertexte =

Un roman hypertexte est un roman utilisant le lien hypertexte, qui permet de
relier entre eux des documents textuels ou des images au moyen d’un lien activé
d’un simple clic de souris. Le lien peut mener à une autre section de la même
page web, à une autre page du même site web ou à une page située sur un autre
site web. Ces liens hypertextes permettent toutes sortes de cheminements au
narrateur et au lecteur, avec modification en profondeur du processus de
création littéraire, jusque-là essentiellement linéaire. [Voir aussi: lien
hypertexte, littérature numérique, roman hypermédia.]

= roman multimédia =

Un roman multimédia est un roman combinant texte, graphiques, images, son et
vidéo afin de produire des séquences fixes et animées, et permettant d’offrir
toutes sortes de cheminements au lecteur. [Voir aussi: littérature numérique,
multimédia.]

= RSS (really simple syndication) =

Le format RSS (really simple syndication) est un format de syndication du
contenu web. Ce format permet aux webmestres de diffuser le nouveau contenu
présent sur leur site pour lecture par un agrégateur. Pour un site de presse,
ces informations comprennent par exemple les titres des articles avec un
descriptif court et leur URL (uniform resource locator). Ces informations sont
ensuite consultables en utilisant un agrégateur, à savoir un logiciel de lecture
permettant de consulter simultanément les données RSS d'un grand nombre de
sources. Le sigle RSS signifiait à l'origine "rich site summary", puis "RDF site
summary" (RDF: resource description framework) avant de devenir "really simple
syndication". Le RDF (resource description framework) est un cadre procuré par
le W3C (World Wide Web Consortium) pour certaines applications au format XML
(extensible markup language), dont le RSS (really simple syndication). [Voir
aussi: agrégateur, format, RDF, syndication, XML, URL, web.]

= RTC (réseau téléphonique commuté) =

Le RTC (réseau téléphonique commuté) est un réseau traditionnel de téléphonie
fixe, conçu pour transmettre la voix et fonctionnant en mode analogique. Ce
réseau permet également de transporter des données informatiques transitant via
un modem. Il devient dans ce cas un RNIS (réseau numérique à intégration de
services). [Voir aussi: analogique, modem, numérique, RNIS.]

= RTF (rich text format) =

Développé par la société Microsoft, le format RTF (rich text format) est un
format permettant l'échange de fichiers entre plateformes (Windows, Macintosh,
Linux, etc.) tout en conservant une présentation donnée (taille et police des
caractères, espacement des lignes, présentation des paragraphes, numéro des
pages, etc.) La plupart des traitements de texte acceptent un fichier RTF et
permettent de convertir un fichier disponible dans un autre format en fichier
RTF. [Voir aussi: format (fichier), Microsoft.]


*S*


= Salon du Livre (Paris) =

Le Salon du livre de Paris, après avoir proposé un Village eBook en mars 2000,
puis le premier sommet européen de l’édition numérique – dénommé eBook Europe
2001 – l’année suivante, n’organise pas de grande manifestation spécifique en
2002 et 2003. Il faudra attendre 2006 pour observer à nouveau un réel
engouement, avec une vaste "plateforme numérique" rassemblant des imprimeurs
numériques, des sociétés de numérisation d’ouvrages et des fabricants de livres
numériques. [Voir aussi: livre numérique.]

= Sa Moreira, Bruno de =

Après avoir été le directeur de Flammarion Multimédia, Bruno de Sa Moreira
co-fonde en mai 1998 avec Jean-Pierre Arbon (lui-même directeur de Flammarion)
les éditions 00h00, premier éditeur au monde à vendre des livres numériques. Le
nom de 00h00 (qui se prononce: zéro heure) est choisi à dessein pour évoquer
"cette idée d’origine, de nouveau départ", en faisant le pari de concilier
édition électronique et commerce. Pas de stock, pas de contrainte physique de
distribution, mais un très beau site, sur lequel on lit: "Internet est un lieu
sans passé, où ce que l’on fait ne s’évalue pas par rapport à une tradition. Il
y faut inventer de nouvelles manières de faire les choses." En septembre 2000,
les éditions 00h00 sont rachetées par Gemstar-TV Guide International, une
société américaine spécialisée dans les produits et services numériques pour les
médias. 00h00 cesse ses activités en juin 2003, tout comme la branche eBook de
Gemstar. [Voir aussi: éditeur en ligne, éditions 00h00, Gemstar-TV Guide
International, livre numérique.]

= satellite =

La connexion par satellite est utilisée pour la téléphonie mobile, la
visioconférence et l'internet. Situés en orbite basse, à moins de 2.000
kilomètres d’altitude, les satellites ont un temps de réponse de vingt
millisecondes, correspondant à celui d’un câble en fibres optiques. En ce qui
concerne l'internet, une connexion par satellite peut être relayée par la WiFi
(wireless fidelity) au moyen d'antennes radio permettant de desservir une zone
géographique donnée, par exemple un village. [Voir aussi: fibre optique,
internet sans fil, téléphone portable, visioconférence, WiFi.]

= scanner =

Le scanner est un numériseur doté de capteurs sensibles à la lumière. Son
système optique permet de balayer la surface d’un document imprimé (texte ou
image) point par point en convertissant ces points en données numériques. Des
scanners avec tourne-pages automatique sont utilisés pour la numérisation à
grande échelle des bibliothèques, par exemple les modèles Digibook de la société
i2S. [Voir aussi: bibliothèque numérique, i2S, numérique, numériseur.]

= Schweitzer, Pierre =

Architecte designer, Pierre Schweitzer crée en octobre 1996 le concept d’@folio
(qui se prononce "a-folio"), dans le cadre d’un projet de design déposé à
l’Ecole d’architecture de Strasbourg. Défini comme un baladeur de textes ou
encore un support de lecture nomade, @folio est destiné à la lecture de textes
glanés sur l’internet. Il cherche à mimer, sous forme électronique, le
dispositif technique du livre, afin d’offrir une mémoire de fac-similés reliés
en hypertexte pour faciliter le feuilletage. "@folio est un support de lecture
nomade, écrit Pierre Schweitzer en janvier 2001. J'hésite à parler de livre
électronique, car le mot 'livre' désigne aussi bien le contenu éditorial (quand
on dit qu'untel a écrit un livre) que l'objet en papier, génial, qui permet sa
diffusion. La lecture est une activité intime et itinérante par nature. @folio
est un baladeur de textes, simple, léger, autonome, que le lecteur remplit selon
ses désirs à partir du web, pour aller lire n'importe où. Il peut aussi y
imprimer des documents personnels ou professionnels provenant d'un CD-Rom. Les
textes sont mémorisés en faisant: 'imprimer', mais c'est beaucoup plus rapide
qu'une imprimante, ça ne consomme ni encre ni papier. Les liens hypertextes sont
maintenus au niveau d'une reliure tactile." En juillet 2002, Pierre Schweitzer
crée la start-up iCodex pour développer et commercialiser @folio. [Voir aussi:
@folio, baladeur numérique, hypertexte.]

= script =

Un script est un programme, une suite d'instructions ou un ensemble de commandes
lancés par le système d'exploitation de l'ordinateur ou bien un autre programme.
Dans le domaine du multimédia, le script désigne la suite d'instructions
permettant de déterminer l'ordre des images et des sons, leur minutage, leur
synchronisation, etc. [Voir aussi: multimédia, programme, système
d'exploitation.]

= SDRAM (synchronous dynamic random access memory) =

Destinée aux cartes graphiques et aux cartes mères, la mémoire SDRAM
(synchronous dynamic random access memory) est une mémoire vive (ou mémoire RAM:
random access memory) dynamique synchrone qui va à la vitesse du processeur et
permet donc de réduire ou d’éliminer le temps d’attente. Les ebooks (appareils
de lecture) sont équipés d'une mémoire SDRAM. [Voir aussi: carte graphique,
carte mère, ebook, processeur, RAM.]

= séquenceur =

Un séquenceur est un logiciel permettant à un ordinateur d'avoir les
fonctionnalités d'un magnétoscope numérique. Tout comme le synthétiseur qui,
lui, permet la synthèse des sons, le séquenceur est en général relié à
l'ordinateur au moyen de l'interface MIDI (musical instrument digital
interface). [Voir aussi: MIDI, numérique, ordinateur, synthétiseur.]

= serveur =

Un serveur informatique peut être un serveur web, un serveur proxy (qui héberge
le double d’un site), un serveur de distribution de contenu, etc. Un réseau est
en général composé d’un serveur, de postes de travail (regroupés dans un rayon
géographique limité ou dispersés dans le monde entier) et de périphériques de
stockage. Un serveur web est un serveur stockant les informations affichées sur
le site web correspondant. Un serveur proxy est un serveur hébergeant le double
d'un site web, appelé site miroir, pour diminuer le temps d’accès à ce site dans
une zone géographique donnée. Un serveur de distribution de contenu permet par
exemple de distribuer des livres numériques, de la musique ou des films. [Voir
aussi: périphérique, réseau, site miroir, site web.]

= SGML (standard generalized markup language) =

Le SGML (standard generalized markup language) est en fait un métalangage
destiné à identifier la structure d’un texte au moyen d'une DTD (document type
definition), avec ses caractéristiques telles qu’en-têtes, colonnes, marges ou
tableaux, afin de conserver cette structure lors d’applications telles que la
PAO (publication assistée par ordinateur) ou l’édition électronique. Les
langages HTML (hypertext markup language) et XML (extensible markup language)
sont dérivés du SGML. Les spécifications de l'HTML et du XML sont définies par
le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du
développement du web. [Voir aussi: DTD, édition électronique, HTML, métalangage,
PAO, XML, W3C, web.]

= shareware =

Un shareware (ou partagiciel) est un logiciel téléchargeable sous droits
(copyright) et qui doit être acheté à l’auteur, le plus souvent à prix modique,
après une période d’essai gratuite. A ne pas confondre avec freeware (ou
gratuiciel), qui est un logiciel gratuit appartenant au domaine public. Le
shareware s'applique aussi au livre numérique, par exemple dans le cas du lyber.
[Voir aussi: copyright, freeware, lyber.]

= signet =

Appelé aussi "favori", le signet a plusieurs fonctions: (a) Le signet permet de
conserver l’adresse d’un site web dans un répertoire dédié du navigateur. (b) Le
signet permet de marquer la page d’un livre numérique dans un logiciel de
lecture. (c) Sur un site web, une section appelée "signets" rassemble une
sélection d'autres sites web sur des sujets connexes. Par exemple, les Signets
de la Bibliothèque nationale de France (BnF) "proposent une sélection commentée
de ressources accessibles par Internet, choisies par les bibliothécaires de la
BnF". (d) On peut stocker sa liste de signets sur le web, par exemple sur le
site del.icio.us, et y avoir accès à partir de n'importe quel ordinateur. [Voir
aussi: Bibliothèque nationale de France, livre numérique, logiciel de lecture,
navigateur, site web, web.]

= SIP (session initiation protocol) =

Lancé à l'initiative de l'IETF (Internet Engineering Task Force), le SIP
(session initiation protocol) est un protocole de contrôle utilisé pour la
téléphonie sur IP (internet protocol). Ce protocole est caractérisé par "sa
grande souplesse, son évolutivité et son adaptation aux réseaux à large
échelle". (R&D France Télécom) [Voir aussi: IETF, IP, protocole, téléphonie sur
IP.]

= site miroir =

Un site miroir est le double d’un site hébergé sur un autre serveur, afin de
diminuer le temps d’accès à ce site dans une zone géographique donnée. Par
exemple, le Net des études françaises (NEF), situé sur le serveur de
l’Université de Toronto (Canada), dispose d’un miroir sur le site Translatio,
situé sur le serveur de l’Ecole nationale supérieure (ENS) de Paris. Autre
exemple, le Projet Gutenberg, grande collection mondiale de livres au format
texte, dispose de 38 sites miroirs dans de nombreux pays. [Voir aussi: Net des
études françaises, Projet Gutenberg, serveur.]

= site web =

Hébergé sur un serveur web et défini par une adresse web, appelée aussi URL
(uniform service locator), un site web est constitué d’un ensemble de pages web
reliées par des liens hypertextes (reliant entre eux des textes et des images)
et hypermédias (reliant des textes et des images à des graphiques, des images
animées, des bandes sonores et des vidéos). Ces hyperliens sont utilisés au sein
d’une même page web, au sein du même site web (pour relier les pages les unes
aux autres) et vers d’autres sites web. La firme spécialisée Netcraft fait un
décompte des sites web au fil des ans: un million de sites en avril 1997, 10
millions de sites en février 2000, 20 millions de sites en septembre 2000, 30
millions de sites en juillet 2001, 40 millions de sites en avril 2003, 50
millions de sites en mai 2004, 60 millions de sites en mars 2005, 70 millions de
sites en août 2005, 80 millions de sites en avril 2006, 90 millions de sites en
août 2006 et enfin 100 millions de sites web le 1er novembre 2006. La croissance
rapide observée en 2006 est due à l'explosion des sites de petites entreprises
et des blogs. [Voir aussi: adresse web, blog, lien hypermédia, lien hypertexte,
serveur, URL.]

= Skype =

Lancé en août 2003 par Niklas Zennström et Janus Friis, Skype est un service
gratuit de téléphonie sur l'internet. Pionnier de la téléphonie sur IP (internet
protocol), Skype signe les débuts d'une nouvelle ère, celle de la téléphonie
internet simple et gratuite. Conçu par la même équipe et selon le même principe
que Kazaa, le très populaire logiciel d'échange de fichiers musicaux, Skype est
un logiciel permettant de téléphoner gratuitement en mode P2P (peer-to-peer) à
toute personne utilisant le même logiciel. Le succès est au rendez-vous. En
janvier 2005, Skype est utilisé par près de 30 millions de personnes, avec
140.000 téléchargements par jour. Le logiciel est disponible pour les
plateformes Windows, Mac et Linux. Les abonnés peuvent passer des appels vers
des téléphones portables ou fixes, par le biais du service payant SkypeOut, à
des prix défiant toute concurrence. En avril 2005, pour un prix modique, on peut
également avoir un numéro de téléphone "classique" (SkypeIn) et une messagerie
vocale (Skype Voicemail). Deux services inaugurés pour fêter les 100 millions de
téléchargements du logiciel. Le début de la fin, donc, pour la téléphonie à un
prix prohibitif. Fin 2005, Skype est racheté par eBay, géant du commerce en
ligne, pour 2,6 milliards de dollars US, et poursuit son expansion avec
l'introduction de nouveaux services. En décembre 2006, Skype compte à son actif
4,4% des appels internationaux à l'échelle mondiale. En janvier 2007, Niklas
Zennström et Janus Friis lancent Joost, un service de télévision sur l'internet
en mode P2P. [Voir aussi: internet, Joost, Kazaa, logiciel, P2P, téléchargement,
téléphonie sur IP.]

= SmartPaper =

Toujours à l’état expérimental en 2005, le SmartPaper est un matériau
indéfiniment réutilisable ayant la souplesse du papier plastifié. Tout comme le
papier traditionnel, il est produit en rouleaux mais, contrairement au papier
traditionnel, le continu (textes et images) est affichable, modifiable et
effaçable électroniquement. Dénommée gyricon, la technique d’affichage
correspondante est mise au point à partir de 1997 par des chercheurs de PARC
(Palo Alto Research Center), le centre Xerox de la Silicon Valley (Californie).
Prises entre deux feuilles de plastique souple, des millions de micro-alvéoles
contiennent des microbilles bicolores (un côté noir et un côté blanc) en
suspension dans un liquide clair. Chaque bille est pourvue d’une charge
électrique. Une impulsion électrique extérieure permet la rotation des billes,
et donc le changement de couleur, afin d’afficher, de modifier d’ou effacer des
données. La commercialisation du SmartPaper est assurée par la société Gyricon,
créée en décembre 2000 dans ce but. Le marché pressenti est d’abord celui de
l’affichage commercial, appelé SyncroSign, avec affichage des données via la
WiFi (wireless fidelity). Ce marché débute en 2004, avec des panneaux
d'affichage pour magasins et aéroports et des affichettes de promotion. Sont
prévus dans un deuxième temps le papier électronique et le journal électronique.
La société Gyricon ferme ses portes en 2005, avec développement repris par
Xerox. [Voir aussi: gyricon, journal électronique, papier électronique, WiFi.]

= smartphone =

Un smartphone est un téléphone portable multifonctions, à savoir un téléphone
portable multimédia doublé d'un PDA (personal digital assistant). Appelé aussi
téléphone multimédia ou encore téléphone intelligent, le smartphone dispose d’un
écran couleur, du son polyphonique et de la fonction appareil photo. Il propose
les diverses fonctions de l’assistant personnel: agenda, dictaphone, lecteur de
livres numériques, lecteur de musique, etc. Commercialisé en 2001, le modèle
précurseur est le Nokia 9210, qui utilise la plateforme Symbian OS. Apparaissent
ensuite le Nokia Series 60, le Sony Ericsson P800, puis les modèles de Motorola
et de Siemens, et enfin ceux de BlackBerry. Les smartphones représentent 3,7%
des téléphones portables en 2004. 90 millions de smartphones sont vendus en
2006, soit 9% du milliard de téléphones portables vendus. [Voir aussi: logiciel
de lecture, multimédia, Nokia, PDA, photo numérique, Symbian OS, téléphone
portable, téléphonie mobile.]

= smiley =

Un smiley est une marque typographique permettant à l’internaute d’exprimer son
humeur dans un courriel, un message instantané, un SMS (short message service),
etc. Pour ne prendre qu’un exemple, ":-)" exprime un sourire (en penchant la
tête, avec un peu d'imagination, on voit deux yeux, un nez, et une bouche qui
sourit). Une liste de smileys est présente dans Dicofr.com. [Voir aussi:
courriel, messagerie instantanée, SMS.]

= SMS (short message service) =

Le SMS (short message service) est un service de minimessages permettant aux
utilisateurs de téléphones portables (et de smartphones à partir de 2002) de
communiquer au moyen de messages textuels courts tapés sur le clavier du
téléphone, avec 160 caractères maximum pour les alphabets latins et 70
caractères maximum pour les langues non latines telles que l'arabe, le chinois
ou le japonais. Vu la place réduite, les messages sont souvent tapés en langage
simplifié utilisant la phonétique et les abréviations. Dès son apparition, ce
service enregistre un succès phénoménal. Fin 2002, le SMS a une version
multimédia dénommée MMS (multimedia messaging service), qui peut être envoyé à
partir d'un smartphone. [Voir aussi: MMS, smartphone, téléphone portable.]

= société de l’information =

La société de l’information est une société dans laquelle la création,
l’organisation et la distribution de l’information deviennent la principale
activité économique et culturelle. Ses outils sont les ordinateurs et les
télécommunications. Elle succède à la société industrielle, qui a elle-même
succédé à la société agraire. Le concept d’une société de l’information est
développé dans les années 1960 par Marshall McLuhan, professeur à l’Université
de Toronto (Canada). Esprit visionnaire, Marshall McLuhan prédit que les médias
de communication transformeront le monde en un "village global". [Voir aussi:
information, McLuhan Marshall, ordinateur, télécommunications.]

= Softbook Press =

Implantée dans la Silicon Valley (Californie), la société Softbook Press conçoit
en 1998 le Softbook Reader, deuxième ebook (appareil de lecture) du marché (le
premier étant le Rocket eBook de la société NuvoMedia), en partenariat avec les
grandes maisons d’édition Random House et Simon & Schuster. Softbook Press est
racheté par Gemstar-TV Guide International en janvier 2000. [Voir aussi: ebook,
Gemstar-TV Guide International, NuvoMedia, Rocket eBook, Softbook Reader.]

= Softbook Reader =

Conçu en 1998 par la société californienne Softbook Press, le Softbook Reader
est le deuxième ebook (appareil de lecture) à voir le jour, peu après le Rocket
eBook de la société NuvoMedia. Le Softbook Reader est commercialisé en 1999.
Tout comme NuvoMedia, SoftBook Press est racheté par Gemstar-TV Guide
International en janvier 2000. Le successeur du Softbook Reader est le modèle
REB 1200 du Gemstar eBook, construit sous le label RCA (appartenant à Thomson
Multimedia) et commercialisé entre novembre 2000 et juin 2003 aux Etats-Unis.
[Voir aussi: ebook, Gemstar eBook, Rocket eBook.]

= Sony Reader =

En octobre 2006, Sony lance aux Etats-Unis le Sony Reader, un appareil de
lecture (ebook) disposant d'un écran souple utilisant la technologie E Ink, une
technologie d'affichage utilisant l'encre électronique. Le Sony Reader coûte 350
dollars US. Le lancement du Sony Reader fait suite au lancement du Librié au
Japon en avril 2004. Coproduit par Sony, Philips et E Ink, le Librié utilise lui
aussi la technologie E Ink. [Voir aussi: ebook, E Ink, Librié.]

= spam =

Envoyé à un grand nombre de personnes à la fois, par le biais d’une liste de
diffusion, le spam est un courriel non sollicité, à caractère souvent
commercial. Appelé aussi pourriel (contraction de "pourriture" et
"électronique") par les Québécois puis une partie de la communauté francophone.
En théorie, l’envoi de spams est interdit par la nétiquette. En pratique, les
spams inondent nos boîtes aux lettres électroniques. Aux Etats-Unis, l’Etat de
Washington est le premier à adopter une législation anti-spam, dès avril 1998.
En 2003, plus de la moitié des Etats disposent de lois contre le spam. La
Californie adopte une loi sévère en septembre 2003, avec entrée en vigueur le
1er janvier 2004. Au niveau fédéral, un projet de loi (Reduction in Distribution
of Spam Act) est présenté en mai 2003. Une législation similaire est entérinée
début 2003 par l'Union européenne, avec transposition dans les législations
nationales requise en octobre 2003. De par la nature de l’internet, réseau
mondial, on s’interroge toutefois sur l’efficacité de telles législations.
Certains penchent plutôt pour un système de fortes amendes à l’encontre des
sociétés émettrices de spams. D’autres considèrent que seules des solutions
logicielles permettront de lutter efficacement contre les spams. En 2006, le
nombre de spams double par rapport à 2005 et représenterait 90% de l'ensemble
des courriels. Arrive aussi le spit, qui est un spam destiné à la téléphonie sur
IP (internet protocol). [Voir aussi: courriel, internet, logiciel, nétiquette,
spit, téléphonie sur IP.]

= SPIP (système de publication pour l'internet) =

Développé à l'origine par le minirézo pour la gestion du site uZine et mis à la
disposition de tous, SPIP (système de publication pour l'internet) permet à tout
un chacun de publier sur le web sans connaissance technique particulière et sans
devoir maîtriser le langage HTML (hypertext markup language). Sous licence de
logiciel libre GPL (general public license), SPIP peut être librement utilisé
pour créer un site web, que celui-ci soit personnel, associatif, institutionnel
ou marchand. SPIP permet de réaliser des sites web en plusieurs langues. [Voir
aussi: GPL, HTML, logiciel libre, site web.]

= spit =

Le spit est un spam destiné à la téléphonie sur IP (internet protocol). Il
s'agit d'un appel téléphonique non sollicité proposant au receveur des produits
contrefaits ou l'achat d'actions. [Voir aussi: spam, téléphonie sur IP.]

= spoofing =

La technique du spoofing désigne le recours à un faux/vrai courriel, à savoir
l'utilisation frauduleuse de l'adresse électronique d'un tiers pour envoyer un
message, le message étant souvent un spam doublé d'un virus ou d'un spyware
(logiciel espion). Pour résumer, le message semble provenir d'une adresse bien
réelle sinon officielle, détournée pour l'occasion, afin que l'usager tombe dans
le panneau. Cette technique permet de récupérer des informations sur le/la
propriétaire de la machine infectée, par exemple ses codes d'accès bancaires. Le
spoofing est souvent couplé avec le phishing ("hameçonnage"). [Voir aussi:
courriel, phishing, spam, spyware.]

= spyware =

Le spyware est un logiciel espion ou un cookie espion qui s'installe dans un
ordinateur à l'insu de son utilisateur pour suivre son activité en enregistrant
ses habitudes sur le web, ses mots de passe et les mots saisis sur le clavier,
et conserver ensuite ces informations pour les utiliser à son insu. Un logiciel
anti-spyware permet à l'usager de scanner régulièrement son disque dur pour se
débarrasser des intrus et/ou se protéger des intrusions. Un exemple de logiciel
anti-spyware est le logiciel Ad-Aware de la société Lavasoft. [Voir aussi:
cookie, freeware, logiciel, shareware.]

= SSL (secure sockets layer) =

Le SSL (secure sockets layer) est un protocole de cryptage largement utilisé
pour assurer la sécurité et la confidentialité des informations transitant par
l'internet. Développé par Netscape, en collaboration avec Microsoft, le SSL
devient un standard inclus dans la plupart des navigateurs et des serveurs web.
A ce protocole, toujours très utilisé, succède maintenant le protocole TLS
(transport layer security), non compatible avec le protocole SSL. [Voir aussi:
cryptage, navigateur, protocole, serveur, TLS.]

= stéréo =

Le terme "stéréo" est l'abrégé du nom "stéréophonie" ou de l'adjectif
"stéréophonique". Le son stéréophonique donne à l'auditeur (radio) ou au
spectacteur (télévision) l'impression d'être en face d'une source sonore réelle,
par exemple un orchestre. Le son est en fait enregistré séparément, en deux ou
plusieurs points différents, et reproduit de manière identique grâce à
l'utilisation de deux ou plusieurs haut-parleurs ou enceintes. Le son
stéréophonique standard (2 enceintes) est numérisé sous forme de fichiers MP3.
Le son stéréophonique 5.1 (5 enceintes et un caisson de basses) est numérisé
sous forme de fichiers MP3 Surround. [Voir aussi: 5.1, MP3, MP3 Surround,
télévision.]

= streaming =

Le streaming est une technologie permettant d'écouter et/ou de voir un fichier
audio ou vidéo au fur et à mesure de son téléchargement (au lieu de devoir
attendre la fin du téléchargement), ou alors sans avoir à le télécharger. Cette
technologie est popularisée par l'éditeur de logiciels RealNetworks. Le
streaming nécessite un logiciel intermédiaire, par exemple le RealPlayer de
RealNetworks. [Voir aussi: audio, logiciel, RealNetworks, téléchargement,
vidéo.]

= suite bureautique =

Une suite bureautique est un ensemble de logiciels de bureau, regroupant le plus
souvent un traitement de texte, un tableur et une base de données, auxquels
peuvent s'ajouter des outils de dessin, de calcul et de présentation des
données. OpenOffice.org est une suite bureautique gratuite disponible pour de
nombreuses plateformes (Windows, Mac, Linux, etc.) et dans de nombreuses
langues. OpenOffice.org utilise le format ouvert OpenDocument, appelé aussi ODF
(open document format). [Voir aussi: logiciel, OpenDocument.]

= Symbian =

Basée au Royaume-Uni, la société Symbian est créée en juin 1998 par plusieurs
géants des télécommunications: Nokia, Motorola, Panasonic, Psion, Siemens, Sony
et Sony Ericsson. Symbian développe le système d'exploitation Symbian OS,
destiné aux appareils cellulaires (smartphones et successeurs). Le premier
modèle de smartphone, le Nokia 9210, est commercialisé en 2001. Motorola revend
ses parts à Nokia et à Psion en septembre 2003. Psion revend ses parts à Nokia
en février 2004. [Voir aussi: appareil cellulaire, smartphone, Symbian OS,
téléphonie mobile.]

= Symbian OS =

Développé par la société Symbian, le système d’exploitation Symbian OS
(operating system) est la plateforme équipant la majorité des smartphones, un
smartphone étant un téléphone portable multimédia doublé d'un assistant
personnel. Le premier appareil utilisant la plateforme Symbian OS est le
précurseur Nokia 9210, un smartphone commercialisé en 2001. Il est suivi au
printemps 2003 par les smartphones Nokia Series 60 et Sony Ericsson, puis par
les modèles lancés par Motorola et Siemens. Les smartphones équipés du Symbian
OS sont au nombre de 6,67 millions en 2003 et 14,38 millions en 2004. [Voir
aussi: appareil cellulaire, Nokia, smartphone, Symbian, système d’exploitation.]

= synchrone =

Le terme "synchrone" définit un mode de communication exigeant la simultanéité
de l’émission et de la réception des informations, par exemple le téléphone ou
la messagerie instantanée. La communication asynchrone, elle, permet la
non-simultanéité de l’émission et de la réception, par exemple le courriel.
[Voir aussi: asynchrone, courriel, messagerie instantanée, téléphonie.]

= syndication =

La syndication consiste à mettre à disposition les nouvelles informations de son
site web par le biais d'un fil de syndication (souvent appelé fil RSS, fil Atom
ou fil XML), afin que celles-ci puissent être collectées par un agrégateur, à
savoir un logiciel de lecture permettant à l'usager de lire en un seul point les
informations émanant de nombreux sites sans devoir aller consulter les sites
eux-mêmes. Pour un site de presse, les informations procurées par le webmestre
dans le fil de syndication comprennent par exemple les titres des articles avec
un descriptif court et leur adresse URL (uniform resource locator). L'usager
souhaitant s'abonner utilise un petit bouton cliquable, souvent orange, pour
avoir l'adresse URL du fil de syndication. Utilisée à l'origine pour suivre
l'actualité sur des sites de presse, des forums ou des blogs, la syndication est
désormais utilisée dans de nombreux autres domaines, par exemple pour recevoir
les titres des dernières publications, les annonces des nouveaux logiciels ou la
liste des produits d'un site marchand. La syndication de contenu se fait le plus
souvent en utilisant le format RSS (really simple syndication) ou le format
Atom. Basés sur le format XML (extensible markup language), ils fournissent tous
deux un système simple de publication de listes (articles, livres, logiciels,
etc.) via un logiciel ou une application web. [Voir aussi: Atom, blog, forum,
presse en ligne, RSS, web.]

= synthèse d’images =

La synthèse d'images est l’ensemble des techniques et logiciels permettant de
créer des images synthétiques, à savoir des images numérisées en 3D (trois
dimensions). Une image synthétique de qualité satisfaisante nécessite une
résolution d'écran élevée et une capacité de stockage en proportion. Par
exemple, le stockage d'une image d’une résolution de 1.024 × 1.024 pixels
nécessite 1 Mo (mégaoctet) de mémoire. Pour pouvoir faire de la synthèse
d’images, un ordinateur doit être muni d'une carte d'accélération à base de
microprocesseurs et d'un processeur graphique. [Voir aussi: 3D, image de
synthèse, microprocesseur, pixel, processeur graphique.]

= synthèse du son =

La synthèse du son est la technique utilisée dans la musique électronique:
création de nouveaux sons d'une part, modification ou transformation de sons
numérisés et enregistrés d'autre part. L'appareil qui génère et manipule les
sons électroniquement est un synthétiseur. [Voir aussi: numérique, numérique
(son), numérisation, musique en ligne, synthétiseur.]

= synthèse vocale =

La synthèse vocale (ou synthèse de parole) est la technologie utilisée pour
qu'un ordinateur puisse émettre des sons correspondant à la prononciation des
mots par l’être humain. Cette technologie est associée à celle de la
reconnaissance vocale, l’ordinateur devant auparavant reconnaître les mots
énoncés par l’utilisateur. Les recherches sur la synthèse vocale et la
reconnaissance vocale débutent dès 1960. La synthèse vocale est utilisée pour la
lecture d’un livre audionumérique (appelé plus simplement livre audio). La
conversion du fichier numérique en voix synthétique est effectuée au moyen d’un
logiciel appelé synthétiseur vocal. [Voir aussi: livre audio, reconnaissance
vocale, synthétiseur vocal.]

= synthétiseur =

A l'origine, le synthétiseur est un appareil qui génère et manipule les sons
électroniquement. Il reproduit et étend des sons d'instruments de musique
existants, ou alors il en crée de nouveaux. Les ondes produites sont modifiées
dans leur durée, leur tonalité et leur qualité par l'utilisation
d'amplificateurs, de systèmes de mixage, de réverbérateurs, de filtres, de
séquenceurs ou de modulateurs de fréquence. A l'ère informatique, le
synthétiseur est aussi l'appareil et/ou le logiciel permettant la synthèse des
sons, soit à partir de leur définition physique (fréquence, hauteur, intensité,
etc.), soit à partir de sons préalablement numérisés et enregistrés. Les
synthétiseurs sont en général reliés à des ordinateurs et à des séquenceurs au
moyen de l'interface MIDI (musical instrument digital interface). [Voir aussi:
logiciel, MIDI, numérisation, ordinateur, séquenceur.]

= synthétiseur vocal =

Un synthétiseur vocal (ou synthétiseur de parole) est un logiciel fabriquant une
phrase à partir de mots ou de phonèmes pré-enregistrés. Si le phonème correspond
généralement à une lettre, une lettre peut correspondre à plusieurs phonèmes
(par exemple "o" ouvert ou fermé). Les diphtongues ("on", "an", "un", etc.)
représentent un seul phonème. La langue française compte 40 phonèmes. Pour
synthétiser la parole, l'ordinateur effectue une transcription phonétique à
partir d'un texte alphabétique. Il prend en compte les règles de la langue
utilisée et tente de résoudre ses ambiguïtés. Un calculateur rétablit ensuite la
prosodie de la phrase à prononcer (ton, intonation, accent et durée) et régit
les éléments de commande des circuits acoustiques. Un exemple de synthétiseur
vocal est le logiciel JAWS de la société Freedom Scientific, qui fonctionne sous
plateforme Windows. [Voir aussi: JAWS, livre audio, logiciel, synthèse vocale,
synthétiseur.]

= système d’exploitation =

Un système d’exploitation est un programme de base permettant à l’ordinateur de
contrôler les périphériques (écran, clavier, souris, imprimante, etc.),
d’organiser le système de classement du disque dur et de faire fonctionner
d’autres programmes. Appelé aussi plateforme ou encore OS (operating system). Le
premier système d'exploitation pour ordinateur personnel est le DOS (disc
operating system). Les systèmes d’exploitation les plus connus sont MS DOS
(Microsoft disc operating system) puis Windows (développés tous deux par
Microsoft), Mac OS puis Mac OS X (développés tous deux par Apple) et Linux
(développé par Linux). Les PDA (personal digital assistants) ont un système
d’exploitation spécifique, les plus utilisés étant le Palm OS (développé par
Palm) et le Pocket PC (développé par Microsoft). Les smartphones utilisent le
plus souvent le système d’exploitation Symbian OS (développé par Symbian). [Voir
aussi: DOS, Linux, Mac OS, Mac OS X, MS DOS, Palm OS, PDA, Pocket PC, Symbian
OS, Windows.]


*T*


= tablette de lecture =

L'expression "tablette de lecture" ou "tablette électronique de lecture" désigne
l'appareil dédié plus connu sous le nom de "ebook". [Voir: ebook.]

 tablette PC =

Une tablette PC est une tablette informatique à mi-chemin entre l’ordinateur
portable et le PDA (personal digital assistant). Le clavier est remplacé par un
écran tactile. Les premières tablettes PC sont lancées en novembre 2002 (14
modèles différents), tout comme le système d’exploitation correspondant (Windows
XP Tablet PC Edition) et une version compatible du logiciel de lecture Microsoft
Reader. Certains fabricants, IBM en tête, sont assez sceptiques sur l’intérêt de
la tablette PC et misent plutôt sur l’ordinateur ultra-portable. Il semblerait
toutefois qu'il existe un marché pour les deux. 72.000 tablettes sont vendues en
2002, pour moitié aux Etats-Unis et pour moitié en Asie. Un rythme soutenu suit
en 2003. La commercialisation à grande échelle débute en 2004. [Voir aussi:
logiciel de lecture, Microsoft Reader, ordinateur portable, PDA, Windows.]

= TACTweb =

Développé par John Bradley, informaticien au King's College London
(Royaume-Uni), et Geoffrey Rockwell, professeur à l'Université McMaster
(Canada), TACTweb (TACT: text analysis computing tools) est un logiciel de
recherche de données textuelles en ligne. Ce logiciel gratuit peut être
paramétré facilement pour créer des bases textuelles en ligne sans devoir être
un programmeur de haut niveau. Professeur au département d’études françaises de
l’Université de Toronto (Canada), Russon Wooldridge est le créateur de
ressources littéraires librement accessibles en ligne. En mai 2001, il explique:
"La dernière version de TACTweb permet dorénavant de construire des bases
interactives importantes comme les dictionnaires de la Renaissance (Estienne et
Nicot; base RenDico), les deux principales éditions du Dictionnaire de
l’Académie française (1694 et 1835), les collections de la Bibliothèque
électronique de Lisieux (base LexoTor), les oeuvres complètes de Maupassant, ou
encore les théâtres complets de Corneille, Molière, Racine, Marivaux et
Beaumarchais (base théâtre 17e-18e). À la différence de grosses bases comme
Frantext ou ARTFL (American and French Research on the Treasury of the French
Language) nécessitant l’intervention d’informaticiens professionnels, d’équipes
de gestion et de logiciels coûteux, TACTweb, qui est un gratuiciel que l’on peut
décharger en ligne et installer soi-même, peut être géré par le chercheur
individuel créateur de ressources textuelles en ligne." TACT et TACTweb sont
présentés plus en détail dans un article de Russon Wooldridge et Emilie
Devriendt. [Voir aussi: ARTFL, ATILF, base interactive, dictionnaire en ligne,
Wooldridge Russon.]

= TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol) =

Le protocole TCP/IP (transmission control protocol / internet protocol) regroupe
l’ensemble des protocoles de communication utilisés sur l’internet pour la
transmission des données (TCP: transmission control protocol) et l'échange des
données d'un point à un autre (IP: internet protocol). Créé par Vinton Cerf et
Bob Kahn en 1974, le protocole TCP/IP est à la base de l’internet, qui débute
donc à cette date et se développe fortement à partir de 1983. [Voir aussi: Cerf
Vinton, internet, protocole.]

= téléchargement =

Le téléchargement est le transfert à distance de fichiers, données ou programmes
d’un ordinateur vers un autre ordinateur, via l’internet. De nombreux logiciels
sont disponibles en téléchargement gratuit, à commencer par les logiciels de
lecture (par exemple l'Adobe Reader, le Microsoft Reader et le Mobipocket
Reader) et les logiciels de traduction (par exemple Wordfast). Les livres
numériques sont eux aussi disponibles en téléchargement à partir de librairies
numériques ou de sites d’éditeurs en ligne. La même remarque vaut pour la
musique en ligne ou encore les films, disponibles à partir de plateformes
dédiées. [Voir aussi: éditeur en ligne, librairie numérique, livre numérique,
logiciel de lecture, logiciel de traduction, musique en ligne.]

= télécommunications =

Le terme "télécommunications" est un terme générique qui inclut toute
transmission, émission ou réception de signes, de signaux, de textes, d'images
et de sons, ou encore toute information transmise par le biais d'un système
électrique, radio-électrique, électromagnétique ou optique. [Voir aussi:
information.]

= télématique =

La télématique est l'ensemble des techniques associant l’informatique et les
télécommunications. [Voir aussi: informatique, télécommunications.]

= téléphone =

Le téléphone des années 2000 se décline en plusieurs versions. Après une longue
carrière, débutée en 1877, le téléphone fixe traditionnel est en perte de
vitesse. Lui succèdent le téléphone portable (dit aussi mobile ou cellulaire) et
le smartphone (appelé aussi téléphone intelligent ou téléphone multimédia), qui
véhiculent non seulement la voix mais aussi les SMS (short message services), le
courriel, la photo, la vidéo et le web. Le téléphone internet permet de
téléphoner à partir de son ordinateur. Le téléphone WiFi (wireless fidelity)
permet d'utiliser le réseau internet passer par un ordinateur. En attendant
d'autres modèles. [Voir aussi: courriel, smartphone, SMS, téléphone portable,
téléphonie, téléphonie mobile, téléphonie sur IP, WiFi.]

= téléphone internet =

Apparu en 2004, le téléphone internet est un combiné se raccordant à
l’ordinateur via un port USB (universal serial bus). Ce type d’appareil offre
une alternative à l’utilisation d’un casque avec écouteurs et micro. Apparus en
2005, certains modèles sans fil communiquent avec l’ordinateur via une liaison
Bluetooth. D’autres appareils peuvent être utilisés à la fois pour la téléphonie
fixe (ligne traditionnelle) et la téléphonie sur IP (internet protocol). [Voir
aussi: Bluetooth, téléphonie sur IP, USB.]

= téléphone portable =

Appelé aussi téléphone mobile ou téléphone cellulaire, un téléphone portable est
un téléphone utilisant les ondes radio (transmission radio-électrique par voie
hertzienne) pour l’acheminement de la voix et autres données: SMS (short message
service), courriel, internet, MMS (multimedia messaging service). La principale
norme de transmission est la norme GSM (global system for mobile
telecommunications), utilisée depuis 1992. Apparu en 2001, le smartphone est un
téléphone portable doublé d’un PDA (personal digital assistant), complété fin
2002 par un écran couleur, un son polyphonique et une fonction appareil photo.
Les téléphones portables de 3e génération (3G) apparaissent courant 2004, avec
une vitesse accrue pour la transmission des données, ce qui permet la
visiophonie, le téléchargement de musique et de vidéos, et l'utilisation des
blogs et les chats. En février 2004, 1,3 milliard de personnes possèdent un
téléphone portable. Les pays venant en tête sont la Chine, les Etats-Unis,
l'Inde et l'Indonésie. 620 millions de téléphones portables sont vendus dans le
monde en 2004, 780 millions en 2005 et un milliard en 2006. On comptabilise 2,6
milliards de portables en 2006, la hausse provenant principalement de la Russie,
du Brésil et des pays d'Asie. [Voir aussi: 3G, GSM, MMS, musique en ligne, photo
numérique, radiotéléphonie, smartphone, SMS, téléphonie mobile.]

= téléphonie =

Le terme "téléphonie" est un terme générique recouvrant à la fois l’activité des
opérateurs de téléphonie (fixe, mobile et internet) et celle des fabricants
d'appareils. A ce jour, une communication téléphonique entre deux abonnés peut
s'effectuer au moyen d'un téléphone fixe, d'un téléphone mobile ou d'un logiciel
de téléphonie via l'internet. La solution la plus ancienne est la téléphonie
fixe, par le biais du réseau téléphonique commuté (RTC). La téléphonie mobile
utilise un système de transmission radio-électrique via les réseaux GSM (global
system for mobile communications), GPRS (general packet radio service) et UMTS
(universal mobile telecommunications service). En pleine expansion, la
téléphonie sur IP (internet protocol) est une téléphonie à moindre coût
utilisant le réseau internet, et basée sur un échange de données numériques
transitant par paquets. [Voir aussi: GPRS, GSM, RTC, téléphone, téléphonie
mobile, téléphonie sur IP, UMTS.]

= téléphonie mobile =

La téléphonie mobile recouvre tout à la fois l’activité des opérateurs de
téléphonie mobile et celle des fabricants d'appareils cellulaires (téléphone
portable, smartphone et successeurs). La principale norme de transmission est la
norme GSM (global system for mobile communications), utilisée depuis 1992. Après
la téléphonie mobile de 1e génération (1G) dans les années 1980, la téléphonie
mobile de 2e génération (2G) est caractérisée notamment par la numérisation de
la voix, le SMS (short message service) et l'apparition du multimédia. L'année
2004 voit les débuts de la téléphonie mobile de 3e génération (3G), basée sur le
standard 3GSM (3G + GSM) ou le standard UMTS (universal mobile
telecommunications system). Avec un téléphone qui permet de prendre des photos,
d'écouter de la musique, d'utiliser l'internet ou de regarder une vidéo. En 2005
et 2006, la Chine et le Japon préparent déjà la téléphonie mobile de 4e
génération (4G). [Voir aussi: 2G, 3G, 3GSM, 4G, GSM, téléphone, téléphone
portable, smartphone, UMTS.]

= téléphonie sur IP (internet protocol) =

Appelée aussi "voix sur IP" (internet protocol) ou "VoIP" (voice over internet
protocol), la téléphonie sur IP est la téléphonie utilisant l'internet, avec
transit de la voix par paquets. Qu'est-ce à dire? La voix est numérisée et les
données obtenues sont segmentées par paquets. Ces paquets sont ensuite envoyés
par IP, en utilisant les protocoles en vigueur tels que le protocole SIP
(session initiation protocol) et le protocole H.323. Près de 25 milliards de
minutes sont échangées par IP en 2003, contre 19 milliards en 2002 et 150
millions en 1998. En 2004, la téléphonie sur IP représente près de 15% des
appels internationaux, avec un coût très bas sinon nul. Skype est le service de
téléphonie sur IP le plus connu. [Voir aussi: H.323, internet, IP, protocole,
SIP, Skype, téléphonie.]

= télétravail =

Le télétravail est un travail exercé à distance en utilisant les modes de
communication électroniques, télématiques et informatiques: téléphone, fax,
internet, etc. [Voir aussi: internet, télécommunications.]

= télévision =

La télévision est un "dispositif de transmission instantanée d'images, par câble
ou par ondes hertziennes" (encyclopédie Encarta). Auquel s'ajoutent ensuite le
satellite, avec ses paraboles ornant les toits et les balcons, puis le câble. En
1996, la télévision se marie avec l'internet grâce au système web TV, qui permet
de se connecter directement à l'internet à partir de son téléviseur. Peu après,
on peut aussi regarder la télévision sur l'écran de son ordinateur. Au début des
années 2000, tout comme pour l'ordinateur, l'écran LCD (liquid crystal display)
ultra-plat concurrence l'écran cathodique classique. On assiste également aux
débuts de la télévision numérique, notamment avec la DTTV (ou DTT: digital
terrestrial television). En 2006 apparaissent les grands écrans branchés à
l'ordinateur pour contempler tout à loisir les vidéos et films choisis sur le
web. En mai 2007 débute une nouvelle ère télévisée avec le lancement de Joost,
un service gratuit de télévision sur l'internet permettant de regarder les
grandes chaînes de télévision sur son ordinateur. [Voir aussi: image numérique,
Joost, LCD, satellite, vidéo.]

= Telnet (terminal network protocol) =

Le protocole Telnet (terminal network protocol) est un protocole d’application
définissant l’émulation d’un terminal sur l’internet. Ce protocole permet
d’ouvrir une connexion avec un serveur à distance comme si on le consultait sur
place. Pour ne prendre qu’un exemple, avant d’être possible directement sur le
web, la consultation à distance d’un catalogue de bibliothèque est d’abord
effectuée par le biais de Telnet. [Voir aussi: internet, protocole, terminal.]

= terminal =

Un terminal est un périphérique comprenant un clavier, un écran et un circuit de
contrôle, parfois combinés en une seule unité. Le terminal communique à distance
avec un ordinateur central par l’intermédiaire d’une ligne ou d’un réseau de
transmission des données. [Voir aussi: ordinateur, périphérique, réseau.]

= terminal internet =

Le premier modèle de terminal internet est le webpad, apparu en 2001. Cet
ordinateur-écran sans disque dur dispose d’une connexion sans fil à l’internet.
L’écran couleur tactile à cristaux liquides (ou LCD: liquid crystal display) au
format A4 est complété par quelques boutons de navigation. [Voir aussi: LCD,
webpad.]

= TeX =

Destiné en priorité aux écrits mathématiques, techniques et informatiques, TeX
est un format de composition créé par Donald Knuth et appartenant au domaine
public. Il devient rapidement le standard pour la composition des textes
mathématiques et des documents comprenant de nombreux symboles techniques. Les
logiciels afférents peuvent être trouvés sur le Comprehensive TeX Archive
Network (CTAN). Le système de composition correspondant est LaTeX, qui permet
donc de faciliter l'utilisation de TeX. Ne pas confondre TeX avec le format
texte (TXT), dont l'extension de fichier est ".txt". [Voir aussi: format, LaTeX,
TXT.]

= texte électronique =

Un texte électronique peut être produit directement sous forme numérique ou
alors numérisé à partir d’un document imprimé. Le format de base est le format
TXT (text, défini par l'extension de fichier ".txt") qui, s’il n’est pas
toujours très attractif pour le lecteur (pas de paramétrage), a l’avantage
d’être lisible sur tout type de machine, plateforme et logiciel. Le texte
électronique a plusieurs qualités essentielles: un fichier peu volumineux, un
stockage facile et une transmission rapide via l’internet. [Voir aussi:
numérique, numérisation en mode texte, paramétrage, TXT.]

= TI (technologies de l’information) =

Le sigle TI (technologies de l’information) correspond à l’anglais IT
(information technologies). En français, on utilise plutôt TIC (technologies de
l’information et de la communication) ou NTIC (nouvelles technologies de
l’information et de la communication). [Voir aussi: information, société de
l'information.]

= TIC (technologies de l’information et de la communication) =

Le sigle TIC (technologies de l’information et de la communication) est synonyme
de NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). Les
TICE sont les technologies de l’information et de la communication pour
l’éducation. [Voir aussi: information, société de l'information.]

= TIFF (tagged image file format) =

Le format TIFF (tagged image file format) est fréquemment utilisé pour l'échange
d'images entre différents programmes, par exemple lors de l'utilisation d'un
scanner. Il est également utilisé pour la numérisation des livres en mode image,
qui sont eux aussi scannés. Le format TIFF est développé à partir de 1986 par
Aldus Corporation (intégré ensuite à la société Adobe), en collaboration avec
Microsoft et Hewlett-Packard. Les fichiers TIFF (dont l'extension est ".tiff" ou
".tif") sont couramment utilisés en PAO (publication assistée par ordinateur),
pour l'envoi d'images par fax, dans les applications 3D (en 3 dimensions) et
dans l'imagerie médicale. [Voir aussi: 3D, Adobe, fax, Microsoft, numérisation,
numérisation en mode image, PAO, scanner.]

= TK3 =

Développé par la société Night Kitchen, TK3 est un beau format de lecture (et le
logiciel correspondant) pour les documents numériques multimédia. [Voir aussi:
format, logiciel de lecture, multimédia.]

= TLS (transport layer security) =

Développé à partir de 1996, le protocole TLS (transport layer security) est basé
sur le protocole SSL (secure sockets layer), un système de cryptage largement
utilisé pour assurer la sécurité et la confidentialité des informations
transitant par l'internet. Présent dans les versions récentes des navigateurs,
le protocole TLS fait suite au protocole SSL, et n'est pas compatible avec
celui-ci. [Voir aussi: cryptage, navigateur, protocole, SSL.]

= Torvalds, Linus =

Le finlandais Linus Torvalds crée en 1991 Linux, un système d’exploitation pour
ordinateur personnel dont le code source est libre et qui est développé ensuite
en collaboration avec de nombreux programmeurs. Ce terme "Linux" est la
contraction de Linus, le prénom du créateur de Linux, et d’Unix, le système
d’exploitation dont Linux est dérivé. D’abord utilisé par les développeurs de
logiciels et les universités, Linux gagne peu à peu les entreprises et le grand
public, et concurrence désormais Windows, le système d’exploitation de
Microsoft. [Voir aussi: Linux, système d’exploitation, Unix, Windows.]

= traduction assistée par ordinateur (TAO) =

La traduction assistée par ordinateur (TAO) est basée sur l’interaction entre
les professionnels de la traduction et les logiciels de traduction. Elle est
différente de la traduction automatique, caractérisée par la production purement
informatique d’une langue cible (texte traduit) à partir d’une langue source
(texte à traduire). [Voir aussi: logiciel de traduction, traduction
automatique.]

= traduction automatique =

La traduction automatique consiste à analyser le texte dans la langue source
(texte à traduire) puis à générer automatiquement le texte correspondant dans la
langue cible (texte traduit), en utilisant des règles précises pour le transfert
de la structure grammaticale. L’internet favorisant grandement le
multilinguisme, le marché de la traduction automatique est en pleine expansion.
[Voir aussi: logiciel de traduction.]

= translittération =

La translittération est la transcription lettre pour lettre du texte d’une
langue donnée (en général non indo-européenne) dans l’alphabet d’une autre
langue (en général indo-européenne). Dans les catalogues informatisés, la
translittération est utilisée pour la rédaction des notices bibliographiques de
documents publiés dans des langues aux caractères non latins, caractérisées par
l'acronyme JACKPHY, à savoir le japonais, l’arabe, le chinois, le coréen (en
anglais: "korean"), le persan, l’hébreu et le yiddish. De nombreuses notices
translittérées sont présentes dans les catalogues spécialisés et les catalogues
collectifs, par exemple le catalogue collectif mondial WorldCat, géré par OCLC
(Online Computer Library Center). [Voir aussi: catalogage, catalogue collectif,
JACKPHY, OCLC, WorldCat.]

= TXT (text) =

TXT (du terme anglais "text") désigne le format texte, dont l'extension de
fichier est ".txt". Ce format est le format de fichier le plus ancien, utilisé
dès les débuts de l'informatique. Encodé en ASCII (American standard code for
information interchange), le fichier correspondant est lisible sur toute
machine, plateforme et logiciel. Ce format ne permet pas de paramétrer le texte
(marges, caractères gras, soulignés ou en italique, taille et police des
caractères, etc.). Les éléments importants (titres, têtes de chapitres et de
sections, etc.) sont souvent mentionnés en lettres capitales. Le Projet
Gutenberg par exemple, pionnier des bibliothèques numériques, diffuse des
milliers d’oeuvres du domaine public au format texte, pour que celles-ci
puissent être lues par tous sans problème de compatibilité. Les avantages du
format texte sont sans fin. Contrairement à d'autres formats, le téléchargement
d'un livre au format texte ne requiert pas de bande passante large. Un livre au
format texte peut être copié à l'infini et constituer ainsi la base de dizaines
de nouvelles versions numériques et imprimées. On peut corriger à tout moment
les fautes d'orthographe et de grammaire et les erreurs de typographie. Le
lecteur peut changer à volonté la taille et la police des caractères, les marges
et le nombre de lignes par page. Les personnes malvoyantes peuvent grossir la
taille des polices et changer le fonds d'écran, et les personnes aveugles
utiliser un logiciel de reconnaissance vocale. Tout ceci est beaucoup plus
difficile, sinon impossible, avec nombre d'autres formats. Dans une moindre
mesure, le format HTML (hypertext markup language), destiné au web, et le format
RTF (rich text format), destiné à l'échange de fichiers, sont également lisibles
sur sur de nombreuses plateformes. [Voir aussi: bibliothèque numérique, HTML,
numérisation, numérisation en mode texte, Projet Gutenberg, RTF, texte
électronique.]


*U*


= UBL (Ultimate Band List) =

Débuté pendant l'été 1994 à Caltech (California Institute of Technology) et
connu d'abord sous le nom de WWWOM (Web Wide World of Music), UBL (Ultimate Band
List) devient un vaste et très populaire répertoire de liens musicaux. Après une
interruption, le sigle bien connu donne son nom à un UBL nouvelle formule géré
par la société ARTISTdirect. [Voir aussi: musique en ligne, répertoire, web.]

= UIT (Union internationale des télécommunications) =

L’UIT (Union internationale des télécommunications) est l'organisation
internationale chargée de la normalisation des télécommunications à l’échelon
mondial. Basée à Genève (Suisse), elle est l’une des 16 agences spécialisées des
Nations Unies, avec 191 Etats membres et 640 membres du secteur privé. Les
gouvernements et le secteur privé travaillent de concert pour créer ou
normaliser les protocoles nécessaires, et coordonner l’organisation des réseaux
et services de télécommunications. Par ailleurs, l'UIT gère la base
terminologique Termite (Terminology of Telecommunications) dans six langues
(anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe). [Voir aussi: base
terminologique, internet, protocole, réseau, télécommunications.]

= UMTS (universal mobile telecommunications system) =

L’UMTS (universal mobile telecommunications system) est un standard de
téléphonie mobile 3G (de 3e génération). Ce standard de transmission
radio-électrique permet d’acheminer les données numériques (voix, texte,
multimédia et vidéo) des ordinateurs et appareils cellulaires (téléphones
portables, smartphones) avec un débit théorique de 384 Kbps (kilobits par
seconde) et un débit effectif de 250 Kbps, qui pourrait passer ensuite à 1 puis
2 Mbps (mégabits par seconde). L’UMTS permet par exemple la visiophonie sur
appareil mobile, la participation à une visioconférence, la diffusion de
contenus vidéo et le transfert de fichiers volumineux. Après plusieurs reports
de date, les grands opérateurs de téléphonie mobile (T-Mobile, Vodafone, Orange,
etc.) lancent en 2004 leurs premières offres commerciales 3G (appareil +
abonnement) utilisant l’UMTS. A partir de 2007, le débit de l'UMTS peut être
accéléré au moyen de la technologie HSDPA (high speed downlink packet access),
qui permet d'atteindre un débit de 3,6 Mbps. [Voir aussi: 3G, bps, HSDPA,
téléphonie mobile.]

= UNDL Foundation (UNDL: universal networking digital language) =

Créée en janvier 2001, l’UNDL Foundation (UNDL: universal networking digital
language) gère le Programme UNL (universal networking language), un programme
international débuté en janvier 1997 sous l’égide de l’UNU/IAS (United Nations
University / Institute of Advanced Studies) avec la participation de nombreux
organismes dans toutes les communautés linguistiques. Le Programme UNL a pour
tâche d’élaborer l’UNL, un métalangage numérique utilisé pour le codage, le
stockage, la recherche et la communication d’informations multilingues
indépendamment d’une langue source donnée, et donc d’un système de pensée donné.
[Voir aussi: métalangage, UNL.]

= UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la
culture) =

Fondée en 1946 et basée à Paris, l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour
l’éducation, la science et la culture) est une organisation internationale
regroupant 188 pays. L'acronyme anglais UNESCO (United Nations Educational,
Scientific and Cultural Organization) vaut pour toutes les langues. L'objectif
de l'UNESCO est de resserrer "par l'éducation, la science, la culture et la
communication, la collaboration entre nations, afin d'assurer le respect
universel de la justice, de la loi, des droits de l'homme et des libertés
fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de
religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples". Nombre
de documents publiés par l'UNESCO sont accessibles en ligne dans la section
UNESCO Documents and Publications. [Voir aussi: information.]

= Unicode =

Publié en janvier 1991, l’Unicode est un système de codage informatique sur 16
bits spécifiant un nombre unique pour chaque caractère. Ce nombre est lisible
quels que soient la plateforme, le logiciel et la langue utilisés. L’Unicode
peut traiter 65.000 caractères uniques et prendre en compte tous les systèmes
d’écriture de la planète. A la grande satisfaction des linguistes, l’Unicode
remplace progressivement l’ASCII (American standard code for information
interchange), un système de codage sur sept bits (128 caractères, dont 95
caractères imprimables) ne pouvant traiter que l’anglais, complété ensuite par
des variantes pouvant traiter les caractères accentués de quelques langues
européennes. Les versions récentes du système d’exploitation Windows de
Microsoft (Windows NT, Windows 2000, Windows XP et versions suivantes) utilisent
l’Unicode pour les fichiers texte, alors que les versions précédentes
utilisaient l’ASCII. L’Unicode dispose de plusieurs variantes en fonction des
besoins, par exemple UTF-8, UTF-16 et UTF-32 (UTF: Unicode transformation
format). Développé sous l'égide de l’Unicode Consortium, l'Unicode est une
composante des spécifications du W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme
international chargé du développement du web. [Voir aussi: ASCII, Unicode
Consortium, W3C, Windows.]

= Unicode Consortium =

Fondé en janvier 1991 pour développer l’Unicode, l’Unicode Consortium regroupe
des sociétés informatiques, des sociétés commerciales, des concepteurs de
logiciels, des organismes de recherche et différents groupes d’usagers. A cette
date, l’échange des données s’internationalise, et ne peut donc plus se limiter
à l’utilisation de l’anglais et de quelques langues européennes encodées en
ASCII (American standard code for information interchange), un système de codage
datant de 1968. L’Unicode Consortium développe donc l’Unicode, un système de
codage sur 16 bits spécifiant un nombre unique pour chaque caractère et
permettant de traiter 65.000 caractères uniques, à savoir tous les systèmes
d’écriture de la planète. L’Unicode Consortium fournit aussi les explications
techniques nécessaires aux usagers potentiels. L’utilisation de l’Unicode
commence à se généraliser en 1998. [Voir aussi: ASCII, codage, Unicode.]

= UNIMARC (universal machine readable cataloguing) =

Créé en 1977 par l’IFLA (International Federation of Library Associations), le
format UNIMARC (universal machine readable cataloguing) est un format universel
permettant le stockage et l’échange de notices bibliographiques au moyen d’une
codification des différentes parties de la notice (auteur, titre, éditeur, etc.)
pour traitement informatique. Ce format permet de favoriser les échanges de
données entre les différents formats MARC existants, qui correspondent chacun à
une pratique nationale de catalogage (INTERMARC en France, UKMARC au
Royaume-Uni, USMARC aux Etats-Unis, CAN/MARC au Canada, etc.). Les notices dans
le format MARC d’origine sont d’abord converties au format UNIMARC avant d’être
converties à nouveau dans le format MARC de destination. UNIMARC peut également
être utilisé comme "modèle" pour le développement de nouveaux formats MARC.
[Voir aussi: catalogage, IFLA, MARC.]

= unité centrale =

L'unité centrale d'un ordinateur est son "moteur", où se trouvent la carte mère,
le microprocesseur, la mémoire vive, le disque dur et tous les lecteurs
internes. [Voir aussi: carte mère, disque dur, mémoire vive, microprocesseur.]

= Unix =

Unix est un système d’exploitation multitâches et multi-utilisateurs souvent
utilisé dans la communauté universitaire et scientifique. Il est créé en 1969
dans les laboratoires de Bell par Ken Thompson et Dennis Ritchie. Il devient
ensuite un freeware (gratuiciel) très largement utilisé et donnant lieu à de
nombreux produits dérivés, le plus connu étant Linux, un système d’exploitation
pour ordinateur personnel. [Voir aussi: freeware, Linux, système
d’exploitation.]

= UNL (universal networking language) =

L’UNL (universal networking language) est un métalangage numérique utilisé pour
le codage, le stockage, la recherche et la communication d’informations
multilingues indépendamment d’une langue source donnée. Ce métalangage est mis
au point par le Programme UNL, un programme international rassemblant de
nombreux organismes dans toutes les communautés linguistiques. Débuté en janvier
1997 sous l’égide de l’UNU/IAS (United Nations University / Institute of
Advanced Studies), le programme UNL se poursuit sous l’égide de l’UNDL
Foundation (UNDL: universal networking digital language), fondée en janvier 2001
dans ce but. [Voir aussi: métalangage, UNDL Foundation.]

= URL (uniform resource locator) =

L'URL (uniform resource locator) est l'adresse d’un site ou d'une page web.
L'URL inclut le nom de domaine du site, par exemple "www.etudes-francaises.net"
pour le Net des études françaises (NEF). [Voir aussi: nom de domaine, site web.]

= USB (universal serial bus) =

Le port USB (universal serial bus) est une interface permettant de gérer et
synchroniser les échanges de données entre une unité centrale et ses
périphériques, par exemple un ordinateur et une imprimante, ou encore un
téléviseur et un magnétoscope numérique, avec une distance maximale de cinq
mètres. Un ordinateur dispose le plus souvent de plusieurs ports USB, pour
l’imprimante, la souris, etc. La technologie Wireless USB (WUSB), à savoir
l'utilisation sans fil de l’interface USB, apparaît en mai 2005. [Voir aussi:
interface, ordinateur, périphérique, WUSB.]

= Usenet =

Créé en 1995, Usenet (acronyme de "Users’ Network") est le plus grand BBS
(bulletin board system) du monde, qui regroupe des milliers de groupes de
discussion, avec archivage de tous les messages. Non censuré, Usenet est
gouverné par les règles de la nétiquette. Propriété de Deja.com, Usenet est
racheté en janvier 2001 par le moteur de recherche Google et devient Google
Groups, après réindexation de ses 500 millions de messages. En mars 2003, le
nombre de messages dépasse les 700 millions. En février 2004, il est de 845
millions. [Voir aussi: forum, Google, nétiquette.]


*V*


= Vadrot, François =

En février 1996, François Vadrot, alors directeur des systèmes d’information du
CNRS (Centre national de la recherche scientifique, France), crée LMB Actu (Le
Micro Bulletin Actu), une lettre d’information hebdomadaire consacrée à
l’actualité de l’internet et des nouvelles technologies. En août 1999, il fonde
la société de cyberpresse FTPress (French Touch Press), basée à Paris. En
septembre 1999, il lance Internet Actu, qui remplace LMB Actu. D’autres
publications suivent, ainsi que des réalisations multimédias et des émissions de
télévision, dont certaines suivent de près l’actualité du livre. FTPress cesse
ses activités en mai 2003. [Voir aussi: cyberpresse, FTPress, presse en ligne.]

= VDSL (very high rate DSL) =

Validé en 2003 par l’UIT (Union internationale des télécommunications), le
standard VDSL (very high rate DSL) est une technologie d’accès internet à haut
débit utilisant le câble téléphonique en cuivre, avec un débit théorique de 50
Mbps (mégabits par seconde) en réception et 25 Mbps en émission. Ce débit est
très supérieur à celui du DSL (digital subscriber line) ou de l’ADSL (asymmetric
digital subscriber line) standard. Le VDSL permet aux opérateurs de
télécommunications de faire concurrence aux fournisseurs par câble et par
satellite, notamment pour la télévision haute définition. Le VDSL2 (very high
rate DSL, version 2) est validé par l'IUT en mai 2005. Son débit théorique est
de 100 Mbps (mégabits par seconde), en réception comme en émission. Il permet de
fournir des services tels que la télévision haute définition, la vidéo à la
demande, la visioconférence ou la la téléphonie sur IP (internet protocol).
[Voir aussi: ADSL, bps, DSL, téléphonie sur IP, UIT, visioconférence.]

= vidéo =

Le terme "vidéo" désigne l'ensemble des techniques permettant de convertir les
images animées et les sons en signaux électriques (signaux vidéo) pour
enregistrement, diffusion, reproduction et transmission. La vidéo numérique
apparaît dans les années 1990. Les séquences sont directement enregistrées sur
un support informatique. Les applications de la vidéo numérique sont par exemple
les effets spéciaux utilisés dans les films ou alors les images de synthèse qui,
codées en mosaïques de chiffres, peuvent être combinées ensemble et/ou
transformées. Dans les foyers, la cassette vidéo est progressivement supplantée
par le CD-Rom (compact disc - read only memory) et le DVD-Rom (digital versatile
disc - read only memory). Le DVD haute définition apparaît en 2006. La vidéo en
ligne se popularise elle aussi en 2006 avec le succès du site YouTube, qui
permet à tout un chacun, amateur ou professionnel, de poster ses vidéos. [Voir
aussi: CD-Rom, DVD, image de synthèse, numérique, YouTube.]

= vidéoconférence =

La vidéoconférence (conférence par vidéo) nécessite l’utilisation d’une webcam
(caméra web) branchée sur l’ordinateur et d’un logiciel adapté pour communiquer
à deux ou à plusieurs en temps réel en disposant à la fois de l’image et du son.
A ne pas confondre avec visioconférence, une technique beaucoup plus utilisée
pour les cours, conférences et réunions, étant donné son coût très inférieur.
[Voir aussi: logiciel, vidéo, visioconférence.]

= virtuel =

Par opposition au terme "réel", le terme "virtuel" concerne tout ce qui est créé
de manière artificielle grâce aux techniques informatiques, par exemple l’espace
virtuel ou l’univers virtuel. A tort ou à raison, ce terme est également utilisé
pour des entités bien réelles quoique numériques, par exemple la bibliothèque
virtuelle (au lieu de bibliothèque numérique) ou la librairie virtuelle (au lieu
de librairie en ligne). [Voir aussi: réalité virtuelle.]

= virus =

Un virus est un logiciel malveillant infectant les programmes et fichiers
informatiques afin d’en perturber et/ou d’en bloquer le fonctionnement. Les
virus transitent par le courriel et ses pièces jointes, par les fichiers
téléchargés sur le web, etc. Les virus proliférant désormais sur la toile, il
est devenu indispensable d'installer un logiciel antivirus sur son ordinateur
(les plus connus étant Norton AntiVirus de Symantec et VirusScan de McAfee),
avec mise à jour automatique. [Voir aussi: antivirus, logiciel.]

= vishing =

Le vishing (contraction de "voice" et "phishing") est le phishing destiné à la
téléphonie sur IP (internet protocol). Il s'agit d'un appel téléphonique qui
envoie le receveur sur un serveur téléphonique factice, mais qui semble être le
bon, par exemple celui d'une banque, pour lui demander des données
confidentielles. [Voir aussi: phishing, téléphonie sur IP.]

= visioconférence =

La visioconférence permet de mettre en présence, par écrans interposés, des
interlocuteurs qui sont géographiquement dispersés. Des écrans de télévision
permettent à chaque groupe de voir et d'entendre les autres participants. Des
caméras filment les intervenants et les documents présentés. Si les liaisons
numériques terrestres ou par satellite offrent parfois une qualité d'image
laissant à désirer, cette technique est toutefois très utilisée parce qu’elle
est nettement plus économique que la vidéoconférence. [Voir aussi: numérique,
satellite, vidéoconférence.]

= Vivendi =

La multinationale française Vivendi (ex-Générale des Eaux) s'intéresse au livre
et à l'internet. En juillet 1999, Vivendi s’associe avec le géant des médias
allemand Bertelsmann pour lancer BOL.fr (BOL: Bertelsmann On Line), succursale
de la librairie en ligne européenne BOL.com. Soumise à une forte concurrence de
la part des autres librairies en ligne françaises (Alapage, Chapitre.com,
Amazon.fr, etc.), cette succursale ferme deux ans après. En 2000, Viventures, la
division financière de Vivendi, finance en partie Mobipocket, société parisienne
spécialisée dans la lecture et la distribution sécurisée de livres numériques
sur PDA (personal digital assistant). En décembre 2000, Vivendi fusionne avec
Canal+ et Seagram pour devenir Vivendi Universal. Basé à Paris et à New York,
Vivendi nouvelle formule est un géant de la communication et des médias présent
dans la musique, la télévision, la cinéma, l’édition, les télécommunications et
l’internet. En juillet 2002, la démission forcée de Jean-Marie Messier, le très
médiatique P-DG (président-directeur général) de Vivendi Universal, marque
l’arrêt des activités fortement déficitaires liées à l’internet et au
multimédia, et la restructuration de la société vers des activités plus
traditionnelles. Le P-DG suivant est Jean-René Fourtou, nommé en janvier 2003.
[Voir aussi: Bertelsmann, BOL.com, Mobipocket, PDA.]

= Vizplex =

En mai 2007, la société E Ink annonce la prochaine génération de papier
électronique sous le nom de Vizplex Imaging Film, appelé plus simplement
Vizplex, une technologie EPD (electronic paper display) avec un chargement
d’image deux fois plus rapide (740 microsecondes au lieu 1200), une image plus
constrastée (20% de plus) et huit niveaux de gris au lieu de quatre. Les
premiers modèles utilisant la technologie Vizplex seront produits dès l’été 2007
par son partenaire PrimeView International (PVI), qui est à ce jour le seul
fabricant d’écrans EPD à matrice active. Les futurs écrans souples auront une
diagonale de 1,9 pouces, 5 pouces, 6 pouces, 8 pouces et 9,7 pouces. Ils
équiperont divers appareils: téléphones mobiles, lecteurs de MP3, accessoires
PC, assistants personnels (PDA), affichettes commerciales, dictionnaires
électroniques, tablettes de lecture (ebooks) et tablettes PC. La génération
précédente (technologie E Ink) se limitait aux écrans de 6 pouces à destination
des ebooks. [Voir aussi: ebook, E Ink, papier électronique, PDA, PrimeView
International, téléphone portable.]

= VoiceXML (extensible markup language) =

Le langage VoiceXML (extensible markup language) est le standard web pour les
applications vocales interactives. Il est validé en février 2004 par le
consortium W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du
développement du web. Extension du format XML, ce standard fournit les
directives utiles aux développeurs pour créer des dialogues vocaux "dans le but
d'étendre l'accès universel du web, à l'aide d'interactions de type clavier
téléphonique, commandes vocales, annonces pré-enregistrées, voix et musiques
synthétisées", toutes applications particulièrement utiles aux personnes
aveugles et malvoyantes. La première utilisation est la navigation sur le web
depuis un téléphone portable, avec commande à la voix. [Voir aussi: interface,
navigateur vocal, synthèse vocale, téléphone portable, XML, W3C, web.]

= VPN (virtual private network) =

Le VPN (virtual private network) est un canal permettant l'accès sécurisé
d'ordinateurs distants (personnes ou bureaux géographiquement éloignés) à un
réseau d'entreprise par exemple, ce canal utilisant l'internet tout en cryptant
les données. [Voir aussi: cryptage, réseau.]

= VRML (virtual reality modeling language) =

Le VRML (virtual reality modeling language) est un langage permettant de créer
sur une page web des images en 3D (trois dimensions), notamment des espaces
virtuels dans lesquels l’internaute peut se déplacer, grâce aux techniques de
synthèse d’images. [Voir aussi: 3D, synthèse d’images, virtuel.]


*W*


= W3C (World Wide Web Consortium) =

Le W3C (World Wide Web Consortium) est l'organisme international de
normalisation du web. Il s'agit d'un consortium industriel fondé en octobre 1994
pour développer les protocoles communs nécessaires à la croissance du web et
guider ainsi cette croissance en définissant les standards nécessaires. Dirigé
par Tim Berners-Lee, l’inventeur du web en 1989, le W3C comprend plus de 400
membres: vendeurs de produits et services, fournisseurs de contenu, entreprises,
laboratoires de recherche, organismes de normalisation et gouvernements. Le W3C
est par exemple responsable des spécifications du langage HTML (hypertext markup
language) et du langage XML (extensible markup language). Le langage HTML est le
format de publication sur le web. Le langage XML permet de définir des marqueurs
afin de structurer les données d'un document (en-têtes, colonnes, marges ou
tableaux) pour publication électronique ou échange de données. [Voir aussi:
Berners-Lee Tim, HTML, protocole, XML, web.]

= WAIS (wide area information servers) =

Utilisé avant l'apparition des moteurs de recherche sur l'internet, WAIS (wide
area information servers) est un système de recherche sur les index de bases de
données situés sur des serveurs accessibles à distance. La recherche est
effectuée en utilisant le protocole Z39.50. Créé par Brewster Kahle et Bruce
Gilliat en 1991, WAIS est vendu en 1995 à AOL (America OnLine) pour 15 millions
de dollars US. Brewster Kahle et Bruce Gilliat fondent ensuite l'Internet
Archive en avril 1996. [Voir aussi: Internet Archive, Kahle Brewster, Z39.50.]

= WAN (wide area network) =

Le WAN (wide area network) est un réseau permettant de connecter les usagers à
l'internet sans fil dans un secteur géographique supérieur à celui du MAN
(metropolitan area network) qui, lui, connecte les usagers à l'échelle d'une
ville. Un réseau local est un LAN (local area network). [Voir aussi: LAN, MAN,
réseau.]

= WAP (wireless application protocol) =

Conçu par les sociétés Nokia, Ericsson, Motorola et Unwired Planet (devenu
ensuite Phone.com) et commercialisé début 2000, le WAP (wireless application
protocol) est un protocole de communication permettant d’utiliser l’internet à
partir d’un téléphone portable ou d’un PDA (personal digital assistant), pour
accès à différents services: courriel, services bancaires, météo, web, IRC
(internet relay chat), etc. Un appareil utilisant le WAP est muni d’un
micro-logiciel de navigation (navigateur) utilisant des pages écrites en langage
WMP (wireless markup language), le langage HTML (hypertext markup language) ne
convenant pas pour des pages aussi petites. Un protocole différent du WAP est
l’i-Mode, conçu par l’opérateur mobile japonais NTT DoCoMo. [Voir aussi: i-mode,
navigateur, PDA, protocole, téléphone portable.]

= Wayback Machine =

En octobre 2001, l'Internet Archive met ses archives (30 milliards de pages web)
en accès libre sur le web grâce à la Wayback Machine, qui permet à tout un
chacun de voir l'historique d'un site web, à savoir le contenu d’un site web à
différentes dates, à partir de 1996. Fondée en avril 1996 par Brewster Kahle à
San Francisco (Californie), l'Internet Archive a pour but de constituer,
stocker, préserver et gérer une bibliothèque de l’internet, en archivant la
totalité du web tous les deux mois. En 2004, les archives du web représentent
plus de 300 téraoctets (To) de données, avec une croissance de 12 téraoctets par
mois. Le nombre de pages web visibles avec la Wayback Machine est de 65
milliards en décembre 2006 et 85 milliards en mai 2007. [Voir aussi: internet,
Internet Archive, octet, web.]

= web =

Nom usuel du World Wide Web, le web (avec ou sans majuscule) est conçu en 1989
par Tim Berners-Lee, alors chercheur au CERN (Organisation européenne pour la
recherche nucléaire) à Genève. En 1989, il met en réseau des documents utilisant
l'hypertexte. En 1990, il met au point le premier serveur HTTP (hypertext
transfert protocol) et le premier navigateur web. En 1991, le web est
opérationnel et révolutionne la consultation de l'internet (qui existe depuis
1974). Selon les termes mêmes de son inventeur, le web est "un espace commun
d’information dans lequel nous communiquons en partageant cette information". En
novembre 1993, le web prend l'essor que l'on sait grâce à Mosaic, premier
navigateur à destination du grand public. En octobre 1994 est fondé le
consortium W3C (World Wide Web Consortium), un consortium international chargé
de développer les normes et protocoles nécessaires au bon fonctionnement du web.
Le W3C est présidé par Tim Berners-Lee. Quinze ans après la création du web,
dans son numéro d'août 2005, le magazine Wired constate que "moins de la moitié
du web est commercial, le reste fonctionne avec la passion". [Voir aussi:
Berners-Lee Tim, CERN, HTTP, internet, lien hypertexte, Mosaic, navigateur, W3C,
web 1.0, web 2.0, web 3.0.]

= web 1.0 =

Le web est d'abord conçu comme un grand livre composé de pages reliées entre
elles par des liens hypertextes, et reproduisant les modèles connus de l'édition
papier. On appelle cette étape le web 1.0. S'y superpose ensuite un réseau de
sources d'information structurées. En plus d'un grand livre, le web devient une
gigantesque base de données, avec l'apparition d'une nouvelle génération de
sites interactifs, connue sous le nom de web 2.0. [Voir aussi: web, web 2.0.]

= web 2.0 =

Le web 2.0 est le web de 2e génération, caractérisé par les notions de
communauté et de partage, avec une nouvelle génération de sites interactifs dont
le contenu est alimenté par les utilisateurs, par exemple les blogs, les wikis
et les sites d'échange. L'expression "web 2.0" est utilisée pour la première
fois en 2004 par Tim O'Reilly, fondateur O'Reilly Media, en tant que titre pour
une série de conférences. Certains parlent de World Live Web au lieu de World
Wide Web, le nom d'origine du web. Le web ne vise plus seulement à utiliser
l'information, mais aussi à collaborer en ligne, par exemple en tenant un blog
personnel ou collectif ou en participant aux encyclopédies Citizendium ou
Wikipedia, cette dernière étant devenue l'un des dix sites les plus visités du
web. Certains sites d'échange sont devenus incontournables, par exemple le site
de photos Flickr, le site de vidéos YouTube ou les réseaux sociaux MySpace et
Facebook. [Voir aussi: blog, Citizendium, Flickr, O'Reilly Media, web, wiki,
Wikipedia, YouTube.]

= web 3.0 =

Le web 3.0 est le web du futur, un web de 3e génération qui prendrait
logiquement le relais du web 2.0. Il s'agirait d'un web sémantique capable
d'apporter une réponse complète à une requête exprimée en langage courant, à
savoir "un web doté d'une forme d'intelligence artificielle globale et
collective" (Radar Networks). D'après la société Radar Networks, des données
pourraient être rassemblées sur les nombreux réseaux sociaux existant sur le web
et les réseaux sur lesquels les utilisateurs donnent leur avis. Ces données
pourraient ensuite être traitées automatiquement après avoir été structurées sur
la base du langage descriptif RDF (resource description framework) développé par
le W3C (World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du
développement du web. Cette définition possible du web 3.0 est d’ailleurs loin
de faire l’unanimité. [Voir aussi: RDF, web, web 2.0, W3C.]

= web TV =

Lancée en 1996, la web TV est un appareil spécifique permettant de se connecter
directement au web à partir de son téléviseur. [Voir aussi: télévision, web.]

= webcam =

Une webcam est une caméra web, à savoir une caméra branchée à un ordinateur pour
transmission directe sur le web. La première webcam est mise en place en 1991
par deux ingénieurs du laboratoire informatique de l'Université de Cambridge
(Royaume-Uni) pour surveiller la cafetière électrique du service (devenue
célèbre sous le nom de Trojan Room coffee pot), afin d'éviter d'avoir à
descendre et remonter plusieurs étages pour trouver la cafetière vide. Cette
webcam fonctionne jusqu'en août 2001. Au début des années 2000, la webcam
devient partie intégrante d'un équipement informatique. Nombreux sont les sites
web qui proposent une caméra vidéo reliée en permanence au réseau, que ce soit
pour voir Montréal sous différents angles ou pour jeter un coup d'oeil sur la
salle de rédaction du quotidien Le Monde (cette webcam fut temporaire). [Voir
aussi: ordinateur, site web, web.]

= WebCrawler =

WebCrawler est le pionnier des moteurs de recherche, réputé à l'époque pour sa
rapidité et l'étendue de sa recherche. Il est ensuite supplanté par AltaVista
(lancé en 1995) puis par Google (lancé en 1998). [Voir aussi: AltaVista, Google,
moteur de recherche.]

= WebEncyclo =

Première grande encyclopédie francophone en accès libre sur le web, WebEncyclo
[www.webencyclo.com, aujourd'hui défunt] est mis en ligne par les éditions Atlas
en décembre 1999. La recherche est possible par mots-clés, thèmes, médias
(cartes, liens internet, photos, illustrations) et idées. La section "WebEncyclo
contributif" regroupe les articles régulièrement envoyés par des spécialistes.
En 2002, l’accès est toujours gratuit, mais il faut s'inscrire au préalable.
[Voir aussi: encyclopédie en ligne.]

= webmestre =

Le/la webmestre est la personne chargée de la gestion d’un site web et parfois
aussi du bon fonctionnement du serveur web correspondant. Dans le cas de sites
de petite taille, le/la webmestre est également le/la responsable éditorial.
Il/elle écrit les textes, crée et actualise les pages web, répond au courriel,
etc. [Voir aussi: courriel, serveur, site web.]

= webpad =

Apparu en 2001, le webpad est un ordinateur-écran sans disque dur disposant
d’une connexion sans fil à l’internet. L’écran couleur tactile à cristaux
liquides (ou LCD: liquid crystal display) au format A4 est complété par quelques
boutons de navigation. Souvent décrit comme un terminal internet ou encore comme
une ardoise mobile, le webpad est ensuite concurrencé par la tablette PC,
apparue en novembre 2002. [Voir aussi: LCD, tablette PC, terminal internet.]

= webradio =

Une webradio est une radio diffusée sur le web. Pratiquement toutes les radios
sont désormais diffusées à la fois à la radio et sur le web, par exemple FIP de
Radio France. Certaines radios sont diffusées uniquement sur le web, comme
Arteradio, la radio web de la chaîne de télévision franco-allemande Arte. [Voir
aussi: radio, web.]

= webzine =

Le webzine (ou ezine) est un "petit" journal en ligne à vocation non
commerciale. Il répond aux mêmes critères que son ancêtre, le zine imprimé,
abrégé de fanzine ou magazine. Tout comme le zine imprimé, le webzine est en
général produit par une seule personne ou alors un petit groupe. Le plus
souvent, il ne contient pas de publicité, ne vise pas un profit commercial et
n’est pas dirigé vers une audience de masse. En 1997, alors que plusieurs
centaines de zines sont désormais présents sur la toile, la signification de
zine s’élargit pour recouvrir toute lettre d'information publiée par voie
électronique. Mais "il subsiste toujours un groupe original et indépendant
désormais minoritaire qui continue de publier suivant son coeur ou de repousser
les frontières de ce que nous appelons un zine" (John Labovitz, créateur de
l’E-zine-list). [Voir aussi: journal en ligne, presse en ligne.]

= WELL (The) =

Première grande communauté virtuelle en ligne, The WELL (The Whole Earth
'Lectronic Link) est créé en 1985 par Stewart Brand, éditeur du Whole Earth
Magazine. The WELL devient une grande plateforme d'échange via l'internet, avec
la participation de dizaines de milliers d'artistes et d'intellectuels
participant à la "révolution internet". Dans les années 1990, The WELL perd de
nombreux membres qui se tournent vers le web naissant, ses forums, ses BBS
(bulletin board systems) et ses listes de diffusion. En 1999, The WELL est
racheté par le magazine en ligne Salon, qui développe une interface web pour les
4.000 membres participant toujours aux divers forums. [Voir aussi: BBS, forum,
interface, internet, web.]

= WiFi (wireless fidelity) =

Lancée en 2001, la WiFi (wireless fidelity) est une technologie sans fil
utilisant les ondes radio pour l'accès à l'internet sur une portée de quelques
dizaines de mètres. Plus précisément, la WiFi a pour but de relayer une
connexion internet (fournie par le DSL/ADSL, le câble, le satellite, etc.) à un
réseau local sans fil en utilisant le standard 802.11, une norme internationale
de transmission radio-électrique établie par l’IEEE (Institute of Electrical and
Electronics Engineers). Un point public de connexion (appelé hotspot) relaie ces
fréquences pour permettre aux usagers de se connecter sans fil à l’internet dans
un rayon géographique limité. En 2002, cette technologie vise d'abord les
ordinateurs portables. La carte WiFi, d'abord externe, est peu à peu intégrée
aux nouvelles machines (50% des ordinateurs portables à la fin 2003). Cette
technologie est ensuite utilisable par les assistants personnels (PDA) début
2003, puis par les téléphones portables à la fin 2003. Le nombre d'utilisateurs
mondiaux, qui est de 9,3 millions en 2003, est multiplié par trois en 2004,
grâce à l'augmentation des hotspots. A partir de 2004, selon les besoins, la
WiFi peut être secondée ou remplacée par la WiMAX (worldwide interoperability
for microwave access), qui offre des services similaires sur une portée de
quelques dizaines de kilomètres. [Voir aussi: 802.11, ADSL, DSL, câble, hotspot,
satellite, WiMAX, WLAN.]

= WiFi Alliance =

La WiFi Alliance est une association internationale formée en 1999 pour
certifier la compatibilité entre eux de produits destinés à la WiFi (wireless
fidelity) dans le cadre de réseaux locaux sans fil. Appelés WLAN (wireless local
area networks) ou RLAN (radio local area networks), ces réseaux sont basés sur
le standard 802.11 de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics
Engineers). L’association débute la certification des produits WiFi en mars
2000. En 2006, elle regroupe 250 entreprises membres et 2.800 produits ont été
certifiés par ses soins. [Voir aussi: 802.11, IEEE, WiFi, WLAN.]

= wiki =

Issu du terme hawaïen "wiki", qui signifie "vite", "rapide", un wiki est un site
web permettant à plusieurs utilisateurs de collaborer en ligne sur un même
projet. A tout moment, ces utilisateurs peuvent contribuer à la rédaction du
contenu, modifier ce contenu et l'enrichir en permanence. Le wiki est utilisé
par exemple pour créer et gérer des dictionnaires, des encyclopédies ou encore
des sites d'information sur un sujet donné. Le programme présent derrière
l'interface d'un wiki est plus ou moins élaboré. Un programme simple gère du
texte et des hyperliens. Un programme élaboré permet d'inclure des images, des
graphiques, des tableaux, etc. Les encyclopédies wiki les plus connues sont
Wikipedia et Citizendium. [Voir aussi: Citizendium, dictionnaire en ligne,
encyclopédie en ligne, hyperlien, interface, programme, Wikipedia.]

= Wikipedia =

Créée en janvier 2001 à l'initiative de Jimmy Wales et de Larry Sanger,
Wikipedia est une encyclopédie gratuite écrite collectivement et dont le contenu
est librement réutilisable. Elle est immédiatement très populaire. Sans
publicité, et financée par des dons, cette encyclopédie coopérative est rédigée
par des milliers de volontaires (appelés les Wikipédiens), avec possibilité de
corriger et de compléter les articles. Les articles restent la propriété de
leurs auteurs, et leur libre utilisation est régie par la licence GFDL (GNU Free
Documentation License). En décembre 2004, Wikipedia compte 1,3 million
d'articles rédigés par 13.000 contributeurs dans 100 langues. En décembre 2006,
elle compte 6 millions d'articles dans 250 langues, et elle est l'un de dix
sites les plus visités du web. En avril 2007, un CD payant est édité pour la
première fois avec une sélection de 2.000 articles de la version anglophone. En
mai 2007, la version francophone fête ses 500.000 articles (un CD est envisagé
pour 2008). A la même date, Wikipedia compte 7 millions d'articles dans 192
langues, dont 1,8 million en anglais, 589.000 en allemand, 260.000 en portugais
et 236.000 en espagnol. [Voir aussi: encyclopédie en ligne, GFDL, wiki.]

= Wikimedia Foundation =

Fondée en juin 2003, la Wikimedia Foundation gère non seulement Wikipedia mais
aussi Wiktionary, un dictionnaire et thésaurus multilingue lancé en décembre
2002, puis Wikibooks (livres et manuels en cours de rédaction) lancé en juin
2003, Wikiquote (répertoire de citations), Wikisource (textes appartenant au
domaine public), Wikimedia Commons (sources multimédia), Wikispecies (répertoire
d'espèces animales et végétales), Wikinews (site d'actualités) et enfin
Wikiversity (matériel d'enseignement), lancé en août 2006. La fin 2007 devrait
voir le lancement d'un moteur de recherche dénommé Wiki Search, qui utiliserait
le réseau de contributeurs de Wikipedia pour classer les sites en fonction de
leur qualité. [Voir aussi: dictionnaire en ligne, moteur de recherche, wiki,
Wikipedia.]

= WiMAX (worldwide interoperability for microwave access) =

Apparue en 2004, la WiMAX (worldwide interoperability for microwave access) est
une technologie sans fil utilisant les ondes radio pour l'accès à l'internet sur
une portée de plusieurs kilomètres. Plus précisément, une connexion internet à
bande passante large transite par ondes radio par le biais d'une antenne ayant
une portée de 50 kilomètres en terrain plat, ramenée à quelques kilomètres en
terrain accidenté (3 à 10 kilomètres selon les terrains). Cette technologie est
basée sur le standard de transmission radio 802.16 publié par l'IEEE (Institute
of Electrical and Electronics Engineers), l'organisme international de
normalisation dans ce domaine. Du fait de sa grande portée, très supérieure à
celle de la WiFi (quelques dizaines de mètres pour cette dernière), la WiMAX
permet de couvrir une large zone géographique, par exemple une ville, une région
rurale ou un secteur de montagne. Plusieurs réalisations pilotes sont lancées
dès 2004, notamment dans les villes de Seattle (Etats-Unis), Dalian (Chine) et
Chengdu (Chine). En 2005, des réalisations pilotes débutent dans plusieurs
régions françaises, en commençant par la Vendée, l'Orne et le Calvados. Une
expérience est également conduite à Montréal durant l'été 2005, pendant la
période des festivals. La technologie WiMAX est pleinement opérationnelle à la
fin 2005. Les appareils portables devraient être équipés d'une puce WiMAX
intégrée à partir de 2007. 8,5 millions d'utilisateurs dans le monde devraient
bénéficier de cette technologie d'ici 2009. [Voir aussi: 3G, 802.16, bande
passante large, bps, puce, WiFi, WiMAX Forum].

= WiMAX Forum =

Créé en 2003, le WiMax Forum (WiMAX: worldwide interoperability for microwave
access) est un consortium industriel visant à favoriser l'utilisation de la
WiMAX. Son but est de faciliter le déploiement de réseaux sans fil à bande
passante large basés sur le standard 802.16 de l'IEEE (Institute of Electrical
and Electronics Engineers), ainsi que la compatibilité et l'interopérabilité des
équipements nécessaires entre eux. [Voir aussi: 802.16, WiMAX.]

= Windows =

Lancé en 1985 par la société Microsoft, Windows est un système d’exploitation
pour ordinateur personnel. Vingt ans plus tard, ses successeurs (Windows 95,
Windows 98, Windows 2000, Windows XP, Windows NT, Windows Server 2003) équipent
90% des ordinateurs. Lancé en mai 1999, Windows Media est un ensemble de
technologies utilisant l'environnement Windows pour les sons et les images.
Lancé en avril 2000, Windows CE est une version simplifiée de Windows pour le
premier Pocket PC, le PDA (personal digital assistant) lancé par Microsoft à la
même date. Windows CE est remplacé en octobre 2001 par Pocket PC 2002. Lancé en
février 2005, MSN Search est un moteur de recherche rebaptisé ensuite Windows
Live ou Live Search. Le nouveau Windows, Windows Vista, est lancé le 30 janvier
2007. La version pour entreprises est disponible dès décembre 2006. [Voir aussi:
Google, Live Search, Microsoft, PDA, système d’exploitation, Windows Media,
Yahoo! Search.]

= Windows Media (WM) =

L'appellation Windows Media (WM) ou Windows Media Technology (WMT) recouvre les
techniques de compression audio et vidéo de Windows, le système d'exploitation
de Microsoft. Apparu en mai 1999, Windows Media est un ensemble de technologies
utilisant l'environnement Windows et permettant la création et la diffusion de
sons et d'images sur tout support ou moyen de communication: CD (compact disc),
DVD (digital versatile disc), baladeur numérique, internet, GPRS (general packet
radio service), satellite, UMTS (universal mobile telecommunications service),
etc. Pour ce faire, Microsoft met au point de puissants algorithmes, par exemple
WMA (Windows media audio) pour la compression de fichiers audio et WMV (Windows
media video) pour la compression de fichiers audio et vidéo. Le Windows Media
Player est un logiciel permettant de lire, d'organiser, de sauvegarder et de
compresser tous les fichiers multimédias. Le Windows MovieMaker est un logiciel
permettant de créer des films à partir de photos et de vidéos analogiques ou
numériques. [Voir aussi: CD, DVD, GPRS, internet, Microsoft, player, téléphone
portable, UMTS, Windows, WMA, WMV.]

= WLAN (wireless local area network) =

Le WLAN (wireless local area network) est un LAN (local area network) sans fil,
à savoir un réseau local permettant la connection radio à l’internet par le
biais d’une borne appelée hotspot. Un WLAN peut être utilisé par les usagers
d'un ordinateur portable, d'un PDA (personal digital assistant), d'un téléphone
portable ou d'un smartphone. La technologie utilisée est la WiFi (wireless
fidelity). [Voir aussi: hotspot, LAN, WiFi.]

= WMA (Windows media audio) =

Développé par la société Microsoft, WMA (Windows media audio) est un format
propriétaire de compression audio (son, musique, voix) à un taux d'encodage de
64 Kbps (kilobits par seconde), deux fois moindre que le MP3 (encodage à 128
Kbps). La taille des fichiers (dont l'extension est ".wma") est donc nettement
inférieure aux fichiers MP3, ce qui signifie des possibilités de stockage
supérieures. Le logiciel de compression et de diffusion correspondant est le WME
(Windows media encoder), qui dispose d'un système DRM (digital rights
management), à savoir un système de gestion des droits d'auteur permettant de
déterminer l'utilisation du fichier musical en fonction des directives données
par l'ayant droit. Deux autres formats de compression audio sont le MP3,
développé par le MPEG (Moving Picture Experts Group), et et AAC (advanced
digital encoding) d’Apple, lui aussi développé par le MPEG. [Voir aussi: AAC,
bps, compression, droit d'auteur, MP3, numérique (son), Windows, Windows
Media.].

= WMV (Windows media video) =

Développé par la société Microsoft, WMV (Windows media video) un format
propriétaire de compression audio et vidéo. Un fichier WMV (dont l'extension est
".wmv") comprend donc des données audio et vidéo compressées. Le logiciel de
compression et de diffusion correspondant est le WME (Windows media encoder),
qui dispose d'un système DRM (digital rights management), à savoir un système de
gestion des droits d'auteur. Un autre format de compression audio et vidéo est
le MPEG-2, développé par le MPEG (Moving Picture Experts Group). [Voir aussi:
compression, numérique (image), Windows, Windows Media.]

= Wooldridge, Russon =

Professeur au département d’études françaises de l’Université de Toronto
(Canada) et créateur de ressources littéraires librement accessibles en ligne,
Russon Wooldridge fonde en mai 2000 le Net des études françaises (NEF), suite au
colloque qu’il organise pour un groupe de professionnels francophones (Colloque
international sur les études françaises favorisées par les nouvelles
technologies d’information et de communication, Toronto, mai 2000). Le NEF se
veut d’une part "un filet trouvé qui ne capte que des morceaux choisis du monde
des études françaises, tout en tissant des liens entre eux", d’autre part un
réseau dont "les auteurs sont des personnes oeuvrant dans le champ des études
françaises et partageant librement leur savoir et leurs produits avec autrui".
Russon Wooldridge y propose notamment NEFbase, un ensemble de bases de données
textuelles interactives fonctionnant sous TACTWeb (TACT: Text Analysis Computing
Tools). Le NEF est référencé dans les Signets de la Bibliothèque nationale de
France (BnF). Par ailleurs, Russon Wooldridge est l'un des membres fondateurs du
David Trott Crossroads Centre, créé en 2004 par les départements de français,
d'allemand et d'italien de l'Université de Toronto. [Voir aussi: base
interactive, Bibliothèque nationale de France, Net des études françaises,
TACTweb.]

= World Wide Web (WWW ou W3) =

Le World Wide Web (WWW ou W3), nom d’origine du web, est désormais communément
appelé "web", devenu nom commun puisque faisant partie de nos outils quotidiens.
Le World Wide Web Consortium (W3C), organisme international de normalisation du
web, est plus connu sous son sigle W3C. [Voir: W3C, web.]

= WorldCat =

Créé en 1971 par l'association OCLC (Online Computer Library Center) pour
permettre un catalogage partagé entre les bibliothèques universitaires de l’Ohio
(Etat des Etats-Unis), WorldCat devient au fil des ans l’un des deux grands
catalogues collectifs mondiaux (l’autre étant RedLightGreen, anciennement RLG
Union Catalog, géré entre 1980 et 2006 par le Research Libraries Group, qui
rejoint ensuite OCLC). Disponible sur abonnement payant, WorldCat comprend en
1998 38 millions de notices en 370 langues, avec translittération pour les
caractères non romains des langues JACKPHY. L'accroissement annuel est de 2
millions de notices. WorldCat utilise huit formats bibliographiques
correspondant aux catégories suivantes: livres, périodiques, documents visuels,
cartes et plans, documents mixtes, enregistrements sonores, partitions,
documents informatiques. En 2005, 61 millions de notices bibliographiques
produites par 9.000 bibliothèques et centres de documentation sont disponibles
dans 400 langues. En 2006, 73 millions de notices provenant de 10.000
bibliothèques dans 112 pays permettent de localiser un milliard de documents.
Une notice type contient non seulement la description du document mais aussi des
informations sur son contenu: table des matières, résumé, couverture,
illustrations et courte biographie de l’auteur. WorldCat migre progressivement
sur le web, tout d'abord en rendant la consultation des notices possible par le
biais de plusieurs moteurs de recherche (Yahoo!, Google et bien d'autres), puis
avec le lancement en août 2006 de la version web (bêta) de WorldCat en accès
libre. Les bibliothèques membres y proposent non seulement leur catalogue mais
aussi un accès direct à leurs documents électroniques: livres du domaine public,
articles, photos, vidéos, musique et livres audio. [Voir aussi: catalogue
collectif mondial, domaine public, JACKPHY, OCLC, RedLightGreen, RLG,
translittération.]

= WUSB (wireless universal serial bus) =

Lancée en mai 2005, la technologie WUSB (wireless universal serial bus) permet
l’utilisation sans fil de l’interface USB (universal serial bus). Elle permet de
relier par ondes radio une unité centrale avec son périphérique, par exemple un
ordinateur avec une imprimante, ou encore un téléviseur avec un magnétoscope
numérique. Le débit maximal est de 480 Mbps (mégabits par seconde) pour une
distance de trois mètres, et de 110 Mbps pour une distance de dix mètres. Les
premiers produits WUSB sont commercialisés à la fin 2005. [Voir aussi: bps,
interface, périphérique, radio, USB.]

= WWW Virtual Library (VL) =

La WWW Virtual Library (WWW signifiant: World Wide Web) est le plus ancien
annuaire du web. Ce catalogue par sujets est débuté par Tim Berners-Lee,
inventeur du web en 1989, comme outil d’analyse de son développement. L'annuaire
est ensuite poursuivi par Arthur Secret entre 1993 et 1997, avant que chaque
section ne soit prise en main par des spécialistes d’un sujet donné. Réputée
pour sa qualité, la WWW Virtual Library est désormais un annuaire coopératif
constitué de très nombreux répertoires situés sur des centaines de serveurs de
par le monde. Les pages centrales sont gérées par le VL Council. En février
2006, Arthur Secret est élu président de l'association gérant la Virtual
Library. [Voir aussi: annuaire, Berners-Lee Tim, web.]


*X*


= XML (extensible markup language) =

Le langage XML (extensible markup language) permet de définir des marqueurs afin
de structurer les données d'un document (en-têtes, colonnes, marges ou tableaux)
pour publication électronique ou échange de données. Le langage XML permet donc
au concepteur d’un document HTML (hyperText markup language) de définir ses
propres marqueurs pour personnaliser la structure des données de son document.
Les marqueurs sont définis en utilisant un fichier DTD (document type
definition). La DTD est associée à un CSS (cascading style sheets), à savoir un
fichier texte contenant une liste des différents marqueurs et le formatage
souhaité pour chacun. Les spécifications du langage XML sont définies par le W3C
(World Wide Web Consortium), l'organisme international chargé du développement
du web. Validé par le W3C en février 2004, VoiceXML est le standard web pour les
interfaces vocales. [Voir aussi: CSS, DTD, HTML, OeB, VoiceXML, W3C, web.]


*Y*


= Yahoo! =

Jerry Lang et David Filo, deux étudiants de l'Université de Stanford
(Californie), lancent en janvier 1994 un annuaire dénommé "Jerry's Guide to the
World Wide Web". Rapidement rebaptisé Yahoo!, cet annuaire vise à recenser les
sites web, avec classement effectué par l’être humain, contrairement au moteur
de recherche AltaVista, entièrement automatisé. Quelques années plus tard, le
web s’accroissant de manière exponentielle, Yahoo! devient lui aussi un moteur
de recherche (en partenariat avec Google pour la recherche avancée, entre 2001
et 2003), en même temps qu’une multinationale offrant de multiples services
(courriel, forums de discussion, albums photos, dépêches d’actualité, commerce
électronique, etc.). En février 2004, Yahoo! lance son propre moteur de
recherche, Yahoo! Search. En 2005, Yahoo! est le premier portail mondial, avec
25 versions nationales dans 13 langues différentes. Yahoo! rachète également
plusieurs start-ups aux créneaux prometteurs (Flickr, Del.icio.us, Jumpcut,
Upcoming.org, Bix), la plus connue étant Flickr, un site permettant de poster
ses photos, racheté en mars 2005. Lancé en août 2005, Yahoo! Music est une
plateforme de vente de musique en ligne. En octobre 2005, Yahoo contribue au
lancement de l'Open Content Alliance (OCA), une initiative de l'Internet Archive
visant à créer une vaste bibliothèque numérique mondiale (voir la notice
suivante). [Voir aussi: annuaire, courriel, Flickr, Google, moteur de recherche,
musique en ligne, web, Yahoo! Books, Yahoo! Search.]

= Yahoo! Books =

Dans le sillage d'Amazon.com et de Barnes & Noble (B&N), Yahoo! ouvre en
novembre 1998 une librairie en ligne. En complément de la librairie en ligne,
une librairie numérique (spécialisée dans la vente de livres numériques) est
ouverte en septembre 2001, mais ferme ses portes virtuelles à la fin 2003 faute
d'un marché suffisant, et ses titres sont transférés chez eBookExpress. En
octobre 2005, Yahoo! s'associe à l'Internet Archive pour fonder l'Open Content
Alliance (OCA), une initiative visant à créer un répertoire libre et multilingue
de livres numérisés et de documents multimédia pour consultation et
téléchargement sur n'importe quel moteur de recherche. Yahoo! indexe ces
documents, qui sont consultables sur le site de l'Internet Archive (Text
Archive) et trouvables par le biais de son moteur de recherche. La numérisation
concerne essentiellement les livres du domaine public, pour éviter les problèmes
de copyright auquel se heurte Google dans Google Book Search. [Voir aussi:
Amazon.com, Barnes & Noble, bibliothèque numérique, Google Book Search, Internet
Archive, librairie en ligne, librairie numérique, Open Content Alliance.]

= Yahoo! Search =

Après avoir passé un partenariat (entre 2001 et 2003) avec le moteur de
recherche Google pour sa recherche avancée, Yahoo! développe sa propre
technologie (YST: Yahoo! Search Technology) suite à l'acquisition de plusieurs
sociétés spécialisées dans ce domaine: Inktomi, AltaVista, Overture, AlltheWeb
et Fast (ces deux dernières par le biais du rachat d'Overture). Yahoo! Search
est lancé aux Etats-Unis en février 2004, avant un développement international.
Lancé en juillet 2005 en version bêta, Yahoo! Audio Search permet de rechercher
des fichiers audio sur le web. En novembre 2006, 25% des recherches effectuées
sur un moteur de recherche sont effectuées sur Yahoo! Search, 50% sur Google, 8%
sur Live Search (Microsoft) et 6% sur AOL. [Voir aussi: AOL, Google, Live
Search, moteur de recherche, recherche avancée, web.]

= yourDictionary.com =

Réputé pour sa qualité, yourDictionary.com est co-fondé par Robert Beard en
1999, dans le prolongement de son ancien site, A Web of Online Dictionaries,
créé dès 1995. En septembre 2003, ce portail de référence répertorie plus de
1.800 dictionnaires dans 250 langues différentes, ainsi que de nombreux outils
linguistiques: vocabulaires, grammaires, glossaires, méthodes de langues, etc.
En avril 2007, le répertoire comprend 2.500 dictionnaires et grammaires dans 300
langues. Soucieux de servir toutes les langues sans exception,
yourDictionary.com gère l’Endangered Language Repository, une section consacrée
aux langues menacées d’extinction. [Voir aussi: dictionnaire en ligne, portail.]

= YouTube =

Créé en février 2005 par Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim, trois anciens
salariés de la société PayPal, YouTube est un site permettant de poster ses
vidéos pour donner à celles-ci une vitrine mondiale. Son succès fulgurant en
fait rapidement l'un des sites les plus visités de la toile. En novembre 2006,
YouTube affiche 100 millions de clips vus par jour et 72 millions de visiteurs
par mois. A la même date, le site est racheté par Google pour 1,65 milliard de
dollars US. [Voir aussi: Google, vidéo.]


*Z*


= Z39.50 (protocole) =

Le protocole Z39.50 est un standard de communication permettant de chercher et
récupérer des informations bibliographiques dans des bases de données en ligne.
Il est d'abord utilisé par le WAIS (wide area information servers), un système
de recherche lancé au début des années 1990 pour consulter les index de bases de
données situées sur des serveurs consultables à distance, avant l'apparition des
moteurs de recherche sur le web. La version en cours, définie par la norme ISO
23950:1998 (ISO: Organisation internationale de normalisation), est utilisée par
les grands catalogues de bibliothèques consultables sur le web, à commencer par
le catalogue en ligne de la Library of Congress. [Voir aussi: catalogue en
ligne, ISO, Library of Congress, protocole, WAIS, web.]

= Zazieweb =

Créé en juin 1996 par Isabelle Aveline, Zazieweb est un site indépendant conçu
pour tous les amoureux du livre, professionnels et amateurs. Le succès est
immédiat. Zazieweb se présente d'abord comme une revue en ligne (le graphiste
est Olivier Cornu) avec un édito, une rubrique d'actualité, un agenda, une revue
de presse, un annuaire des sites et un self-service multimédia. Suivant de près
l’actualité du livre sur le réseau, le site se développe et se veut un espace de
documentation, d’orientation et de ressources internet. Quelques années plus
tard, le site devient un portail offrant de multiples services. L’annuaire de
Zazieweb recense plus de 5.000 sites littéraires. Zazieweb offre aussi "des
espaces d’échanges et de rencontres pour lecteurs communicants et actifs". Y
participe une communauté active de plus de 10.000 membres, ou e-lecteurs.
"Qu'est-ce qu'un e-lecteur? Un e-lecteur est un lecteur actif et communicant qui
souhaite échanger, discuter, polémiquer avec d'autres lecteurs. Des espaces et
services lui sont dédiés sur Zazieweb, sur le mode interactif du web! Zazieweb
se présente comme une interface média qui reconstruit, réinvente les relations
entre les gens, entre les textes, entre toutes ces articulations possibles qui
existent entre les personnes et les livres." [Voir aussi: annuaire, Aveline
Isabelle, édition, livre.]

= Zwirn, Denis =

Denis Zwirn est un professionnel actif du livre numérique dans la communauté
francophone et au niveau international. Il est le fondateur et président de
Numilog, une société spécialisée dans la fabrication et la distribution de
livres numériques, qui voit le jour en mars 2000. Numilog est aujourd'hui la
principale librairie francophone de livres numériques, qui sont proposés dans
différents formats permettant leur lecture sur tout appareil électronique. Denis
Zwirn lance aussi une librairie anglophone suite à des accords passés avec de
grands éditeurs anglo-saxons. En 2004, il crée un système de bibliothèque en
ligne destiné aux bibliothèques, aux administrations et aux entreprises. Il est
également un spécialiste des technologies de DRM (digital rights management),
qui permettent de diffuser les publications numériques de manière sécurisée.
[Voir aussi: bibliothèque numérique, DRM, éditeur, librairie numérique, livre
numérique, Numilog.]


COMMENTAIRES


= Ce qu'ils disent du Dictionnaire du NEF

Russon Wooldridge, fondateur du NEF, professeur émérite, University of Toronto:
"Le Dictionnaire du NEF traite de différents aspects d’internet et des
technologies numériques en général: il vise un public de professionnels des
médias et d’universitaires. Les contributions de Mme Lebert au NEF sont d’une
grande importance et elles ont attiré l’attention de beaucoup de commentateurs
sérieux. La bibliothèque la plus prestigieuse du monde francophone, la
Bibliothèque nationale de France, signale parmi ses signets de ressources en
ligne accordés avec parcimonie le Net des études françaises et en particulier le
Dictionnaire du NEF." (24 janvier 2005)

Jean-Paul, webmestre du site hypermédia cotres.net: "Les constantes des
recherches de Marie Lebert sont: (a) l’attention extrême qu’elle porte au
problème du multilinguisme sur le net, et donc de la traduction; elle est à
l’origine de mon propre intérêt pour le sujet; (b) la régularité avec laquelle
elle présente les outils permettant l’accès des mal-voyants à l’internet; (c) la
volonté affirmée de mettre à la disposition de tous (le plus souvent
gratuitement) les outils de compréhension des nouvelles technologies de
l’information (cf. Le Dictionnaire du NEF). Dans le Dictionnaire du NEF se
manifestent une nouvelle fois les lignes de force qui ont toujours guidé Marie
dans cette période excitante: fournir à tous, librement, d’un simple clic, une
vue synthétique, une table d’orientation, une longue-vue qui permette de ne pas
se sentir perdu dans le domaine gigantesque qui nous occupe, et nous donner
ainsi accès à une cartographie la plus vaste mais aussi la plus claire
possible." (8 février 2005)

Marie-Joseph Pierre, directeur d’études à l'Ecole pratique des hautes études
(EPHE), Paris-Sorbonne: "Etant moi-même depuis longtemps une sérieuse habituée
des nouvelles technologies, ainsi qu’universitaire, je viens de découvrir le
remarquable Dictionnaire du NEF de Marie Lebert, qui vient tout juste d’être
sélectionné parmi les premiers signets de la Bibliothèque nationale de France.
Les 700 entrées permettent aux utilisateurs, même chevronnés, de mieux suivre
les évolutions constantes des techniques et des arcanes de l’informatique. C’est
un outil hors pair, écrit dans une langue très claire, juste et sans
forfanterie, qui n’a pas son équivalent dans le monde, à ma connaissance. Il
serait très souhaitable qu’il soit traduit au moins en anglais. Je l’ai signalé
à mes étudiants, parfois perdus dans le dédale des sigles et des logiciels." (4
mars 2005)

Peter Raggett, chef du Centre de documentation et d’information de l’OCDE
(Organisation de coopération et de développement économiques): "J’ai vu le
Dictionnaire de l’internet et des nouvelles technologies rédigé par Mme Lebert
pour Le Net des études françaises. Cet ouvrage est très utile pour les
professionnels francophones qui travaillent dans les domaines de l’information
et des médias. Il détaille les termes et les acronymes pertinents dans ce
domaine. Il démontre un grand professionnalisme et une très bonne maîtrise du
sujet. Il contient des hyperliens vers de nombreuses autres sources
d’information présentes sur le web." (12 avril 2005)

Henri Slettenhaar, directeur exécutif de la Silicon Valley Association (SVA),
Suisse: "Je connais Marie Lebert depuis dix ans, durant lesquels elle a été
membre de la Silicon Valley Association. Notre association organise
principalement des voyages d'étude dans les grands pôles de concentration des
nouvelles technologies, comme la Silicon Valley. L'avis de Mme Lebert nous a été
très utile, en particulier pour les développements originaux dans les
technologies de l'information. Elle a participé à plusieurs voyages d'étude.
J'ai été impressionné par ses connaissances techniques sur un grand nombre de
sujets et par ses talents d'écrivain. J'ai une grande estime pour ses
qualifications universitaires et pour son expérience, notamment dans les
domaines du multilinguisme, de l'internet et des médias numériques." (30 avril
2005)

Anne-Bénédicte Joly, écrivain et éditeur: "Entre 'diction' et 'dictionnairique'
se trouve, bien calé, un mot qui m’a longtemps fascinée et qui continue, encore
aujourd’hui, à m’envoûter: dictionnaire. (...) C’est vous dire tout
l’attachement et l’enthousiasme qui ont été les miens lorsque Marie m’a parlé de
sa démarche et de son objectif. Je l’ai assurée de tout mon appui, lui ai offert
mon indéfectible soutien et lui ai apporté ma (bien modeste) contribution (à
savoir la rédaction des notices 'dictionnaire', 'écriture', 'lecture' et
'roman', ndlr). Que vive ce dictionnaire, qu’il s’enrichisse, qu’il devienne le
référentiel du Net et qu’il permette à des internautes de bien belles et
enrichissantes découvertes. La diffusion et la mémoire des cultures ont, depuis
toujours, été relayées par des passeurs d’idées. Marie Lebert appartient à cette
catégorie privilégiée de témoins culturels." (27 mai 2005)

= What they say about the Dictionnaire du NEF

Russon Wooldridge, founder of the NEF, professor emeritus, University of
Toronto: "The Dictionnaire du NEF deals with various aspects of the internet and
digital technologies in general, and is destined for a public of media
professionals and academics. Ms. Lebert’s contributions to the NEF are of great
importance, and have gathered much critical attention. The most prestigious
library in the francophone world, the Bibliothèque nationale de France, makes
note, in its parsimoniously granted bookmarks (Signets) of online resources, of
the Net des études françaises and in particular the Dictionnaire du NEF." (24
January 2005)

Peter Raggett, head of the Centre for Documentation and Information of OECD
(Organisation for Economic Co-operation and Development): "I have seen the
dictionary of terms on the internet and new technology that Ms. Lebert produced
for the Net des études françaises. This work is very useful for any francophone
information and media workers as it explains terms and acronyms which appear in
their fields. It is professionally produced, informative and contains hyperlinks
to a number of other relevant internet sites." (4 February 2005)

Jean-Paul, webmaster of the hypermedia website cotres.net: "The constant
features of Marie Lebert's research are: (a) the close attention she pays to the
problem of multilingualism on the internet, and the associated one of
translation; from her stems my own interest in the subject; (b) the regularity
with which she presents internet tools for visually handicapped users; (c) her
firm resolve to make available to all various means of understanding the new
technologies of information and communication (cf. Dictionnaire du NEF). In the
Dictionnaire du NEF can be seen once again the principles that have always
guided Marie in this exciting period: freely available to all, with a single
click, are an overall view, indicating points of interest, and a zoom in to make
sure we don't get lost in this vast territory, giving us access to a
comprehensive and clear atlas." (8 February 2005)

Marie-Joseph Pierre, director at the Ecole pratique des hautes études (EPHE),
Paris-Sorbonne: "A longtime frequent user of new technologies and an academic, I
have just discovered Marie Lebert's remarkable Dictionnaire du NEF, which has
recently been selected as one of the Bibliothèque nationale de France's first
bookmarks. Its 700 entries give users, new and experienced alike, a clear
picture of the constant changes in the technically difficult area of computers
and online computing. It is, as far as I am aware, a tool without equal, written
in a clear language, uncluttered and to the point. It would be good for it to be
translated, at least into English. I have recommended it to my students, often
lost in the maze of acronyms and software." (4 March 2005)

Henri Slettenhaar, executive director of the Silicon Valley Association (SVA),
Switzerland: "I have known Marie Lebert since ten years, during which she has
been a member of the Silicon Valley Association. Our association primarily
organizes study tours to areas of high tech concentration such as Silicon
Valley. Ms. Lebert has been an extremely valuable source of advice, in
particular in novel developments in information technology. She has participated
in several study tours. I am impressed by Ms. Lebert’s technical knowledge of a
broad range of subjects, and her skills as a writer. I have the highest esteem
for her academic qualifications and experience, in particular in
multilingualism, internet and digital media applications." (30 April 2005)


SITES ET PAGES WEB


@folio: http://atfolio.u-strasbg.fr/

0m1.com: écrits et théories: http://www.0m1.com/

A9.com: http://a9.com/

AACR2 (Anglo-American cataloguing rules, version 2): http://www.aacr2.org/

AAP (Association of American Publishers): http://www.publishers.org/

ABF (Association des bibliothécaires français): http://www.abf.asso.fr/

ABU (Association des bibliophiles universels): http://abu.cnam.fr/

Académie française: http://www.academie-francaise.fr/

ACM (Association for Computing Machinery): http://portal.acm.org/

Acrobat Reader: http://www.adobe.com/products/acrobat/

ADBS (Association des professionnels de l’information et de la documentation):
http://www.adbs.fr/

ADBS-info: http://listes.adbs.fr/sympa/info/adbs-info

AddALL: http://www.addall.com/

Adobe: http://www.adobe.com/

Adobe Acrobat: http://www.adobe.com/products/acrobat/

Adobe Content Server: http://www.adobe.com/products/contentserver/

Adobe eBooks Central: http://www.adobe.com/epaper/ebooks/

Adobe Flash: http://www.adobe.com/products/flash/

Adobe Labs: http://labs.adobe.com/

Adobe LiveCycle Policy Server: http://www.adobe.com/products/server/policy/

Adobe Photoshop: http://www.adobe.fr/products/photoshop/

Adobe PostScript: http://www.adobe.com/products/postscript/

Adobe Reader: http://www.adobe.com/products/reader/

AFA (Association des fournisseurs d’accès et de services internet):
http://www.afa-france.com/

AFNOR (Association française de normalisation): http://www.afnor.fr/

AFP (Agence France-Presse): http://www.afp.com/

AJR (American Journalism Review): http://ajr.org/

Alapage: http://www.alapage.com/

Alcatel-Lucent: http://www.alcatel-lucent.com/

Alexa: http://www.alexa.com/

Alice: http://www.alice.it/

Alis Technologies: http://www.alis.com/

AltaVista: http://www.altavista.com/

AltaVista: Babel Fish Translation: http://babel.altavista.com/

Amazon.com: http://www.amazon.com/

Amazon.fr: http://www.amazon.fr/

Ancion, Nicolas (site): http://ancion.hautetfort.com/

Andrachmes, Alex (site): http://homeusers.brutele.be/acmahaux/andrachmes/

ANSI (American National Standards Institute): http://www.ansi.org/

AOL (America OnLine): http://www.aol.com/

AOL Search: http://search.aol.com/

AP (Associated Press): http://www.ap.org/

APELSE (Association pour la promotion de l’écriture et de la lecture sur support
électronique): http://www.apelse.asso.fr/

Apple: http://www.apple.com/

Apple: Accessibility: http://www.apple.com/accessibility/

Apple: iPhone: http://www.apple.com/iphone/

Apple: iTunes: http://www.apple.com/itunes/

Apple: Mac OS X: http://www.apple.com/macosx/

Apple: QuickTime: http://www.apple.com/quicktime/

Apple: Safari: http://www.apple.com/macosx/features/safari/

Arbon, Jean-Pierre (site): http://www.arbon-lesite.com/

Ariel: http://www4.infotrieve.com/products_services/ariel.asp

ARL (Association of Research Libraries): http://www.arl.org/

ARPALS (Amicale du regroupement pédagogique Armillac Labretonie
Saint-Barthélémy): http://arpals.free.fr/

Arte: http://www.arte.tv/

Arteradio: http://www.arteradio.com/

ARTFL (American and French Research on the Treasury of the French Language):
http://humanities.uchicago.edu/orgs/ARTFL/

ARTFL: Encyclopédie de Diderot:
http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/encyc/

ARTFL: Encyclopédie de Diderot: Prototype of Volume 1:
http://humanities.uchicago.edu/ARTFL/projects/encyc/demo.page.html

ARTFL: Thresor de la langue francoyse:
http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/TLF-NICOT/

ASCAP (American Society of Composers, Authors and Publishers):
http://www.ascap.com/

ASCII (American standard code for information interchange) Table:
http://www.devlist.com/

ASIST (American Society for Information Science & Technology):
http://www.asis.org/

Association française pour la lecture: http://www.lecture.org/

Association of American Publishers (AAP): http://www.publishers.org/

AT&T: http://www.att.com/

Athena: http://un2sg4.unige.ch/athena/

Athena Literature Resources: http://un2sg4.unige.ch/athena/html/booksite.html

Athena: Mineralogy: http://un2sg4.unige.ch/athena/mineral/mineral.html

Athena: Swiss authors and texts:
http://un2sg4.unige.ch/athena/html/swis_txt.html

Athena: Textes français: http://un2sg4.unige.ch/athena/html/francaut.html

ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française):
http://www.atilf.fr/

ATILF: Dictionnaires: http://www.atilf.fr/dictionnaires.htm

ATILF: Frantext: http://www.atilf.fr/frantext.htm

ATILF: Trésor de la langue française informatisé (TLFi):
http://www.atilf.fr/tlfi.htm

Audible.com: http://www.audible.com/

AudioBooksForFree.com: http://www.audiobooksforfree.com/

AudioLivres: http://www.audiolivres.net/

AUF (Agence universitaire de la francophonie): http://www.auf.org/

Authors Guild (The): http://www.authorsguild.org/

Autret, Marc (site): http://marcautret.free.fr/

Babel Fish Translation: http://babelfish.altavista.com/

Bac-L: http://www.bac-l.com/

Balpe, Jean-Pierre / Rien n’est sans dire:
http://www.ciren.org/ciren/productions/mail-roman/

Barnes & Noble: http://www.barnesandnoble.com/

BBF (Bulletin des bibliothèques de France): http://bbf.enssib.fr/

BD Paradisio: http://www.bdparadisio.com/

BDZ (Bundesverband Deutscher Zeitungsverleger): http://www.bdzv.de/

Bell, Tom / Copyright: http://www.tomwbell.com/writings/(C)_Term.html

Benetech: http://www.benetech.org/

Berkeley Digital Library SunSITE: http://sunsite.berkeley.edu/

Berkeley Library: http://library.berkeley.edu/

Berners-Lee, Tim (site): http://www.w3.org/People/Berners-Lee/

Berners-Lee, Tim / Short History:
http://www.w3.org/People/Berners-Lee/ShortHistory

Bertelsmann: http://www.bertelsmann.de/

Bible de Gutenberg: http://www.bl.uk/treasures/gutenberg/homepage.html

BIBLINK: http://hosted.ukoln.ac.uk/biblink/

Biblio On Line: http://www.biblionline.com/

Biblio-fr: http://listes.cru.fr/sympa/info/biblio-fr

Bibliographie nationale française: http://bibliographienationale.bnf.fr/

BiblioMonde Opac Portfolio: http://www.biblinat.gouv.qc.ca:6611/

Biblioteka Narodowa (Pologne): http://www.bn.org.pl/

Bibliotheca Universalis: http://www.culture.fr/g7/index.html

Bibliothèque de l’Office des Nations unies à Genève: http://www.unog.ch/library/

Bibliothèque électronique de Lisieux: http://www.bmlisieux.com/

Bibliothèque électronique de Lisieux: Galeries:
http://www.bmlisieux.com/galeries/

Bibliothèque et Archives du Canada: http://www.collectionscanada.ca/

Bibliothèque et Archives nationales du Québec: http://www.banq.qc.ca/

Bibliothèque Hélène: http://www.bibliotheque-helene.org/

Bibliothèque municipale de Lyon: http://www.bm-lyon.fr/

Bibliothèque numérique Landowski:
http://www.mobipocket.com/ebookbase/library/landowski/

Bibliothèque numérique pour le Handicap (BnH): http://bnh.numilog.com/

BIBSYS: http://www.bibsys.no/

BIC (Book Industry Communication): http://www.bic.org.uk/

BIEF (Bureau international de l’édition française): http://bief.org/

Biodiversity Heritage Library (BHL): http://www.biodiversitylibrary.org/

BIPE: http://www.bipe.fr/

BlackBerry: http://www.blackberry.com/

Blackmask Online: http://www.blackmask.com/

Blackwell Book Services: http://www.blackwell.com/

Blog de Jérôme Olinon: http://olinon.canalblog.com/

BlogNot!: http://marcautret.free.fr/

BlogNot!: Fil de brèves: http://marcautret.free.fr/news/

Blurb: http://www.blurb.com/

BNF (Bibliothèque nationale de France): http://www.bnf.fr/

BNF: Catalogue: http://catalogue.bnf.fr/

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BNF: Signets: http://signets.bnf.fr/

BNQ (Bibliothèque nationale du Québec): http://www.bnquebec.ca/

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BOL.com: http://www.nl.bol.com/

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BookFinder.com: http://www.bookfinder.com/

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Bookshare.org: http://www.bookshare.org/

Bookweb.org: http://www.bookweb.org/

Booz Allen Hamilton: http://www.bah.com/

Boutiny, Lucie de (site): http://www.synesthesie.com/boutiny/

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Braille Institute of America: http://www.brailleinstitute.org/

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Branchez-Vous!: http://branchez-vous.com/

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http://www.bl.uk/treasures/gutenberg/homepage.html

British Library Integrated Catalogue: http://catalogue.bl.uk/

Budapest Open Access Initiative: http://www.soros.org/openaccess/

Buy.com: http://www.buy.com/

Cairn: http://www.cairn.info/

Calcre.com: http://www.calcre.com/

Capitan Alatriste: http://www.capitanalatriste.com/

CCFr (Catalogue collectif de France): http://www.ccfr.bnf.fr/

CENL (Conference of European National Librarians): http://www.cenl.org/

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CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire):
http://public.web.cern.ch/

Chancellerie fédérale (Suisse): Dictionnaires électroniques:
http://www.admin.ch/ch/f/bk/sp/dicos/dicos.html

Charte des Nations Unies (en anglais): http://www.un.org/aboutun/charter/

Charte des Nations Unies (en français): http://www.un.org/french/aboutun/charte/

Choucas (éditions du): http://www.choucas.com/

Choucas: Fables pour l’an 2000: http://www.choucas.com/legend.html

Chroniques de Cybérie (Les): http://cyberie.qc.ca/chronik/

CIFDI (Centre international francophone de documentation et d’information):
http://cifdi.francophonie.org/

CIREN (Centre interdisciplinaire sur l’esthétique du numérique):
http://www.ciren.org/

Citizendium: http://www.citizendium.org/

Classical Archives: http://www.classicalarchives.com/

ClicNet: http://clicnet.swarthmore.edu/

Cloutier, Jean-Pierre (site): http://cyberie.qc.ca/jpc/

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CNET News.com: http://news.com.com/

CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés):
http://www.cnil.fr/

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http://www.urec.cnrs.fr/annuaire/

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Copyleft (en français): http://www.gnu.org/copyleft/copyleft.fr.html

Corbis: http://pro.corbis.com/

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Courrier international: http://www.courrierinternational.com/

Craigslist: http://www.craigslist.org/

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CSS (cascading style sheets): http://www.w3.org/Style/CSS/

CTAN (Comprehensive TeX Archive Network): http://www.ctan.org

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Decitre: http://www.decitre.fr/

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Dernières nouvelles d’Alsace (Les): http://www.dna.fr/

Deutsche Bibliothek: http://www.ddb.de/

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DialogWeb: http://www.dialogweb.com/

Diamedit: http://www.diamedit.net/

Dictionnaires électroniques: http://www.admin.ch/ch/f/bk/sp/dicos/dicos.html

DictSearch (Foreignword): http://www.foreignword.com/Tools/dictsrch.htm

Digimarc (DRMC): http://www.digimarc.com/

Digital Terrestrial TV & Radio: http://www.digital-terrestrial.com/

Dilicom: http://www.dilicom.net/

Distributed Proofreaders (DP): http://www.pgdp.net/

Distributed Proofreaders Europe (DP Europe): http://dp.rastko.net/

Distributed Proofreaders Foundation: http://www.pgdp.net/c/faq/dpf.php

DJV (Deutscher Journalisten Verband): http://www.djv.de/

DMCA (Digital Millenium Copyright Act):
http://www.copyright.gov/legislation/dmca.pdf

Doc Forum: http://www.docforum.tm.fr/

Documentation française (La): http://www.ladocumentationfrancaise.fr/

DOI (digital object identifier) System: http://www.doi.org/

DOI Foundation: http://www.doi.org/welcome.html

Dolby: http://www.dolby.com/

DRM (digital radio mondiale): http://www.drm.org/

DRM Consortium: http://www.drm.org/consortium/history.php

DSL (digital subscriber line) Forum: http://www.dslforum.org/

DTB (digital talking book): http://www.daisy.org/about_us/dtbooks.asp

Dublin Core: http://dublincore.org/

DVD (digital versatile disc) Forum: http://www.dvdforum.org/

EAMT (European Association for Machine Translation): http://www.eamt.org/

eBay: http://www.ebay.com/

eBook Community (The): http://groups.yahoo.com/group/ebook-community/

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eBookMan (Franklin): http://www.franklin.com/ebookman/

Ebooks libres et gratuits: http://www.ebooksgratuits.com/

Ebrary: http://www.ebrary.com/

EBSI (Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information):
http://www.ebsi.umontreal.ca/

Echos (Les): http://www.lesechos.com/

Eclat (éditions de l’): http://www.lyber-eclat.net/

Economist (The): http://www.economist.com/

Ecrire & Editer Magazine: http://www.calcre.com/eee.mag/

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